10 destinations à considérer pour 2025
Chaque année, les grands médias et éditeurs de guides de voyages de la planète publient leur liste de destinations à découvrir. Certaines sont mentionnées dans plusieurs d’entre elles; d’autres surprennent. Après une sélection d’îles pour rêver 2025, voici quelques coins du monde qui se démarquent cette année, une sélection à la fois inspirée par ces listes et par mes propres voyages.
L’Ouzbékistan
Des quatre contrées d’Asie centrale dont j’ai foulé le sol en 2024, l’Ouzbékistan m’apparaît comme la plus accessible, sans pour autant être prise d’assaut par des hordes de touristes. On y découvre les légendes de la route de la soie et d’opulents monuments érigés à la gloire de ceux qui les ont forgées.
Si j’ai adoré Khiva et Samarcande, c’est sans contredit le cœur historique de Boukhara qui m’a laissé la plus forte impression. Pas étonnant que The New York Times ait inclus cette ville dans sa liste des 52 destinations à visiter en 2025: en y déambulant, on plonge dans les multiples couches de son histoire. Pour vous faciliter la vie, Groupe Voyages Québec (GVQ) propose un circuit accompagné sur la route de la soie.
Le Panama
Si son voisin, le Costa Rica, est depuis longtemps une référence en matière d’écotourisme, le Panama est bien déterminé à mettre de l’avant l’accueil chaleureux de ses communautés et une multitude d’expériences stimulantes.
Bien qu’il soit possible de s’y rendre en formule tout-inclus, il serait dommage de se confiner aux murs d’un établissement sans personnalité. Certaines entreprises peuvent faciliter l’organisation d’un séjour, comme Pacific Adventure Tours, dans la province de Veraguas (surtout, ne manquez pas le superbe parc national de Coiba!), ou Ancon Expeditions, qui mise sur des expériences culturelles et en pleine nature.
Copa Airlines propose des vols entre Montréal et Panama City depuis une décennie. Air Transat et Sunwing Airlines offrent quant à eux des vols vers Rio Hato, près de Playa Blanca, au départ de Montréal et Bagotville. Pour repérer des expériences positives tant pour les communautés que pour les voyageurs, Tourism Cares propose la «Meaninfgul Travel Map».
La France
Pourquoi aller en France cette année? D’abord parce que les travaux en prévision des Jeux olympiques à Paris sont chose du passé. Ensuite, en plus de tous les vols existants, il sera possible dès ce printemps de se rendre dans la Ville Lumière avec une compagnie à bas prix, French Bee.
Lonely Planet croit qu’il faut absolument visiter Toulouse, «ville labyrinthique qui regorge de galeries d’art installées dans des espaces industriels réaffectés, d’excellents restaurants et de pittoresques berges de rivières et de canaux». Condé Nast Traveler vante pour sa part les charmes de Marseille, que l’on visite idéalement hors des périodes de pointe de l’été. À Aix-en-Provence, Paul Cézanne sera à l’honneur cette année, comme le rappelle The New York Times. Sa maison sera réouverte au public et plusieurs expositions lui seront consacrées.
Air Transat continue d’offrir des liaisons sans escale depuis Montréal vers sept villes, dont Toulouse et Marseille. Le transporteur compte aussi un vol Québec-Paris sans escale.
Le Japon
Plusieurs médias des quatre coins du monde ont inclus le Japon parmi les meilleures destinations de l’année.
Osaka, qui accueillera l’Exposition universelle du 13 avril au 13 octobre, retient particulièrement l’attention. National Geographic propose plutôt Kanazawa «pour découvrir le Japon classique sans les foules». «Kyoto est devenue tellement touristique que les autorités municipales ferment certaines rues du quartier historique de Gion, écrit la journaliste Karine Carmichael. Mais vous pouvez toujours goûter à l’authenticité du Japon à Kanazawa. Située à seulement deux heures de train de Kyoto, cette ville-château bien préservée abrite un quartier de geishas rempli de maisons de thé en bois, Kenroku-en, l’un des plus beaux jardins du Japon, et un quartier de samouraïs de l’ère edo tout droit sorti de Shogun.»
The New York Times met de son côté de l’avant Toyama, entre les Alpes japonaises et la mer du Japon, qui «sert de porte d’entrée à la péninsule de Noto». Après avoir été dévastée par un tremblement de terre et des pluies torrentielles en 2024, la destination cherche aujourd’hui à attirer les touristes, notamment grâce à son musée d’art du vert, «qui abrite une bibliothèque publique et a été conçu par Kengo Kuma, [et] est une imposante cathédrale de bois et de lumière».
L’Amazonie péruvienne
Encore plus que le mythique Machu Picchu, c’est l’Amazonie péruvienne qui m’attire comme un aimant. «Le Machu Picchu retient l’attention, mais plus de 60% du territoire péruvien est recouvert par la forêt amazonienne, souligne Condé Nast Traveler. C’est ici, dans les poumons de notre planète, que vous trouverez de nouvelles aventures à organiser en 2025.»
