On peut parfois reprocher aux épiceries de mal indiquer la provenance des aliments qui garnissent les étals, notamment en raison d’un affichage confus, voire inexistant. Mais c’est tout le contraire dans certaines épiceries du Témiscamingue, où une campagne claire met de l’avant les produits de la région.
Cet été, pendant une virée en Abitibi-Témiscamingue, j’ai été intriguée, lors d’achats dans une épicerie de Ville-Marie, par une affiche posée dans le fond des paniers incitant à acheter local, ainsi que par des pas tracés au sol qui indiquaient la direction à prendre pour trouver des aliments de la région.
Des pas tracés au sol indiquent la direction à prendre pour trouver des aliments de la région. Photo: Facebook Société de développement du Témiscamingue - SADCT
De cette façon, une douzaine de produits témiscamiens étaient mis en vedette: fruits et légumes, fromages, miels, chocolats, cidres et sirops, entre autres.
Si une visite dans la région permet de constater toute la fierté qui habite les gens du coin pour leurs produits régionaux, qu’ils connaissent bien, la campagne permet surtout de présenter aux visiteurs les produits uniques faits au Témiscamingue.
Une affiche dans les paniers incite à acheter local. Photo: Facebook Société de développement du Témiscamingue - SADCT
Une façon simple et originale, pour les instances locales, d’encourager ce qui se fait dans la région et de pousser les visiteurs à rapporter dans leurs bagages des saveurs du coin pour goûter encore un peu du Témiscamingue au retour.
Des chefs, des producteurs et des foodies rassemblés autour du cinéma; voilà ce que propose le festival de films Cuisine, Cinéma & Confidences, dont la troisième édition aura lieu du 8 au 10 novembre à Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix.
C’est lorsqu’elle était productrice de documentaires et qu’elle fréquentait des festivals de films liés à la nourriture à travers le monde que Lucie Tremblay a eu l’idée de créer cet évènement où le cinéma serait «un prétexte pour se régaler et réaliser l’importance de la nourriture dans notre quotidien».
Pour la troisième année donc, le festival Cuisine, Cinéma & Confidences présentera dans différents lieux de Baie-Saint-Paul une quinzaine de films de fiction ou des documentaires internationaux liés à l’alimentation. La programmation est aussi composée de repas thématiques liés à des films présentés, de tables rondes, de producteurs qui font découvrir leurs produits et d’une librairie gourmande.
Cette année, la fondatrice parle d’une programmation «diversifiée et enracinée» grâce à des documentaires comme Le semeur, une production québécoise qui parle d’art et de semences, La saveur des ramens, un film japonais qui parle de transmission, ou à Cent pas du bonheur, qui rend hommage à la cuisine indienne. Les participants pourront aussi se délecter de certains classiques comme Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant.
Le vendredi soir, les festivaliers auront droit à une expérience alors qu’ils pourront savourer un ramen bouillant préparé par l’équipe du restaurant Les Faux Bergers en regardant le film La saveur des ramens. Puis, le lendemain midi, c’est à un méchoui préparé par quatre chefs que seront conviés les invités.
Avec sa programmation, Lucie Tremblay cherche à réchauffer novembre et à combiner des styles de films qui vont créer des ponts et des rencontres. «Si ça peut donner aux gens envie de découvrir ce qui se fait ici, autant en cinéma qu’en gastronomie et qu’en agriculture, ce sera génial!»
De toute évidence, Lucie Tremblay est une passionnée qui transmet année après année sa passion. Et qu’on ne s’inquiète pas pour la suite des choses: la fondatrice du festival a déjà près de 300 films en banque pour les prochaines éditions!
Férus d’architecture, c’est votre chance: la dernière résidence conçue par Frank Lloyd Wright sera vendue aux enchères le 16 octobre. On profite de l'occasion pour s'offrir le tour du propriétaire.
L’Américain Frank Lloyd Wright a eu une longue et prolifique carrière. Du musée Guggenheim de New York à la résidence Fallingwater en Pennsylvanie, en passant par des écoles, des églises, des bureaux et des gratte-ciel, ce grand nom de l’architecture a réalisé pas moins de 532 projets.
Photo: ha.com
Située à Phoenix, en Arizona, la maison Norman Lykes a été imaginée par Wright quelques mois avant sa mort, en 1959, puis achevée en 1967 par son apprenti John Rattenbury. Le domaine de 3095 pieds carrés représente bien le travail de l’architecte, qui était grandement influencé par la nature et fasciné par la géométrie.
Photo: ha.com
Construite en blocs de béton coloré, la maison circulaire se fond dans les rochers qui l’entourent. Elle comprend notamment trois chambres à coucher, trois salles de bain et un bureau au deuxième étage offrant une vue à 360 degrés. Le mobilier en acajou d’origine, toujours présent, est pour sa part typique du modernisme du milieu du siècle.
