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Vélo: guide complet pour débuter la saison

Vélo de route, de montagne, de gravelle ou à pneus surdimensionnés (fatbike); quelle que soit votre monture, il est grand temps d’en vérifier le bon fonctionnement pour être prêt à vous lancer sur votre terrain de jeu préféré.

Alors que nos arbres commencent à verdir et que les fleurs printanières sortent de terre, la frénésie du vélo gagne esprits et mollets au Québec. Les organismes Vélo Québec et Geovelo en profitent pour lancer en mai une nouvelle édition du Mois du vélo, une opération en forme de défi personnel ou collectif visant à encourager la pratique vélocipède.

On y va pour le vélo de route; on attend pour le vélo de montagne

En mai, le temps encore frais et l’absence d’insectes piqueurs rendent le vélo de route éminemment agréable. En revanche, la fragilité de la nature au printemps impose des restrictions pour la pratique du vélo de montagne.

Le Québec regorge de parcours cyclables pour les adeptes de vélo de route. La Route verte, qui parcourt tout le Québec, est à cet égard la reine des véloroutes, mais nombreuses sont les régions où des cartes touristiques identifient également les plus beaux circuits permettant de pédaler sur de petites routes de campagne, en bordure de rivières ou en forêt, tout comme sur des pistes cyclables. Pour amorcer votre saison, vous avez l’embarras du choix!

Tourisme Cantons-de-l’Est suggère par exemple de vous dégourdir les jambes sur «la portion de l’Estriade qui se trouve dans le Canton de Shefford ainsi que celle de la Route verte # 4 qui se dirige vers Bromont (La Villageoise)», parce qu’elles sont les plus «rapidement praticables».

Autres recommandations: Le circuit du Patrimoine, boucle (de niveau facile et intermédiaire) d’un peu plus de 40 km qui part de Bedford, puis passe par Saint-Armand et Pigeon Hill, avec ses vignobles.

La Véloroute des Grandes Fourches – Boucle de la Magog (52 km) ouvre pour sa part le 1er mai. À Sherbrooke, on longe la rivière Saint-François puis on fait le tour du lac des Nations avant de se rendre jusqu’à North Hatley, si le tronçon a déjà été nettoyé.

Le circuit de Magog-Orford propose 33 km de niveau intermédiaire, avec le mont Orford et le lac Memphrémagog pour paysages et de nombreux arrêts gourmands possibles.

Les plus aguerris opteront pour La Grande Boucle de la Vallée à Coaticook: plus de 100 km à parcourir et plus de 1400 m de dénivelé à absorber à la force de vos jambes!

Le Grand Tour du lac Mégantic est au moins aussi exigeant: Lac-Mégantic, Marston, Piopolis, puis le sommet du mont Mégantic, «une des top montées du Québec dotée d’une pente forte de 9% en moyenne», prévient Tourisme Cantons-de-l’Est.

Pour le vélo de gravelle, pas de contre-indications non plus, pourvu que les chemins que vous empruntiez soient vraiment en gravelle et non boueux.

Circuit vélo de la Vallée de Coaticook © GouvQc/Gaëlle Leroyer

Vélo de montagne: patience!

Avant de sortir votre vélo de montagne pour partir explorer des sentiers, vérifiez s’ils sont bien ouverts. En effet, dans bien des régions, la période de dégel printanier rend les sols très fragiles. La nature a besoin de ce temps pour se régénérer sans intervention humaine. Avant mi-mai environ, les terrains sont boueux et de nombreux sentiers ont besoin de sécher pour éviter de se détériorer à long terme. Pour le bien de nos territoires de jeu, respectez les consignes des sites de plein air quant aux activités permises dans l’entre-saison, particulièrement pour le vélo de montagne. Et surveillez les sites de vos centres préférés.

En Outaouais, par exemple, le parc de la Gatineau fait des mises à jour chaque semaine sur l’état de ses sentiers et leur accessibilité. Bonne nouvelle: en date du 26 avril, il autorisait l’accès à l’ensemble de son réseau de sentiers de vélo de montagne, sauf trois (sentiers 44, 45 et 47).

Vélo Mont Tremblant faisait état pour sa part de 57 sentiers ouverts et 19 encore fermés, notamment les plus experts, tandis que dans la région de Québec, les pistes d’Empire 47 sont encore toutes fermées.

De son côté, la Vallée Bras-du-Nord, dans Portneuf, recommande de suivre ses réseaux sociaux pour connaître la date d’ouverture de ses sentiers.

Avant de sortir votre vélo de montagne pour partir explorer des sentiers, vérifiez s’ils sont bien ouverts. Photo: Depositphotos

Calendrier vélo

Pour ne rien manquer des événements de vélo à caractère récréatif ou caritatif, des compétitions cyclistes, des conférences sur le vélo au Québec, rendez-vous sur le site de l’ADN du vélo. Créé il y a 11 ans et mis à jour par Jean-Pierre Huot, ce site est une mine d’informations pour les cyclistes passionnés de vélo de route, de vélo de montagne, de gravelle ou de fatbike.

Deux livres à dévorer sans pédaler

Pédaler. Conseils et périples à vélo, Jean-Philippe Guay 

Tout frais publié par la maison d’édition québécoise Parfum d’encre, Pédaler est l’œuvre d’un pro du vélo dont le blogue Sur deux roues «s’adresse aux Québécois désirant en savoir plus sur le vélo de route, le fatbike, le cyclocross et le vélo urbain».

Son tout premier livre rassemble de nombreux conseils pour bien s’équiper, entretenir sa bicyclette, faire du cyclotourisme, et «évoluer comme cycliste», peu importe son niveau d’expérience. Il propose aussi une dizaine de destinations parmi ses préférées, au Québec ou ailleurs, dont une virée dans le parc national de la Mauricie et d’autres dans les Kingdom Trails, à Hollywood et Copenhague.

Ce livre rassemble de nombreux conseils et destinations de choix pour les cyclistes.

