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Nouveautés plein air pour le printemps et l’été

En randonnée ou en vélo, en canot ou en kayak, en planche à pagaie, en camping ou en hébergement insolite, dans toutes les régions du Québec, on se prépare à vous offrir le meilleur des paysages terrestres ou aquatiques grâce à des nouveautés plein air plus variées que jamais. Prêt pour la tournée?

L’hiver touche à sa fin et les mordus du plein air vont bientôt troquer leurs skis et leurs raquettes pour leurs vélos, bottes et bâtons de marche, canots, kayaks, planches à pagaie, tentes… Pour vous aider dans vos choix de fins de semaine ou de séjours plus longs au Québec, voici ce qui vous attend de nouveau, région par région.

Abitibi-Témiscamingue

  • À Ville-Marie, au Témiscamingue, la Coop de l’Arrière-Pays offre la location d’une gamme complète d’articles de plein air : canots, kayaks, planches à pagaie, vélos, matériel de camping et de sécurité. Un service de navette et de transport de bagages est aussi proposé, ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue.
En plus de la location d'équipements, la Coop de l'Arrière-Pays propose un service de navette et de transport de bagages ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue. Photo: Facebook Coop de l'Arrière-Pays

Bas-Saint-Laurent

  • De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer géré par Terfa, qui développe aussi toute une offre d’hébergements (21 chalets, 5 yourtes et 13 prêts-à-camper) dans la Réserve faunique Duchénier, à proximité.
  • La Société Duvetnor reprend ses excursions guidées en bateau et à pied au phare du Pot-à-l'Eau-de-vie, en plus de donner accès aux sentiers pédestres et à l’hébergement en camping, auberge et chalets sur l’île aux Lièvres.
  • Le chef Kim Côté du restaurant Côté Est à Kamouraska proposera les dimanches, du 9 juillet au 10 septembre, un forfait aventure gastronomique mycologique, le MycoMigrateur, pour vivre l’expérience de sorties en nature afin de cueillir champignons forestiers, plantes sauvages et petits fruits, puis de les transformer, en sa compagnie, en un délicieux repas.
  • Au parc Bonséjour, à Rimouski, un parc d’habiletés et un sentier de vélo de montagne s’ajoutent à la dizaine de kilomètres existants.
De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer. Photo: Facebook Canyon des Portes de l'Enfer

Cantons-de-l’Est

  • À Magog, Vie de Plein air loue des vélos électriques haut de gamme et vous invite à explorer ainsi les attraits gourmands et culturels de la ville et de ses environs.
  • Le Guide vélo 2023-2025 des Cantons-de-l’Est compte plusieurs nouveaux circuits dans la région, dont la Boucle du mont Ham et celle de Cleveland.
  • Véloroute gourmande: pour sa deuxième saison, le parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements.
  • Le Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB) offre désormais la location de matériel de bike-packing pour les amoureux de vélo et de camping ainsi que des vélos de gravelle Argon 18, qui complètent son offre de location de vélos de montagne, de BMX et de vélos de pumptrack.
  • À Bromont, le Parc des Sommets ouvre 5 nouvelles boucles de randonnée pédestre de niveau intermédiaire à expert.
  • Les 18 et 19 août prochains, Tourisme tripatif vous invite au coucher du soleil et sous les étoiles, au sommet du mont Ham, avec un panier gourmand zéro déchet mettant en valeur les produits régionaux.
  • Grand retour, de la mi-mai à fin septembre, des sorties en rabaska au parc national de la Yamaska, qui fête son 40eanniversaire.
  • À Bedford, chez Aukaneck Aventure, faites du «cani-kart», du «cani-trottinette» ou du «cani-cross» en forêt en compagnie de chiens de traîneau et découvrez que… c’est du sport !
La Véloroute gourmande, parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est, s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements. Photo: Facebook Véloroute Gourmande

Centre-du-Québec

  • Au parc régional des Grandes-Coulées, 4 sites de camping rustique, boisés et intimes, ont été aménagés au cœur du secteur de la Forêt ancienne. Le parc invite aussi à redécouvrir son Sentier de l’Érablière, agrémenté de panneaux en bandes dessinées: Il était une fois l’érable dans l’Érable raconte de planche en planche les aventures d’une attachante tortue des bois et de ses compagnons tout en fournissant plein d’infos sur l’acériculture.
  • Au parc régional de la Forêt Drummond, de nouvelles pistes de fatbike seront accessibles cet été, avec plus d’une vingtaine de kilomètres longeant la rivière Saint-François.
  • Sur la nouvelle Route bleue de Kingsey Falls à Danville, le parcours balisé de 11 km de canot-kayak, accrédité par Canot Kayak Québec, sera ouvert en juin et permettra de découvrir au fil de l’eau la rivière Nicolet Sud-Ouest.

Charlevoix

  • Deux sites de camping rustique ont été aménagés sur la Traversée de Charlevoix, avec tables de pique-nique et contenants à l’épreuve des animaux, à chaque étape du parcours de longue randonnée déjà jalonné de refuges.
  • À Saint-Urbain, Espace Air-Pur a ouvert l’automne dernier un camping en forêt pour tentes et véhicules récréatifs. On peut profiter des sentiers pédestres alentour, dont le sentier des Pointes et celui des Florent.
  • Près de Baie-Saint-Paul, Les Tanières ouvrent ce printemps 3 microchalets joliment équipés et bien fenestrés, ainsi que 4 sites de camping rustique en forêt, sur le rang Saint-Placide Nord. En plus d’un sentier sur la terre familiale, plusieurs autres sont accessibles dans la région.
  • À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement.
  • On offre la location de vélos de montagne électriques, de canots et kayaks au Parc d’aventure en montagne Les Palissades de Charlevoix, à Saint-Siméon. Les vélos sont offerts à partir de juillet pour des tours guidés ou des sorties en autonomie; les canots et kayaks permettent de descendre la rivière Noire, à proximité du parc. Ne manquez pas non plus sa via ferrata, à emprunter de jour comme de nuit.
  • À Petite-Rivière-Saint-François, dès la fin de juin, la Coopérative de solidarité L’Affluent prévoit d’utiliser 3 parois pour faire de l’initiation à l’escalade sur roche, prélude à un développement futur de centre et d’école d’escalade. La coop gère auberge de jeunesse et camping au Domaine à Liguori.
  • Le nouveau sentier de vélo de montage et randonnée de la Haute du Gouffre dans le secteur de Saint-Urbain reliera l’accueil de la Traversée de Charlevoix à la rivière du Gouffre Sud-Ouest, sur 13,5 km. Une extension en 2024 portera le total à 29 km pour atteindre le pied du mont des Morios.
À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement. Photo: Facebook Chalets et Camping du Ruisseau Rouge, Isle-aux-Coudres

