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Bouger dehors à Montréal cet été

L’île de Montréal regorge de ressources pour bouger. En plus des classiques pour la marche ou le vélo, il y a quelques trésors cachés à considérer et des activités plus insolites que d’autres.

Vous habitez Montréal et y restez le week-end de temps en temps? Vous visitez Montréal et voulez surtout profiter d’activités extérieures? L’île est riche en espaces verts de toutes sortes, en son cœur comme en lisière, et en paysages très diversifiés qui plairont autant aux promeneurs qu’aux plus sportifs. Bienvenue dans l’univers du plein air urbain ou semi-urbain, à pied ou en vélo, à travers ces quelques coups de cœur.

À pied

Sur le mont Royal

L’incontournable boucle du parc du Mont-Royal (8,5 km; 208 m de dénivelé positif). Elle permet de découvrir en 2h15 environ une grande partie du parc, de son pied à son sommet, y compris belvédères et oiseaux. Comme il est très fréquenté, privilégiez les sorties du matin.

Au mont Royal avec les Amis de la Montagne

Ce printemps, les Amis de la Montagne organisent cinq activités guidées pour découvrir le mont Royal différemment d’une balade individuelle. Il faut réserver rapidement!

  • Exploration de la valeur thérapeutique de la forêt, 18 mai et 27 juin. Départ du jardin du Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal (201, avenue des Pins Ouest) pour un parcours de 3 km jusqu’au belvédère Camillien-Houde, en passant par le flanc est du mont Royal. La marche guidée vise à en savoir plus sur la vision du concepteur du parc, Frederick Law Olmsted, pour améliorer la santé des habitants de Montréal.
  • Marche de shinrin-yoku: bain de forêt au mont Royal, 19 mai. Cette marche lente de sylvothérapie, à la mode japonaise, fait découvrir la forêt environnante avec tous ses sens, mais aussi en «contemplation, relaxation et créativité» avec un guide certifié.
  • Randonnée pédestre au coucher du soleil (3 km), 31 mai. Avec découverte d’œuvres d’artistes que la montagne a inspirés.
  • Les secrets bien gardés de la montagne (2 km), 8 juin. Balade familiale, au départ du monument à sir George-Étienne Cartier sur l’avenue du Parc, dans le boisé du Piedmont, à la faune, à la flore et aux formations rocheuses particulières.

Randonnées interculturelles

L’Association récréative Milton-Parc gère un programme de plein air interculturel qui organise des sorties de plein air permettant aux nouveaux arrivants de pratiquer avec des Montréalais de plus longue date français, anglais et espagnol tout en vivant une activité. Voici les prochaines:

  • Une randonnée botanique au parc national du Mont-Saint-Bruno est organisée le 25 mai.
  • La Journée de la randonnée interculturelle a lieu le 1er juin de 13h30 à 18h30 sous forme d’une marche en petits groupes au parc du Mont-Royal, suivie d’un pique-nique communautaire. L’activité est offerte gratuitement grâce au soutien de Participaction.
Plusieurs randonnées sont possibles et organisées au parc du Mont-Royal. Photo:  © GouvQc/Dominique Lafond

Randos guidées dans des parcs-nature de l’île de Montréal

GUEPE, Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels de l'environnement, organise ce printemps une série de randonnées guidées dans des parcs-nature de Montréal:

  • Randonnée guidée – Le chant des anoures – Cap-Saint-Jacques, 19 mai: Dans les marais, les chants des amphibiens;
  • Randonnée guidée pour les aînés – Le chant des anoures – Ile-de-la-Visitation, 19 mai;
  • Randonnée guidée - À la découverte des oiseaux – Île Lapierre (Rivière-des-Prairies), 25 mai;
  • Randonnée guidée – Entre marais et forêt – Bois de l’Île-Bizard, 26 mai;
  • Randonnée guidée – Entre marais et forêt – Bois-de-Liesse, 26 mai;
  • Randonnée guidée -  À la découverte des oiseaux – Ile-de-la-Visitation, 1er juin.

À vélo

En Bixi ou avec votre propre vélo de route ou vélo hybride, découvrez l’impressionnant réseau de pistes cyclables de Montréal (plus de 700 km) qui permet autant une courte balade qu’une longue journée en selle, par exemple dans l’un des parcs-nature de l’île.

Le canal de Lachine, le classique des classiques

Cette piste populaire offre un parcours bordé de parcs et de points d’intérêt historiques. Dans le secteur Verdun-Lasalle, on peut aussi suivre la belle piste des Berges le long du fleuve depuis les abords du pont Samuel-De Champlain jusqu’au parc des Rapides, vers l’est, voire jusqu’à la rue Raymond. De là, on revient en boucle le long du boulevard Champlain et de l’Aqueduc de Montréal, histoire de rester dans la thématique de l’eau, ou on rentre par la piste du canal de Lachine.

Pleins feux sur le fleuve, côté sud

De l’île des Sœurs, cet itinéraire aller-retour de 32 km ne quitte jamais le fleuve des yeux. Les cheveux au vent, vous passerez par le pont Samuel-De Champlain avant de virer à droite sur la Petite Voie du fleuve, piste cyclable sur une étroite langue de terre qui borde la Voie maritime du Saint-Laurent. À hauteur de Sainte-Catherine, rendez-vous pour la pause à son RécréoParc qui fait face à l’île au Diable et au refuge naturel d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons, avant de faire demi-tour.

La boucle sur l’île Sainte-Hélène (10,5 km)

Deux heures suffisent à en faire le tour, mais il faut prendre le temps des arrêts. L’île est reconnue pour ses beaux espaces verts, dont le parc Jean-Drapeau, comme pour l’observation d’oiseaux. Profitez-en pour visiter la Biosphère, «notre» musée de l’environnement.

Deux heures suffisent à faire la boucle de 10,5 km sur l'île Sainte-Hélène. Photo: © GouvQc/André Quenneville

Deux événements vélo à venir bientôt à Montréal

Vélo Québec organise ses désormais classiques:

  • Un Tour la Nuit, le 31 mai
  • Le Tour de l’île, le 2 juin

En bus, puis à pied avec Navette Nature

Navette Nature consacre ses activités au transport durable en permettant l’accès sans auto à des espaces verts à partir de Montréal et Québec à l’année. À Montréal même, ce type de transport est offert pour trois parcs-nature dans les semaines à venir: Cap-Saint-Jacques (tous les samedis du 15 juin au 31 août), Bois-de-Liesse (les 16 juin, 14 juillet et 8 septembre) et Pointe-aux-Prairies (les 31 août, 14 septembre et 12 octobre).

Une trentaine de destinations au départ de Montréal (avec plusieurs dates chacune) sont également prévues à l’agenda de Navette Nature du printemps à l’automne.

