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Comment bien choisir son vélo électrique?

Le vélo électrique est à la mode partout dans le monde, et c’est tant mieux pour la santé de notre planète et pour nous-mêmes. Ce type de transport actif – avec «assistance électrique», d’où son nom officiel de VAE – facilite les déplacements professionnels ou de loisirs, permet de pratiquer une activité à l’extérieur ou de s’entraîner plus sportivement, avec des bienfaits pour notre forme physique et mentale. Il existe de nombreuses sortes de vélos à assistance électrique. Voici quelques-unes des bonnes questions à se poser ou à poser en magasin avant un achat.

Quels sont mes besoins?

C’est la question de base: où comptez-vous utiliser votre VAE? En ville, à la campagne, sur piste cyclable, sur route, en forêt, en montagne, sur chemin de gravelle? La réponse vous permettra de cibler une catégorie de VAE, car il y en a toute une panoplie, et l’une d’elles correspond forcément à votre «type de terrain» de prédilection. Aux vélos urbains, hybrides, de montagne, de route et de gravelle s’ajoute aussi le populaire vélo-cargo pour transporter enfants, petits-enfants, chiens ou bagages.

Suis-je un cycliste débutant ou aguerri?

Dans le premier cas, vous choisirez plutôt un VAE d’entrée de gamme, histoire de voir si ça vous plaît, quitte à le revendre pour un plus performant si tel est le cas. Si vous êtes déjà un cycliste confirmé, mieux vaut viser un VAE de qualité, à performances supérieures.

Quel est mon budget?

Les prix des VAE varient énormément. On peut certes en trouver à moins de 1000$ dans les grandes surfaces, mais leurs performances sont réduites et la durée de vie des composantes est aléatoire.

Entre 2000 et 2500$, on parle encore d’une qualité d’entrée de gamme, mais de vélos qui «possèdent déjà de très bonnes bases», selon le site Achetez le meilleur. Choisissez plutôt dans un magasin spécialisé une marque connue, fiable, avec un système de motorisation performant comme ceux de Bosch ou Shimano, et une batterie certifiée.

De 2500 à 4000$, on a nettement plus de choix de vélos de bonne qualité. Tout dépend ensuite de l’utilisation qu’on en fera. Plus vous utiliserez votre VAE et plus votre activité sera intense, plus vous devriez choisir un modèle de qualité supérieure… à prix pouvant aller jusqu’à 6000$. Au-delà, on parle du top en ce qui concerne les matériaux, le cadre, le moteur, la batterie, les freins, la selle, les accessoires et tout le système électronique.

Chez E2-Sport, magasin spécialisé en VAE depuis 6 ans à Montréal, la gamme de prix varie de 3500 à 18 600$. «Pour un vélo urbain d’excellente qualité, comptez de 3500 à 5500$ », précise Anthony Marier. Pour un hybride polyvalent, il faut plutôt prévoir de 4000 à 7500$, 6500 à 14 000$ pour un vélo de route et 8000 à 18 000$ pour un vélo de montagne.

De telles sommes ne se dépensent pas à la légère. D’où l’importance de bien comprendre les caractéristiques de chacun pour faire un choix éclairé.

Chez E2-Sport, magasin spécialisé en VAE depuis 6 ans à Montréal, la gamme de prix varie de 3500 à 18 600$. Photo: Facebook E2-Sport

Quel moteur pour quel VAE?

«Trouver un bon moteur, adapté au terrain qu’on va fréquenter, est essentiel», ajoute M. Marier. Sachez d’abord qu’il y a deux sortes de moteurs de VAE: le moteur roue ou le moteur pédalier. Le premier est installé sur le moyeu de la roue arrière. Il équipe surtout des vélos urbains d’entrée de gamme: le système est moins cher. La conduite s’apparente plutôt à celle d’un scooter électrique, sans nécessité de pédaler, souligne l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) sur son site. Par contre, le vélo gagne en lourdeur et les pièces mécaniques sont de qualité inférieure à celles d’un moteur à engrenage au pédalier.

Ce dernier plaît davantage aux cyclistes aguerris. Placé au centre du vélo et plus petit, il a l’avantage de mieux répartir le poids, de rendre le vélo plus agile et l’assistance plus souple, en plus d’optimiser la puissance du moteur. Celle-ci varie de 250 à 500 watts, mais pour donner le coup de pouce dont vous aurez besoin à l’occasion (ou souvent en vélo de montagne), c’est «la capacité du moteur à fournir rapidement de la puissance qui importe également», souligne-t-on dans un article du magazine Protégez-Vous. Ce «couple» se traduit en newtons-mètres et il varie lui aussi d’un VAE à l’autre. «Il est par exemple de 40 Nm pour un vélo urbain ou un vélo de route, de 60 à 75 Nm pour un hybride polyvalent et de 85 Nm pour un vélo de montagne», précise Anthony Marier.