Chaudière-Appalaches 

  • Soirée Perséides le 1eraoût au parc du Massif du Sud avec concert et experts en astronomie, pour fêter le 25e anniversaire du parc. Le Trail du Massif du Sud aura lieu pour sa part cette année le 26 août.
  • Au Parc du sommet de Thetford, à Thetford Mines, en plein cœur de la ville, on y retrouve 21 km de sentiers de vélo de montagne et 7 km de sentiers de randonnée pédestre.
  • Les 17 et 18 juin, c'est le festival SUP à l’Éco-parc des Etchemins (Lac-Etchemin), avec des cliniques d’initiation et de perfectionnement à la planche à pagaie, une randonnée sur l’eau, un essai de matériel, des défis individuels et en équipe, du yoga sur planche et sur la plage, un beach party le samedi soir…
  • Sentiers Vélo Lévis offre un réseau (gratuit) de 35 km de sentiers de vélo de montagne et de fatbike pour tous niveaux au parc Valéro.
Randonnée, soirée Perséides et bien plus vous attendent au parc du Massif du Sud. Photo: Facebook Parc du Massif du Sud

Côte-Nord

  • Aux Bergeronnes, Mer et monde écotours propose cet été, en plus de ses sorties de jour en kayak de mer, des expéditions de 2 jours en kayak-camping en longeant la côte du golfe du Saint-Laurent.
  • Près de Baie-Comeau, Attitude Nordique bonifie son offre d’activités avec l’ajout d’une tyrolienne et d’un pont suspendu surplombant la magnifique baie Saint-Pancrace, à une hauteur de 50 mètres. Profitez-en pour tester la via ferrata La Nord-Côtière, en bord de mer, ou les sorties guidées en kayak de mer ou planches à pagaie. On peut dormir sur place en tente, tente prospecteur ou au tout nouveau «loft sur la plage».
  • À Fermont, Aventure 52e parallèle organise été comme hiver de sympathiques sorties guidées par des citoyens passionnés de plein air. «Louez votre Fermontois (e)» et partez avec lui ou elle à la découverte des montagnes aux alentours de Fermont!
Le tout nouveau «loft sur la plage» d'Attitude Nordique, près de Baie-Comeau. Photo: Facebook Attitude Nordique

Gaspésie 

  • Dans la Matapédia, un nouveau parcours combinant randonnée et escalade facile sur une paroi rocheuse sera offert dès juin par la Coopérative de plein air de La Matapédia, en partenariat avec Parcours Aventures, à la Chute à Philomène, un site passablement impressionnant avec une chute de 33 mètres et un impressionnant belvédère en porte-à-faux. Une passerelle suspendue, un pont de singe, une poutre et une tyrolienne de 80 mètres compléteront les installations de la via ferrata.
  • À Forillon, Cap Aventure propose un nouveau forfait d’expédition en kayak de mer ou planche à pagaie de 2 jours le long des côtes dans le secteur de Grande-Grave et celui de Penouille, avec nuit en camping ou prêt-à-camper sur leur site à Cap-aux-Os.
  • Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure, l’une des plus belles du Québec.
  • Au Mont-Saint-Pierre, à l’automne 2022, les sentiers du Delta et de la Crête, qui permettent d’atteindre le sommet du Mont-Saint-Pierre, à 430 mètres d’altitude, ont été réaménagés afin de permettre aux petits et aux grands d’y accéder. Totalisant 7 km et connectés au Sentier international des Appalaches qui se dirige vers les mythiques Chic-Chocs, ces sentiers permettent de découvrir un magnifique amphithéâtre naturel et d’observer le coucher du soleil.
  • Évasion nature Petite-Vallée organise des sorties guidées en vélo de montagne tout l’été dans l’arrière-pays montagneux. Hébergement et restauration aussi sur place.
  • Près du parc Forillon, l’auberge Griffon Aventure bonifie son offre d’hébergement avec des tentes prospecteur, un camping sous les arbres, des emplacements pour véhicules récréatifs, des chalets et dortoirs.
  • La Sépaq a récemment intégré le secteur Rivière-Madeleine, territoire de 42 km2 incluant un bord de mer, à la réserve faunique des Chic-Chocs. Une occasion en or de s’initier à la pêche au saumon et de profiter d’un chalet sur le littoral.
  • À Percé, Folies Boréales proposera cet été un parcours d’aventure à la cime des arbres, incluant filet et saut à l’élastique inversé, en plus d’hébergements en bulles, tentes suspendues et camping sauvage. 
Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure. Photo: Facebook Cime Aventures

Îles de la Madeleine

La Société de conservation des îles de la Madeleine organise des sorties éducatives et écoresponsables. Photo: Facebook Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine

Lanaudière

  • La Pourvoirie du lac Saint-Pierre fera l’acquisition de 4 yourtes flottantes cet été. Une première, toute équipée, sera disponible à la location dès le 30 juin. On pêche avec chaloupe sur place!
  • L'Abbaye Val Notre-Dame ajoute 5 km à son réseau de sentiers de vélo de montagne dans la forêt entourant l’abbaye, avec 4 pistes. La location de vélo à assistance électrique sera aussi possible. Deux nouvelles sorties de cueillette gourmande (3 juin et 5 août) compléteront une offre renouvelée de 12 randonnées gourmandes, organisées du 20 mai au 23 septembre, ainsi que 4 pique-niques forestiers.
  • Un nouveau sentier pédestre a vu le jour dans le parc régional de la Forêt Ouareau, à Notre-Dame-de-la-Merci, en septembre dernier. Le mont des Conscrits n’est accessible qu’en saison estivale. D’une longueur de 3,5 km et de niveau intermédiaire, il mène à un cap de roche, avec 2 belvédères, pour une vue panoramique sur les montagnes.
  • À Saint-Côme, Ascension Sports débute cet été son offre d’accompagnement en sentiers de vélo de montagne par des guides certifiés. L’entreprise est spécialisée dans la location de vélos de montagne.
  • NatürSUP, une entreprise québécoise écoresponsable, dessine, conçoit et vend ses propres planches à pagaie gonflables. Elles sont en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés.
NatürSUP offre ses planches à pagaie gonflables en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés. Photo: Facebook natür SUP