  • Pour rester proche de Montréal, il y a l’île Saint-Bernard (18 août), le parc national du Mont-Saint-Bruno (31 août), le parc national d’Oka (23 juin, 7 et 21 juillet, 4, 10 et 25 août, 8 septembre), la Réserve naturelle Gault (mont Saint-Hilaire), Oka et le verger Labonté de la pomme (22 septembre, 6 et 13 octobre), le parc national de la Yamaska (22 juin, 14 juillet, 3 août, 14 septembre, 12 octobre).
  • Pour aller plus loin, mais sans auto, optez dans les Laurentides pour la Montagne d’Argent, le parc national du Mont-Tremblant, le parc régional Val David-Val Morin; en Outaouais pour Montebello, les Montagnes Noires de Ripon, le parc national de Plaisance; en Mauricie pour le parc national de la Mauricie; en Estrie pour le parc régional du Mont-Ham, le parc national du Mont-Mégantic, celui du Mont-Orford, le parc d’environnement naturel de Sutton; dans la région de Québec, pour la Vallée-Bras-du-Nord. Plusieurs dates sont disponibles pour ces transports collectifs.
  • De plus, Navette Nature opère des transports de groupe vers trois lieux historiques nationaux: Forges-du-Saint-Maurice (1er juin); Manoir-Papineau et balade à Montebello (8 juin), Fort-Lennox (23 juin et 2 septembre).
Navete Nature propose le transport vers plusieurs destinations plein air dont le parc national de la Yamaska. Photo: Parc national de la Yamaska

Une originale marche urbaine avec Philippe Katerine

Ceux qui aiment (comme moi) l’auteur-compositeur-interprète français et multi-artiste déjanté Philippe Katerine prendront plaisir au parcours Le Mignonisme, avec Monsieur Rose pour emblème, que le Quartier des spectacles propose depuis la semaine dernière.   

Le «mignonisme» est un courant artistique lancé par l’artiste plasticien qui «fait l’éloge du beau dans la simplicité et célèbre l’émerveillement dans le quotidien à travers des créations pleines de tendresse et d’humour», selon un communiqué de presse du Quartier des spectacles.

«Je suis très heureux de voir Monsieur Rose continuer son voyage à travers le monde et prendre ses vacances d’été à Montréal», a précisé de son côté Philippe Katerine.

Jusqu’au 29 septembre, on pourra ainsi faire le tour à pied du quartier, par exemple de l’avenue McGill College à la station de métro Saint-Laurent, en passant par la rue Sainte-Catherine Ouest, la place des Festivals, l’esplanade de la Place des Arts et l’esplanade Tranquille, tout en voyant les quinze sculptures roses monumentales, signées Philippe Katerine, qui vont égayer le centre-ville. Le parcours propose également une œuvre numérique originale donnant vie aux Monsieur Rose, créée par l’artiste montréalais Jérémy Fassio, en collaboration avec Philippe Katerine, sur les façades du Quartier des spectacles et dans la Place des Arts.

Ceux qui aiment (comme moi) l’auteur-compositeur-interprète français et multi-artiste déjanté Philippe Katerine prendront plaisir au parcours Le Mignonisme, avec Monsieur Rose pour emblème. Photo: Facebook Quartier des Spectacles

Et si on se baignait?

La saison chaude approche et le plein air donne envie de se rafraîchir. En dehors des piscines extérieures sur l’île de Montréal, voici six plages qui seront ouvertes cet été:

Renseignez-vous sur les conditions de l’eau avant d’y aller.

À consulter: deux Guides de voyage Ulysse

  • Marcher à Montréal et ses environs (2023)
  • Le Québec cyclable (2023)

Découvrez les Rocheuses de l’Alberta: ski, randonnée et aventures printanières

Vous rêvez encore de ski alpin, de randonnée alpine, de raquette, mais vous aimeriez bien aussi randonner ou faire du vélo? Dans les Rocheuses de l’Alberta, la neige est de très belle qualité sur les hauteurs au moins jusqu’à mi-mai, tandis que la vallée de la Bow est déjà en mode printanier. Pourquoi choisir, quand on peut faire le matin une activité de plein air hivernale et l’après-midi, enfourcher un vélo ou se balader à pied en forêt?

Mi-avril, du haut de la tour de Calgary, on aperçoit très bien (par temps clair) la chaîne des Rocheuses canadiennes, bien enneigées. À une heure de route de la métropole albertaine, on entre dans la longue vallée de la Bow, encadrée par les premiers sommets. De Canmore à Jasper, cette vallée mythique vous en mettra plein la vue avec sa kyrielle de sommets de 3000 à 4000 mètres, ses glaciers renommés et ses rivières larges comme des fleuves. Et, ce qui ne gâte rien, la période de mi-avril à début juin est idéale pour découvrir ses attraits naturels sans la foule de l’été et de l’hiver, en profitant des meilleurs tarifs d’hébergement.

Dans les Rocheuses de l’Alberta, la neige est de très belle qualité sur les hauteurs au moins jusqu’à mi-mai. Photo: Anne Pélouas

Canmore et ses environs

Premier arrêt dans la petite ville de Canmore, où sport et plein air constituent l’activité principale de loisirs.

Je me suis rendue directement au parc provincial Centre nordique Canmore, connu mondialement depuis que s’y sont tenues les épreuves de ski de fond des Jeux olympiques d’hiver de Calgary, en 1988. Le centre est demeuré la Mecque du ski de fond dans les Rocheuses.

En cette fin de saison, quatre pistes demeuraient ouvertes, dont la Banff (2,6 km). Personne ou presque au stationnement alors que je m’élançais en ski de fond sur la trace des champions olympiques. La piste était en «parfaite» condition printanière, avec une alternance de neige mouillée et parfois glacée, mais je n’ai pas boudé mon plaisir de glisser ainsi, peut-être pour la dernière fois cette année.

Ski de fond à Canmore. Photo: Anne Pélouas

Sur place, il y a aussi neuf sentiers de fatbike ouverts, de 0,7 à 4,7 km. Puis viendra le temps du vélo de montagne sur 100 km de pistes. Le centre est aussi très réputé pour le vélo de montagne et compte de beaux sentiers pédestres qui seront accessibles d’ici quelques semaines à peine.

Ce ne sera pas long non plus (le 1er mai) pour voir débuter les sorties en rafting sur la rivière Bow organisées par Canmore Raft Tours. Une activité familiale où l’adrénaline sera au rendez-vous pendant une heure sur l’eau.

Canmore est par ailleurs le camp de base des grimpeurs, été comme hiver, avec l’escalade de glace pour activité vedette.

À noter: Le Bear Day du 20 avril, qui célèbre le réveil des ours après leur hibernation, tout en invitant les amateurs de plein air à la prudence en forêt.

Banff et ses environs

Peu après Canmore, on pénètre dans l’immense parc national Banff, premier parc national, créé en 1883. Une guérite routière invite à payer son tribut au parc dans lequel se trouve la ville de Banff. À 11$ par jour et par adulte, c’est l’occasion de vous questionner, si vous restez plusieurs jours dans la région, sur l’achat (à 75,25$) de la carte d’entrée Découverte de Parcs Canada, valable un an. Dans le parc, on trouve 1600 km de sentiers pour randonner à pied, à bicyclette ou à cheval.

À Banff, tout est à portée de l’amateur de plein air à quelques kilomètres maximum, autant le ski alpin que la marche à pied ou le vélo, avec tout ce qu’il faut pour louer éventuellement de l’équipement.