Batterie intégrée ou amovible?

Certaines batteries sont fixées au cadre et amovibles, d’autres intégrées dans le cadre et amovibles, et d’autres encore placées à l’intérieur du cadre et non amovibles. Celles qui sont intégrées dans le cadre ont l’avantage d’être plus légères, mais les non amovibles obligent à rentrer le vélo dans la maison pour la recharge ou l’entreposage hivernal. Celles qui sont fixées au cadre offrent plus de souplesse pour les retirer et les recharger, mais sont plus lourdes, et le look du vélo est moins attrayant.

SCOTT AXIS eRIDE 20 LADY 2022 | Ce e-bike hybride avec moteur électrique Bosch est conçu avec un cadre en aluminium spécialement pour les femmes. Photo: Facebook E2-Sport

Quelle batterie me procurera quelle autonomie?

La capacité de la batterie s’exprime en wattheures. Bosch et Shimano dominent le marché des batteries comme des moteurs de VAE. Actuellement, Bosch offre des batteries de 400 Wh pour les vélos urbains et de route, 625 Wh pour des vélos hybrides ou de gravelle et 750 Wh pour les vélos de montagne, tandis que Shimano a plutôt une gamme allant de 360 à 900 Wh.

On calcule qu’un VAE permet en général de doubler les distances parcourues par rapport à un vélo classique, mais encore faut-il savoir «économiser» sa batterie, ce qui n’est guère possible avec un moteur roue. Avec un moteur pédalier, on peut davantage varier les niveaux d’assistance.

L’autonomie de la batterie est fonction de nombreux facteurs (terrain, météo, niveaux d’assistance utilisés…), mais on calcule généralement, d’après M. Marier, de 30 à 40 km pour une batterie de 400-500 Wh en ville et jusqu’à 200 km sur la route avec une batterie de 750 Wh.

Le temps de recharge de la batterie est un autre facteur à considérer, surtout en cyclotourisme. Selon les chargeurs, comptez de 4 heures 30 minutes à 7 heures pour remplir complètement votre batterie. «La vitesse de recharge étant plus rapide au début, la batterie gagne donc 50% en 1 heure 30 minutes», note M. Marier. Si vous n’avez pas besoin de plus pour arriver à destination, inutile d’attendre qu’elle soit pleine pour repartir.

Quel cadre de vélo dois-je privilégier?

Trois sortes de cadres de VAE sont disponibles, surtout pour les vélos urbains: cadre ouvert ou avec barre entre fourche et dessous de selle. Votre degré de souplesse pour lever la jambe vous guidera dans votre choix.

La plupart des cadres de VAE sont fabriqués en aluminium, mais certains vélos de route ou de montagne –  haut de gamme – sont faits en carbone, gagnant ainsi en légèreté (et en prix).

Un VAE « étranger» ou local? 

Les grandes marques de VAE proviennent de l’étranger, sauf Cycles Devinci qui fabrique des vélos hybrides et de montagne au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Si l’achat local vous tient à cœur, les vélos Devinci sont «relativement abordables et avec de bons composants», de dire M. Marier.

Les vélos Devinci sont «relativement abordables et avec de bons composants». Photo: Facebook Cycles Devinci

À quelles garanties et à quel service après-vente puis-je m’attendre?

«Considérez les garanties, la réputation et la solidité du fabricant» au moment de l’achat, suggère l’AVEQ. «Choisir des pièces génériques comme Shimano, Bosch, Bafang est également une assurance qui permettra l’accès à des pièces de rechange en cas de bris», précise l’association.

Les garanties varient d’un à deux ans selon les fabricants de VAE, tant pour le moteur que pour la batterie, et parfois le cadre du vélo. Si les composantes non électriques du VAE peuvent être entretenues par n’importe quel magasin de vélo, privilégiez une boutique avec atelier spécialisé en VAE pour tout le système électrique. Évidemment, le service après-vente sera facilité si vous avez acheté votre vélo dans ce magasin.

Quel entretien dois-je prévoir?

Chez E2-Sport, on dit que «un vélo propre, c’est un vélo neuf». Veillez à bien nettoyer votre VAE après usage, surtout s’il s’agit d’un vélo de montagne ou de gravelle. Le nettoyage de la chaîne et sa lubrification régulière sont très importants. Comme pour une voiture, un entretien en magasin après 1500 à 2000 km est une bonne idée pour faire vérifier moteur, chaîne, freins, vitesses, système électronique… et faire durer longtemps votre nouvelle monture!

Plein air et gourmandises à Québec et sur la Côte-de-Beaupré

Québec et la région de la Côte-de-Beaupré sont pleins de ressources quand il s’agit de marcher et de faire du vélo. Grâce à la navette fluviale d’AML, qui entame sa deuxième saison entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré, on peut délaisser l’auto et faire de superbes sorties à pied et en bicyclette, tout en profitant d’expériences gourmandes.