Laurentides

  • À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée, dont des visites guidées, des soirées pleine lune et des journées thématiques, mais a aussi aménagé des sentiers sur la terre ferme, en forêt, notamment un menant à l’ancien barrage de la pisciculture d’autrefois.
  • À Sainte-Agathe-des-Monts, le Tyroparc, Backbone et Passe-Montagne – école d’escalade se sont associés pour un projet récréotouristique d’envergure, avec des refuges attendus pour 2024. Cet été, on pourra déjà profiter des parois du mont Catherine, aménagées pour l’escalade.
  • Le Parc régional de la Montagne du Diable remporte au Québec la palme des sites de plein air accessibles aux personnes à mobilité réduite: pavillons d’accueil, stationnements, sites de campings adaptés… Le parc a aussi fait l’acquisition de matériel adapté pour enfants, de tricycles Tivel et de planches SUP permettant de pratiquer ce sport en fauteuil roulant.
  • À Mont-Laurier, un nouveau réseau cyclable urbain permet de découvrir le centre-ville revitalisé à partir du kilomètre 201 du parc linéaire le P’tit train du Nord.
  • Du 19 mai au 9 octobre, l’hôtel UNIQ s’installe de nouveau au Domaine Saint-Bernard, à Mont-Tremblant, et ce sera la seule «destination» 2023 de cette formule d’hébergement éphémère sous tente aménagée de type glamping. Les campeurs auront accès aux activités de randonnée pédestre, de vélo, de baignade et de canot sur le site du domaine.
À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée. Photo: Facebook Sentier des cimes Laurentides

Mauricie

  • En Haute-Mauricie, Méandre invite à une nouvelle activité de descente sur la rivière Croche, avec plusieurs Le site de villégiature a aussi ses sentiers pédestres, 40 km de vélo de gravelle ainsi qu’une belle plage sablonneuse. Sur place: glamping sous dômes en bois, microcabines et sites de camping.
  • À Trois-Rivières, l’agence de voyages réceptive Escapade Mauricie, proposant des forfaits de microaventures, s’associe à Locapaq (de Montréal) pour ouvrir avant l’été une succursale qui louera de l’équipement de camping et de plein air. En collaboration avec Navette Nature, un transport de Trois-Rivières vers le parc national de la Mauricie sera de retour cet été, avec une remorque pour transporter des vélos. Pour parcourir le Chemin du Roy, des vélos électriques seront aussi disponibles, tout comme des surfs électriques pour descendre la rivière Saint-Maurice.
  • À Saint-Mathieu-du-Parc, tout près du parc national de la Mauricie, l’Auberge Mandala est une nouvelle auberge de jeunesse, avec piscine, spa, sauna, terrasses ensoleillées et petit-déjeuner inclus.
  • Du 2 au 4 septembre, retour de la Classique internationale de canots de la Mauricie.
En Haute-Mauricie, Méandre vous invite à dormir dans une microcabine. Photo: Facebook Méandre

Montérégie

  • Tourisme Montérégie a lancé en février la deuxième édition de son magazine cyclotouristique Cap sur le Vélo. On peut y retrouver des pistes cyclables, des suggestions d’itinéraires sur route, des témoignages de différents cyclistes ainsi que des attraits touristiques à découvrir. La Montérégie compte quelque 1 000 km de pistes cyclables, presque entièrement asphaltées.
  • Le Village des écluses proposera une expérience lumineuse immersive sur le sentier menant au phare du canal de Soulanges. De plus, une nouvelle offre d’hébergement insolite permettra l’ajout de 20 unités de prêt-à-camper au bord du lac Saint-Louis (microchalets, autobus convertis, tipis et tentes glamping), portant à 130 les emplacements de ce site de 10 hectares.
  • La 83e édition des Régates de Valleyfield, avec compétitions et spectacles, se tiendra les 7, 8, 13, 14, 15 et 16 juillet.
La pointe du phare qui accueillera le sentier lumineux du Village des écluses. Photo: Facebook Village des Écluses

Outaouais

  • Tourisme Outaouais publie son nouveau dépliant plein air, avec carte identifiant toutes les entreprises et les sites offrant notamment randonnée pédestre, canot, kayak, planches à pagaie, vélo de route, vélos de montagne, camping, prêts-à-camper, hébergements insolites.
  • Montebello Vélo de montagne offrira cet été plus de 6 km de nouveaux sentiers aménagés au goût du jour, y compris une flowtrail (piste de descente facile, fluide, avec légères vagues et beaux virages relevés). Le réseau de vélo de montagne et fatbike compte maintenant 25 km pour tous les niveaux.
  • Kenauk Nature a construit 3 nouveaux prêts-à-camper qui seront disponibles dès le début de l’été en bordure du lac Papineau. Au programme: pêche, randonnée, kayak, escalade…
  • La Sépaq ajoutera à la mi-juillet 47 sites de camping sur la Boucle du Cerf, au Centre touristique du Lac-Simon, le tout dans le secteur boisé et proche de la plage; 14 prêts-à-camper Étoile seront aussi ouverts à la location.
  • L’ancien centre de ski alpin de Wakefield devient le Centre Vorlage et prévoit ouvrir cet été 3 ou 4 premières pistes de vélo de montagne et plusieurs sentiers pédestres.
  • Le Camp Fortune a développé en collaboration avec le parc de la Gatineau le projet de tyroliennes Sommet à Sommet. Le parcours ouvert en mai aura 3 tyroliennes d’une longueur de plus de 1,3 km, avec une vitesse pouvant atteindre 70 km/h.
  • À Chelsea, Nomades du Parc propose un nouveau tour guidé d’une durée de 4 heures combinant le vélo et la pêche. Accompagnés, les participants découvriront en vélo électrique les berges de la rivière Gatineau et pourront apprendre ou perfectionner leur technique de pêche à la mouche.
  • En plus de vélos hybrides, Carpe Diem Aventures offrira cet été à Blue Sea la location de vélos à assistance électrique à roues surdimensionnées. Découvrez ainsi la Véloroute des Draveurs ou différents sentiers de gravelle de cette belle région.