Prendre la route. Une histoire du voyage à vélo, Alexandre Schiratti

Dans votre sacoche de vélo, pourquoi ne pas emporter un livre sur l’histoire du voyage à vélo? Prendre la route a été publié fin 2022 par Arkhé Éditions, en France. Voilà un livre passionnant à se mettre sous les yeux. Signé Alexandre Shiratti, géographe des transports et de l’environnement, mais aussi «cycliste intrépide», il retrace avec sérieux, mais aussi beaucoup d’humour l’histoire de la grande épopée de la bicyclette, depuis la «machine à courir» d’un jeune Allemand – Karl Friedrich Drais von Sauerbronn – en 1817, jusqu’à nos jours.

De la petite histoire en forme d’anecdotes de voyageurs à vélo ou de coureurs cyclistes à la grande Histoire du vélocipède en Europe, on découvrira aussi celle du cyclotourisme tel que le pratiquèrent par exemple Samuel Beckett en Irlande, Émile Zola autour de Paris, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre sous l’Occupation allemande…

L'auteur retrace avec sérieux, mais aussi beaucoup d’humour l’histoire de la grande épopée de la bicyclette.

À l’agenda de mai

  • Festival Vélocité à Montréal, du 2 au 5 mai: village d’exposants, balades familiales, spectacles et animations, démonstrations de vélos sportifs.
  • Festival Go vélo Montréal: du 26 mai au 2 juin, avec le Défi métropolitain le 26 mai, Le Tour la Nuit, le 31 mai et le Tour de l’Île de Montréal le 2 juin.

Découvrez les nouveautés plein air au Québec pour le printemps et l’été

Vous rêvez de randonnées, de sorties à bicyclette ou en canot? Le «vrai» printemps est à nos portes et vous réserve de belles surprises partout au Québec. Nous vous dévoilons ici l’essentiel des nouveautés plein air à venir, mais en attendant de pouvoir les vivre, profitez encore un peu des dernières chutes de neige annoncées cette semaine.

Ski alpin et randonnée alpine jusqu’au 21 avril?

Les mordus de ski alpin se précipitent encore sur les pistes des quelques stations encore ouvertes au Québec, comme j’ai pu le constater pendant le week-end de Pâques dans les Laurentides.

Avec un froid relatif, la neige était d’un bon niveau de glisse en matinée à Tremblant, avant d’offrir des conditions printanières en après-midi, sous l’effet du soleil. Un doublé gagnant pour terminer la saison (pour moi), même si elle se prolonge à Tremblant jusqu’au 14 avril.

La glisse finie, place à la détente avant le souper et le dodo au Fairmont Tremblant, en parfaite formule ski in/ski out. C’est le temps de profiter de l’après-ski sur une terrasse face aux pistes et la toute nouvelle du Fairmont Tremblant, accotée à deux bassins d’eau fumante, est parfaite pour profiter des derniers rayons du soleil et d’un feu de bois en extérieur.

Selon le site Ski Info, voici quelques stations qui offrent encore ski alpin et randonnée alpine aux amateurs: Bromont (dernière ouverture du 5 au 7 avril), Camp Fortune (6-7 avril), Orford et Stoneham (qui clôturent leur saison le 7 avril), Tremblant, Le Massif et Owl’s Head (fin de saison: 14 avril). La palme revient à Mont Sutton et au Mont-Sainte-Anne pour les fermetures les plus tardives: 21 avril.

Pleins feux sur le printemps et l’été

Bas-Saint-Laurent

Un site d’observation des bélugas à Gros-Cacouna

Sur ce nouveau site en bordure de fleuve nommé Putep t’awt, on retrouvera un sentier pédestre de 2 km agrémenté d’un parcours interactif sur la culture de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. Il mènera à des belvédères d’observation où des guides-interprètes feront découvrir les bélugas, qui fréquentent souvent l’espace marin à proximité.

De nouveaux hébergements en nature

Au Canyon des Portes de l’Enfer et dans la réserve faunique Duchénier, TERFA propose à partir de juillet 12 prêts-à-camper, 5 yourtes et 49 sites pour véhicules récréatifs (VR).

Du vélo à Kamouraska

Des vélos vintage électriques sont offerts en location par Vélos Kamouraska à partir du 11 mai au Cirque de la Pointe-Sèche, à Saint-Germain-de-Kamouraska.

Photo: Facebook Les Vélos Kamouraska

Du camping au Camping-plage Pohénégamook 

Vingt-quatre nouveaux emplacements de camping, plus une Zone Nautik, pour la location d’embarcations, ont été aménagés.

Cantons-de-l’Est

De nouveaux emplacements de camping

La Sépaq ajoute 10 emplacements dans la boucle de camping de rivière aux Bleuets, au parc national de Frontenac, et 12 unités de prêts-à-camper Étoile au parc national de la Yamaska.

La Sépaq ajouter 12 unités de prêts-à-camper Étoile au parc national de la Yamaska. Photo: Facebook Parc national de la Yamaska

De nouveaux prêts-à-camper

Huttopia Sutton complète sa panoplie d’hébergements avec de nouveaux prêts-à-camper. La saison ouvre le 16 mai.

Des hébergements insolites

À Coaticook, l’Auberge du Changement d’Ère invite à séjourner dans de drôles de «gouttes d’air» perchées.

Centre-du-Québec

Camping et vélo électrique

Près de Drummondville, le Camping des Voltigeurs, géré par la Sépaq, se dote de trois emplacements de camping avec bornes de recharge pour vélos électriques.

Vélo de montagne

Le parc régional de la Forêt Drummond proposera cet été un réseau de 27,5 km de sentiers de vélo de montagne cross-country.

Canot-kayak

La Route Bleue, projet développé dans la région par la municipalité régionale de comté (MRC) de Nicolet-Yamaska avec Canot Kayak Québec, se dévoile ce printemps, avec six parcours pour différents niveaux sur la rivière Nicolet et la rivière Saint-François. 

Charlevoix

Randonnée pédestre

Au parc national des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie, le sentier de la Coulée à Girard (9,6 km aller-retour), dans le secteur de l’Équerre, sera prolongé d’un 5 km additionnel. Une activité de découverte au sentier du Pied-des-Sommets est également ajoutée à la liste des activités offertes au parc pendant l’été.

