La saveur du jour
L’huile de caméline à toutes les sauces
Même s’il y a une volonté plus grande qu’avant de consommer localement, l’huile d’olive reste la star de la section des huiles dans plusieurs cuisines québécoises. Pourtant, l’huile de caméline a tout pour plaire et pour lui faire concurrence.
Bien qu’elle travaille à faire sa place depuis près de huit ans déjà, l’huile de caméline gagne encore à être connue. Cette huile tirée de la caméline, une plante qui pousse très bien dans le climat québécois, s’adapte à tous les types de plats. Elle se cuisine en vinaigrette et s’ajoute aux tartares, elle supporte bien la chaleur et peut donc servir dans les sautés, pour griller les légumes, pour faire des marinades ou pour enrober des pommes de terre qui iront au four. Elle convient même aux desserts. C’est simple, selon Chantal Van Winden, de Signé Caméline, précurseur de la caméline au Québec, on peut l’utiliser dans toutes les recettes où on utilise de l’huile.
La caméline est originaire de l’Europe de l’Est et du Nord, des endroits qui ont un climat semblable à celui de la Belle Province. En période de floraison, la plante produit une petite fleur jaune et fournit des centaines de gousses de graines qu’on presse à froid pour obtenir l’huile de caméline. D’ailleurs, quand les vastes champs sont en fleurs, le tapis jaune est magnifique.
Quelques compagnies d’ici offrent maintenant cette huile locale et on la trouve facilement en épicerie. Elle a un goût subtil de noisette et de sésame et se conserve à température ambiante jusqu’à 30 mois.
D’ailleurs, l’huile de caméline du Québec est désormais reconnue et exportée dans plusieurs pays à travers le monde. Ce serait fou de s’en passer!