Fatbike électrique à Banff . Photo: Anne Pélouas

Dans les environs, le parc national Banff dispose encore de plusieurs sentiers de ski de fond tracés mais, à moins de nouvelles chutes de neige, ce ne sera pas pour longtemps. Par contre, six sentiers sont accessibles en raquettes ou crampons, dont la boucle du versant ouest du mont Sulphur, qui s’ajouteront avec le dégel à plusieurs «sentiers de marche hivernale», généralement dans le fond de la vallée.

Pour le ski alpin, direction Sunshine, à seulement 20 minutes d’auto ou de bus de Banff. La station est perchée à 2700 mètres d’altitude et offre de magnifiques vues des Rocheuses. Elle a reçu 518 cm de neige cet hiver et il en reste 150 aux dernières nouvelles. De quoi tenir les skieurs sur les planches, y compris en hors-piste, jusqu’à fin mai.

Je vous propose aussi une balade en téléphérique via la Banff Gondola, qui prend d’assaut le mont Sulphur, suivie d’une belle sortie à pied sur les hauteurs de la vallée de la Bow. Un long trottoir de bois court sur le flanc de la montagne, «agrémenté» de 370 marches réparties sur le parcours par groupes de 5 ou 10 marches. De quoi atteindre le vrai sommet qu’occupe une station météo sans avoir le souffle trop court!

À pied vers le sommet du mont Sulphur. Photo: Anne Pélouas

Dans la descente vers le téléphérique, on profite du paysage sur les sommets environnants, la vallée et la ville de Banff en contrebas, comme de panneaux d’interprétation, qui (comme partout à l’intérieur des limites des parcs nationaux canadiens) sont bilingues.

Le fatbike est une autre activité «printanière» (après avoir été hivernale) à faire dans le secteur de Banff. Radventures propose des sorties guidées de deux heures en fatbike électrique. On y explore les bords de la rivière Bow en se rendant jusqu’aux Bow Falls, de jolies cascades, puis par une petite route longeant le golf du Fairmont Banff Springs. Un troupeau de wapitis s’y balade sur l’herbe rase, sans plus de traces de neige. Les pneus cloutés du fatbike trouvent tout de même encore leur utilité dès qu’on pénètre en forêt, les chemins étant encore bien enneigés et parfois glacés.

Fatbike électrique à Banff et troupeau de wapitis. Photo: Anne Pélouas

En fin de journée, quand il fait encore soleil, l’idéal est d’aller relaxer dans les eaux chaudes de la piscine extérieure du Banff Upper Hot Springs, sur la route du mont Sulphur.

Après l’effort, la détente aux Banff Upper Hot Springs. Photo: Anne Pélouas

Avant de partir en randonnée, consultez la liste des sentiers du parc national Banff et leur état.

Lake Louise

De Banff, le Bow Valley Parkway conduit non loin de Lake Louise, lac magique au bord duquel trône l’imposant Fairmont Château Lake Louise. Le lac est réputé pour le patinage, mais c’en est fini pour la saison. Par contre, la station de ski Lake Louise, l’une des plus cotées et des plus vastes d’Amérique du Nord, garde la majorité de ses 164 pistes ouvertes et entretenues jusqu’au 5 mai. On peut aussi y réserver des sorties guidées de raquette, y compris une de nuit. Selon la station, les conditions demeurent excellentes pour le ski, avec des températures largement sous zéro la nuit et une bonne couverture de neige.

L’imposant Fairmont Château Lake Louise. Photo: Wenhao Ji, Unsplash

Sur la promenade des Glaciers

Au printemps, cette drôle de «promenade» de 232 km en auto sur la route 93 prend des allures d’épopée fantastique, surtout sous un soleil radieux. Pas de service cellulaire, pas d’ondes radio, une seule station-service entre Lake Louise et Jasper et quasiment pas âme qui vive… Bienvenue en territoire sauvage!

Bienvenue en territoire sauvage! Photo: Anne Pélouas

Au menu, une route panoramique qui sinue dans la vallée de la Bow et offre un spectacle ininterrompu de montagnes aux sommets enneigés, ainsi que des champs de glace, plus quelques animaux sauvages éventuellement sur la route, notamment des mouflons à cornes.

En chemin, on quitte le parc national Banff pour entrer dans celui de Jasper, qui protège un territoire de 11 000 km2. Plus de 1000 km de sentiers y sont chargés d’histoire, car ils ont bien souvent été tracés, à pied ou à cheval, par des autochtones, des commerçants de fourrure, des explorateurs ou des aventuriers. Plusieurs débutent sur les bas-côtés de la route, qui compte aussi quelques stationnements et belvédères pour profiter encore plus de la vue. Le premier est celui du lac Hector, alimenté par des eaux de glacier. Au lac Peyto, un sentier de 3 km mène au Bow Summit, point le plus élevé du secteur, avec vue splendide sur le lac couleur bleu turquoise. Toujours dans le parc national Banff, le Mistaya Canyon mérite la courte randonnée qui y conduit.

En auto sur la Promenade des Glaciers entre Banff et Jasper. Photo: Anne Pélouas

Le Saskatchewan River Crossing marque la traversée de la rivière Saskatchewan et le retour à un brin de civilisation avec un magasin général, une station-service et une route menant à Red Deer.

En poursuivant vers Jasper sur une soixantaine de kilomètres, dans un paysage de carte postale montagnarde, on parvient au belvédère du Weeping Wall (paroi en pleurs), où des cascades de glace se transforment en chutes d’eau au printemps. Vient ensuite le clou du spectacle de la promenade des Glaciers: le glacier Athabasca, partie du champ de glace Columbia et du parc national Jasper. On peut marcher sur le front du glacier (sentier 52 de 1,8 km aller-retour), mais mieux vaut participer à une randonnée guidée d’Athabasca Glacier Icewalks (à partir de fin mai) pour s’aventurer plus avant sur le glacier, dont les crevasses sont très dangereuses.

En auto sur la Promenade des Glaciers entre Banff et Jasper. Photo: Anne Pélouas

De l’autre côté de la route, le Columbia Icefield Glacier Center fournit de précieuses informations sur les glaciers et organise des sorties guidées en gros véhicule sur la glace. À 3 km du centre, le sentier du col Wilcox (8 km aller-retour) grimpe en forêt jusqu’à un plateau d’où l’on découvre un superbe panorama sur le glacier Athabasca et les sommets voisins.

Sur la route de Jasper, vous passerez ensuite près des chutes et du canyon Sunwapta. L’un des sentiers de randonnée partant de la route mène au pied des chutes en 1,3 km. C’est aussi l’un des meilleurs repaires d’ours dans le parc Jasper. Peu après, les chutes Athabasca impressionnent par leur hauteur de 23 mètres.

Croisé sur la route entre Banff et Jasper! Photo: Anne Pélouas

Jasper et ses environs

De col en vallée au cœur du parc national Jasper, qui est classé «réserve de ciel étoilé», la route 93 se rapproche de la petite ville plutôt tranquille de Jasper, du moins au printemps quand la foule des touristes arrivant de Banff ou de Colombie-Britannique par la route ou en train n’est pas encore là.

Dans la vallée, plus aucune trace de neige mi-avril, mais non sur les sommets environnants. La seule station de ski du parc national – Marmot Basin – est tout de même ouverte au moins jusqu’à fin avril et sa neige naturelle est réputée excellente.