En plus des nouvelles croisières, certains hébergements font rêver, comme de nouvelles cabanes dans les arbres. «Sur terre, la première cabane de luxe dans les arbres du Pérou, Alta Sanctuary de Tamandua Expeditions, a ouvert ses portes en janvier 2024. Elle surplombe de 15 mètres la canopée de la forêt amazonienne, près de la frontière bolivienne, et constitue une base spectaculaire pour l’observation des oiseaux et les promenades dans la jungle menées par des guides indigènes.»
À lire pour s’inspirer: Au Pérou des superlatifs de Carolyne Parent.
Le Kazakhstan
Sur les listes de CNN et de Lonely Planet, le Kazakhstan fait sans contredit partie des contrées les plus intrigantes. Immense, le pays s’avère un merveilleux terrain de jeux pour les amateurs de randonnée.
Au pied des montagnes du Tien Shan, Almaty séduit par la richesse de sa vie culturelle. À 219 km de la capitale, l’époustouflant canyon Charyn, dans la Vallée des châteaux, vaut franchement le détour, ne serait-ce que le temps d’une balade pour contempler ses paysages lunaires. Lonely Planet recommande aussi le parc national Sairam-Ugam. Il faut toutefois avoir du temps: bien que les routes principales soient en bon état, les distances sont énormes.
En plus de GVQ, qui s’y arrête avec son circuit sur la route de la soie, Voyages Lambert (en groupe) et Voyageurs du monde (sur mesure, en train) peuvent vous y emmener.
Oman
Condé Nast Traveler prédit que Mascate, la capitale, verra de plus en plus de touristes débarquer dans ses nouvelles stations balnéaires. «Pendant des siècles, Mascate a été connue des navigateurs de l’océan Indien comme la porte d’entrée vers la beauté brute et sauvage d’Oman, ses massifs calcaires, ses formidables châteaux et ses déserts sculptés par le vent, mais les touristes ont longtemps négligé cette charmante ville nichée dans les rides des monts Hajar», écrit la journaliste Anna Zachari.
Pour ma part, j’ai aimé fouler le sable du désert de Wahiba et découvrir les wadis (oued en français, soit un cours d’eau dans une région sèche). Entre mer et désert, le pays de Sinbad le marin se visite surtout entre octobre et mars, alors que les températures sont plus douces. Loin des foules, mais tout de même accessible avec une seule escale avec Qatar Airlines et Turkish Airlines.
Avis aux randonneurs: c’est une superbe destination à découvrir à pied. Terres d’aventure propose notamment des circuits pour différents niveaux.
L’Australie
Pays-continent, l’Australie se visite par petites bouchées. Alors que Condé Nast Traveler suggère d’explorer cette année le Territoire du Nord et le Queensland, Forbes invite les voyageurs à s’arrêter à Brisbane, aussi dans le Queensland. De son côté, The New York Times recommande de séjourner à Sydney, qui vient d’étendre son réseau de métro.
Pour ma part, j’ai envie de vous dire qu’aucune réponse n’est mauvaise à la question «Par où commencer?», puisque le pays de Skippy le kangourou réserve de nombreuses surprises, même à ceux qui croient bien le connaître. Une belle manière d’avoir un aperçu de la diversité du territoire est de prendre part à une croisière ferroviaire à bord du train The Ghan, qui voyage entre Darwin et Adélaïde (ou l’inverse), et effectue des escales en route, le temps de faire quelques excursions.
La Lituanie
«Dans un monde qui banalise les termes “conservation” et “durabilité”, la Lituanie incarne ces deux notions», écrit Lonely Planet dans son Best in Travel. Sa capitale, Vilnius, est couverte à 61% d’espaces verts. Récemment restauré, le palais Sapieha fait partie des incontournables.
Nommée Capitale verte de l’Europe en 2025, Vilnius compte des forêts protégées, des lacs et des dunes le long de la mer Baltique. Ajoutez à cela la possibilité – depuis tout récemment – de voyager en train entre les trois capitales des pays baltes en une seule journée et vous avez de quoi concocter le voyage idéal pour les amateurs de «coolcation», soit des vacances dans des lieux où les périodes de canicules se font plus rares.
Les provinces de l’Atlantique
Alors que de nombreux Québécois souhaitent éviter les États-Unis au cours des quatre prochaines années, les provinces de l’Atlantique – le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador – risquent de faire partir des lieux de prédilection de nombreux voyageurs.
Que l’on préfère suivre les traces de Lucy Maud Montgomery à l’Île-du-Prince-Édouard, plonger dans les eaux chaudes du parc provincial de la plage Parlee, explorer Halifax ou faire de la randonnée à Terre-Neuve, une chose est sûre: les possibilités de découvertes restent nombreuses, même après plusieurs visites!
(Sources: The New York Times, Condé Nast Traveler, National Geographic, Lonely Planet, Forbes et Le Devoir)