La saveur du jour
La bouffe de notre mer: hommage au Saint-Laurent
Afin d’inciter les Québécois à découvrir toutes les richesses de leur fleuve, Québec maritime lance le concours La bouffe de notre mer. Au programme: escapades gourmandes lorsque cela sera possible, ou découverte à la maison des produits offerts par notre fleuve.
Le Saint-Laurent est riche d’aliments savoureux: crevettes nordiques, esturgeons, pétoncles, moules, mactres de Stimpson, crabes… Et pour goûter ces produits, plusieurs circuits sont possibles dans l’est de la province. Sur la Côte-Nord, en Gaspésie, dans le Bas-Saint-Laurent ou aux Îles-de-la-Madeleine, des régions regroupées par l’organisme de promotion touristique Québec maritime espèrent les visiteurs québécois pour l’été qui vient.
En attendant de pouvoir partir sur la route, les aliments issus de notre fleuve sont nombreux et gagneraient, selon la cheffe Colombe St-Pierre, à être mieux connus. Après tout, l’abondance et la fraicheur de ces produits font la réputation du Québec maritime à l’international (les Asiatiques s’arrachent en effet plusieurs des produits d’ici).
La cheffe du Bic a donc présenté, pour lancer le concours, quatre aliments disponibles à l’année et qui, en attendant les visites près de l’eau, peuvent être apprêtés à la maison. «On est en février: je vous présente des cannages et des produits séchés, mais qui ont tout à gagner à être connus», a-t-elle dit en conférence de presse virtuelle.
Mer au menu
Facilement accessible en épicerie, la mactre de Stimpson est «extrêmement méconnue au Québec», a dit la cheffe, qui croit toutefois que les Québécois devraient s’approprier cette palourde typique de la Côte-Nord en l’ajoutant aux salades, sur des craquelins, dans les chaudrées, les pâtes ou sur les pizzas.
La cheffe a ensuite parlé des nombreux produits sauvages qui poussent en bordure d’eau et qu’il est possible de goûter grâce aux Jardins de la mer. L’entreprise du Bas-Saint-Laurent propose des mélanges de sel et de poivre faits à partir d’herbes de mer et «qui apporteront du kick» aux poissons frais, aux salades, aux bouillons, aux soupes, aux omelettes ou aux patates pilées, assure Colombe.
De son côté, Océan de saveurs propose différentes algues entières ou en flocons qui donneront du goût à différents plats ou au popcorn, selon la cheffe.
Finalement, Colombe St-Pierre a parlé du hareng boucané du Fumoir d’Antan des Îles-de-la-Madeleine, qu’elle qualifie de «rehausseur» à ajouter dans les œufs ou dans une salade de pommes de terre, ou encore, pour remplacer l’anchois dans les salades César.
C’est bien connu: Colombe St-Pierre, qui a grandi sur une île du Saint-Laurent, est amoureuse du fleuve et de ses richesses. Elle a terminé la rencontre sur ce cri du cœur: «Si on voulait honorer notre fleuve et ses produits, dans les stades, au lieu des hot-dog, on devrait manger des guédilles, et dans les dépanneurs, au lieu du jerky de viande, on devrait trouver du hareng fumé. Il faut s’approprier notre Saint-Laurent! »
Voilà qui est lancé!