Le café turc, très fort et très épais, est connu mondialement. Après avoir lu ce qui suit, gageons que vous voudrez aussi le découvrir!

Dimanche matin à Istanbul. Sur les jolies terrasses, les Stambouliotes brunchent entre amis. Sur la table, des plats encore fumants de menemen et de muhlama, du pain frais puis des tonnes de mezzés – des olives, des confitures, des fromages frais, du yogourt aromatisé, des salades de grenades, des compotes – servis dans de minuscules plats qui forment un arc-en-ciel de couleurs et de saveurs. Mais sur les tables et sur le menu, aucun café en vue. Ici, c’est le thé qu’on boit le matin et c’est plus tard qu’on se permettra un café turc à la maison ou dans un des très nombreux coffee shops à la mode qui jalonnent les rues étroites de la ville.

«Les Turcs préfèrent manger avant de boire du café. D’ailleurs, en turc, le mot déjeuner veut dire "avant le café" », explique Nusret Cosar, un Turc qui guide des tours gourmands pour Secret Food Tours Istanbul. «Les gens préfèrent peut-être se faire un fond parce que le café turc est fort?», avance ce dernier.

L’art du café turc

Une heure après le brunch donc, sur une jolie terrasse cachée du quartier de Kadiköy, du côté asiatique de la ville, on nous sert un café turc. Ce dernier, connu mondialement, est très fort et très épais et est servi dans une très petite tasse. La technique pour le réussir est unique et demande de la patience puisqu’il faut l’amener près du point d’ébullition, le retirer et recommencer une nouvelle fois. On dit qu’un café réussi présente de petites bulles en surface.

On sirote puis, quand il ne reste que le fond, très épais et très fort, Nusret nous encourage à mettre la tasse à l’envers dans l’assiette et à attendre que ça refroidisse pour pouvoir lire notre avenir. «C’est quelque chose que tout le monde fait ici, explique le guide, parfois plusieurs fois par jour, pour s’amuser. Mais d’autres prennent ça au sérieux et sont réputés pour leur pouvoir d’interprétation du café.»

Cinq minutes plus tard, voilà, c’est prêt: il est temps de regarder ce que le marc de notre tasse raconte.

Pour lire notre avenir, il faut commencer par regarder les marques laissées en commençant par l’anse et en faisant tourner la tasse dans le sens des aiguilles d’une montre. On peut voir des chemins, par exemple, qui pourraient indiquer un choix à faire, on peut imaginer des formes d’animaux qui symboliseront quelque chose.

Dans la mienne, le guide voit un symbole de yin et yang.

En Turquie, des applications ont même commencé à voir le jour et proposent de prendre une photo de sa tasse de café pour ensuite se faire prédire l’avenir!

Envie de vivre l’expérience? Vous avez de bonnes chances de trouver de l’authentique café turc à ces adresses ou encore au Café Réplika de Montréal.

Ce voyage a été rendu possible grâce à Turkish Airlines.

On parle beaucoup de l’alimentation locale, mais on oublie souvent que les alcools qui accompagnent ces denrées d’ici peuvent, eux aussi, venir du Québec. Et si on buvait local pour les Fêtes?

Redécouvrir les vins québécois

Les bières du Québec n’ont plus besoin de présentation et se trouvent facilement dans les épiceries et les dépanneurs. Mais pour les vins, c’est autre chose. Plusieurs Québécois les associent encore à du vin de mauvaise qualité. Pourtant, au cours des dernières années, les vins d’ici se sont grandement améliorés. Il est donc temps de défaire les préjugés et de goûter à nouveau les bons vins qui se font au Québec.

Essayez les bulles blanches, rosées ou rouges (!) du Domaine Bergeville, les blancs du Domaine des Salamandres ou de l’Union Libre, le vin orange de Château de cartes... Eh oui, aujourd’hui, le Québec produit aussi plusieurs excellents vins rouges. La SAQ tient une petite section locale, mais pour trouver une plus grande sélection, il y a aussi de nombreux points de vente à travers la province. Demandez des conseils et consultez les coups de cœur de la sommelière d'Avenues.ca, Jessica Harnois!

Des cidres à célébrer

Il ne faut pas non plus bouder les cidres d’ici. Bien des Québécois lèvent le nez sur eux, alors qu’ils sont souvent récompensés à l’international. Le Domaine Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, propose par exemple des cidres, des cidres de glace et des alcools forts comme des vermouths, vodkas, eaux-de-vie et brandys de pomme, qui sont à découvrir et qui feront jaser les invités. Du côté du Clos Saragnat, à Frelighsburg, on produit des vins de paille, des mousseux, des apéritifs et des cidres de glace. Ces produits, ainsi que ceux du Domaine Pinnacle, aussi à Frelighsburg, sont disponibles à la SAQ.

Place aux alcools forts

Depuis quelques années, le marché des alcools forts québécois a explosé. Il y a désormais de nombreux gins aux saveurs du terroir: le Radoune, par exemple, parfumé aux champignons de la Gaspésie, le St. Laurent, macéré avec les algues du fleuve, le Canopée, inspiré de la forêt québécoise, le Ungava, infusé avec les fleurs et les baies de la toundra, le Km12, tiré de la forêt boréale, et même les gins d’Oshlag, distillés dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.

Même chose pour les rhums. Plus récemment, des entreprises d’ici ont eu la bonne idée de proposer des solutions de rechange à l’apérol, à l’amaretto et à l’amaro italien. C’est le cas de l’entreprise Spiritueux d’Iberville, située à Montréal, qui fait fureur avec son amermelade, son amaretto Avril et son amernoir. De magnifiques bouteilles qui font des cadeaux d’hôte hors de l’ordinaire.

Voilà tout ce qu’il vous faut pour trinquer à la québécoise cette année!