Le Jasper SkyTram, petit téléphérique datant de 1964, vous transporte en 7 minutes à 2263 mètres sur un éperon rocheux de la Whistlers Mountain. Photo: Anne Pélouas

Pour ma part, j’ai pris le Jasper SkyTram, petit téléphérique datant de 1964 qui vous transporte en 7 minutes à 2263 mètres sur un éperon rocheux de la Whistlers Mountain. De là, il faut utiliser raquettes ou bons crampons pour atteindre le vrai sommet, à 2463 mètres, et être habillés en hiver, car un vent glacial souffle souvent sur les hauteurs.

De gros blocs de pierre et des champs de pierraille constituent l’environnement d’un parcours particulièrement insolite. Photo: Anne Pélouas

Une maigre trace de neige tapée ou glacée marque le «sentier» de 1,4 km (aller) en montée quasi constante, sur lequel j’ai croisé une seule personne. De gros blocs de pierre et des champs de pierraille constituent l’environnement d’un parcours particulièrement insolite, avec d’incroyables points de vue sur les montagnes alentour, la vallée de la Bow et la ville de Jasper. Magique!

Incroyables point de vue sur les montagnes alentour, la vallée de la Bow et la ville de Jasper. Magique! Photo: Anne Pélouas

En basse altitude, il faut attendre début mai pour faire du rafting en rivière, par exemple avec Jasper Raft Tours, ou un tour de vélo de montagne avec Journey Bikes Guides. Même chose pour profiter des fameuses sources thermales Miette, alimentées par les eaux les plus chaudes des Rocheuses.

Les sentiers de randonnée aménagés sur les bords du canyon Maligne, à quelques kilomètres de Jasper, sont pour leur part déjà bien secs. Très encaissée, la gorge compte six ponts, de nombreuses cascades de glace ou d’eau, des fossiles et des «marmites de géant». On peut se contenter d’une petite balade de 20 minutes ou entreprendre une exigeante randonnée de 3 heures, en descente abrupte, puis remontée exigeante.

Randonnée du Canyon Maligne. Photo: Anne Pélouas

Autres activités printanières dans le parc national Jasper

Sur son site, le parc suggère plusieurs activités à ne pas manquer au printemps.

Il est facile d’y explorer le fond des vallées en randonnée, en vélo de route ou en vélo de montagne, dès que les sentiers sont un peu secs.

L’observation d’animaux sauvages figure, selon le parc, parmi les expériences les plus exaltantes. Le printemps y est particulièrement propice, car «c’est la saison où les chevreuils, les wapitis et d’autres ongulés mettent bas, où les ours et leurs petits émergent de leur hibernation et où les chevreaux se mettent à gambader». Chez les wapitis, la mise bas s’étend du 15 mai au 30 juin dans le parc. Attention alors aux femelles, qui n’aiment pas qu’on s’approche de leurs petits. Certains sentiers de randonnée sont fermés pour éviter les confrontations.

Le printemps est aussi une excellente saison pour observer les oiseaux, car plusieurs espèces migratrices reviennent du Sud. Il est ainsi possible d’apercevoir des pygargues à tête blanche, souvent près des lacs Maligne et Medicine, près de Jasper. Au marécage Cottonwood, plusieurs espèces d’oiseaux aquatiques et de rivage s’observent facilement, tandis qu’en randonnée jusqu’au belvédère du col Wilcox, on verra sûrement des oiseaux à haute altitude.

Les pentes orientées vers le sud et les prés du fond des vallées sont par ailleurs des sites rêvés pour qui aime les plantes à floraison hâtive, comme la pulsatille multifide, aux pétales pourpres délavés et au centre jaune vif. Début juin, le fond des vallées se couvre d’un tapis de fleurs. Pour une randonnée «florale» d’un jour, le parc suggère la vallée des Cinq Lacs, la terrasse Pyramid ou la boucle des Fleurs.

Les chutes et cascades sont au mieux au printemps. Au programme sur la route 93 ou non loin, en plus des chutes Athabasca et Sunwapta, le parc suggère les chutes Tangle et les chutes Stanley, qui sont accessibles par une courte randonnée.

Conseils

  • Pour réussir vos duos d’activités hiver-printemps dans la même journée, privilégiez le ski alpin ou la raquette le matin, et les activités plus printanières l’après-midi. «Le printemps est la saison de ski par excellence», selon le magazine local d’Hostelling International Canada, qui explique que «à partir d’avril, les journées sont plus chaudes et la neige a tendance à fondre en après-midi. La nuit, les températures froides gèlent à nouveau la neige. Les cycles de fonte et de gel créent des conditions très stables dès le matin».
  • Le printemps est la saison de prédilection pour observer les animaux sauvages dans le fond des vallées. Mouflons et ours fréquentent souvent les abords des routes, quand ils ne sont pas sur la chaussée. La prudence est donc de mise sur la promenade des Glaciers. Il y a aussi des risques d’avalanche dans la région, y compris au printemps. La route 93 est fermée à l’occasion. N’oubliez pas de consulter les conditions routières sur le site www.alberta511.ca et le dernier bulletin d’avalanche avant de partir sur la route ou en excursion.
  • Les grizzlis et ours noirs sont sortis. Les Rocheuses canadiennes sont l’habitat du grizzli et de l’ours noir, qui commencent tous deux à sortir de leur hibernation. À Banff, mi-avril, on avait déjà vu le «Boss», grizzli vedette de la ville, tandis que le premier ours noir avait été aperçu le 2 avril dans le parc national Jasper. «Vous pourriez rencontrer un ours n’importe où, aussi bien sur un sentier de grande affluence aux abords de la ville que dans un coin reculé de l’arrière-pays. Les ours préfèrent généralement éviter les humains, mais le hasard provoque quelquefois des rencontres», précise le parc national Banff sur son site. La meilleure approche selon le site est «d’éviter les rencontres» en faisant du bruit sur un sentier, en quittant le secteur si l’on voit des traces fraîches d’ours (pistes, crottes, trous dans le sol ou roches retournées), en privilégiant les sorties de groupe, en randonnant de jour et en restant sur les sentiers officiels. Pour les cas de rencontre avec un ours, le parc suggère de «transporter en tout temps sur les sentiers une bonbonne de gaz poivré» et d’avoir appris à s’en servir auparavant.
  • À lire et emporter dans ses bagages: le guide Explorez les Rocheuses canadiennes, publié fin 2023 par les Guides de voyage Ulysse.

Traversée de Charlevoix: une longue randonnée d’exception en ski nordique

Mythique sentier de longue randonnée, été comme hiver, la Traversée de Charlevoix n’a pas pris une ride depuis ses débuts, dans les années 1970, bien au contraire!

Il y a 16 ans, j’avais organisé avec quelques amies un séjour de ski de fond visant à faire une partie de la Traversée de Charlevoix en quatre jours. Malgré une bonne tempête de neige le jour du départ, nous avions mis nos gros sacs sur le dos et entrepris le périple qui devait nous mener jusqu’au mont Grand-Fonds.