De la montagne au fleuve

Une nouvelle façon de se déplacer entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré (et inversement) est proposée par la compagnie de croisières AML, et les cyclistes sont bienvenus à bord. Formidable occasion de découvrir la région en bateau, puis en vélo.

Le circuit proposé débute dans les montagnes, à l’extrémité est de la Côte-de-Beaupré. À l’Auberge & Campagne, l’ambiance surannée de l’ancien magasin général du village de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a d’égale que le confort champêtre des neuf chambres nommées en l’honneur de chevaux qu’élèvent les propriétaires Patrice Drouin et Lisa Linton dans une ferme voisine, en pleine campagne. On peut aussi y louer un chalet. Le Mont-Sainte-Anne, ses multiples sentiers pédestres et pistes de vélo de montagne sont à quelques kilomètres à peine.

À l’Auberge & Campagne, l’ambiance surannée de l’ancien magasin général du village de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a d’égale que le confort champêtre des chambres. Photo: Anne Pélouas

Après un solide petit-déjeuner à l’auberge, nous prenons pour notre part l’auto et la route 360 vers Sainte-Anne-de-Beaupré. Premier arrêt gourmand à la boulangerie Les Bonyeuses pour attraper un sandwich et une salade pour le lunch. Au stationnement de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, on est à deux pas du superbe bâtiment d’accueil du quai Sainte-Anne.

Photo: Anne Pélouas

Le quai lui-même s’étire sur 300 mètres de long, histoire de permettre aux bateaux d’accoster même à marée basse. Agrémenté de belles sculptures, il offre une vue unique sur le fleuve, mais permet surtout en été l’embarquement des piétons et cyclistes à bord de la navette fluviale exploitée par les Navettes maritimes du Saint-Laurent, filiale d’AML. Voilà qui ouvre désormais la voie à un nouveau circuit de vélo de route, avec aller pour moins d’une heure en bateau et retour sur deux-roues, de Québec à Sainte-Anne-de-Beaupré ou inversement.

Agrémenté de sculptures, le quai Sainte-Anne offre une vue unique sur le fleuve. Photo: Anne Pélouas

Au départ de Sainte-Anne-de-Beaupré, le bateau file vers l’ouest avec l’île d’Orléans à bâbord et la Côte-de-Beaupré à tribord. On en profite pour passer sous le pont de l’île d’Orléans, puis pour admirer la chute Montmorency, Sainte-Pétronille et la pointe de l’île d’Orléans, avant de poursuivre au large de la baie de Beauport et d’accoster dans le port de Québec.

Photo: Croisières AML

Plein air à vélo

Vélos à terre, il est temps de prendre la route du retour, qui sera nettement plus longue que l’aller, surtout quand un fort vent de face contrarie vos coups de pédale. Le trajet en vélo électrique peut alors être un bon choix.

Le circuit d’environ 38 km emprunte d’abord la piste cyclable du Vieux-Port de Québec, traverse la rivière Saint-Charles, puis longe le Domaine de Maizerets. Le Corridor du Littoral file alors jusqu’à la chute Montmorency. On peut continuer encore un peu sur la «Véloroute Marie-Hélène Prémont», mais nous avons préféré la quitter à hauteur de Boischatel pour nous éloigner de la bruyante route 138. L’avenue Royale est, elle, bucolique à souhait et, en dehors des week-ends de juillet et août, la cohabitation vélos-voitures est sans stress. Sur cette Route de la Nouvelle-France, notre équipée sera parfumée de fleurs de lilas, agrémentée de plusieurs arrêts devant des caveaux historiques, des maisons ancestrales et des boutiques gourmandes.

Sur la Route de la Nouvelle-France. Photo: Anne Pélouas

À l’heure du lunch, c’est ainsi que, sur la terrasse du vignoble Domaine L’Ange-Gardien, nous dévorerons sandwichs et salades des Bonyeuses tout en dégustant quatre vins du cru produits sur les coteaux voisins. La proximité du fleuve, les vignes en hauteur et la qualité du sol en font un terroir d’exception sur la Côte-de-Beaupré.

Dégustation sur la terrasse du vignoble Domaine L’Ange-Gardien. Photo: Anne Pélouas

Nous enfourchons de nouveau nos vélos en direction de l’arrêt suivant, Château-Richer. Le vent n’a pas faibli, mais la route est belle. Les fermes se succèdent jusqu’à Château-Richer, où nous mettons pied à terre devant un joli garage transformé en boulangerie-pâtisserie. La boutique Praline et Chocolat est toute petite, mais pleine de trésors: viennoiseries, tartes, pâtisseries et crèmes glacées. On vient de loin pour se procurer, à un bon rapport qualité-prix, les desserts signés Ludovic Vault. Mentions spéciales pour la «tarte multichoix» vendue en six portions de six tartes différentes (pour goûter à tout) et pour la crème glacée à la pistache (importée directement d’Iran, torréfiée et moulue par le maître des lieux).

