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Faire «le plein de flocons» en février à Montréal

J’emprunte aux Amis de la montagne cette invitation, «Faites le plein de flocons en février» (sur le mont Royal), car c’est bien le mois où tout est permis en plein air, avec souvent un très beau couvert de neige sur les pistes et sentiers, partout dans la province comme en ville… Et Montréal est un superbe terrain de jeu en hiver!

Du mont Royal au parc Jean-Drapeau comme dans les parcs-nature aux quatre coins de l’île de Montréal, les activités extérieures foisonnent et il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Il y a évidemment des patinoires, mais aussi de superbes pistes de ski de fond, des sentiers de raquette, de marche sur neige et de fatbike! Voici quelques suggestions

La «montagne»: 10 km2 à découvrir

À tout seigneur, tout honneur: le mont Royal plaît autant aux familles avec jeunes enfants qu’aux sportifs invétérés avec sa gamme de glissades sur chambre à air près du lac aux Castors, des pistes de ski de fond ou de raquette, des sentiers de marche sur neige et la patinoire du lac aux Castors. On peut y louer toutes sortes d’équipements: skis de fond, raquettes, patins, casques, pour adultes et pour enfants.

Le parc a son sommet, sa croix, ses deux belvédères (Camilien-Houde et Kondiaronk), son magnifique chalet, sa maison Smith et son pavillon du Lac-aux-Castors. Du bas de la montagne au sommet, le chemin Olmstead se parcourt à pied, en skis de fond ou en fatbike sur 8,3 km. Les skieurs de fond ont plus de 16 km de pistes à leur disposition. Un beau sentier de raquette de 3 km en forêt relie aussi la maison Smith au pavillon du Lac-aux-Castors.

La raquette sur la montagne.
Photo: les Amis de la montagne 

C’est un secret trop bien gardé: l’association Les Amis de la montagne gère par ailleurs une école de ski de fond pour enfants et adultes. On peut encore s’inscrire sur une liste d’attente pour les cours de février et mars ou y penser pour l’hiver prochain!

Les Amis de la montagne proposent également une variété de randonnées guidées éducatives (payantes) et il en reste beaucoup d’ici la fin de l’hiver. Il faut réserver sa place (incluant éventuellement la location de raquettes). Voici le choix qui s’offre à vous:

  • Randonnées guidées «Les oiseaux, c’est chouette»: activité familiale de randonnée pédestre (les 6 et 8 mars prochains).
  • «Une histoire de crottes»: randonnée familiale en raquettes à la découverte des crottes d’animaux (17 février, 2, 7 et 9 mars).
  • «À la lueur de la ville»: randonnée en raquettes de nuit (plusieurs dates du 9 février au 16 mars).
  • Randonnée en raquettes «Une montagne enneigée» (niveau intermédiaire): 24 février et 2 mars.
  • Randonnée pédestre «À la découverte des oiseaux du mont Royal »: les 10 février et 16 mars.
  • Visite privée du mont Royal: réservation pour 2 à 5 personnes pour découvrir les sentiers du parc, son patrimoine historique et ses points de vue sur la ville.

 

Ski de fond et raquette «interculturels»

Il reste encore quelques places pour des cours de ski de fond (initiation ou perfectionnement) du programme Plein air interculturel de l’Association récréative Milton Parc, dont l’objectif est de rapprocher les nouveaux arrivants des habitants de Montréal grâce aux activités de plein air.

L’organisme propose également des sorties guidées en ski de fond. Les prochaines auront lieu les:

  • 9 février: au parc-nature de l’île-de-la-Visitation
  • 16 février: au parc-nature du Bois-de-Liesse
  • 23 février: sortie surprise!
Ski de fond au parc nature de l'Île de la Visitation.
Photo: Geneviève Décarie-Landry

Des sorties en raquettes ou crampons sont également organisées sur le mont Royal tous les jeudis de 18h à 20h. L’objectif de ces rencontres de groupe multiculturel est de converser en français, en anglais ou en espagnol tout en marchant!

