La saveur du jour
La fraise dans tous ses états
Canicule, sécheresse, pandémie, manque de main-d’œuvre… La fraise du Québec est mise à rude épreuve cette année. Et pourtant, elle est là, prête à être récoltée et savourée. À vos paniers!
Après le froid de début mai et les deux périodes de canicule que la province a connues depuis, les producteurs de fraises vivent une saison bien particulière. Ajoutez à cela, provoquée par la pandémie, la baisse marquée de main-d’œuvre étrangère qui peut venir travailler au Québec, et la saison représente tout un défi!
Bien que ce manque de main-d’œuvre, qui forcera certains producteurs à abandonner des fraises aux champs, puisse jouer sur les prix, le goût tant apprécié de la fraise du Québec, lui, grâce à des systèmes d’irrigation, ne devrait pas souffrir de la sécheresse actuelle.
Tous au champ!
Une bonne nouvelle à travers ces difficultés: les producteurs constatent que les Québécois ont plus hâte que jamais d’avoir accès aux petits fruits d’ici.
Heureusement, le gouvernement a annoncé récemment que l’autocueillette serait possible cet été, en suivant les règles de sécurité, ce qui pourra assurément aider certains producteurs à ne pas perdre leurs précieux petits fruits, tout en permettant aux Québécois de s’approvisionner. Depuis quelques jours, plusieurs fermes sont d’ailleurs ouvertes au public.
Il est donc temps plus que jamais de prendre les champs d’assaut pour épauler les producteurs de votre région afin de savourer, transformer et congeler les petits fruits d’ici et d’en faire provision pour l’année!
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