La boutique Praline et Chocolat est toute petite, mais pleine de trésors: viennoiseries, tartes, pâtisseries et crèmes glacées. Photo: Anne Pélouas

Après quelques douceurs avalées, le tonus revient pour poursuivre la route vers Sainte-Anne-de-Beaupré. Au très couru Café Apollo, les cyclistes sont bienvenus. Le temps d’une boisson fraîche ou d’un café et nous voilà de retour au stationnement.

En route pour le cap Tourmente

Les cyclistes les plus valeureux peuvent compléter leur journée par une boucle de 27,5 km de Sainte-Anne-de-Beaupré à la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. On peut aussi remettre les vélos sur le support d’auto et entamer le trajet en vélo après avoir quitté la route 138 qui file vers Saint-Tite-des-Caps. Entre les villages de Saint-Joachim et Saint-Louis-de-Gonzague, la petite route de campagne s’approche et s’éloigne du fleuve, découvrant des paysages inédits de prairies de bord de mer et de grands marais côtiers. À Saint-Joachim, on admire au passage La Grande Ferme, bâtiment historique, mais le clou du spectacle se trouve à mi-chemin de la boucle de 10 km, dans la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente.

Dans la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. Photo: Anne Pélouas

On délaisse ici le vélo pour se dégourdir les jambes sur l’un des nombreux sentiers qui traversent marais et marécages, courent en forêt ou grimpent à l’assaut de la falaise. Mangeoires et nichoirs sont partout sur ce grand territoire protégé qui abrite plus de 180 espèces d’oiseaux. Mentions spéciales pour le sentier Le Bois-sent-bon (1 km aller-retour), sur un trottoir de bois menant à la batture face au fleuve, et pour le sentier des Chutes (4,8 km aller-retour), avec de longs escaliers adossés à la falaise pour s’approcher de chutes en cascades.

Les à-cotés de la navette fluviale

  • Nouvelle visite guidée historique du centre de Sainte-Anne-de-Beaupré présentée par l’équipe des Promenades fantômes de Québec.
  • Deux forfaits AML incluent l’aller-retour en navette fluviale, puis un bus-navette pour une demi-journée au Canyon Sainte-Anne (qui fête cette année son 50e anniversaire) ou au Mont-Sainte-Anne.
  • La navette fluviale fonctionne sept jours sur sept à raison de trois départs quotidiens de Québec et trois de Sainte-Anne-de-Beaupré, jusqu’au 9 octobre.

Marche en ville à Québec

Il y a de multiples façons de découvrir la ville de Québec à pied, à pas rapides ou à pas lents. Dans la version zen, j’ai bien aimé récemment le tour guidé Histoire et Terroir de la compagnie Cicerone. Quel bonheur, en effet, en marge du grand salon de l’industrie touristique «Rendez-vous Canada», qui avait lieu début juin, d’arpenter une partie du Vieux-Québec avec «Jean Gagnon», colon de la Nouvelle-France personnifié par un guide de Cicerone Tours!

Quel bonheur d’arpenter une partie du Vieux-Québec avec «Jean Gagnon», colon de la Nouvelle-France personnifié par un guide de Cicerone Tours. Photo: Anne Pélouas

De lieux emblématiques de cette époque en restaurants et échoppes, on déambule pendant trois heures tout en découvrant l’histoire de Louis Hébert et de Marie Rollet, qui furent les premiers agriculteurs de Québec, et ce que fut l’alimentation aux premiers temps de la Nouvelle-France. Le tour est agrémenté de quatre dégustations dans les restaurants Hortus, Les Mordus et La Bûche, qui donnent un bon aperçu des débuts de la cuisine canadienne-française et de ses influences autochtones et anglophones. Après un assortiment de soupe aux pois, pâté chinois et fish and chips, le tour aboutit dans les temps modernes au 1884, presque sous la statue de Samuel de Champlain, pour déguster un gelato en profitant de la vue sur le grand fleuve depuis la terrasse Dufferin.

Ailleurs au Québec

  • Du 1er au 9 juillet, la Fondation Rivières organise Le Grand Splash, une semaine d’activités festives pour inciter population et municipalités à aménager davantage d’accès publics à l’eau, notamment à des rivières et lacs.
  • Les 6, 7 et 8 juillet: Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic. C’est l’unique occasion cette année de faire de l’observation de nuit à l’Observatoire du Mont-Mégantic. Après une conférence à l’ASTROLab sur le télescope spatial Webb, montez en autobus pour accéder à l’Observatoire du Mont-Mégantic et à l’Observatoire populaire du Mont-Mégantic, puis découvrez l’univers dans leurs télescopes géants.