Les activités hivernales «GUEPE»

L’organisme à but non lucratif GUEPE (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) propose pour sa part chaque hiver des cours de ski de fond dans plusieurs parcs montréalais, dont des parcs-nature de la ville, et plusieurs activités guidées demeurent au calendrier, en voici quelques exemples:

  • «La vie sous la glace» : le 10 février au parc-nature du Cap-Saint-Jacques. Ou comment tout savoir de la vie des poissons sous la glace hivernale.
  • Exploration nature « Être un oiseau en hiver »: le 17 février au parc-nature du Bois-de-Liesse.
  • Initiation au ski de fond au parc Rimbault pour 55 ans et plus et c’est gratuit le 18 et le 25 février
  • Sur la piste des canidés au parc de la Visitation randonnée réservée aux aînés le 25 février et c’est gratuit.
Initiation au ski de fond pour les 55+.
Photo: Site web GUEPE

GUEPE gère également les services de location de matériel de plein air dans différents parcs-nature de Montréal, qu’il s’agisse d’équipements complets de ski de fond, de raquette, de tapis et de luges pour la glissade, le tout à prix très raisonnable.

Cliquez ici pour voir le calendrier des activités offertes par GUEPE

Les Glissades Gamelin

La première édition des Glissades Gamelin, nouvelle activité du Partenariat du Quartier des spectacles, se tient sur la place Émilie-Gamelin depuis le 27 janvier. Ouvertes jusqu’au 10 mars, du vendredi soir au dimanche soir, les Glissades Gamelin offrent en fait plusieurs activités pour petits et grands.

Les glissades Gamelin sont même ouvertes le soir.
Photo JALQ Photography

La «station de glisse» permet de s’initier ou de pratiquer gratuitement la trottinette des neiges et la planche à neige de type «snowskate» sur deux pistes en pente, la «mollo» et la «yolo», selon son niveau d’expérience.

Jouer aux poches sur la neige? Pourquoi pas!
Photo: JALQ Photography

Le prêt d’équipement est gratuit et une équipe d’experts est sur place pour vous enseigner les rudiments de ces deux activités. Il y a aussi un terrain de pétanque sur neige et de jeu de poche hivernal, en plus d’une belle programmation culturelle avec DJ et conteurs.

Au parc Jean-Drapeau

Voici un parc urbain qui ne laisse pas sa place en matière de plein air, mais on n’y pense pas toujours! Pourtant, on y patine, on y skie, on y fait de la raquette, du fatbike, de l’escalade de glace et de la glissade…

Son Sentier des patineurs, réfrigéré, mène à une belle patinoire naturelle, tandis que trois pistes de ski de fond balisées et tracées totalisent 7 km.

Plaisir de la raquette au parc Jean-Drapeau
Myriam_Baril-Tessier

Pour la raquette, rendez-vous devant le bâtiment Hélène-de-Champlain pour aller découvrir le mont Boullé et la tour de Lévis à pied. On peut aussi simplement marcher sur les petites routes et sentiers du parc qui courent sur 25 km. Le bord de l’eau près de la Poudrière, les jardins des Floralie et le circuit Gilles-Villeneuve est la zone la plus fréquentée.

Les amateurs de vélo d’hiver peuvent notamment profiter d’un service de location. Tout près, il y a une boucle d’initiation au fatbike et de nombreux sentiers balisés près de l’amphithéâtre et sur le pourtour du parc, sans compter l’allée centrale.

Pour sortir de Montréal en groupe et en bus, deux bonnes solutions:

  • La boutique Courir de Montréal organise chaque hiver des sorties de ski de fond en direction de deux sites emblématiques de plein air: le Camp Mercier (région de Québec) et le parc national de la Mauricie. Les prochaines ont lieu les 11 février (parc national de la Mauricie), 25 février (Camp Mercier), 9 mars (parc national de la Mauricie) et 17 mars (Camp Mercier).
  • Éco-excursions de Bonjour Nature Lanaudière

Cette coopérative de plein air propose des excursions avec transport guidé depuis Montréal en minibus jusqu’au 31 mars vers des sites de plein air de Lanaudière. Les prix sont très avantageux!

 

Le minibus de Bonjour Nature.
Photo: site web de Bonjour Nature

Au programme, une vingtaine d’offres alléchantes, dont une journée de ski alpin ou planche à Ski Mont Garceau, Ski La Réserve ou Ski Montcalm; une journée de plein air au parc national du Mont-Tremblant, secteur Pimbina; une journée «traîneau à chiens» avec Aventures Liguoriennes; une initiation au camping d’hiver les 10-11 février et 9-10 mars, avec Locapaq.