Région de Québec

  • À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. En location, on retrouve des kayaks simples pour pagayer sur le lac Saint-Joseph et des vélos électriques pour explorer la vélopiste Jacques Cartier-Portneuf.
  • Sur la base militaire de Valcartier, le Centre Castor a développé un beau réseau de vélo de montagne (plus de 100 km) et de sentiers pédestres sur les flancs du mont Brillant. On peut dormir sur place au Village de yourtes.
À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. Photo: Facebook Station Duchesnay

Saguenay-Lac-Saint-Jean

  • La Réserve faunique des Laurentides, dont le territoire est partagé entre les régions de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, s’ouvre au bike-packing, activité de cyclotourisme sur chemins forestiers et sentiers avec tout son stock pour camper. Une douzaine de circuits de 85 à 170 km, de 2 à 7 jours, sont proposés aux cyclistes, avec camping dans une vingtaine de sites rustiques. On peut même apporter sa canne à pêche. Vélo de montagne ou de gravelle conseillé.
  • Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Passant à travers champs et le long de la Belle-Rivière, le court trajet vient améliorer le confort et la sécurité des cyclistes dans ce secteur passant.
  • Le Camping municipal de Péribonka propose désormais plusieurs choix d’équipements, tels que kayaks, planches à pagaie, canots, pédalos et canot rabaska.
  • La Sépaq a ajouté 10 prêts-à-camper Étoile au camping Camp-de-Touage du parc national de la Pointe-Taillon, à Saint-Gédéon, et 7 dans le secteur de Baie-Éternité au parc national du Fjord du Saguenay.
Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Photo: Facebook Véloroute des Bleuets

Ski, raquettes et vélo en Suisse

La Suisse est très bien desservie en trains, ce qui permet dans un même séjour de pouvoir par exemple passer une semaine en ski alpin, voire en ski de fond, randonnée alpine ou raquettes dans la région de Verbier (station du canton du Valais ouverte jusqu’à fin avril), puis filer vers le canton de Fribourg pour profiter de températures vraiment printanières en vélo de route ou vélo électrique. Cocktail gagnant et plaisant!

Pleins feux sur les sports d’hiver «printaniers» dans les Quatre Vallées

Facilement accessible en train depuis Genève, ce domaine skiable s’étend au sud-est du lac Léman. C’est le plus grand de Suisse, avec 410 km de pistes de ski alpin pour tous niveaux sur les hauteurs de quatre vallées. Il regroupe les stations interconnectées de Verbier, la Tzoumaz, Brusson, Nendaz, Veysonnaz et Thyon. Le Mont-Fort, qu’on atteint en télécabine ou télésiège depuis le col des Gentianes, domine à 3330 mètres et offre une vue panoramique sur les massifs environnants, dont celui du Mont-Blanc et le majestueux Cervin, au loin.

Facilement accessible en train depuis Genève, le domaine skiable les Quatre Vallées s’étend au sud-est du lac Léman. Photo: Anne Pélouas

Pour passer du secteur de Verbier (aux larges pistes majestueuses et au hors-piste en terrain dégagé) vers les vallées et stations plus à l’ouest, le col des Gentianes et le Mont-Gelé, sous le Mont-Fort, sont les deux «carrefours» supérieurs, en plus de l’Attelas et de Chasselas, 300 mètres plus bas, tous rejoignables en télécabines.

Les éminences rocheuses se succèdent aussi dans ces secteurs dont les plus belles pistes en mars-avril se situent majoritairement au-dessus de 2 000 mètres. Par contre, il faut souvent utiliser des T-barres, ce qui n’est pas du goût de tout le monde.

Photo: Anne Pélouas

Les amateurs de poudreuse privilégient généralement les huit grands «itinéraires», balisés mais non damés, qui sillonnent l’ensemble du domaine skiable, avec guide pour les moins expérimentés.

Photo: Anne Pélouas

En randonnée alpine (nommée randonnée à ski en Suisse), 40 itinéraires couvrent le Val de Bagnes (Verbier), le Pays du Saint-Bernard et la vallée du Grand San Bernardo, en Italie, mais mieux vaut être aguerri pour ces parcours d’envergure en haute montagne ou opter également pour l’accompagnement avec un guide.

La randonnée en raquette est aussi à la mode sur de multiples sentiers balisés de la région, y compris en haute altitude, grâce à l’utilisation préalable des télécabines. La neige y est encore magnifique en mars et avril et quand elle durcit, place aux crampons!

L’un des sentiers de raquette les plus fascinants (et relativement facile) est celui qui part d’une télécabine (celle des Ruinettes), à 2190 mètres, côté Verbier, et grimpe sur 4 kilomètres jusqu’à la cabane Mont-Fort (à 2406 mètres) en passant par La Chaux. La vue sur le massif des Combins est spectaculaire tout au long du parcours. En 1h30 à 2 h, le tour est joué et on peut jouir du paysage en dégustant un petit plat suisse sur la terrasse de la «cabane» avant de redescendre à pied par le même sentier.

La cabane Mont-Fort. Photo: Anne Pélouas

Entre 1000 et 1700 mètres, de nombreux sentiers de raquettes sont aussi proposés au-dessus des villages des Quatre Vallées mais les bonnes chaussures de marche imperméables et les crampons peuvent être suffisants dès fin mars. Une boucle à partir de Bruson permet ainsi de suivre un joli torrent, la Bisse des Ravines, en 2 heures. Au-dessus de Levron, place au col des Planches, puis à celui du Tronc et à la Crevasse qui offre un magnifique panorama sur la vallée du Rhône, en trois heures d’effort bien soutenu.

La marche hivernale au-dessus de 1400 mètres est aussi pratiquée sur des sentiers dédiés, bien tapés et balisés, en marge parfois des pistes de ski alpin, avec les cimes enneigées pour accompagnateurs.

Au domaine de Verbier, les adeptes de ski de fond (ski de patin ou ski classique) ont également plusieurs choix, dont un court circuit à 2200 mètres d’altitude entre les Ruinettes et La Chaux, avec vue spectaculaire sur la vallée et le massif des Combins. Pour les plus sportifs, la grande boucle de Champsec est jalonnée de montées et de descentes mais seulement autour de 900 mètres d’altitude, donc plus aléatoire au printemps en termes d’accumulation de neige.

Au domaine de Verbier, les adeptes de ski de fond (ski de patin ou ski classique) ont également plusieurs choix. Photo: Anne Pélouas

Bienvenue dans le printemps des collines de Fribourg

C’est un tout autre décor qui attend ceux qui quittent les villages alpins du Valais pour redescendre vers le lac Léman, puis vers Laupen, dans le canton de Fribourg. Rien de mieux pour ce faire que de prendre de nouveau le train ou plutôt une succession de trains, rapides et toujours à l’heure.

C’est ici qu’on troque raquettes ou skis pour enfourcher une bicyclette. Comme les Suisses sont friands de vélos électriques, j’ai fait comme eux et n’ai pas regretté mon choix. Rent a Bike exploite un réseau de location de vélos électriques en Suisse et pas des moindres: ceux de la marque «nationale» Flyer, réputée pour sa qualité. Au programme: 72 kilomètres en boucle, le nez au vent, sur l’itinéraire 299 de la «Route du cœur», parcours cycliste parfaitement signalisé. À noter: on peut raccourcir ce trajet en coupant certaines parties.