Vélo: apprendre à rouler en groupe

Pour progresser à vélo, rien de mieux que de pédaler avec des amis cyclistes plus expérimentés. Vous pourriez par exemple joindre un des nombreux clubs cyclistes du Québec qui offrent des ateliers et des sorties de groupe pour différents niveaux.

On roule en groupe parce que c’est vraiment plus agréable. On peut socialiser et on va plus vite avec moins de fatigue. Selon Laurent Martel, cycliste de longue date et blogueur, «derrière un autre cycliste, on peut réduire de 15 à 30% l’effort requis pour avancer. Les oies blanches l’ont bien compris lorsqu’elles volent en voilier!»

De 3 à 15 cyclistes composent un groupe, l’idéal étant de ne pas dépasser 7 ou 8 personnes, sinon il est préférable de former deux groupes. Au Québec, on ne peut être plus de 15 cyclistes par groupe et on doit rouler en file indienne.

Pour Sylvain Lemay, un cyclo-sportif expérimenté, «apprendre à bien rouler en peloton demande du temps et de la pratique. Il faut garder un esprit ouvert et accepter les critiques constructives des membres plus expérimentés du groupe. Il ne faut pas hésiter à mentionner au chef de groupe qu’on a peu d’expérience et lui demander de réviser les principales règles que ce groupe applique, car elles varient légèrement d’un groupe à l’autre.»

Apprendre à bien rouler en peloton demande du temps et de la pratique. Photo: Martin Magnemyr, Unsplash

Voici quelques-unes des règles les plus communes:

  • Il doit y avoir un «chef de groupe» qui détermine la vitesse. Elle peut varier sur le parcours et selon les forces de chacun. Il détermine aussi la durée des relais. Les relais en avant du groupe constituent l’élément clef.
  • Le cycliste qui est le «chef de file», le premier en avant, travaille plus fort que les autres afin de «couper» le vent. Il faut donc le relayer régulièrement, toutes les 30 secondes si le temps est venteux et maussade, et jusqu’à toutes les 2 minutes s’il fait beau. Les cyclistes plus faibles peuvent rester moins longtemps à l’avant et les plus forts plus longtemps.
  • Le «chef de file» devient les yeux du groupe. En plus de maintenir la vitesse constante, il indique les obstacles à 4-5 mètres devant lui qui sont à moins d’un demi-bras de chaque côté du vélo. Il pointe les trous, les fissures, le sable sur la chaussée, les objets dangereux. Il signale les voies ferrées, les ponts de bois, les marcheurs, les autos stationnées. Il prévient des ralentissements et arrêts.
  • Le «serre file», qui est à l’arrière du groupe, en devient les oreilles. Il indique si une auto ou un autre groupe de cyclistes va dépasser le groupe. Il s’assure que le groupe ne s’étire pas trop. C’est aussi la position idéale pour prendre le temps de boire ou de manger.
  • Quand on arrive en tête du groupe, il faut absolument éviter d’accélérer. C’est au cycliste qui vient de donner son tour à ralentir, pas à vous d’accélérer.

Voici comment les autres cyclistes doivent se comporter dans le groupe:

  • Relayer tous les signes des deux chefs.
  • Rouler en ligne directe derrière le cycliste devant lui (de quelques centimètres à maximum un mètre).
  • Maintenir une vitesse constante en n’arrêtant jamais de pédaler.
  • Être vigilant et surtout prévisible pour les autres, car rouler en groupe, c’est une question de confiance mutuelle.

Quand les autres cyclistes ont confiance en vous et que vous avez confiance en eux et en votre vélo, la vie sur les routes du Québec est bien plus belle. Bon vélo!

Plusieurs des conseils sont tirés des ateliers offerts par Vélo-plaisirs en Outaouais.

Suggestions pour profiter de la nature qui s’éveille

En mai, les lacs calent, les feuilles et les fleurs font leur apparition. On sort les bottes de randonnée, les vélos de route ou de montagne, les canots, kayaks et planches à pagaie. Voici quelques suggestions pour profiter de la nature qui s’éveille.

Marcher à Montréal

Comme bien des Montréalais, j’adore m’échapper de la ville le week-end ou le temps des vacances et partir marcher en montagne ou sur le bord du Saint-Laurent. Pourtant, nous avons des trésors à nos portes. La dernière mise à jour de Marcher à Montréal et ses environs, que viennent tout juste de publier les Guides de voyage Ulysse, est pleine de ressources à cet égard, qu’on veuille faire une balade dans un parc, d’un marché public à un autre ou dans un quartier précis.

Du cœur de la ville aux parcs qui ceinturent l’île de Montréal, et même au-delà, à Laval, Oka, Terrebonne, Boucherville ou au mont Saint-Hilaire, le guide détaille toutes les randonnées possibles, la façon d’y accéder, les services sur place, avec quelques bonnes adresses en prime. Un parcours permettant de faire carrément le tour de l’île de Montréal à pied, sur plusieurs jours, est aussi proposé par l’auteur de cette mise à jour, l’écrivain Rodolphe Lasnes, qui l’a fait en 2019, avant de publier son récit J’habite une île.