Randonnées guidées

Le Centre écologique de Port-au-Saumon, à La Malbaie, mettra ses naturalistes à l’œuvre en été pour des sorties guidées sur son magnifique site en bordure de la baie de Port-au-Saumon.

Le Centre écologique de Port-au-Saumon, à La Malbaie, mettra ses naturalistes à l’œuvre en été pour des sorties guidées. Photo: Facebook Centre écologique de Port-au-Saumon

Descente de rivière

L’entreprise Katabatik aura cet été des kayaks gonflables en location pour la descente de la rivière du Gouffre.

Kayak de mer

Katabatik ajoute à ses sorties guidées en kayak de mer sur le fleuve Saint-Laurent une excursion d’une journée entre Cap-à-l’Aigle et la plage de Saint-Irénée.

Descente de rivière

Cet été, le parc national de la Jacques-Cartier invitera à découvrir les paysages saisissants de la vallée de la Jacques-Cartier sur l’eau, à la brunante, en compagnie de deux guides.

Vélo de montagne

  • Le Sentier des Caps de Charlevoix prépare pour l’été l’ouverture d’une boucle de plus de 8 km sur un sentier de ski de fond.
  • La station du Massif bonifie de 15 km son propre réseau de sentiers de vélo de montagne.
  • Près de La Malbaie, le centre de plein air Les Sources Joyeuses améliore aussi ses sentiers, avec 20 km sur le site, dont une nouvelle piste de montée «singletrack» plus facile.
Près de La Malbaie, le centre de plein air Les Sources Joyeuses améliore ses sentiers. Photo: Facebook Centre de plein air les Sources Joyeuses de La Malbaie

Vélos électriques

Au Fairmont Le Manoir Richelieu, l’entreprise Nord Expé offrira dès le mois de juin des vélos électriques en location. Il sera aussi possible de visiter L’Isle-aux-Coudres ou Baie-Saint-Paul en vélo électrique ou régulier, en compagnie d’un guide.

Chaudière-Appalaches

Tours gourmands à vélo

Le Café relais O’Ravito reprend cet été son offre de randonnées guidées à vélo qui passent par des entreprises agrotouristiques de la région.

Le Café relais O’Ravito propose des randonnées guidées à vélo pour découvrir des entreprises agrotouristiques de la région. Photo: Facebook O'Ravito café relais

Camping

Un nouveau camping voit le jour au Parc des Appalaches, à Sainte-Lucie-de-Beauregard.

Vélo de montagne

La station du Mont-Orignal se dote de nouveaux sentiers de vélo de montagne sur 10 km.

Vélo de montagne, sentiers et prêts-à-camper

Le parc régional du Massif du Sud améliore ce printemps son réseau de sentiers pédestres et de vélo de montagne, en plus de proposer cinq nouveaux prêts-à-camper, ouverts à l’année.

Luge sur rail

À la base de plein air du Domaine du Radar, un parcours de «luge sur rail» permettra de dévaler la montagne sur 800 mètres à une vitesse maximale de 40 km/h.

À la base de plein air du Domaine du Radar, un parcours de «luge sur rail» permettra de dévaler la montagne. Photo: Facebook Domaine Du Radar

Côte-Nord

Kayak de mer

De Havre-Saint-Pierre, Noryak Aventures organise de nombreuses sorties en kayak de mer, y compris une nouvelle expédition de quatre jours et trois nuits dans l’archipel des îles de Mingan.

Noryak Aventures organise une nouvelle expédition de quatre jours et trois nuits dans l’archipel des îles de Mingan. Photo: Facebook Noryak

Gaspésie

Kayak de mer-camping

Cap Aventure proposera cet été de nouveaux forfaits de kayak-camping sur deux jours et demi, avec dodo sur la plage de Cap-à-l’Os et passages près des échoueries de phoques, en plus de multiples autres sorties guidées de plus courte durée.

Cap Aventure proposera de nouveaux forfaits de kayak-camping sur deux jours et demi, avec dodo sur la plage de Cap-à-l’Os et passages près des échoueries de phoques. Photo: Facebook Cap Aventure

Du nouveau à Mont-Saint-Pierre

Un vent nouveau souffle sur le village gaspésien et sa montagne, qui est le paradis du vol libre. Le projet de station de montagne sur mer se concrétise. Au sommet, on inaugure un tout nouvel observatoire avec passerelle sur la falaise, spectacle immersif sur la géologie, circuit d’interprétation, sentiers de randonnée et navette pour le sommet. Au village même, la station aura cet été son pavillon d’accueil avec terrasse, plus une exposition et un spectacle immersif sur le vol libre dans l’église. Sur la plage, on pique-nique ou on assiste à un spectacle.

Le Mont-Saint-Pierre est le paradis du vol libre. Photo: Facebook Station de montagne sur mer de Mont-Saint-Pierre

Randonnée

Le parc national de la Gaspésie annonce une nouvelle activité guidée au mont Ernest-Laforce.

Le parc national de la Gaspésie annonce une nouvelle activité guidée au mont Ernest-Laforce. Photo: Facebook Parc national de la Gaspésie

Lanaudière

Spéléologie douce

Le parc régional de la Chute-à-Bull, à Saint-Côme, ouvrira fin juin-début juillet sa «caverne», une attraction souterraine qui promet des sensations fortes.

Randonnée et vélo de montagne

Ski Garceau devient une station quatre saisons où la randonnée pédestre et le vélo de montagne seront à l’honneur.

Canyoning

Le parc régional de la Chute-à-Bull s’associe avec Canyon Aventure pour proposer une activité de canyoning en rivière sur son territoire.

Camping

Dans le secteur Pimbina–Saint-Donat, le parc national du Mont-Tremblant a complètement réaménagé le camping du Lac-Provost, avec sa centaine d’emplacements de camping, dont 15 prêts-à-camper, un nouveau bâtiment de services près de la superbe plage et des blocs sanitaires rénovés.

