La saveur du jour
Sirop d’érable: muse printanière
L’arrivée du mois d’avril donne officiellement le droit de penser au printemps, au soleil qui se fait plus chaud, à la nature qui dégèle (enfin) et à la conséquence sucrée la plus connue de cette ressuscitation: notre fameux sirop d’érable et tout ce qui en découle.
Le Québec a produit en 2017 152 millions de livres de sirop d’érable et l’année 2018 s’annonce encore meilleure. On dit que le prix du sirop n’a jamais été aussi élevé, que le nombre d’érables entaillés a atteint un niveau record et que les producteurs et les acheteurs profitent bien de ce boom acéricole historique.
Le sirop, depuis toujours, mais de façon encore plus originale depuis quelques années, inspire les Québécois, qui organisent autour de lui des rencontres familiales dans des cabanes en bois, qui imaginent des fêtes urbaines qui lui font honneur, qui cuisinent des festins gastronomiques (parfois même végétariens) où il est en vedette, qui regardent des émissions à son sujet ou produisent des vins qui prennent ses saveurs.
12 variations sur le thème de l’érable
Ce samedi, notre or blond inspirera encore et sera la muse de 12 chefs d’autant d’établissements du quartier Hochelaga qui s’affronteront dans une compétition gastronomique lors de l’événement Complètement Sucres. À la ligne de départ: des chefs qui concocteront une bouchée sucrée ou salée inspirée de l’érable. Un jury composé de six médias, dont je ferai partie, choisira le premier prix, tandis que le public, en votant, pourra décerner le deuxième prix.
En prime: tire sur la neige, musique traditionnelle, lancer de la hache, sciage de rondins et autres activités.
On s’y voit?
Samedi 7 avril, de 12h à 16h au parc Morgan. 2,50$/bouchée.
(Une partie de la somme amassée sera versée à un organisme communautaire du quartier luttant contre l’insécurité alimentaire.)