Le savoir-vivre du randonneur (et du cycliste)

Vous aimez la nature? Respectez-la! Le printemps est en effet une période cruciale pour préserver notre environnement. Marcher à Montréal et ses environs rappelle que certains sites naturels sont fréquentés par des milliers d’autres personnes que vous et qu’il est important, non seulement de «ne laisser derrière soi que ses empreintes» en récupérant ses déchets, mais aussi de «toujours marcher sur les sentiers afin de ne pas abîmer la végétation fragile et caractéristique des lieux», en plus «de respecter les accès restreints ou l’interdiction de se promener sur des terrains privés».

Les Amis de la Montagne invitaient aussi récemment les visiteurs du mont Royal «à aider les milieux naturels à se remettre du verglas» en respectant plus que jamais la signalisation et les restrictions. Une récente balade en vélo dans ce parc magnifique m’a montré l’étendue des dégâts avec des branches et des troncs à terre, mais aussi des branches suspendues dans les airs. En temps «normal», on ne devrait pas quitter les sentiers officiels du mont Royal, qu’ils soient pour marcher ou faire du vélo, pour ne pas fragiliser le milieu, aggraver l’érosion et tuer la végétation, surtout au printemps. En temps de «crise» (dommages dus au verglas), votre sécurité est aussi en jeu! Les Amis de la Montagne invitent donc, «pour l’amour de la montagne, à faire un sacrifice à court terme pour jouir de la montagne à long terme».

En temps «normal», on ne devrait pas quitter les sentiers officiels du mont Royal, qu’ils soient pour marcher ou faire du vélo, pour ne pas fragiliser le milieu, aggraver l’érosion et tuer la végétation, surtout au printemps. Photo: Facebook J'aime le mont Royal | Les amis de la montagne

La saison du vélo commence

Mai est le mois du vélo, décrété par Vélo Québec, et les adeptes de vélo de route ont déjà entamé leur saison sur pistes cyclables et routes. Les centres de vélo de montagne rouvrent petit à petit en fonction de l’état des sentiers. Tel est le cas par exemple dans le secteur Deer Mountain, à Mont-Tremblant, dans les Laurentides. Pour assurer le bon état des sentiers, il est important de respecter leurs horaires d’ouverture progressive et, en tout temps, de ne pas s’aventurer hors des parcours balisés.

Mai est le mois du vélo, décrété par Vélo Québec, et les adeptes de vélo de route ont déjà entamé leur saison sur pistes cyclables et routes. Photo: Didier Weemaels, Unsplash

Navette Nature reprend du service et augmente son offre

Aller passer une journée en nature sans auto n’a jamais été aussi facile sur l’île de Montréal. Grâce à l’initiative de Navette Nature, vous embarquez à la gare de bus de Berri-Uqam dans un autobus scolaire ou «Voyageur». À destination, vous marchez, faites du canot, du vélo ou de la baignade et bien d’autres activités dans un parc et vous rentrez le soir sans vous soucier du transport. Les départs se font toujours le samedi ou le dimanche et mieux vaut réserver votre place à l’avance. Le tarif de transport inclut l’entrée du parc visité.

Navette Nature a eu pour passagers plus de 10 000 personnes depuis sa fondation en 2016, c’est dire que l’entreprise est quasiment devenue un «service essentiel» en matière d’accès à la nature.

Cette année, 75 sorties sont au programme, du 17 juin au 15 octobre, dans sept régions différentes, avec un choix de 20 destinations. On y voit le grand retour estival de trois parcs nationaux du Québec (Mont-Orford, Mont-Mégantic, Plaisance). Ils s’ajoutent aux sorties désormais classiques vers les sept parcs suivants: parc national du Mont-Tremblant et parc national d’Oka (Laurentides), parc national de la Mauricie, parc national de la Yamaska et refuge faunique de l’île Saint-Bernard (Montérégie), parc régional du Mont-Ham (Cantons-de-l’Est), parc régional Val-David–Val-Morin (Laurentides).

On y ajoute cette année, en Outaouais, le Centre touristique du Lac-Simon et le Parc des Montagnes noires de Ripon. Navette Nature se rendra également au Parc d’escalade et de randonnée de la Montagne d’Argent (Laurentides), sur le site de Montebello Vélo de Montagne (Outaouais) et à Victoriaville (Centre-du-Québec, randonnée, vélo). Les amateurs de balades mêlant nature et culture pourront aussi découvrir, grâce à une collaboration avec Parcs Canada, deux lieux historiques nationaux, celui du Fort-Lennox (Montérégie) et celui des Forges-du-Saint-Maurice (Mauricie). 