La superbe plage du Lac-Provost sera dotée d'un nouveau bâtiment de services et de nouveaux blocs sanitaires. Photo: Facebook Parc national du Mont-Tremblant

Laurentides

Randonnée et haute voltige

Fort de son immense succès auprès du grand public pour sa balade sur passerelle de bois et sa tour panoramique au-dessus de la canopée, le Sentier des cimes, à Mont-Blanc (anciennement Saint-Faustin–Lac-Carré), proposera à partir du 20 juin au cœur de la tour un spectacle de haute voltige nommé Là-Haut et signé par la compagnie Vague de cirque. Spectacles en matinée et en fin de journée.

Le Sentier des cimes proposera à partir du 20 juin au cœur de la tour un spectacle de haute voltige nommé Là-Haut et signé par la compagnie Vague de cirque. Photo: Daniel Desmarais photographe, Facebook Sentier des cimes Laurentides

Ski d’été

La station Tremblant, qui avait installé une piste de ski d’été sur surface synthétique l’automne dernier dans sa partie basse, l’ouvre fin juin pour tout l’été. La station remet en vigueur cet été son Carnet d’activités, permettant d’acheter d’avance un passeport pour trois à sept activités proposées sur son territoire.

La station Tremblant ouvre sa piste de ski d’été sur surface synthétique pour tout l’été. Photo: Anne Pélouas

Vélo de montagne et fatbike électrique

Le Centre d’activités Tremblant élargit son offre avec des tours guidés à vélo de montagne ou en fatbike électrique à la découverte de la forêt laurentienne. Un tour autoguidé est aussi offert, incluant la location d’un vélo pour la journée, pour faire un circuit de 16 km aller-retour sur la piste du P’tit Train du Nord jusqu’à la tour d’observation du Sentier des cimes.

Survie en forêt

À Nominingue, Les Toits du Monde (hébergements insolites et écologiques) proposeront cet été une activité de deux heures sur la «survie en forêt», en plus de quelques autres.

Camping

Le parc national du Mont-Tremblant propose 14 nouvelles unités de prêt-à-camper Étoile au camping du Castor, près du lac Monroe (secteur de la Diable).

Mauricie

Planche à pagaie

En Haute-Mauricie, l’auberge forestière de la Seigneurie du Triton propose du 12 au 14 juillet une originale retraite de planche à pagaie «Évasion suprême». Le forfait inclut deux nuits d’hébergement, les repas, une formation et du perfectionnement en planche à pagaie.

L’auberge forestière de la Seigneurie du Triton propose du 12 au 14 juillet une originale retraite de planche à pagaie «Évasion suprême». Photo: Facebook Pourvoirie Seigneurie du Triton

Camping

Dans la réserve faunique du Saint-Maurice, huit unités de prêts-à-camper traditionnels seront converties en prêts-à-camper Étoile pour cet été. Il y a aussi 70 emplacements de camping au lac Normand.

Dans le secteur du camping Normand. Photo: Facebook Réserve faunique du Saint-Maurice

Planche à pagaie-camping

Les 29 et 30 juin, le parc national de la Mauricie s’associe à l’entreprise de Trois-Rivières Do-Sport (fabricant de planches à pagaie haut de gamme) pour proposer ce séjour d’initiation au SUP-camping.

Montérégie

Escalade

À La Prairie, le centre Canyon Escalade mettra à disposition des grimpeurs un mur d’escalade à blocs en plein air sur son terrain dès la mi-mai. Le mur de 100 pieds de long propose 30 parcours distincts, répartis sur neuf à dix niveaux de difficulté.

Montréal

Vélos électriques

L’entreprise Fitz Montréal, spécialisée dans les tours guidés à pied ou en vélo dans différents quartiers montréalais, aura cet été des vélos électriques à disposition, y compris pour la location.

L’entreprise Fitz Montréal aura cet été des vélos électriques à disposition. Photo: Facebook Fitz Montréal Bike Tours - Visites à vélo

Outaouais

Camping

Dès le 17 mai, le Centre touristique du Lac-Simon ouvrira 47 nouveaux emplacements de camping à proximité de la plage.

Prêts-à-camper

Le parc national de Plaisance propose à la location 10 nouveaux emplacements de prêts-à-camper Étoile dans le secteur de la Rive.

Location de vélos

Au Centre des visiteurs du parc de la Gatineau, à Chelsea, Nomades du Parc aura désormais ses bornes de réservation transactionnelles pour louer un vélo électrique, un vélo de montagne ou un vélo de gravelle. Il suffira ensuite de traverser la rue pour récupérer le vélo.

Descente de rivière

Dans la région du Pontiac, Aventure Hélianthe propose un service de navette pour faire la descente, en douceur, de la rivière Coulonge, sans se soucier de devoir retrouver sa voiture après coup.

Aventure Hélianthe propose un service de navette pour faire la descente de la rivière Coulonge. Photo: Facebook Aventure Hélianthe

Québec et sa région

Trottinette électrique

Tuque & Bicycle Expériences reprend ses visites guidées des trésors cachés du Vieux-Québec et de Limoilou en vélo électrique, mais ajoute à partir d’avril des balades guidées de soir à trottinette électrique dans le Vieux-Québec, sur les plaines d’Abraham, le Corridor du littoral, avec pause à la plage Samuel-de-Champlain, face au fleuve. On peut aussi louer vélos et trottinettes électriques pour explorer Québec et ses environs par soi-même.

Via Tuque & Bicycle Expériences, on peut louer vélos et trottinettes électriques pour explorer Québec et ses environs par soi-même. Photo: Facebook Tuque & bicycle expériences

Randonnée pédestre

Le Centre récréotouristique des Hautes Terres, à Sainte-Brigitte-de-Laval, met de l’avant pour les marcheurs la boucle du Sentier de la montagne à deux-têtes, longue de 4,5 km.

Descente de rivière

À Sainte-Brigitte-de-Laval, Panorac proposera une activité guidée de descente de la rivière Montmorency à bord d’un Alpacka Raft, une embarcation gonflable légère et sécuritaire.

À Sainte-Brigitte-de-Laval, Panorac proposera une activité guidée de descente de la rivière Montmorency. Photo: Facebook Panorac, Territoire D'évasion

Saguenay–Lac-Saint-Jean

Camping-activités

Le Parc Aventures Cap Jaseux se refait une beauté pour cet été. Parmi les nouveautés: un parcours aérien Fjord en arbre en quatre sections; 5 km de sentiers en plus; un nouveau pavillon d’accueil, un autre pour les activités nautiques et des unités d’hébergement quatre saisons.  