Bon à savoir

Location de fatbikes dans la région de Québec

Un nouveau service de location de fatbikes est offert tous les dimanches jusqu’au 10 mars au Domaine du Boisé à Boischatel dans la région de Québec, en partenariat avec l’entreprise Tuque & Bicycle Expériences

Photo: Antoine Désilets, BAnQ

Ruelles et cordes à linge en 20 photos

Les ruelles sont caractéristiques du paysage urbain de Montréal, même si on en retrouve dans d’autres municipalités du Québec. Conçues au départ pour remplacer la porte cochère et ainsi permettre un accès à l’arrière des édifices en sauvant de l’espace, les ruelles sont devenues des lieux sociaux importants. On y discute entre voisins pendant que les enfants jouent sous les cordes à linge. Bon nombre de futurs joueurs de hockey comme Maurice Richard ont fait leurs premières armes dans les ruelles montréalaises.

1- Ruelle de Montréal, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

2- Vue sur la ruelle des Ursulines, Québec, 1950

Photo: Lida Moser, BAnQ

3- Ruelle vue du deuxième étage de l'entrepôt de Paul Gouin, Montréal 1950

Photo: Lida Moser, BAnQ

4- Les gens de la rue, Montréal, 1970

Photo: BAnQ

5- Les gens de la rue, Montréal, 1970

Photo: BAnQ

6- Les gens de la rue, Montréal, 1970

Photo: BAnQ

7- Ruelles, entre 1960-1970

Photo: Antoine Désilets, BAnQ

8- Ruelles, entre 1960-1970

Photo: Antoine Désilets, BAnQ

9- Ruelles, entre 1960-1970

Photo: Antoine Désilets, BAnQ

10- Ruelles, entre 1960-1970

Photo: Antoine Désilets, BAnQ
Photo: Antoine Désilets, BAnQ

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Dans les rues de Montréal en 1970

Quel plaisir d’observer les gens dans la rue… encore plus si c’est en 1970! Des mini-jupes aux pantalons pattes d’éléphant, en passant par les uniformes de travail et les complets veston-cravate, tous les styles vestimentaires y passent.

1- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

2- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

3- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

4- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

5- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

6- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

7- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

8- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

9- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

10- Les gens dans la rue, 1970

Photo: Henri Rémillard, BAnQ

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Montréal: capitale mondiale de l’agriculture urbaine

On dit souvent que ce sont les régions et leurs vastes champs qui nourrissent les gens des villes. Mais saviez-vous que Montréal a le potentiel pour nourrir de très nombreux citoyens, que la métropole, grâce à ses multiples initiatives, est la capitale mondiale de l’agriculture urbaine et que sa réputation en ce sens dépasse les frontières?

Montréal compte l’un des plus importants programmes d’agriculture urbaine au monde avec plus de 8500 parcelles réparties dans 97 jardins, 75 jardins collectifs et de nombreuses initiatives privées, dont 55 fermes urbaines et 200 hectares de potagers qui nourrissent des dizaines de milliers de citoyens.

D’ailleurs, en 2020, l’agriculture urbaine a généré des revenus de 380 millions $, selon une étude de 2022 du Carrefour de recherche, d’expertise et de transfert en agriculture urbaine.

«Montréal est une ville nourricière qui s’ignore», estime carrément Éric Duchemin, directeur scientifique du Laboratoire sur l’agriculture urbaine et professeur à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). On entend, par ce terme de ville nourricière, un milieu de vie assurant à l’ensemble de ses résidents un accès à des aliments frais et sains. Selon le professeur, peu de gens le savent, mais la ville est même l’une des plus importantes au monde dans le domaine de la production alimentaire.

Lors d’une journée organisée par l’Office montréalais de la gastronomie l’automne dernier, le professeur mettait d’ailleurs en lumière la vitalité de la métropole à ce chapitre: «c’est ici que s’est installée la première champignonnière au monde et, maintenant, Montréal en compte six. Et la production urbaine montréalaise est très diversifiée: ferme de légumes africains, producteurs de pousses, élevage d’ombles chevaliers, chai duquel sortent des vins de qualité… Tout est possible à Montréal!».