Parmi les destinations offertes, le parc national d'Oka. Photo: Facebook La Navette Nature

Des sorties et activités gratuites dans les parcs de l’île de Montréal

  • L’entente entre Navette Nature et la Ville de Montréal a été renouvelée et permet d’offrir 18 sorties gratuites avec transport au parc-nature du Cap-Saint-Jacques (tous les samedis à partir du 17 juin), au parc-nature du Bois-de-Liesse (15 juin, 16 septembre et 7 octobre), ainsi qu’au parc-nature de la Pointe-aux-Prairies (23 juin, 30 septembre et 8 octobre).
  • Le Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE) annonce le calendrier de ses activités d’interprétation dans différents parcs de l’île de Montréal à partir du 20 mai. Oiseaux, amphibiens, pollinisateurs, insectes, initiation à la pêche ou au camping: il y en aura pour tous les goûts jusqu’au 30 septembre. GUÊPE invite aussi à participer, sur réservation, à ses randonnées guidées dans le cadre du Défi des 5 sommets, dans la région de Charlevoix, durant l’été. 
Au parc nature du Cap Saint-Jacques, à Montréal. Photo: abdallahh, Flickr

Marcher dans les vergers colorés

Les pommiers sont en fleurs dans le sud du Québec. L’organisme Terroir et Saveurs en a profité pour répertorier neuf vergers où l’on peut se balader en humant le printemps. En prime: la Journée de l’abeille, avec visite des ruches, le 20 mai, au verger d’Intermiel, à Mirabel, dans les Laurentides; une séance de yoga le même jour dans le verger de la Cidrerie Michel Jodoin, à Rougemont, en Montérégie; un «sabrage de mousseux Lafrance» avec boîtes apéros sur réservation jusqu’au 22 mai au Domaine Lafrance, à Saint-Joseph-du-Lac, dans les Laurentides; fête foraine, kiosques, grilled-cheeses et beignets aux pommes le 4 juin, au Verger Kessler, à Farnham, dans les Cantons-de-l’Est; pique-nique épicurien ou brunch printanier à Labonté de la pomme, à Oka, dans les Laurentides, en pleine floraison des pommiers, poiriers et cerisiers!

Une belle activité à mettre à l'agenda: un pique-nique épicurien ou brunch printanier à Labonté de la pomme, à Oka, en pleine floraison des pommiers, poiriers et cerisiers! Photo: Facebook Labonté de la pomme - Verger & Miellerie

Agenda plein air

  • 27 mai: Bioblitz pour un inventaire de la biodiversité à la Forêt de la Seigneurie de Lotbinière, organisé par l’Organisme de bassins versants de la zone du chêne et Nature Québec.
  • 18 juin: grand retour du Tour de l’île d’Orléans à vélo, événement avec deux parcours sécurisés de 36,6 km et 66,5 km et repas à l’arrivée pour ceux qui s’inscrivent à l’avance. Tarif familial disponible.

Conseils pour progresser à vélo

La pratique du vélo peut rapidement devenir une passion… et c’est tant mieux! Pour rouler en toute sécurité et dans le plaisir, il faut cependant acquérir certaines connaissances et habiletés.

Connaître son vélo

Connaissez-vous votre vélo? Le cadre est-il en aluminium, en carbone, ou en titane? Les composantes (dérailleurs, cassette, pédalier) sont-elles de marque Shimano, Campagnolo ou SRAM? Avez-vous identifié les rapports de vitesses dont vous disposez? Vos pneus sont de quelle dimension et à quelle pression faut-il les gonfler? Plus vous connaîtrez votre vélo, plus il vous permettra de rouler confortablement et en sécurité.

Plus vous connaîtrez votre vélo, plus il vous permettra de rouler confortablement et en sécurité. Photo: Dmitrii Vaccinium, Unsplash

Avoir un vélo en excellent état

Un bon entretien est nécessaire une, deux ou trois fois par année, selon le kilométrage accumulé, ou dès qu’un dérèglement se fait sentir. Ne lésinez jamais sur ce point.

Pour Luc Pelland, mécano et cycliste aguerri, «nettoyer son vélo régulièrement, ce n’est pas compliqué. Cela permet d’allonger la durée de vie des composantes et d’avoir un vélo qui fonctionne mieux. C’est aussi une bonne façon d’inspecter son vélo.»

Après avoir roulé dans la pluie ou cumulé environ 200 km, il faut nettoyer votre vélo. L’achat d’un petit support de réparation qui soulève la roue arrière (environ 30 à 40$) peut s’avérer un bon investissement.

Commencez par dégraisser la chaîne, la cassette, les plateaux, le pédalier et les dérailleurs avec un dégraisseur. Utilisez des brosses et autres outils conçus à cet effet. Ensuite, faites un bon lavage de tout le vélo à l’eau savonneuse (savon à vaisselle) ou avec un produit pour nettoyer les vélos. Séchez ensuite le vélo – surtout la chaîne – avant de remettre de l’huile. L’huile pour temps sec, à base de cire, est un bon choix. Dans ce cas, il faut prévoir la laisser sécher un petit moment avant de partir rouler. 