Photo: ha.com
Le toit en porte-à-faux procure de l’ombre naturelle aux résidents même si les fenêtres sont nombreuses et que la façade s’expose au sud. Le domicile compte également une piscine en forme de croissant bordée de nacre.
Photo: ha.com
Si pour vous, comme pour moi, posséder une maison de Frank Lloyd Wright reste un rêve inabordable, vous pouvez toujours vous rabattre sur la prometteuse nouvelle biographie de cet homme complexe à l’ego aussi grand que ses bâtiments. C’est mieux que rien, non?
Avec ses longues plages de sable et ses villages de pêcheurs, la péninsule de Cape Cod, au Massachusetts, n’est pas le premier endroit auquel on pense quand il est question d’agriculture. Pourtant, certains agriculteurs y font de petits miracles.
Dans le luxueux hall du Chatham Bars Inn, au centre de la péninsule, dans la ville de Chatham, Beth Patkoske, directrice du marketing et des communications pour l’hôtel, fait faire le tour du vaste établissement qui donne sur la mer. Dès son ouverture, en 1914, cet hôtel chic était fréquenté par les chasseurs qui y établissaient leur territoire. Plus d’un siècle plus tard, les choses ont changé, mais les saveurs que propose le terroir de la région sont encore au cœur de la mission du Chatham Bars Inn, entre autres avec des repas directement à la ferme et la mise en valeur des récoltes de ces terres affiliées à l’hôtel.
Les repas pris à la ferme du Chatham Bars Inn permettent de goûter pleinement les saveurs que propose le terroir de la région. Photo: Chatham Bars Inn
À quelques minutes de route de là se trouve en effet une ferme de huit acres qui fournit en herbes et en fruits et légumes frais les tables du Chatham Bars Inn et celles de quelques autres restaurants des environs qui font partie de cette scène culinaire qui se dégourdit.
C’est Joshua Schiff qui nous accueille sur les terres de cette ferme qui fournit depuis six ans de bien belles choses. Auparavant propriétaire d’une ferme près de Chicago, Joshua a eu envie de relever le défi de l’agriculture à Cape Cod. «Les sols sont pauvres: c’est du sable. C’est pourquoi il y a très peu de fermes dans la région. C’est tout un challenge et il faut y mettre beaucoup de travail, mais c’est possible», dit Joshua en faisant faire le tour des impressionnantes serres et des rangs de radis, de brocolis, d’herbes, de fraises et de fleurs comestibles. La preuve? C’est aujourd’hui plus de 125 variétés de végétaux qui naissent des terres de la ferme du Chatham Bars Inn.
Et les projets sont encore nombreux. Depuis peu, un joli kiosque devant les rangs invite les passants à venir s’approvisionner. De plus, le jeune fermier, clairement passionné par ce qu’il fait, souhaite également proposer des tours et des événements afin de rapprocher les gens de l’agriculture.
À Sandwich, un marché met de l'avant les produits locaux. Photo: Véronique Leduc
Après la visite, sur les routes en lacet de Cape Cod, quand on ouvre l’œil plus attentivement, on remarque un peu partout des marchés fermiers qui mettent de l’avant les récoltes locales. Joshua Schiff n’est clairement pas le seul agriculteur passionné de la péninsule.
Du 26 au 28 septembre prochains, les passionnés du design sont invités dans le quartier Griffintown de Montréal à l’occasion de la sixième édition du Circuit Index-Design. En plus d’un volet pour les professionnels, le salon à ciel ouvert propose un programme dédié au grand public.
Connaissez-vous le Circuit Index-Design? Il s’agit d’un parcours interactif libre et gratuit mis sur pied par Index-Design et présenté par la Société de Développement Commercial - Les Quartiers du Canal, en collaboration avec le Service de développement économique de la Ville de Montréal.
La sixième édition sera placée sous le thème de l’interaction, une notion incontournable en architecture et en design. La pratique crée, par exemple, constamment des liens entre la nature et la ville ou entre l’homme et son environnement bâti. Différentes conférences aborderont cette thématique lors de la journée professionnelle du 26 septembre.
Vendredi et samedi, tout le monde peut se joindre à la célébration. Au menu: présentation des dernières tendances, activités interactives et rencontres, notamment avec l’agence de design d’environnement intégré ISSADESIGN ou l’artiste Paul-Émile Rioux.
Un encan silencieux attend les participants dans les Jardins de Mary. Photo: Facebook INDEX-DESIGN
Les participants sont également les bienvenus au Party Design Griffintown dans les Jardins de Mary, où ils pourraient mettre la main sur un objet ou un meuble lors de l’encan silencieux. Le Marché du design accueillera de son côté une vingtaine d’entreprises.
Les organisateurs d’Index-Design espèrent ainsi élargir la programmation. «Nombreux sont les amateurs et les passionnés de design et de l’architecture à Montréal : nous avions envie de leur offrir un événement rassembleur», explique sa directrice Sandra Heintz, en entrevue avec Infopresse.
Pour jeter un œil sur le programme complet, suivez le lien.