Le professeur, en collaboration avec l’UQAM, a d’ailleurs créé une école d’été dont le but est d’enseigner l’art de l’agriculture urbaine. Selon lui, en dehors de la ville, la réputation de Montréal en matière d’agriculture urbaine n’est plus à faire et les gens s’y rendent d’ailleurs quand ils veulent en apprendre plus sur la question.

Montréal compte l’un des plus importants programmes d’agriculture urbaine au monde. Photo: Dan Gold, Unsplash

Ahuntsic, quartier fertile

Le quartier Ahuntsic, dans le nord de Montréal, est un bon exemple de cette réussite montréalaise et s’illustre comme chef de file en agriculture urbaine au pays. Le média imprimé du quartier, Le journal des voisins, consacrait d’ailleurs ce printemps un dossier complet à ce sujet.

Déjà, les serres Lufa, sur le toit d’un immeuble du quartier, y ont fait leur place en 2010 et ne cessent de faire parler depuis, offrant depuis quelques années des paniers de leurs récoltes.

Plus jeune, la Centrale agricole est un ovni dans le quartier industriel situé près du Marché central: elle a ouvert ses portes en 2019, avec 40 000 pieds carrés occupés par une vingtaine d’entreprises pour la plupart mues par la volonté de faire vivre des initiatives inspirées de l’économie circulaire et du surcyclage des aliments. On compte aussi 10 000 pieds carrés d’espaces cultivés sur le toit du bâtiment, une superficie qu’on prévoit augmenter rapidement. Grâce aux espaces, à la formation et à l’accompagnement offerts à ses membres, la coop est la plus importante en matière d’agriculture urbaine au Québec. S’y trouvent entre autres Big Bloc, des producteurs de champignons, Cidre Sauvageon, une entreprise qui offre du cidre, et Coop Boomerang, qui propose une farine alimentaire à base de drêche. Éco-Protéine, quant à elle, fait l’élevage d’insectes, OLAOLA fait des sucettes glacées appétissantes à base de fruits et légumes sauvés du gaspillage, Opercule produit de l’omble chevalier sur place et Lieux Communs produit du vin et des cidres dans son chai urbain. Et ce ne sont que quelques exemples: il y a là de quoi faire de nombreuses découvertes alimentaires dans un seul bâtiment!

C’est sans parler aussi des jardins communautaires et autres initiatives qui verdissent le quartier et permettent de pallier les déserts alimentaires.

Dans le quartier Ahuntsic, la Centrale agricole compte 10 000 pieds carrés d’espaces cultivés sur le toit du bâtiment. Photo: Facebook Centrale Agricole

Vers plus de vert

Au-delà d’Ahuntsic, chaque quartier a ses initiatives en lien avec l’agriculture et, à Montréal, on cultive partout: sur les toits, sur les balcons, dans les ruelles, dans certains bâtiments industriels et dans les jardins communautaires et collectifs. D’ailleurs, du côté des citoyens, on estime que 60% des habitants jardinent. Ajoutons à cela la soixantaine d’entreprises agricoles installées sur le territoire et nous pouvons parler d’une ville verte qui est nourricière, certes, mais qui se donne aussi des outils pour faire face aux changements climatiques.

On estime que 60% des habitants de Montréal jardinent. Photo: Jonathan Kemper, Unsplash

Malgré tout, Montréal n’entend pas s’asseoir sur sa réputation: en 2021, la Ville se dotait d’un plan sur cinq ans afin de multiplier les initiatives déjà nombreuses dans le secteur de l’agriculture urbaine. On voulait entre autres prévoir des superficies dédiées à l’agriculture urbaine dans les outils de planification des nouveaux développements, intégrer des arbres fruitiers dans les projets de verdissement en favorisant les projets d’aménagements comestibles, encourager les projets de jardinage dans les cours d’écoles montréalaises…

D’ailleurs, pour que les Québécois autant que les gens de l’extérieur aient cette vision de chef de file de Montréal quand il est question d’agriculture urbaine, Éric Duchemin disait cet automne que la Ville devrait bâtir une offre agrotouristique autour de ses fermes, afin de mieux faire connaître son expertise et de créer une fierté chez les Montréalais qui peuvent se nourrir à même leur ville.

Suggestions pour profiter de la nature qui s’éveille

En mai, les lacs calent, les feuilles et les fleurs font leur apparition. On sort les bottes de randonnée, les vélos de route ou de montagne, les canots, kayaks et planches à pagaie. Voici quelques suggestions pour profiter de la nature qui s’éveille.

