La saveur du jour
Boire local pour les Fêtes
On parle beaucoup de l’alimentation locale, mais on oublie souvent que les alcools qui accompagnent ces denrées d’ici peuvent, eux aussi, venir du Québec. Et si on buvait local pour les Fêtes?
Redécouvrir les vins québécois
Les bières du Québec n’ont plus besoin de présentation et se trouvent facilement dans les épiceries et les dépanneurs. Mais pour les vins, c’est autre chose. Plusieurs Québécois les associent encore à du vin de mauvaise qualité. Pourtant, au cours des dernières années, les vins d’ici se sont grandement améliorés. Il est donc temps de défaire les préjugés et de goûter à nouveau les bons vins qui se font au Québec.
Essayez les bulles blanches, rosées ou rouges (!) du Domaine Bergeville, les blancs du Domaine des Salamandres ou de l’Union Libre, le vin orange de Château de cartes... Eh oui, aujourd’hui, le Québec produit aussi plusieurs excellents vins rouges. La SAQ tient une petite section locale, mais pour trouver une plus grande sélection, il y a aussi de nombreux points de vente à travers la province. Demandez des conseils et consultez les coups de cœur de la sommelière d'Avenues.ca, Jessica Harnois!
Des cidres à célébrer
Il ne faut pas non plus bouder les cidres d’ici. Bien des Québécois lèvent le nez sur eux, alors qu’ils sont souvent récompensés à l’international. Le Domaine Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, propose par exemple des cidres, des cidres de glace et des alcools forts comme des vermouths, vodkas, eaux-de-vie et brandys de pomme, qui sont à découvrir et qui feront jaser les invités. Du côté du Clos Saragnat, à Frelighsburg, on produit des vins de paille, des mousseux, des apéritifs et des cidres de glace. Ces produits, ainsi que ceux du Domaine Pinnacle, aussi à Frelighsburg, sont disponibles à la SAQ.
Place aux alcools forts
Depuis quelques années, le marché des alcools forts québécois a explosé. Il y a désormais de nombreux gins aux saveurs du terroir: le Radoune, par exemple, parfumé aux champignons de la Gaspésie, le St. Laurent, macéré avec les algues du fleuve, le Canopée, inspiré de la forêt québécoise, le Ungava, infusé avec les fleurs et les baies de la toundra, le Km12, tiré de la forêt boréale, et même les gins d’Oshlag, distillés dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
Même chose pour les rhums. Plus récemment, des entreprises d’ici ont eu la bonne idée de proposer des solutions de rechange à l’apérol, à l’amaretto et à l’amaro italien. C’est le cas de l’entreprise Spiritueux d’Iberville, située à Montréal, qui fait fureur avec son amermelade, son amaretto Avril et son amernoir. De magnifiques bouteilles qui font des cadeaux d’hôte hors de l’ordinaire.
Voilà tout ce qu’il vous faut pour trinquer à la québécoise cette année!