Le couvert de neige était si important que nous avancions à moins d’un kilomètre à l’heure en nous relayant pour «ouvrir la piste». L’atteinte du premier refuge fut un défi incroyable dont tout le monde se souvient, et à l’arrivée, il fallut creuser dans la neige pour trouver la porte du refuge! Nous dûmes changer nos plans, prendre une sortie d’urgence le surlendemain, trouver «refuge» dans un chalet de famille, et finir en faisant un aller-retour en ski par le mont Grand-Fonds pour aller dormir au dernier chalet de la Traversée… histoire de boucler la boucle!

Il y a quelques jours, deux de mes comparses de l’époque ont refait cette Demie-Traversée de Charlevoix dans des conditions exceptionnelles, tant du point de vue de la qualité de la neige et de la météo que du service offert par cette «institution» du plein air au Québec. Belle occasion pour moi de vous livrer leurs réflexions pour vous donner le goût de cette aventure hors du commun!

Après avoir été porté à bout de bras par le renommé Eudore Fortin et la Fédération québécoise de la montagne, le sentier de longue randonnée à ski dans l’arrière-pays charlevoisien était confié à un organisme privé à but non lucratif nommé la Traversée de Charlevoix. Depuis 44 ans, l’organisme n’a cessé de bonifier l’offre au bénéfice des amateurs de plein air, avec de magnifiques sections de sentiers et un bon réseau de 13 chalets refuges. Objectif: rendre la longue randonnée plus accessible et plus sécuritaire.

Aujourd’hui, on peut relier Saint-Urbain au mont Grand-Fonds sur 105 km en ski nordique, jusqu’à fin mars l’hiver, à pied ou en vélo de montagne, le reste de l’année. La raquette est seulement permise en début et en fin d’hiver. Certains font la totalité du trajet, généralement en sept jours, d’autres, comme mes amies, le coupent en deux.

On peut relier Saint-Urbain au mont Grand-Fonds sur 105 km en ski nordique, jusqu’à fin mars l’hiver, à pied ou en vélo de montagne, le reste de l’année. Photo: Joanne Véronneau

En autonomie ou avec services?

On peut accomplir le trajet en autonomie, en transportant tout le nécessaire sur son dos pour quatre à sept jours tout en campant ou en dormant en refuge l’hiver, mais on peut aussi faire appel aux services offerts par la Traversée de Charlevoix.

Il y a 16 ans, nous avions tout avec nous, sauf les matelas pour dormir, qu’on trouvait dans les refuges. L’âge aidant (et les finances aussi), mes amies ont plutôt choisi la version «Traversée super de luxe», service incluant droits d’accès aux territoires traversés, hébergement, transport des bagages et de la nourriture chaque jour, déplacement de véhicules du point de départ à l’arrivée. «Un service tout inclus hors pair», selon elles.

«Il comprenait même une nappe pour la table, un linge à vaisselle, des allumettes, un sac poubelle et un pour le recyclage, ainsi qu’une grosse bonbonne d’eau potable pour le groupe.» Chaque jour, un motoneigiste apportait au chalet suivant l’une de leurs boîtes de nourriture (souper, déjeuner, lunch) laissées au service d’accueil, en plus de leurs sacs de vêtements récupérés au chalet précédent.

Habituées des refuges rustiques qui jalonnent les sentiers québécois, mes amies ont été particulièrement impressionnées de trouver dans les chalets de la Traversée de Charlevoix un équipement de cuisine aussi complet qu’en bon état. «Il y avait tout ce qu’il faut pour cuisiner sur deux ronds fonctionnant au gaz, et même une cafetière Bodum en acier inoxydable!» Le luxe du randonneur, en plus «du bois en masse pour chauffer le poêle et des toilettes sèches en très bon état».

Les chalets de la Traversée de Charlevoix sont bien équipés, avec du bois en masse pour chauffer le poêle. Photo: Joanne Véronneau

Sur le sentier

Le groupe a entamé son périple en début d’après-midi près d’un pont, dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. Dans la neige fraîche, il a progressé sur un sentier étroit, dans le bois, pour 6 km menant au chalet du Geai bleu qui surplombe la rivière Malbaie.

Le chalet du Geai bleu, qui surplombe la rivière Malbaie. Photo: Joanne Véronneau

Le deuxième jour, il leur a fallu 5h45, lunch rapide compris, pour skier sans trop de difficulté sur 16 km en longeant d’abord la rivière Malbaie, puis en montant graduellement sur 8 km. Le sentier passait ensuite par une série de lacs et restait sur les hauteurs avant d’atteindre le chalet du Coyote.

Le deuxième jour, il leur a fallu 5h45, lunch rapide compris, pour skier sans trop de difficulté sur 16 km. Photo: Diane Turcotte

Le lendemain, plus de 20 km étaient au programme, mais sous un ciel bleu azur. Cette longue journée en forêt boréale (qui a pris un peu plus de 7 heures de ski, pauses comprises) comportait néanmoins peu de dénivelé au départ, un petit détour en raison d’un barrage de castor, un passage sur un plateau sous des lignes à haute tension et une belle finale sur un sentier étroit jusqu’au chalet de L’Épervier. En chemin, le groupe a pu apercevoir le fleuve Saint-Laurent au loin.

La petite dernière journée (de 10,9 km) leur a offert un terrain varié: bonne montée au départ, transit sur un plateau aux arbres chargés de neige, suivi d’une longue descente de 6 km pour terminer dans les pistes tracées du mont Grand-Fonds.

Parcourir plus de 20 km sous un ciel bleu azur. Photo: Diane Turcotte

Bilan du groupe

  • De superbes sentiers étroits courant dans la forêt.
  • Un service extra en tous points de la part de la Traversée de Charlevoix.
  • Une signalisation irréprochable.
  • Beaucoup de petites passerelles de bois pour franchir les ruisseaux sans se mouiller les skis.
Il y a beaucoup de petites passerelles de bois pour franchir les ruisseaux sans se mouiller les skis. Photo: Joanne Véronneau

Sécurité

La Traversée de Charlevoix affiche son circuit pour «randonneurs et skieurs expérimentés». Il est à noter à cet égard que la sécurité en ski de fond (ou nordique) sur sentiers non tracés mécaniquement et en zone éloignée exige plusieurs choses:

  • Ne pas présumer de ses forces et capacités. À ce titre, il faut être d’un bon niveau de ski, avoir un équipement de ski de fond adéquat (avec des carres sur les côtés et des peaux de phoque à installer pour les grosses montées).
  • Avoir un cellulaire et un GPS, peut-être, mais surtout de bonnes cartes, comme celles fournies par la Traversée de Charlevoix, jour par jour, et une boussole, si on sait s’en servir.
  • Toujours avec soi ou pour le groupe, un sac de couchage, un matelas de sol, une couverture de survie, un petit réchaud, de quoi manger et se réchauffer, plus une trousse de premiers soins pour attendre les secours en cas d’accident.
  • Partir à trois minimum (ce que bien des sportifs ne font pas). En cas de problème, l’un peut rester avec le blessé et l’autre essayer de trouver du réseau pour lancer un appel d’urgence ou partir chercher de l’aide.
Un des superbes points de vue de la Traversée. Photo: Diane Turcotte

Du nouveau pour la Traversée de Charlevoix?