Nouveau parc régional, randonnée et vélo de montagne

Le parc régional de la Couronne «s’éclate» littéralement en trois secteurs dans la MRC du Domaine-du-Roy, en bordure du lac Saint-Jean. Le secteur Ouiatchouan offre notamment 5 à 30 km de sentiers de randonnée, avec deux chutes saisissantes. Le secteur Too-ski est dédié au vélo de montagne, tandis que celui de la Montagne à Ouellet mixe randonnée pédestre et vélo.

Trois nouveaux rendez-vous sportifs ou de plein air au Québec

  • 1er et 2 juin: les grands noms du vélo de montagne se donnent rendez-vous à la Tremblant Coupe Canada XCO/Québec XCC, à Tremblant, dans les Laurentides.
  • 14 au 16 juin: Festival Expé, à Notre-Dame-de-Montauban, en Mauricie, ou comment tout savoir sur les expéditions à pied, en vélo, en haute altitude…
  • 9 au 11 août: premier festival de vélo de montagne Odyssée Gaspésia dans la région de la baie des Chaleurs, en Gaspésie.

Vélo d’automne dans Petite Nation

De Montebello à Plaisance, dans la région de Petite Nation, en Outaouais, on se balade à bicyclette dans les couleurs de l’automne, entre la rivière des Outaouais et la forêt profonde.

À Montebello pour le vélo de montagne

Il pleuviote le matin avant mon arrivée au Château Montebello, mais la chance sera avec moi l’après-midi pour me permettre de découvrir sous un ciel clément les pistes de Montebello Vélo de Montagne.

Ouvert en 2021, mais reprenant une partie d’un ancien réseau, le circuit de 27 kilomètres se répartit en trois secteurs bien distincts. En compagnie de Karl Gibeault, passé maître dans la création et l’entretien de ces pistes, je rejoins d’abord la marina, à l’ouest du grand hôtel.

On souffle les feuilles sur les pistes de Montebello Vélo de Montagne. Photo: Anne Pélouas

Le temps est nuageux, mais avec quelques percées de soleil qui illuminent la rivière. On quitte rapidement le sentier du bord de l’eau pour s’enfoncer dans la forêt via la piste Panoramique (bleue), qui monte un peu sur les hauteurs, puis rejoint la piste Monsieur Pelland, plus difficile, car elle grimpe au-dessus d’un cap rocheux offrant un belvédère sur la rivière, avant de redescendre vers la piste verte Amédée. En fin de parcours, la Majestueuse donne un peu plus de défis avec une bonne descente.

À l’est de l’hôtel, on quitte son chemin d’accès pour un autre petit ensemble de pistes faciles, en débutant par la Tête à Papineau, histoire de nous rappeler que nous sommes ici sur les terres (et la forêt) du seigneur Louis-Joseph Papineau. La balade nous réservera d’ailleurs plusieurs surprises historiques. La piste tournicote entre une riche variété d’arbres géants. On passera notamment entre deux pins centenaires, en frôlant les troncs.

En marge du réseau de vélo de montagne, un large sentier mène sur le haut d’un cap au Manoir Papineau, lieu historique de Parcs Canada fermé pour la saison, mais dont on peut faire le tour à pied. L’imposant manoir est superbe, mais la chapelle funéraire de la famille Papineau, qui surgira tout à coup de la forêt, plus au nord, me ravira par sa beauté empreinte de sobriété.

En marge du réseau de vélo de montagne, un large sentier mène sur le haut d’un cap au Manoir Papineau, lieu historique de Parcs Canada fermé pour la saison, mais dont on peut faire le tour à pied. Photo: Anne Pélouas

Karl m’emmènera ensuite jusqu’à la petite plage de sable du domaine, avant qu’on file vers le troisième secteur de vélo de montagne. Il débute face à la route d’accès du Château Montebello, de l’autre côté de la route 138, par le «Tunnel des amoureux», qui conduit en bordure du golf de Montebello.

On traverse ensuite la route 323 pour prendre la rue des Mille-Fleurs et rentrer dans le bois sur la gauche. C’est là que je constaterai que la signalisation des sentiers de vélo de montagne est si bien faite que je lui décernerai le soir même la palme en la matière au Québec. Panneaux indicateurs et cartes sont en effet installés à chaque intersection, facilitant grandement la progression à vélo sans devoir s’arrêter sans cesse pour consulter carte ou application.

Karl de Montebello Vélo de Montagne et la superbe signalisation. Photo: Anne Pélouas

De la montée Rochon à la Cimetière, plein nord, j’atteindrai sous un bon couvert forestier la Auf Spring (toutes de niveau modéré), pour redescendre ensuite vers le sud par la Mastodonte. Cette piste bleue (nouvelle) offre de bons défis en virages successifs avant de rejoindre la piste Chat Sauvage, qui slalome encore entre arbres, rochers, racines. J’ai fini par la gentille Patriote, en pratiquant petits sauts et «drops» (courtes bosses aménagées) sans danger.

Entre terre et rivière à Plaisance 

Le parc national de Plaisance, à quelques kilomètres de Montebello, ne ressemble à aucun autre. Depuis sa création en 2002, j’y reviens régulièrement à différentes saisons et il me ravit toujours. J’aime faire du kayak au printemps entre ses presqu’îles ouvrant sur la rivière des Outaouais. J’aime y camper l’été et marcher sur ses sentiers, en forêt comme dans ses champs en friche où les fleurs sauvages foisonnent. J’aime y faire du vélo en automne, comme ce fut le cas la semaine dernière. Les campings sont fermés depuis le 15 octobre, mais le parc reste ouvert à l’année. À vous, cyclistes (et marcheurs), les beaux sentiers qui naviguent entre marais, forêts, champs, rivages… avec pour compagnons une multitude d’oiseaux en migration. Les passereaux et canards barboteurs sont encore là. Les canards plongeurs partiront plus tard vers le sud. Il est facile de les observer depuis plusieurs sites du parc.