Marcher à Montréal

Comme bien des Montréalais, j’adore m’échapper de la ville le week-end ou le temps des vacances et partir marcher en montagne ou sur le bord du Saint-Laurent. Pourtant, nous avons des trésors à nos portes. La dernière mise à jour de Marcher à Montréal et ses environs, que viennent tout juste de publier les Guides de voyage Ulysse, est pleine de ressources à cet égard, qu’on veuille faire une balade dans un parc, d’un marché public à un autre ou dans un quartier précis.

Du cœur de la ville aux parcs qui ceinturent l’île de Montréal, et même au-delà, à Laval, Oka, Terrebonne, Boucherville ou au mont Saint-Hilaire, le guide détaille toutes les randonnées possibles, la façon d’y accéder, les services sur place, avec quelques bonnes adresses en prime. Un parcours permettant de faire carrément le tour de l’île de Montréal à pied, sur plusieurs jours, est aussi proposé par l’auteur de cette mise à jour, l’écrivain Rodolphe Lasnes, qui l’a fait en 2019, avant de publier son récit J’habite une île.

Le savoir-vivre du randonneur (et du cycliste)

Vous aimez la nature? Respectez-la! Le printemps est en effet une période cruciale pour préserver notre environnement. Marcher à Montréal et ses environs rappelle que certains sites naturels sont fréquentés par des milliers d’autres personnes que vous et qu’il est important, non seulement de «ne laisser derrière soi que ses empreintes» en récupérant ses déchets, mais aussi de «toujours marcher sur les sentiers afin de ne pas abîmer la végétation fragile et caractéristique des lieux», en plus «de respecter les accès restreints ou l’interdiction de se promener sur des terrains privés».

Les Amis de la Montagne invitaient aussi récemment les visiteurs du mont Royal «à aider les milieux naturels à se remettre du verglas» en respectant plus que jamais la signalisation et les restrictions. Une récente balade en vélo dans ce parc magnifique m’a montré l’étendue des dégâts avec des branches et des troncs à terre, mais aussi des branches suspendues dans les airs. En temps «normal», on ne devrait pas quitter les sentiers officiels du mont Royal, qu’ils soient pour marcher ou faire du vélo, pour ne pas fragiliser le milieu, aggraver l’érosion et tuer la végétation, surtout au printemps. En temps de «crise» (dommages dus au verglas), votre sécurité est aussi en jeu! Les Amis de la Montagne invitent donc, «pour l’amour de la montagne, à faire un sacrifice à court terme pour jouir de la montagne à long terme».

En temps «normal», on ne devrait pas quitter les sentiers officiels du mont Royal, qu’ils soient pour marcher ou faire du vélo, pour ne pas fragiliser le milieu, aggraver l’érosion et tuer la végétation, surtout au printemps. Photo: Facebook J'aime le mont Royal | Les amis de la montagne

La saison du vélo commence

Mai est le mois du vélo, décrété par Vélo Québec, et les adeptes de vélo de route ont déjà entamé leur saison sur pistes cyclables et routes. Les centres de vélo de montagne rouvrent petit à petit en fonction de l’état des sentiers. Tel est le cas par exemple dans le secteur Deer Mountain, à Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Pour assurer le bon état des sentiers, il est important de respecter leurs horaires d’ouverture progressive et, en tout temps, de ne pas s’aventurer hors des parcours balisés.

Mai est le mois du vélo, décrété par Vélo Québec, et les adeptes de vélo de route ont déjà entamé leur saison sur pistes cyclables et routes. Photo: Didier Weemaels, Unsplash

Navette Nature reprend du service et augmente son offre

Aller passer une journée en nature sans auto n’a jamais été aussi facile sur l’île de Montréal. Grâce à l’initiative de Navette Nature, vous embarquez à la gare de bus de Berri-Uqam dans un autobus scolaire ou «Voyageur». À destination, vous marchez, faites du canot, du vélo ou de la baignade et bien d’autres activités dans un parc et vous rentrez le soir sans vous soucier du transport. Les départs se font toujours le samedi ou le dimanche et mieux vaut réserver votre place à l’avance. Le tarif de transport inclut l’entrée du parc visité.