Passer de l’arrière-pays charlevoisien à la mer, c’est le nouveau rêve que caresse l’organisme. Il suffirait d’utiliser le sentier de l’Orignac (qu’on rencontre au dernier jour du trajet) pour filer jusqu’à Saint-Siméon, au bord du fleuve Saint-Laurent.

La Traversée de Charlevoix travaille fort depuis l’an passé avec l’organisme à but non lucratif Sentiers Québec-Charlevoix à la réalisation de cet ambitieux projet. Il comprendrait notamment la construction d’un nouveau refuge écoénergétique, baptisé L’Orignac, la reconstruction du refuge du Bihoreau, actuellement fermé, ainsi que des emplacements de camping rustique.

Découvrir Charlevoix autrement

L’hiver prend ses aises dans la région de Charlevoix et les activités de plein air n’y manquent pas. Ski alpin, ski de fond, raquette, luge, traîneau à chiens, canot à glace… Pourquoi ne pas faire différent, avec deux activités inusitées – équitation et tyrolienne géante – qui vous feront voir la région sous des angles bien différents? En prime: une série de nouvelles plein air pour bien finir l’année et commencer la suivante.

Équitation chez Les Montagnards de Charlevoix

Membre d’Aventure Écotourisme Québec, accrédité «Qualité-Sécurité», Les Montagnards de Charlevoix en sont à leur deuxième année d’exploitation sur le chemin Saint-Laurent, qui longe la rivière du Gouffre, près de Baie-Saint-Paul. On est ici au cœur du cratère formé après la chute d’un météorite il y a plus de 350 millions d’années. Le paysage qui s’offre à vous en randonnée équestre donne la mesure de ce singulier relief: une large vallée, encadrée par le mont des Éboulements d’un côté et les montagnes de l’arrière-pays, de l’autre.

Qu’on soit débutant ou expérimenté en équitation, la trentaine de chevaux des Montagnards de Charlevoix suffit à trouver la bonne monture pour vous. En route, du centre équestre, pour un parcours qui débute par une balade dans des champs enneigés. On atteint ensuite le bas d’une montagne. Le sentier se faufile dans la pente et il faut se pencher un peu en avant pour faciliter le travail du cheval. La forêt mixte offre encore de belles percées visuelles sur la plaine et son décor montagneux, puis en grimpant en altitude, les résineux dominent. Le sentier se referme et le décor se fait féérique lorsque la neige s’attarde joliment sur les branches des sapins.

Qu’on soit débutant ou expérimenté en équitation, la trentaine de chevaux des Montagnards de Charlevoix suffit à trouver la bonne monture pour vous. Photo: Facebook Les Montagnards de Charlevoix

En une heure de randonnée hivernale, on reviendra vite sur ses pas et surtout les sabots de valeureux chevaux. En descente, il faudra se pencher un peu vers l’arrière pour «alléger» le travail de la monture. Au retour, en bordure de champs, on aura tout le loisir de profiter à nouveau du panorama de la plaine du Gouffre, puis d’admirer les beaux chevaux qui passent l’hiver dehors, dans un vaste enclos.

Les Montagnards de Charlevoix offrent aussi des randonnées en traîneau à cheval l’hiver et la location de quelques chalets en nature pour prolonger le plaisir.

En randonnée sur un cheval ou en traîneau: une belle façon de découvrir les paysages de la région en hiver. Photo: Facebook Les Montagnards de Charlevoix

32 secondes dans les airs à La Malbaie

J’avais déjà adoré l’expérience de la via ferrata La Charlevoix, été comme hiver. Ce parcours aménagé (de type escalade assistée) sur la paroi rocheuse offre en effet une vue plongeante exceptionnelle sur le Saint-Laurent, à deux pas du Fairmont Le Manoir Richelieu, à La Malbaie.

Cette année, Projet Vertical – qui est le créateur et exploitant de la via ferrata, en partenariat avec l’hôtel – propose une autre activité enlevante aux visiteurs de la région: La Grande Tyrolienne.

Ce n’est pas l’envie qui me manque habituellement de tester de nouvelles activités de plein air, mais parfois, je m’en veux. Cette Grande Tyrolienne courant sur 400 mètres de long à partir du toit du Manoir Richelieu à une vitesse de 50 km à l’heure avait de quoi me faire rêver mais, après mon inscription, j’ai passé les deux nuits précédant l’activité à faire des cauchemars à son sujet et au mien. Je me voyais décrocher des airs et tomber sans parachute ou bien foncer dans la forêt avec un frein défectueux, virer comme une toupie sous le câble… Au point que j’ai failli annuler!

Finalement, ne reculant devant aucun sacrifice, j’ai pris mon courage à deux mains pour me lancer dans l’aventure. Me voilà ainsi, casque sur la tête et harnais d’escalade aux hanches, prenant vaillamment l’ascenseur du Fairmont Manoir Richelieu jusqu’au cinquième étage.

Ne reculant devant aucun sacrifice, j’ai pris mon courage à deux mains pour me lancer dans l’aventure. Photo: Anne Pélouas

Le guide de Projet Vertical dirige ensuite ses clients vers une échelle d’acier vissée dans un mur. On passe alors la tête, puis le corps dans les combles du Manoir, puis on fait quelques pas dans l’entretoit avant de sortir par une porte sur une mini-terrasse tournée vers le fleuve. De là, on doit s’accrocher à un câble, comme on le fait en via ferrata, à l’aide de longes munies de mousquetons de sécurité.

Le câble courait le long d’une nouvelle échelle verticale. Au terme de cette grimpette rapide, on débouche en extérieur sur une grande plateforme de bois et la fameuse tyrolienne. À ce stade, j’ai trouvé que le câble de la tyrolienne n’était pas si haut, vu qu’il courait sur le côté droit de l’hôtel et non à pleine hauteur en avant!

J’étais déjà subjuguée par la vue. Pleins feux sur le fleuve en contrebas, le rivage et ses vaguelettes, l’immensité de l’estuaire avec la côte de Kamouraska au loin. À gauche, le toit supérieur du Manoir, très en pente, et couvert de tôle, d’où émergent sa haute cheminée et ses petits «chiens-assis», minuscules lucarnes de combles.

Rien que pour ce point de vue complètement surprenant sur le Manoir et son environnement naturel, j’étais déjà conquise! Restait tout de même à s’envoler, ou du moins à lâcher prise, accrochée à un câble par le fameux harnais. Pas le choix de suivre le guide, qui venait d’atteindre son extrémité, 400 mètres plus loin et légèrement en contrebas.

Après un petit pincement au cœur qui me fait retrouver mon latin («alea jacta est»: le sort en est jeté), me voilà lancée sous la poulie, le regard happé à gauche par le fleuve pour… 32 secondes de joie pure! Au freinage, je reprendrai lentement mon souffle, coupé par une montée d’adrénaline. Bye bye, le stress, vive le plein air!

