La saveur du jour
L’aronia, un petit fruit local à apprivoiser
Amélanche, camerise, chicoutai, sureau… On entend davantage parler de la variété des petits fruits du Québec depuis quelques années, mais il en reste encore à découvrir. En septembre, place à l’aronia!
Toutes les sources parlent de l’arbre dans lequel pousse l’aronia comme d’un arbre «très rustique» supportant des températures pouvant aller jusqu’à – 35 °C, et poussant dans les marécages et clairières des forêts boréales québécoises.
C’est pourquoi il est connu depuis longtemps par les Premières Nations, qui l’utilisaient autant en cuisine que comme médicament. En effet, on prête au petit fruit noir de la grosseur d’un bleuet des propriétés curatives intéressantes. De plus, l’aronia serait trois fois plus riche en vitamine C que l’orange! D’ailleurs, dans le domaine pharmaceutique, l’aronia suscite de l’intérêt.
Puisque, selon plusieurs, son goût est un peu fade, on gagne surtout à cuisiner l’aronia: pour accompagner des viandes, en sirops, confitures ou gelées ou, en l’ajoutant, séché, à des granolas.
Malgré ses atouts, l’aronia est encore peu cultivé au Québec. Ainsi, puisqu’il est peu connu, on le trouve surtout congelé.
Mais les choses pourraient changer puisque les quelques producteurs que compte le Québec travaillent à le faire découvrir et cherchent à le promouvoir auprès des restaurateurs, par exemple.
Voilà un nouvel aliment local à apprivoiser!