Le parc national de Plaisance, à quelques kilomètres de Montebello, reste ouvert à l'année pour cyclistes et marcheurs. Photo: Anne Pélouas

À bicyclette, j’ai pour ma part exploré d’abord le secteur des Presqu’îles depuis le Centre de découverte et de services. Vers l’est, le sentier La Serpentine conduit au marais de la Sarcelle (avec fin de parcours à pied). Nous avons poursuivi sur le sentier Les Étangs dans une vaste prairie, puis sur le chemin de la Grande Presqu’île jusqu’à la montée Chartrand avant de couper plein nord. Un pont enjambe alors la baie Parisien, puis un court sentier conduit au point de vue de La Falaise, dominant joliment la rivière des Outaouais.

Le retour s’effectue sur le sentier La Serpentine, passant en forêt par un camping pour arriver au sentier de la Zizanie des Marais. Sa longue passerelle qui zigzague au-dessus du marais est un haut lieu d’observation pour les amateurs d’ornithologie. Le parc compte en effet 180 espèces observées en une année.

La longue passerelle du sentier La Zizanie des Marais est un haut lieu d’observation pour les amateurs d’ornithologie. Photo: Anne Pélouas

Du Centre de découverte et de services, on peut ensuite filer vers l’ouest en vélo le long de la route 138, puis emprunter le sentier de la Carrière jusqu’au sentier de la Baie-Noire, dans le secteur Thurso du parc national. Il court en forêt plein sud avant de rejoindre le sentier des Outaouais, aménagé sur une mince bande de terre. À droite, il longe la baie Noire Ouest et le marais Perras, qu’affectionnent de nombreux oiseaux. À gauche, la piste file de presqu’île en presqu’île, tantôt en forêt, tantôt en zone dénudée, avec l’eau pour compagne. On poursuivra jusqu’au bout, le long de la baie Dubé, pour un dernier belvédère sur la belle rivière des Outaouais, avant de faire demi-tour, le cœur léger et l’âme pleine des beautés de l’automne.

Belvédère sur la belle rivière des Outaouais. Photo: Anne Pélouas

Infos complémentaires

  • On peut dormir au Château Montebello pour profiter de ses pistes de vélo de montagne, ou payer des frais de 14$ par jour sans l’hébergement.
  • Autre bonne adresse à Montebello avec une multitude de choix, dont des pods, des chalets et de toutes nouvelles «suites des loups et des ours»: le Parc Oméga. La balade en voiture permet de voir une multitude d’animaux sauvages en captivité, mais sur un immense territoire. Chaque matin, on peut assister à la collation donnée aux ours et aux loups depuis une passerelle suspendue. Impressionnant! Au nord du parc, on peut marcher vers la Ferme d’Antan. Un forfait gourmand offre hébergement, souper et petit-déjeuner au restaurant OmegaBon.
  • Parc national de Plaisance: Il intégrera d’ici trois ans un nouveau secteur de trois kilomètres carrés, celui des Chutes du Moulin, aussi appelées chutes de Plaisance.
Visite aux loups du parc Oméga. Photo: Anne Pélouas

Nos coups de cœur pour profiter des couleurs

Le début de l’automne marque la saison des couleurs flamboyantes qui pousse à profiter au maximum des sorties en plein air, à pied comme en vélo, dans notre beau Québec. Voici nos coups de cœur.

Je médite ces temps-ci une citation d’Albert Camus: «L’automne est un deuxième printemps où chaque feuille est une fleur.» Qu’elles soient encore dans les arbres de nos forêts ou déjà à terre, les feuilles d’automne sont en effet aussi diverses et colorées que les fleurs printanières, et quoi de mieux que de se promener dans les bois pour assister au spectacle?

La carte interactive de Tourisme Québec est devenue un incontournable pour suivre la progression des couleurs dans toutes nos régions et choisir ainsi nos destinations de randonnées pédestres ou cyclistes. Plusieurs organismes touristiques pointent aussi le doigt sur quelques-uns de leurs petits bijoux. Pleins feux sur deux régions: la Mauricie et les Cantons-de-l’Est, avec mes coups de cœur du moment, ailleurs au Québec.

La carte interactive de Tourisme Québec est devenue un incontournable pour suivre la progression des couleurs dans toutes nos régions. Photo: Facebook Tourisme Cantons-de-l'Est

En Mauricie, c’est «magique»

Tourisme Mauricie invite à profiter à plein de cet automne pour se balader à pied en forêt ou à vélo. «L’odeur, les couleurs, les feuilles qui tombent… magique!»  Pas moins de 40 sites incontournables pour la marche sont répertoriés sur son site, mais pour «découvrir l’explosion des couleurs de la nature mauricienne», on vous suggère pour la randonnée:

  • Le Festival des couleurs à la station de ski Vallée du Parc, secteur Grand-Mère de Shawinigan. On monte à pied au sommet (ou en télésiège) pour profiter de la vue!
  • Le Baluchon à Saint-Paulin, avec ses 35 kilomètres de sentiers pédestres et ses sorties d’équitation.
  • Le sentier Père Jacques-Buteux, tronçon du Sentier national à Grandes-Piles, pour la vue plongeante sur le Saint-Maurice.
  • Le parc national de la Mauricie, avec ses «spots» de couleurs: Belvédère du Passage donnant sur le lac Wapizagonke, belvédère de l’Île-aux-Pins sur la forêt laurentienne; belvédère du lac Bouchard; sentier du Lac-Solitaire (5,5 kilomètres); sentiers Les Cascades et Les Falaises (4,8 kilomètres en boucle).

 

En vélo de route:

  • Circuit linéaire de 11 kilomètres du parc Champlain, dans le Vieux-Trois-Rivières, au lieu historique national des Forges-du-Saint-Maurice.
  • Piste cyclable à 90% en forêt entre le parc Masse, à Trois-Rivières, et Notre-Dame-du-Mont-Carmel: 30 kilomètres aller-retour.