Navette Nature a eu pour passagers plus de 10 000 personnes depuis sa fondation en 2016, c’est dire que l’entreprise est quasiment devenue un «service essentiel» en matière d’accès à la nature.

Cette année, 75 sorties sont au programme, du 17 juin au 15 octobre, dans sept régions différentes, avec un choix de 20 destinations. On y voit le grand retour estival de trois parcs nationaux du Québec (Mont-Orford, Mont-Mégantic, Plaisance). Ils s’ajoutent aux sorties désormais classiques vers les sept parcs suivants: parc national du Mont-Tremblant et parc national d’Oka (Laurentides), parc national de la Mauricie, parc national de la Yamaska et refuge faunique de l’île Saint-Bernard (Montérégie), parc régional du Mont-Ham (Cantons-de-l’Est), parc régional Val-David–Val-Morin (Laurentides).

On y ajoute cette année, en Outaouais, le Centre touristique du Lac-Simon et le Parc des Montagnes noires de Ripon. Navette Nature se rendra également au Parc d’escalade et de randonnée de la Montagne d’Argent (Laurentides), sur le site de Montebello Vélo de Montagne (Outaouais) et à Victoriaville (Centre-du-Québec, randonnée, vélo). Les amateurs de balades mêlant nature et culture pourront aussi découvrir, grâce à une collaboration avec Parcs Canada, deux lieux historiques nationaux, celui du Fort-Lennox (Montérégie) et celui des Forges-du-Saint-Maurice (Mauricie). 

Parmi les destinations offertes, le parc national d'Oka. Photo: Facebook La Navette Nature

Des sorties et activités gratuites dans les parcs de l’île de Montréal

  • L’entente entre Navette Nature et la Ville de Montréal a été renouvelée et permet d’offrir 18 sorties gratuites avec transport au parc-nature du Cap-Saint-Jacques (tous les samedis à partir du 17 juin), au parc-nature du Bois-de-Liesse (15 juin, 16 septembre et 7 octobre), ainsi qu’au parc-nature de la Pointe-aux-Prairies (23 juin, 30 septembre et 8 octobre).
  • Le Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE) annonce le calendrier de ses activités d’interprétation dans différents parcs de l’île de Montréal à partir du 20 mai. Oiseaux, amphibiens, pollinisateurs, insectes, initiation à la pêche ou au camping: il y en aura pour tous les goûts jusqu’au 30 septembre. GUÊPE invite aussi à participer, sur réservation, à ses randonnées guidées dans le cadre du Défi des 5 sommets, dans la région de Charlevoix, durant l’été. 
Au parc nature du Cap Saint-Jacques, à Montréal. Photo: abdallahh, Flickr

Marcher dans les vergers colorés

Les pommiers sont en fleurs dans le sud du Québec. L’organisme Terroir et Saveurs en a profité pour répertorier neuf vergers où l’on peut se balader en humant le printemps. En prime: la Journée de l’abeille, avec visite des ruches, le 20 mai, au verger d’Intermiel, à Mirabel, dans les Laurentides; une séance de yoga le même jour dans le verger de la Cidrerie Michel Jodoin, à Rougemont, en Montérégie; un «sabrage de mousseux Lafrance» avec boîtes apéros sur réservation jusqu’au 22 mai au Domaine Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, dans les Laurentides; fête foraine, kiosques, grilled-cheeses et beignets aux pommes le 4 juin, au Verger Kessler, à Farnham, dans les Cantons-de-l’Est; pique-nique épicurien ou brunch printanier à Labonté de la pomme, à Oka, dans les Laurentides, en pleine floraison des pommiers, poiriers et cerisiers!

Une belle activité à mettre à l'agenda: un pique-nique épicurien ou brunch printanier à Labonté de la pomme, à Oka, en pleine floraison des pommiers, poiriers et cerisiers! Photo: Facebook Labonté de la pomme - Verger & Miellerie

Agenda plein air

  • 27 mai: Bioblitz pour un inventaire de la biodiversité à la Forêt de la Seigneurie de Lotbinière, organisé par l’Organisme de bassins versants de la zone du chêne et Nature Québec.
  • 18 juin: grand retour du Tour de l’île d’Orléans à vélo, événement avec deux parcours sécurisés de 36,6 km et 66,5 km et repas à l’arrivée pour ceux qui s’inscrivent à l’avance. Tarif familial disponible.