Photo: Anne Pélouas

Du village de Laupen, dominé par un château, on file rapidement dans la campagne. Les premières fleurs nous saluent: de jolies jonquilles fraichement sorties de terre. Plus haut, il y aura des perce-neiges, des crocus, de petites marguerites et même deux ou trois pissenlits. On grimpe allègrement à flanc de colline pour mieux redescendre derrière et l’histoire se répétera sans cesse. Dans ce décor de montagnes russes, il faut veiller à ne pas dépenser trop d’énergie électrique (via le choix de quatre modes d’assistance et de plusieurs vitesses) et en dosant ses efforts: du mode éco sur le plat (rare) et en descente au mode turbo pour franchir les derniers mètres (ou plus) de grosses montées.

Photo: Anne Pélouas

De ferme en ferme, on «traverse» le paysage hautement rural de la Suisse, où alternent les champs qui attendent leurs blés, leurs choux, maïs ou pommes de terre. Des chevaux succèdent à des vaches. En chemin, on admire une petite chapelle catholique; on fait arrêt à un comptoir de vente de produits fermiers, à un poste de recharge de batterie électrique, à un restaurant pour le lunch.

En chemin, on admire une petite chapelle catholique. Photo: Anne Pélouas

Le trajet fait la part belle aux plus petites routes de campagne reliant hameaux ou villages comme à quelques chemins forestiers. Plus haut, tout-à-coup, on aperçoit à droite des montagnes enneigées. Les Alpes bernoises demeureront ainsi longtemps sous nos yeux. Quelques tours de pédale en plus et, à gauche, c’est le massif du Jura qui occupera notre fonds d’écran paysager.

Photo: Anne Pélouas

Après une recharge électrique pendant le repas pris au village de Rechthalten, on reprend les bicyclettes. Egg, au sud, est le point le plus élevé de notre itinéraire (1002 mètres), avec une vue embrassant toutes les collines alentour. La deuxième partie de la boucle est nettement plus facile, sur les hauteurs puis en descente et finalement sur terrain plat ou presque à l’approche de Flammat. Après la traversée du vieux pont couvert Riedern Brucke, on rentrera vers Laupen en suivant le bord tranquille d’une rivière, arrivant bien à temps pour prendre le prochain train suisse. 

Le vieux pont couvert Riedern Brucke. Photo: Anne Pélouas

Mes bonnes adresses

  • Hôtel Le Giétroz, à Châble, dans la vallée mais à 5 minutes à pied d’une télécabine montant à Verbier. Bon rapport qualité-prix; excellent restaurant.
  • Restaurant Zum brennenden Herz à Rechthalten : pour le lunch en cours de rando cycliste.
  • Rent a bike: Gasthöf Bären, à Laupen, pour prendre possession de vélos électriques, à 5 minutes de la gare.
  • Pour les infos touristiques: Suisse Tourisme
  • Pour les trains: SBB, portail de tous les trains suisses

Une partie de ce reportage a été rendue possible grâce à l’aide de Suisse Tourisme.

S’entraîner en vue d’un premier triathlon à 50 ans ou plus

Vous aimez les entraînements variés? Vous avez besoin d’un nouveau défi? Vous pratiquez déjà la natation ou le vélo ou la course à pied? Pourquoi ne pas faire votre premier triathlon? Il suffit de quelques semaines pour s’y préparer. Ce sport, qui ouvre grand les bras aux nouveaux participants de 4 à 90 ans, a compté plus de 2700 adultes de plus de 50 ans l’an passé. Pourquoi pas vous?

 Triathlon, trois sports

Selon Triathlon Québec, «le triathlon est l’enchaînement de trois sports les plus populaires au monde: la natation, le vélo et la course à pied, sur des distances qui varient selon plusieurs facteurs, y compris l’âge des participants. Ils nagent d’abord sur une distance définie dans un lac, un océan ou une piscine, puis parcourent une distance à vélo et finissent avec une course à pied. Le temps entre chaque épreuve – appelé "transition" – est également comptabilisé comme faisant partie de la course, créant une compétition continue.»

Le triathlon a vu le jour en France, mais a connu son véritable essor après le premier IRONMAN organisé à Hawaï en 1978. Il a frappé l’imaginaire avec ses 3,8 km de natation, 180 km de vélo, le tout complété par un marathon de course à pied de 42,2 km. Un nouveau sport était né! Rassurez-vous, il existe des distances beaucoup plus accessibles, qui ouvrent la porte à des débutants comme vous!

Certains triathlons proposent des distances accessibles, qui ouvrent la porte à des débutants comme vous! Photo: Depositphotos

Pourquoi choisir le triathlon?

Le triathlon offre de la variété parce qu’il nécessite un entraînement dans trois sports très différents. Il permet ainsi de développer le corps plus harmonieusement que si un seul sport était pratiqué. Il réduit aussi les risques de blessures, car en changeant de sport chaque jour, cela permet de répartir le stress sur différentes articulations. De plus, le triathlon est très bien organisé et offre des «compétitions» avec un volet D3couverte (oui avec le «3» pour les trois sports), qui permet de s’y initier avec plaisir en participant, la veille de l’événement, à un atelier d’initiation. Vous découvrirez ainsi le fonctionnement, la réglementation, des trucs et des astuces qui vous serviront pour votre premier triathlon. 

Le triathlon offre de la variété parce qu’il nécessite un entraînement dans trois sports très différents. Photo: Markus Spiske, Unsplash

Conseils de deux sexagénaires

Julie et Gilles ont commencé à faire du triathlon «sur le tard», au début de la cinquantaine. Ils ont ensuite eu la piqûre.

Julie voulait accompagner sa fille et ne pas être la seule de la famille à n’avoir jamais fait un triathlon. Elle avait le goût de vivre cette excitation qu’elle voyait chez les participants. Elle souhaitait aussi rebâtir son corps et perdre du poids. Elle pédalait déjà, mais la natation et la course à pied relevaient, pour elle, du défi. Elle a donc suivi des cours de natation et a commencé très lentement la course en alternant une minute de marche et de course. Elle a même rejoint un club de triathlon avec un volet «débutant». Elle s’est entraînée pendant six mois, en y consacrant au moins 30 minutes, cinq jours par semaine. Inscrite à un «triathlon d’initiation», soit la plus courte distance, qui consiste à nager 375 mètres, pédaler 10 km et courir 2,5 km, elle l’a terminé dans l’euphorie malgré une crevaison réparée par l’organisation sur place. Elle continue à en faire quelques-uns par été.