Bon à savoir pour les Fêtes et pour 2024

Gratuité dans les parcs nationaux du Québec à certaines conditions

La Sépaq offrira cet hiver trois accès gratuits aux parcs nationaux par personne certains jours de semaine, entre le 18 décembre et le 13 mars. Par contre, ceux qui veulent pratiquer ski de fond ou fatbike devront acheter leurs billets. Trente-neuf dates sont disponibles pour obtenir cette gratuité, mais les places sont limitées. Ce sera premier arrivé, premier servi, ou plutôt premier à avoir réservé sa place sur le site de la Sépaq, premier à pouvoir en profiter. Pour décembre et jusqu’au 20 janvier, les réservations sont déjà possibles. Pour les dates suivantes, consultez le calendrier. Bizarrement, il faut appuyer sur le bouton «payez maintenant» pour faire la réservation.

La Sépaq rappelle que le Camp Mercier (dans la réserve faunique des Laurentides) et la Station touristique Duchesnay ne sont pas des parcs nationaux et qu’il faut donc payer l’accès aux sentiers hivernaux.

La Sépaq offrira cet hiver trois accès gratuits aux parcs nationaux par personne certains jours de semaine. Photo: Nomade, Facebook Sépaq

Un nouveau quartier général pour le Chic-Chac

En Gaspésie, le Chic-Chac, populaire site de villégiature (et surtout de ski hors-piste), ouvre le 26 décembre son nouveau Quartier Général, un resto-pub entièrement rénové, dans l’ancienne église du village de Murdochville. On y trouve un lodge de ski, une salle de spectacle, une boutique, un centre de location et un espace pour des événements privés, en plus du resto.

Pour le temps des Fêtes (26 décembre au 7 janvier), le Chic-Chac offre une promotion sur une journée de catski + une journée de ski au mont Miller en formule tout inclus. Prochain événement notable: la tenue, du 11 au 14 janvier, du White Lips 2024, réservé aux femmes skieuses et planchistes, pour apprendre les rudiments du ski hors-piste.

Offre de prélancement pour La Petite Aventure

Vélo Québec Voyages annonce une offre de prélancement jusqu’au 10 janvier pour La Petite Aventure (trois jours à vélo en famille et en groupe), qui aura lieu du 29 juin au 1er juillet en Montérégie. Départ d’Huntington.

Suivra la 30e édition du Grand Tour 2024, organisé du 3 au 8 août 2024 en Outaouais. Offre des Fêtes jusqu’au 10 janvier.

Tournée québécoise du Festival du film de montagne de Banff

Retour du 14 janvier au 2 mars 2024 de la tournée québécoise du Festival du film de montagne de Banff. Il y aura 35 représentations dans 23 villes.

Parmi les huit films présentés: Still Alive (escalade de roche en Italie), Going Greenland (ski de haute route au Groenland à partir d’un voilier électrique); Cross Countries (vélo de montagne en Amérique du Nord); The Blackcountry Journal (ski et jazz). Sera aussi diffusé le film québécois Canada Vertical, sur l’expédition AKOR qui a vu Nicolas Roulx et Guillaume Moreau traverser le pays du Nunavut à l’Ontario en 2021.

Une exposition de photos accompagne les séances: celles de l’Expédition Transboréale 2023, dans le Nord-du-Québec, sous l’œil de la photographe-cinéaste Marie-France L’Écuyer.

Retour du 14 janvier au 2 mars 2024 de la tournée québécoise du Festival du film de montagne de Banff. Photo: Hael Somma (à Chamonix), par Antoine Mesnage), Facebook Festival du film de montagne de Banff au Québec

Canot et sauna

Canot à glace expérience ajoute cet hiver un sauna nordique avec vue panoramique sur le Saint-Laurent à son site de Québec. On peut ainsi s’initier en compagnie de pros à la pratique du canot à glace dans le décor majestueux du fleuve, face au Vieux-Québec, puis troquer ses crampons pour des gougounes et un maillot de bain, en version détente après l’effort!

On peut ainsi s’initier en compagnie de pros à la pratique du canot à glace dans le décor majestueux du fleuve. Photo: Facebook Canot à glace expérience

Un premier Festival de saunas mobiles

Solstice sauna, à North Hatley, dans les Cantons-de-l’Est, organise du 27 décembre au 7 janvier son premier Festival de saunas mobiles. On se souvient que l’hiver dernier, un sauna «éphémère» avait été installé sur la plage Pleasant View, en bordure du lac Massawippi. Trois saunas mobiles seront sur place. En plus du traditionnel bain polaire du jour de l’An, le festival présente une variété d’activités, allant du yoga aux rituels guidés, en passant par les ateliers de breathwork (techniques de respiration).

Trois saunas mobiles seront installés sur la plage Pleasant View, en bordure du lac Massawippi. Photo: Facebook Solstice Sauna

Joyeux Noël et bonne année en plein air!

Des clubs de marche pour tous les goûts

Marcher en groupe n’a jamais été aussi facile tant pullulent les clubs et associations proposant des sorties en milieu urbain comme en région. L’expérience vaut la peine d’être vécue toute l’année, à pied, en raquettes ou en crampons, mais attention, on y devient vite accro! Tour d’horizon des clubs de marche du Québec et de leurs attraits communs ou singuliers.

Selon Rando Québec, «la marche est sans contredit l’activité physique la plus populaire auprès des Québécois. Elle est peu coûteuse, accessible à tous, et ce, peu importe la condition physique». Marcher en groupe est une expérience enrichissante à plus d’un titre: c’est un excellent moyen de socialiser, de se motiver mutuellement et de découvrir de nouveaux décors d’activités.

Dans la panoplie actuelle des possibilités de marcher pour se tenir en forme et profiter du grand air, les clubs de marche connaissent un réel engouement ces dernières années.

Bienvenue dans l’univers de ces lieux de rencontre au service de l’activité physique qui procurent de multiples avantages qu’on peut résumer en quelques mots: motivation, sécurité, assiduité, persévérance, valorisation, socialisation.

Dans la panoplie actuelle des possibilités de marcher pour se tenir en forme et profiter du grand air, les clubs de marche connaissent un réel engouement ces dernières années. Photo: Henry Xu, Unsplash

Portrait de famille

Il est très difficile de dresser un portrait de l’ensemble des clubs de marche au Québec, certains étant très structurés depuis des années tandis que d’autres transitent par des groupes Facebook créés par quelques «allumés» du plein air parfois difficiles à repérer.

Un bon point de départ est de miser sur des «institutions» qui œuvrent depuis longtemps à rassembler des initiatives au service de la marche comme Rando Québec et la FADOQ.

Pour les plus de 50 ans, la FADOQ détient le record québécois du nombre de clubs de marche à Montréal et en région. Il y en a pour tous les goûts et tous les niveaux, avec des marches urbaines à Montréal ou à Québec et des sorties guidées dans de nombreux parcs comme en grande nature.

Les groupes VIEACTIVE sont particulièrement dynamiques dans les régions de Québec, Charlevoix et Chaudière-Appalaches. Ils organisent et animent (entre autres) de multiples sorties de plein air (randonnée pédestre ou en raquettes, marche nordique, marche sportive avec balado). La FADOQ est associée au programme VIEACTIVE.