Nettoyer son vélo régulièrement permet d’allonger la durée de vie des composantes et d’avoir un vélo qui fonctionne mieux. Photo: Wayne Bishop, Unsplash

Savoir effectuer les réparations d’urgence

Une crevaison arrive plus souvent quand il pleut… Et il n’y aura pas toujours un bon samaritain pour vous aider. Exercez-vous à réparer une crevaison à la maison. Assistez à un atelier organisé par un club ou une boutique.

Vérifiez régulièrement l’état d’usure de vos pneus en cherchant notamment les fissures. Gonflez-les à la pression requise avant chaque sortie ou presque. Les chambres à air perdent toujours un peu d’air avec le temps. Puisqu’il faut parfois réparer un pneu fendu ou troué, apportez avec vous soit un petit morceau de pneu, une rustine à pneu ou un billet de 5, 10 ou 20$. Sinon, soyez créatif: du ruban adhésif, des feuilles ou l’emballage de votre collation pourront être mis à l’intérieur du pneu, là où il est endommagé. Il faut éviter que la chambre à air ne sorte du pneu et crève à nouveau. L’important est de pouvoir retourner chez vous ou vous rendre à une boutique pour changer de pneu.

Profitez-en aussi pour apprendre à réparer une chaîne. Pour cela, il faut disposer d’un dérive chaîne et d’un chaînon. Il devrait toujours y avoir dans votre groupe un cycliste qui apporte ce qu’il faut. Rappelez-vous aussi que la durée de vie d’une chaîne est d’environ de 5000 à 7500 km. Il existe différents modèles de jauge pour en déterminer l’usure. Votre mécano peut vous aider.

Parce qu'il n'y aura pas toujours un bon samaritain pour vous aider, exercez-vous à réparer une crevaison à la maison. Photo: Anis Rahman, Unsplash

Les outils à avoir dans son sac de selle

Voici ce que Luc Pelland vous recommande d’apporter:

  • Une ou deux chambres à air,
  • Une pompe et/ou deux cartouches de CO2 et l’outil à cartouche,
  • Deux leviers en plastique,
  • Une rustine à pneus,
  • De l’argent, un téléphone cellulaire,
  • En option: un outil multiple avec dérive chaîne, un chaînon, du ruban adhésif enroulé autour de votre pompe.

Les changements de vitesse

En vélo, il faut régulièrement changer de vitesse selon les difficultés du parcours. Cela doit devenir intuitif et se faire tout en douceur. Pour monter une côte ou pédaler face au vent, il faut utiliser une vitesse plus «facile», soit un petit «braquet» avec le petit plateau avant et le gros pignon arrière. Pour continuer à pédaler en descendant une côte, c’est l’inverse. Il faut choisir une vitesse «difficile», soit un gros «braquet». La chaîne se retrouve sur le grand plateau avant et sur le petit pignon arrière.

Mouliner

Pour garder une vitesse constante et éviter la fatigue, un cycliste sportif devrait apprendre à «mouliner», c’est-à-dire pédaler en souplesse au lieu de «crinquer» son vélo et pédaler en force. Ce ne sera pas facile à apprendre au début, mais cherchez à «mouliner», soit tourner les pédales entre 65 et 105 révolutions à la minute, idéalement autour de 80 à 90. Pratiquez-le régulièrement, car c’est la solution pour aller plus loin et éviter les crampes. 

Autres conseils utiles:

  • Quand il pleut, il faut ralentir. Les freins réagissent moins bien, les virages deviennent plus glissants et les chutes plus fréquentes. En groupe, prenez un peu plus de distance par rapport aux autres.
  • Puisqu’il est important de maintenir une vitesse constante, un cyclomètre ou GPS est utile. En plus de la vitesse, il vous donnera la distance franchie, la vitesse moyenne et, selon la qualité du bidule, le dénivelé, la fréquence cardiaque, etc.
  • Des vêtements moulants sont plus aérodynamiques et n’obstruent pas la vue aux cyclistes derrière.
  • Autres vêtements utiles: des manchettes, des jambières, de bons gants qui absorbent les chocs. Un cuissard avec bretelles (ou bib) est bien apprécié par plusieurs cyclistes, mais pas par toutes les femmes.
  • Si votre selle cause des irritations à l’entre-jambes, n’hésitez pas à utiliser une crème à cuissard. Elle ne remplacera cependant jamais une selle bien adaptée à votre morphologie.
  • Apprenez les signaux de sécurité routière utiles.

Il existe des tutoriels sur YouTube pour vous expliquer en détail les différents points abordés, ou des sites Internet comme LeCyclo.com ou Vélo Québec.