Photo: Depositphotos

Gilles a d’abord été recruté comme bénévole à un triathlon. Il a décidé sur place de s’inscrire pour l’année suivante. Il voulait impressionner sa future conjointe, bénévole avec lui. Cela a marché! Déjà en forme, il a choisi d’expérimenter son premier triathlon «Sprint» (750 mètres de natation, 20 km de vélo et 5 km de course à pied) quelques semaines plus tard et a gagné dans son groupe d’âge, car il était le seul participant. Encourageant! Depuis, il participe à des triathlons plus longs et parfois plus fous, comme la série Triathlon extrême Canada, avec des départs à la noirceur, des dénivelés extrêmes et des parcours perdus en nature. Il se dit «fou de la vie»! Pour lui, une autre bonne façon de commencer le triathlon est de se faire accompagner par un ami triathlonien ou de se trouver un entraîneur.

Faire un triathlon autrement

Dans certains triathlons, pas tous, on peut aussi participer en équipe, soit une personne qui nage, une autre qui enfourche le vélo et la troisième qui court. C’est fort agréable et permet de mettre à profit les forces de chacun. On ne s’entraîne que dans le sport que l’on chérit, mais il faut se familiariser avec les transitions et la passation du relais.

On peut aussi participer à d’autres formes de triathlons qui souvent «éliminent» un sport. Pour les duathlons, on court, pédale et court à nouveau. Pour les aquathlons, on court, nage et court. Pour les aquavélos, on nage et fait du vélo… sans compter les triathlons ou pentathlons d’hiver qui mettent en vedette la raquette, le patin, le ski de fond, le vélo d’hiver, la course, etc. Il est donc impossible de ne pas trouver un triathlon fait sur mesure pour vous!

Le matériel de base

Le matériel de base requis pour un triathlon: un costume de bain, des lunettes de natation, un vélo, un casque de vélo, des cuissards ou shorts, des espadrilles, un t-shirt et ce qu’il faut pour vous protéger du soleil, des conditions climatiques et vous hydrater. Attendez avant de vouloir acquérir de l’équipement plus sophistiqué et ne vous laissez pas impressionner par les combinaisons isothermiques permises quand l’eau est très froide ou par des vêtements et vélos spécialisés. Ils ne sont pas nécessaires pour un premier triathlon, le but étant surtout d’avoir du plaisir et d’en ressortir fier et fière de vous. Allez-y, vous ne le regretterez pas!

Attendez avant de vouloir acquérir de l’équipement plus sophistiqué et ne vous laissez pas impressionner par les vêtements spécialisés. Photo: Louis Tricot, Unsplash

Triathlon 101

Triathlonquebec.org offre un onglet «Triathlon 101» sur son site web. On peut y lire une foule d’informations et visionner des vidéos dans la section «Mon premier triathlon». On donne entre autres des conseils pour choisir son événement et s’entraîner adéquatement. On y offre gratuitement un excellent plan d’entraînement de neuf semaines pour débutants, conçu par un expert. On y donne aussi le nom des clubs et des ateliers, comme celui pour s’initier à la nage en eau libre. La section D3 identifie des triathlons avec un atelier d’initiation la veille de l’événement.

Sorties plein air dans la région de Québec

Les «tapis» d’automne ont encore tout leur charme dans la région de Québec, même si les arbres ne brillent plus de couleurs chaudes. À pied ou à vélo, on en profite!

Au parc de la Chute-Montmorency

Le site impressionne toujours depuis la route 138, à l’est de Québec. La majesté de la chute elle-même, qui n’en finit pas de déverser ses mètres cubes d’eau du haut de ses 83 mètres, y est pour beaucoup. Pour l’admirer de plus près, on emprunte dès l’entrée principale un tout nouveau «sentier» de bois, nommé «promenade de la chute» et qui mène quasiment à son pied, côté ouest.

Une passerelle permet aussi de filer vers l’est du bassin jusqu’au pied de l’escalier panoramique, comptant 487 marches. Les plus valeureux le prennent en montée, les autres en descente… À moins que vous n’empruntiez le téléphérique, qui donne une vue tout aussi spectaculaire sur la chute.

À l’approche du sommet, le minéral cède la place au végétal. La terrasse du superbe Manoir Montmorency est désormais déserte, mais pas la promenade de la Falaise, très fréquentée, à moins que vous soyez venus dès l’ouverture, le matin.

Le sentier de bois qui colle à la paroi, où des vinaigriers sont encore rouges, vous rapproche au plus près de la chute, surtout au belvédère de la Baronne, légèrement en contrebas. Quelques volées de marches ramènent à l’entrée du pont suspendu enjambant la rivière Montmorency. Au-dessus des premiers bouillons de la chute, le plan d’eau semble étonnamment calme. Dessous, c’est la cavalcade des «moutons blancs». Gare au vertige! La vue magique s’étend alors sur l’île d’Orléans, au relief bombé.

On peut marcher ensuite dans un boisé jusqu’à l’entrée de Boischatel et poursuivre par le pont de la Faille, qui domine la «faille de Boischatel», laquelle fait 43 kilomètres de long. On atteint les vestiges de la Redoute (camp retranché de l’armée britannique en 1759) et la Maison Wolfe. Certains pique-niquent encore sur une vaste esplanade verdoyante bordée par un verger, avant de redescendre par l’escalier monumental.

On peut aussi faire demi-tour jusqu’au pont suspendu et aller explorer le sentier des Résurgences (2,5 km aller-retour), qui court vers le nord en longeant la rivière. Il monte et descend en forêt, se rapproche de rapides ou, au contraire, d’eaux bien calmes qu’on entraperçoit dans des trouées forestières. Après une pause au soleil sur les pierres du rivage, on reprend la marche jusqu’à la fin du sentier, près d’une passerelle donnant vue sur un barrage, avant de faire demi-tour.  

Divers sentiers vous permettent d'observer la majesté de la chute qui n’en finit pas de déverser ses mètres cubes d’eau du haut de ses 83 mètres. Photo: Facebook Parc de la Chute-Montmorency

Sur l’île d’Orléans 

En face du parc de la Chute-Montmorency, le pont de l’île d’Orléans vous ouvre les portes d’un beau terrain de jeux pour le vélo et la marche. De gros travaux préparatoires à l’érection d’un nouveau pont sont en cours à l’entrée de l’île. Il faut donc s’attendre à quelque attente, surtout les week-ends. Ensuite, c’est le paradis bucolique!