En vélo de montagne:

Chutes au parc de la rivière Batiscan. Photo: Facebook Parc de la rivière Batiscan

Mes coups de cœur de l’automne en Mauricie

  • Découvert depuis peu, le Parc des Chutes de Sainte-Ursule m’a éblouie par ses chutes vertigineuses (70 mètres de haut en plusieurs paliers, dont un au creux d’un canyon), mais aussi par ses nombreux sentiers pédestres en pleine forêt. On y suit le cours tumultueux de la rivière Maskinongé, en dévalant et montant des côtes, tout en découvrant forêt mixte et milieu humide.
  • Au lac Clair, l’Aire Nature Grandes-Piles a depuis longtemps ravi mon âme en automne. En canot, kayak ou planche à pagaie sur le lac, la vue sur les collines est une pure merveille au coucher du soleil, avant de faire dodo sous tente ou en chalet rustique. Et que dire des sentiers qui grimpent alentour, vous plongeant sur les hauteurs dans une canopée mordorée au plus fort de l’automne?
Au lac Clair, l’Aire Nature Grandes-Piles a depuis longtemps ravi mon âme en automne. Photo: Facebook Aire Nature Grandes-Piles (Réserve de Biodiversité du Lac Clair)

Dans les Cantons-de-l’Est, à l’assaut des couleurs

«Les couleurs éclatantes de l’automne prennent d’assaut les paysages de la région», annonçait cette semaine Tourisme Cantons-de-l’Est. Nul doute que les 1300 kilomètres de sentiers de randonnée que compte la région en attireront plus d’un!

  • L’organisme met de l’avant «le classique automnal» au mont Orford jusqu’à la mi-octobre. Sa «Flambée des couleurs» déploie de nombreuses activités durant les week-ends, mais vous convie également à partir à pied vers les trois sommets ayant pour noms mont Giroux, Orford et Alfred-Desrochers. Au deuxième d’entre eux, cinq belvédères offrent une pause méritée avec vue époustouflante sur la région. Le Circuit Altitude en fournirait la plus belle, au terme d’un parcours en paliers conduisant à des passerelles sur pilotis, ancrées dans un cap rocheux. Aussi vertigineux que l’est la vue sur le lac Memphrémagog, entre autres.
  • Tourisme Cantons-de-l’Est vous invite par ailleurs à emprunter le plus long pont suspendu pour piétons en Amérique du Nord, surtout quand «le feuillage des arbres vire au jaune, orange et rouge, en direct» au Parc de la Gorge de Coaticook. Cette passerelle construite à plus de 50 mètres de hauteur offre une vue exceptionnelle de la gorge et du paysage environnant, mais le parc offre aussi 19 kilomètres de sentiers de randonnée, des cascades d’eau, des tours d’observation, une grotte.
  • À Danville, changement de décor pour apprécier un écosystème coloré à l’Étang Burbank, un incontournable pour les amoureux de la flore et de la faune (oiseaux surtout), qui pourront se balader sur des sentiers d’environ quatre kilomètres, agrémentés d’une passerelle de 290 mètres menant directement à une tour d’observation.
  • Pour une expédition un peu plus sportive, direction le mont Gosford, à Saint-Augustin-de-Woburn. Le plus haut sommet des Cantons-de-l’Est (1193 m) est à votre portée. Le sentier de neuf kilomètres qui y mène est qualifié de difficile, avec près de 500 mètres de dénivelé positif. Du haut de la montagne, pierrier et arbres nains se disputent votre attention, mais montez plutôt à la tour d’observation pour vous couper vraiment le souffle… et vous émerveiller.
La «Flambée des couleurs» au Mont-Orford déploie de nombreuses activités durant les week-ends. Photo: Facebook Mont-Orford

Vélo de route

  • Pour le vélo de route, l’office de tourisme suggère la Haute-Yamaska en automne, ou comment «découvrir un musée à ciel ouvert à vélo» et en famille. L’important réseau de pistes cyclables de la région relie Granby à Waterloo en passant par le parc national de la Yamaska et le musée à ciel ouvert Artria, offrant un parcours d’œuvres monumentales implantées dans la nature.
  • Le Circuit du Patrimoine (42 kilomètres), dans Brome-Missisquoi, et le Grand Tour du lac Mégantic (56 kilomètres) promettent aussi de vous épater en matière de coloris.
  • Sur pistes cyclables, Tourisme Cantons-de-l’Est met encore l’accent automnal sur le Sentier nature Tomifobis (24 kilomètres), entre Ayer’s Cliff et Stanstead, alors qu’en vélo de gravelle, la Traverse des Townships, sillonnant la campagne entre Sutton et Lac-Brome, a la cote, tout comme le Caméléon Mystic (59 kilomètres), une boucle avec Hatley et Barnston-Ouest pour repères.
Vélo dans le parc national de la Yamaska. Photo: Facebook Parc national de la Yamaska

Mon coup de cœur à pied

Le Marais de la Rivière-aux-Cerises est un lieu de promenade des habitants de Magog que j’aime bien côtoyer sur ses quelques sentiers. À mi-chemin entre le parc national du Mont-Orford et le lac Memphrémagog, il est surtout connu pour sa longue passerelle de bois courant au-dessus du marais, endroit de choix pour observer les oiseaux. Montez sur la tour d’observation de six mètres pour admirer le paysage de marais et canal, sans oublier de faire une incursion sur les courts sentiers qui traversent une forêt mixte, une cédrière et une érablière. 

À mi-chemin entre le parc national du Mont-Orford et le lac Memphrémagog, le Marais de la Rivière-aux-Cerises est surtout connu pour sa longue passerelle de bois courant au-dessus du marais. Photo: Facebook Marais de la Rivière-aux-Cerises

De Chaudière-Appalaches aux Laurentides, en passant par Lanaudière

En prime, je vous livre mes coups de cœur automnaux dans ces trois régions.

