La saveur du jour
Le homard québécois en 5 nouveautés
Heureusement, pour les amateurs de sa chair tendre, le homard revient chaque année avec le printemps. Voici cinq nouveautés qui nous arrivent avec le homard québécois cette année.
Homard gaspésien: un nouveau site de traçabilité
Les pêcheurs de homards gaspésiens sont déjà en mer depuis quelques jours, ce qui signifie que le crustacé de la péninsule arrivera très bientôt dans nos assiettes. La saison devrait durer jusqu’au 1er juillet environ.
Ce printemps marque aussi le 10e anniversaire de l’identification des homards pêchés en Gaspésie, un système de traçabilité unique au monde qui permet «d’aller à la rencontre» du pêcheur qui a capturé la prise grâce à un numéro inscrit sur le médaillon de chaque crustacé. Le site monhomard.ca, qui permet cette traçabilité, a été refait récemment au goût du jour.
La protection des ressources
Des mesures de pêche durable sont mises en place depuis plusieurs années déjà afin de protéger les ressources. Cette année, les pêcheurs testeront de nouveaux dispositifs et cordages pour éviter que les baleines ne s’y emmêlent ou pour qu’elles puissent se libérer au besoin.
Une appellation réservée à venir
En 2020, une étude a démontré que le «homard pêché en Gaspésie» pourrait jouir d’une appellation réservée, comme une «indication géographique protégée». Le projet en ce sens devrait se réaliser au cours des prochains mois.
Série La course folle
Sur le site de Télé-Québec, les huit épisodes de La course folle suivent des pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine du début à la fin de la saison. La série permet de mieux comprendre la réalité des pêcheurs, d’assister à tout le défi que cette pêche représente et d’apprécier encore mieux le précieux crustacé local.
Un prix plus élevé
Un peu comme pour le crabe, si la tendance se maintient, le homard sera vendu à un prix plus haut cette année en raison d’une offre basse et d’une demande élevée. Une bonne nouvelle pour les homardiers, qui pourraient toucher un prix record, mais une moins bonne nouvelle pour les consommateurs, qui doivent s’attendre à débourser un peu plus. Mais il faudra alors se dire que les pêcheurs pourront ainsi rattraper la saison difficile de l’an dernier.