Les adeptes de vélo de route connaissent bien la route qui fait le tour de l’île, qui est longue de 34 kilomètres, avec six jolis villages à traverser et des panoramas superbes sur la ville de Québec et la chute Montmorency côté ouest, le fleuve, le cap Tourmente et la Côte-de-Beaupré, vers l’est.

À vélo, on peut aussi raccourcir son circuit ou le détailler sur plusieurs jours. La partie ouest se fait bien par le chemin Royal, de Saint-Pierre à Sainte-Pétronille, avec retour par la rue Prévost, qui traverse l’île. Même chose, côté est, en partant de Sainte-Famille vers la pointe d’Argentenay, puis Saint-François et Saint-Jean, avec retour par la route du Mitan. Cette très jolie route (fermée à la circulation routière en hiver) fait passer d’une rive à l’autre en grimpant sur les hauteurs de l’île dans un décor de champs à perte de vue, avec quelques boisés touffus. Ces deux parcours sont aussi surprenants dans un sens que dans l’autre, car on change constamment de perspectives.

À pied, les «ressources» sont plus limitées sur l’île d’Orléans, surtout quand la pointe d’Argentenay est fermée, comme c’est le cas en automne. Voici quelques-unes de mes promenades préférées :

  • Du quai de Sainte-Pétronille à la promenade Horacio Walker: pour la vue sur le fleuve, le Vieux-Québec et la chute Montmorency.
  • Le Sentier d’un flâneur (2,5 km), qui débute à L’Espace Félix-Leclerc, à Saint-Pierre, et descend vers la batture.
  • La tour d’observation pour voir le mont Sainte-Anne et le cap Tourmente, sur le territoire de Saint-François. Un court sentier longeant le chemin Royal mène au secteur de l’église du village.
  • Du quai de Saint-François, on peut marcher longtemps sur la grève en direction est.
  • À l’arrière de l’église de Saint-Jean, empruntez la rue de l’Église jusqu’au bout, en bordure de fleuve, ou marchez sur la grève à marée basse.
  • Baladez-vous dans le parc des Ancêtres, à Sainte-Famille, qui donne sur la Côte-de-Beaupré, et visitez la Maison de nos Aïeux, centre d’histoire et de généalogie.
  • Du parc maritime de Saint-Laurent, où les vestiges du chantier naval sont nombreux, on peut se promener en forêt sur les chemins alentour.
Le pont de l’île d’Orléans vous ouvre les portes d’un beau terrain de jeux pour le vélo et la marche. Photo: Facebook Tourisme île d'Orléans

Ailleurs dans la région de Québec 

Parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, au nord de la ville de Québec, dévoile des charmes nouveaux quand ses forêts s’éclaircissent à la tombée des feuilles. Il y en a pour tous les goûts en matière de sentiers pédestres, du plus facile, comme la boucle de la Tourbière (2,9 km) ou L’aperçu (2,2 km), aux plus difficiles, comme Le perdreau (boucle de 5,4 km), passant par une érablière et des sous-bois encore verdoyants. L’éperon vous fait monter sur L’épaule, avec les méandres de la rivière à vos pieds, en une boucle de 5,4 km. Même chose pour le sentier Les loups (plus difficile, mais si gratifiant pour la vue), avec deux belvédères pour un parcours total de 11 kilomètres.

Pour finir en beauté, vous pourriez opter pour le sentier Scotora, dans le secteur de la Vallée, qui n’est pas le plus connu du parc. Son éloignement par rapport à l’entrée (au kilomètre 30) est à la mesure de sa longueur: 16 kilomètres aller-retour, avec un dénivelé de 405 mètres, qui transporte d’un haut plateau au sommet du mont Andante, avec une vue embrassant toute la section nord de la vallée de la Jacques-Cartier.

Le parc national de la Jacques-Cartier, au nord de la ville de Québec, dévoile des charmes nouveaux quand ses forêts s’éclaircissent à la tombée des feuilles. © SEPAQ Photo : Daphnée Rouleau | JAC - Parc national de la Jacques-Cartier

Vallée Bras-du-Nord

Dans la Vallée Bras-du-Nord (région de Portneuf), plusieurs sentiers valent aussi la balade en cette fin d’automne, quand les paysages se dégagent de la forêt en route vers l’hiver. L’un d’eux permet, en 13 kilomètres aller-retour, de se rendre au pied de la chute Delaney en longeant la rivière, puis de grimper au-dessus d’une falaise, avec deux beaux points de vue sur la vallée.

La boucle de la Hauteur, plus facile, procure néanmoins bien du plaisir sur 7,2 km, avec une ascension plutôt gentille aux abords d’un ruisseau bordé de grands cèdres et qui conduit à un panorama sur le cap des Sept-Côtes et la rivière en contrebas.

Dans la Vallée Bras-du-Nord, plusieurs sentiers valent la balade en cette fin d’automne. Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

Bon à savoir

  • Chasse: Où que vous alliez marcher au Québec, en-dehors des parcs nationaux, pensez à vérifier que vous ne traversez pas un territoire où la chasse est permise en novembre. Portez si possible un habit fluo et un sifflet pour vous faire entendre au besoin.
  • Ornithologie: Jusqu’à la mi-novembre environ, les oies blanches envahissent le secteur du réservoir de la centrale hydroélectrique Hemming sur la rivière Saint-François, près de Drummondville, dans la région Centre-du-Québec. Rendez-vous à la plage publique pour les observer tôt le matin ou juste avant le coucher du soleil.
  • Activités naturalistes au Pavillon du Saint-Laurent. À Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, les guides-naturalistes de l’organisme Guêpe poursuivent jusqu’au début décembre leurs activités d’interprétation «Dimanches nature», gratuites.

5 destinations pour profiter des dernières couleurs de l’automne

Les coloris de l’automne commencent à se voir davantage sous nos pieds - en randonnée pédestre ou à vélo - que dans les arbres. Quelques sites, notamment dans la grande région de Montréal, permettent de s’en donner plein la vue!

À grimper sur une éminence des Laurentides le week-end dernier, je fus un peu déçue: quelques touches de jaune-orange et beaucoup d’arbres dénudés déjà. De retour en forêt, mon esprit était plus satisfait par la profusion de feuilles à terre, toutes plus colorées les unes que les autres, en différentes teintes de vert, brun, oranger, rouge. Le temps est tout de même venu d’accepter l’inéluctable de la nature en route vers l’hiver et d’en profiter pour faire les bons choix de sorties: des forêts normalement touffues qui cachent des paysages que la chute des feuilles découvre; d’autres, avec plus de résineux que de feuillus qui ne changent pas trop à l’automne; des sommets qui dégagent encore pour quelque temps une belle vue sur la canopée colorée.