Pour les plus de 50 ans, la FADOQ détient le record québécois du nombre de clubs de marche à Montréal et en région. Photo: Depositphotos

Portail d’entrée aux clubs affiliés Rando-Québec

Sur son site, Rando Québec répertorie un nombre impressionnant de clubs de marche affiliés œuvrant dans la quasi-totalité des régions du Québec, y compris Montréal. Premier avantage «pécuniaire» d’un membership annuel à l’un de ces clubs: un rabais de 10$ sur l’adhésion Randonneur-Lecteur Rando Québec, avec un beau magazine à lire après une bonne marche. Second avantage tout aussi pécuniaire: les adhésions annuelles aux clubs sont toujours à prix modiques et procurent la gratuité sur la plupart des excursions en groupes.

De Montréal aux Cantons-de-l’Est, en passant par le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord ou Lanaudière, chaque club de marche affilié a ses caractéristiques propres, plus quelques constantes. Généralement, le coût des sorties est nul ou peu cher, par souci premier comme le dit le Club de plein air de la Côte-Nord «d’augmenter et faire grandir la communauté de randonneurs».

Certains, comme le Club de marche de Saint-Fabien (Bas-Saint-Laurent), offrent la gratuité des sorties. D’autres (comme le Club de marche de Rimouski), seulement à leurs membres, moyennant une adhésion annuelle de 25$, les autres payant 2$ pour participer à une randonnée à la journée.

L’union faisant la force, l’adhésion à un club de marche permet souvent de concilier valeurs et action, en favorisant une approche durable dans le développement de sentiers de randonnée et dans les activités, grâce, par exemple, au covoiturage pour l’accès aux sites de randonnée.

Quoi de mieux qu’un club local comptant des passionnés de plein air parmi ses bénévoles-accompagnateurs pour partir à la découverte des multiples trésors cachés d’un territoire donné?

Tous offrent bien sûr des activités de marche urbaine (Montréal, Québec), à la campagne ou en montagne du printemps à l’automne, mais aussi très fréquemment des sorties hivernales en raquettes, en crampons ou en marche sur neige.

Plusieurs clubs offrent des sorties hivernales en raquettes, en crampons ou en marche sur neige. Photo: Depositphotos

Quelle marche?   

Les types de marche sont aussi aléatoires que les groupes, variant de la promenade à la marche santé (de 4 à 5 kilomètres), sans oublier la marche dynamique, rythmée, rapide, la randonnée pédestre pour débutants, niveaux intermédiaire ou avancé, la marche nordique, la longue randonnée en montagne ou de type «mini-Compostelle québécois», et la marche afghane (avec exercices de respiration).

Il y a même des spécialistes de la marche d’endurance et d’entraînement dynamique (3 à 50 kilomètres) dans des parcs, milieux urbains ou campagne, à Montréal ou en Montérégie. C’est le cas du Club de marche dynamique.

Au chapitre des longues marches en vogue au Québec, inspirées du modèle de Compostelle, il y a pléthore de choix: Chemin des Outaouais, Chemin des Sanctuaires Montréal–Sainte-Anne-de-Beaupré, par exemple.

Au chapitre des longues marches en vogue au Québec, inspirées du modèle de Compostelle, il y a pléthore de choix: Photo: Depositphotos

Pour qui? Pour quand? 

Certains clubs s’adressent à une clientèle adulte en général, d’autres, aux plus de 50 ans, comme le Club de marche Les Promenades Drummondville (Centre-du-Québec). D’autres sont ouverts aux familles avec enfants pour des excursions d’une demi-journée, comme les Sentiers frontaliers (Cantons-de-l’Est).

Il y en a aussi pour tous les goûts dans les clubs de marche en matière de calendrier d’activités, mais la plupart offrent aussi bien des sorties de week-ends que de jours de semaine, ce qui permet de s’adapter à votre propre emploi du temps de travailleur ou de retraité.

Quelle que soit votre expérience de marche, les clubs sont adaptés à chacun, proposant des activités spécifiant clairement le niveau visé (débutant, intermédiaire ou avancé). Parfois, il y a un accompagnateur en avant et une personne en arrière pour ne laisser personne seul. Certains divisent également leurs groupes en sous-groupes pour s’accorder au rythme de chacun.

Certains clubs se restreignent strictement à des explorations du territoire de leur région tandis que d’autres «débordent» parfois sur leurs proches voisins (Club de marche Les amants de la nature, dans Lanaudière).

Les plus aventureux choisissent des groupes où les destinations montagneuses sont à l’honneur, comme Randonnée Aventure, Les Aventuriers du Québec ou le vétéran Club de montagne le Canadien, même s’ils sont ouverts à tous les calibres.

Quoi de mieux qu’une touche-à-tout du plein air pour nous parler des groupes de plein air? Joanne Véronneau n’aime rien tant que quitter son écran d’ordinateur et son travail de graphiste pour sortir en plein air avec des amis ou en famille. «Comme ils ne peuvent pas toujours m’accompagner, je m’adresse souvent à des groupes pour aller marcher, rouler ou skier. J’y trouve depuis au moins 20 ans une garantie de sorties plusieurs fois par saison, à faible coût, en découvrant de nouveaux sites sans y aller seule et souvent sans conduire quand il y a transport par bus ou covoiturage.»

Il y en a pour tous les goûts dans les clubs de marche en matière de calendrier d’activités, mais la plupart offrent aussi bien des sorties de week-ends que de jours de semaine. Photo: Kitera Dent, Unsplash

Autres atouts 

Certains clubs proposent également le prêt d’équipement gratuit ou à faible coût à leurs membres, comme Les Aventuriers du Québec, qui se distinguent aussi par leur offre de prix de présence aux sorties et par une section de leur site réservée aux membres pour poursuivre les échanges de bons plans ou de recettes de cuisine.

Autres avantages: les réductions dans des magasins de plein air de la région et des formations à faible coût, comme le propose les Sentiers de l’Estrie, pour des cours d’orientation carte et boussole ou de premiers secours.

Les Sentiers de l’Estrie sous la loupe

Depuis 1976, l’organisme à but non lucratif les Sentiers de l’Estrie gère et entretient plus de 200 kilomètres de sentiers grâce à des bénévoles qui animent aussi un club de marche très dynamique. «Notre mission est d’encourager la marche en nature et notre mot d’ordre est l’accessibilité, raison pour laquelle notre membership est peu élevé», précise Marie-Claire Pelletier, présidente de l’organisme. Moyennant 50$ par personne ou 80$ par famille et par an, on a un accès gratuit aux sentiers et aux activités du club. Sans adhésion au club, il en coûte 10$ pour un permis journalier de sentier ou 7,50$ pour une sortie de groupe. En plus, on favorise le covoiturage.

L’encadrement des sorties est, selon Mme Pelletier, le point fort des Sentiers de l’Estrie. Il permet de «randonner de façon sécuritaire, par exemple en période de chasse ou quand les conditions des sentiers sont incertaines. Nos accompagnateurs sont familiers des sentiers».

Autres plus, à son avis: «celui de découvrir avec eux des trésors cachés, une variété de beaux sentiers et points de vue; celui de bénéficier de précieux conseils d’habillement et d’équipement. L’aspect social est aussi très important. Le groupe fidélise les gens, qui ont envie de se revoir».

Les Sentiers de l’Estrie proposent généralement deux sorties par semaine, en toutes saisons, le week-end et en semaine, veillant à ce qu’alternent les niveaux de marche (de très facile à très difficile), avec une bonne dose de niveau intermédiaire.