La saveur du jour
Les têtes de violon en 5 faits
Avec les asperges, les têtes de violon sont les premières verdures à revenir au menu après l’hiver. Annonciatrices de printemps, elles restent mystérieuses pour plusieurs. Voici cinq faits pour mieux les connaître.
Têtes de violon ou crosses de fougère
Celles qu’on appelle «têtes de violon» en raison de leur forme en spirale qui rappelle la volute de l’instrument de musique proviennent des fougères qui n’ont pas encore complètement poussé et qui sont encore enroulées sur elles-mêmes. C’est pourquoi on les appelle aussi parfois «crosses de fougère».
Une fougère particulière
Attention: ce ne sont pas toutes les fougères qui sont comestibles! La fougère-à-l’autruche est la fougère comestible la plus répandue. D’ailleurs, elle serait la seule plante indigène du Canada ayant atteint un succès commercial en tant que légume. On la retrouve aussi dans d’autres pays comme les États-Unis, le Japon, la Chine, la Sibérie, en Russie, la Belgique et la France.
À savourer avec précaution
La tête de violon renferme une toxine encore inconnue. C’est pourquoi, avant de cuisiner les crosses de fougère, il est recommandé de les secouer dans un sac en plastique afin d’en détacher les écailles brunes, de les laver soigneusement en changeant l’eau fréquemment, puis de les cuire de 10 à 15 minutes dans l’eau ou à la vapeur.
Une saison courte
Les têtes de violon, que certains comparent aux asperges, aux épinards ou aux fèves vertes quand il est question du goût, sont enroulées en spirales pendant seulement deux semaines environ, au mois de mai, avant de se déployer et de ne plus être comestibles.
Une longue histoire
Certains estiment que les humains consomment des crosses de fougère depuis très longtemps. Toutefois, elles sont beaucoup plus populaires depuis quelques années. D’ailleurs, on croit que les populations sauvages de fougères pourraient éventuellement être en péril si cet engouement continue.