La carte interactive de Bonjour Québec sur les couleurs automnales, mise à jour tous les sept jours, peut vous orienter vers quelques sites de choix, notamment à Laval, dans les Basses-Laurentides et la Montérégie. J’y ai «pioché» quelques suggestions pour vous inviter à continuer à aller «jouer dehors» dans les prochains jours et semaines.

Laval

À se promener ou à s’entraîner dans les parcs de Montréal, on ne dirait pas que la saison des couleurs est si avancée ailleurs. C’est aussi le cas au Centre de la nature de Laval, parc urbain, certes, aménagé sur le site d’une ancienne carrière et, en partie, sur un dépotoir, mais qui est devenue une vraie oasis de verdure à vocation familiale, avec cinq kilomètres de sentiers de marche.

Sa «forêt urbaine» abrite plus de 10 000 arbres et arbustes sur trois hectares de terrain, dont une érablière à caryer composée d’érables à sucre, chênes rouges, cerisiers tardifs et tilleuls. Imaginez le tableau ces temps-ci!

Ses douze jardins sont aussi renommés et encore très beaux, notamment le jardin alpin, où un mélèze de Sibérie magnifiquement doré en automne trône au centre. Si l’envie d’un peu plus de chaleur vous prend, visitez la serre tropicale!

Les douze jardins du Centre de la nature de Laval sont encore très beaux. Photo: Facebook Centre de la nature de Laval

Oka

Collé sur le lac des Deux Montagnes et adossé à une colline, dans les Basses-Laurentides, le parc national d’Oka a 11 kilomètres de rives, des sentiers pédestres et des pistes cyclables qui valent le détour ces temps-ci.

Du poste d’accueil de La Grande Baie, la boucle de L’érablière, sentier facile de 1,3 km, s’impose en cette saison, tout comme celle de La Grande Baie (4 km), qui est le quartier général des oiseaux migrateurs à cause de milieux humides où marais et érablière argentée se côtoient.

À pied ou à vélo, montez aussi sur le sentier du Calvaire (4,4 km aller-retour), qui s’achève sur un point de vue panoramique d’exception, où trois chapelles font la vigie depuis 1742.

Pour un supplément d’effort, sur 11,8 km, le sentier La Sauvagine vous transporte sur les berges du lac des Deux Montagnes avec une chênaie à traverser, puis au lac de la Sauvagine, en passant par la rivière aux Serpents et un panorama hors pair sur une érablière argentée.

À bicyclette, on roule aussi sur La Vagabonde, un corridor de plus de 40 kilomètres qui relie le parc aux municipalités environnantes. Il traverse le parc sur une distance de 10 kilomètres. À partir de ce corridor, les adeptes de bicyclette utilisent une piste asphaltée pour se rendre au bord du lac. Quant aux amateurs de vélo de montagne expérimentés, ils empruntent plutôt le sentier du Sommet, sur 6,7 km.

Le parc national d’Oka a 11 kilomètres de rives, des sentiers pédestres et des pistes cyclables qui valent le détour ces temps-ci. © SEPAQ Crédit Photo : Paul Dussault | OKA - Parc national d'Oka

Rigaud

Les Sentiers de L’escapade sont balisés sur 27 kilomètres et en accès gratuit. Aménagés en forêt mature, ils ceinturent la colline de Rigaud et garantissent les plus belles couleurs au pays des cabanes à sucre et des érables centenaires.

Neuf parcours sont proposés, dont La clé des bois (2,9 km), qui grimpe gentiment par paliers dans une superbe érablière à caryer cordiforme, tandis que la boucle du Haut-Lieu (13,5 km, nettement plus difficile) transite par une variété de boisés, dont une cédrière.

Au Point de vue (au sommet de la colline), pas étonnant qu’on plonge son regard au loin sur des boisés à l’est, des champs à l’ouest et la silhouette des monts Adirondacks à l’horizon. Plus près de nous, chênes rouges et pins blancs se partagent notre regard.

Attention: certains sentiers sont partagés avec des cavaliers.

À Rigaud, les Sentiers de L’escapade sont balisés sur 27 kilomètres et en accès gratuit. Photo: Facebook Sentiers de L'escapade

Mont Saint-Hilaire

J’ai toujours aimé me balader en octobre dans la Réserve naturelle Gault, territoire appartenant à l’Université McGill au mont Saint-Hilaire, l’une des collines montérégiennes. Ses 25 kilomètres de sentiers jouxtent la Réserve de la biosphère du mont Saint-Hilaire. Dans ce «laboratoire vivant», on découvre les plus grands vestiges des forêts anciennes de la vallée du Saint-Laurent. Celle-ci abrite des érables âgés de plus de 400 ans et on peut la parcourir tout autour du lac Hertel. Nous sommes encore ici dans le domaine de l’érablière à caryer, avec l’érable à sucre et le hêtre à grandes feuilles pour espèces dominantes, tous deux parés de mille feux en automne.

Curieusement peu perturbé par l’activité humaine, le mont Saint-Hilaire est un vrai bijou en raison de ce vieil écosystème et d’une flore particulièrement riche et diversifiée incluant de nombreuses espèces rares et menacées.

Au court sentier du lac Hertel se greffent sept autres parcours, dont plusieurs en boucle. Pour les meilleurs points de vue sur la canopée, empruntez Burned Hill (1,2 km), le Pain de sucre (2,7 km), Dieppe (3,8 km) et Rocky (4,7 km).

Peu perturbé par l’activité humaine, le mont Saint-Hilaire est un vrai bijou en raison de ce vieil écosystème et d’une flore particulièrement riche et diversifiée incluant de nombreuses espèces rares et menacées. Photo: Facebook Réserve naturelle Gault, Mont St-Hilaire, Université McGill

Route des champs

En Montérégie, «la Route des champs» relie Chambly à Granby, en passant par Richelieu et jusqu’à Saint-Paul-d’Abbotsford. Cette piste cyclable de 40 kilomètres de long, pratiquement en ligne droite, offre une façon originale de baigner dans la nature généreuse de la région.

L’itinéraire champêtre offre un spectacle rural bien agréable en automne, au beau milieu des champs, des boisés, mais aussi des vignobles et vergers.

La piste est asphaltée sur plus de 90% du parcours, le reste étant en poussière de roche. Une carte permet d’identifier les trois stationnements d’entrée de la piste à Chambly, Rougemont et Saint-Césaire, la présence des services, comme des haltes avec tables à pique-nique, toilettes et points d’eau. Plusieurs établissements hôteliers sont certifiés «Bienvenue cyclistes!» aux alentours, pour ceux qui voudraient prendre leur temps.