  • Le parc des Chutes-de-la-Chaudière: À Lévis, quasiment aux portes de Québec, dans Chaudière-Appalaches. Quittez l’autoroute 20 pour une petite virée dans ce parc qui a plus d’un tour dans son sac. Des chutes impressionnantes sont bien visibles depuis une passerelle de 23 mètres de hauteur. Avant comme après, on file en forêt pour se gorger de couleurs sur cinq kilomètres de sentiers.
  • Le sentier Swaggin, dans Lanaudière: Il est aussi forestier qu’aquatique! Il longe en effet la rivière L’Assomption et donne à voir les jolies cascades de la rivière Swaggin, fonce en forêt et donne accès à une autre piste pour le sommet de la montagne du Tranchant, d’où le lac Clair est bien visible.
  • Le Sentier des cimes, à Saint-Faustin–Lac-Carré, dans les Laurentides: L’imposante passerelle de bois sur pilotis se fraie déjà un passage dans la forêt. Elle se poursuit en spirale ascendante à faible pente dans une structure de bois et d’acier verticale, ouverte sur la nature, et qui vous transporte au sommet à plusieurs dizaines de mètres au-dessus des arbres pour une apothéose flamboyante.
À Saint-Faustin–Lac-Carré, l’imposante passerelle de bois sur pilotis se fraie un passage dans la forêt. Photo: Sentier des cimes Laurentides

Ultime camping d’été dans Lanaudière: vélo et rando au programme

Septembre est l’un des plus beaux mois de l’année pour le camping, et ce n’est pas parce que l’été se finit officiellement le 23 septembre que nous n’avons pas de beaux jours devant nous pour profiter du plein air jour et nuit. Récit d’un formidable week-end dans le parc national du Mont-Tremblant (secteur Pimbina), dans la région de Lanaudière.

Rendez-vous à Saint-Donat, où le poste d’accueil du secteur Pimbina du parc national du Mont-Tremblant n’est qu’à quelques kilomètres du village animé. Nous voici d’un coup de baguette magique dans l’ambiance de ce parc hautement forestier, mais qui compte aussi un nombre impressionnant de plans d’eau, et une flore originale où domine la viorne trilobée (pimbina), arbuste de la même famille que le sureau, avec ses grappes de petits fruits rouges qui colorent les abords de sentiers en cette fin d’été.

Camping dernière minute

Quand on s’y prend à la dernière minute pour réserver un camping un week-end de septembre dans un parc national du Québec, le risque est grand de ne pas avoir son premier choix. C’est ce qui m’est arrivé, mais finalement je n’ai nullement regretté de rater le camping Cyclo du lac Monroe pour me retrouver à celui du Lac-des-Sables, côté Pimbina, en plein cœur du parc.

À une vingtaine de minutes du poste d’accueil, ce grand camping n’a pas d’attrait particulier en lui-même, sauf qu’il se trouve à quelques minutes seulement du lac des Sables, un superbe plan d’eau sauvage.

En chemin, sur la route de gravelle en direction du camping, on fait un arrêt au quai du lac Trap, bien paisible, en se promettant d’y revenir pour le coucher du soleil… mais d’autres surprises nous attendront!

Sous le signe du sable et des étoiles

Sans prendre le temps d’installer notre tente au camping, nous filons vers le lac des Sables à pied par un court sentier ombragé débouchant sur le stationnement. L’endroit est prisé des familles. Il est vrai que le lac dispose d’une longue plage de sable fin, et l’après-midi est chaud. Certains s’y prélassent allègrement, d’autres se baignent et plusieurs se baladent sur le lac tranquille en planche à pagaie, canot, kayak ou pédalo, disponibles sur place en location. On profite de la chaleur dans un décor de montagnes et de forêts avant de rentrer sur le site installer le campement.

Photo: Diane Turcotte

Le soleil se couche à 19h ces temps-ci mais, dans la forêt, il n’est déjà plus présent en fin d’après-midi. On peut toujours retourner au lac pour en profiter davantage et souper plus tard. La douceur des températures n’empêche pas de faire un bon feu pour agrémenter le temps du repas et la soirée sous les étoiles. La clairière du site de camping permet en effet de profiter du ciel, bien étoilé ce soir-là.

Il faut dire que le parc national du Mont-Tremblant œuvre depuis quatre ans à la lutte à la pollution lumineuse, avec une réussite évidente. En piste pour obtenir le titre de parc international de ciel étoilé, il a rendu conforme à cet objectif près de 80% de ses éclairages extérieurs et installé plusieurs «places des étoiles», avec fauteuils pour regarder le ciel, dont une au lac des Sables.

Après ce spectacle nocturne de la nature, on file se coucher dans un bon sac de couchage douillet. En camping, on se couche bien plus tôt qu’en ville! Bien au chaud sous la tente, on écoute le silence (plus quelques crépitements de feux voisins) et l’on s’endort comme des bienheureux.

Dans la nuit, j’entendrai néanmoins un vrai concert de huards claironnant leur chant à l’écho envoûtant sur le lac voisin. Quel privilège d’en profiter ainsi quelques semaines avant le départ de ces canards plongeurs vers le sud!

En piste pour un demi tour du lac des Sables

Au matin, il fait encore doux. L’heure du petit déjeuner à la table de pique-nique est sacrée. On s’active seulement ensuite, ayant dans l’idée d’aller faire un tour de vélo sur le sentier Le Renard, qui débute en forêt à l’arrière du camping et s’enfonce dans le bois sur quelque deux kilomètres avant une intersection de sentier de longue randonnée à skis.

Sur le sentier du renard. Photo: Diane Turcotte

L’ancienne route forestière traverse notamment une pessière humide où la mousse est reine et est bordée de peuplements d’arbres qui ont moins de 30 ans. Le chemin est accessible à pied, à vélo de montagne ou hybride, de préférence, en raison de la présence de pierres et de sable sur le tracé.

Nous poursuivrons plus loin, sur 3,5 kilomètres, jusqu’au refuge du lac des Sables, bien solitaire. De là, on a un autre joli point de vue sur le plan d’eau. Sur le chemin du retour, une trouée dans la forêt donne aussi à voir un autre lac isolé.

Joli point de vue sur le plan d’eau. Photo: Diane Turcotte

Vélo ou rando près du lac Provost

Au camping, en fin de matinée, l’heure est au rangement du campement: sacs de couchage, matelas, tente, matériel de cuisine… non sans avoir préparé une belle salade composée pour le lunch. La voiture pleine, les vélos accrochés à l’arrière, on quitte le camping pour la plage. En ce dimanche ensoleillé, les visiteurs ne sont pas nombreux et nous profiterons à loisir du calme et de la vue en dégustant notre repas.

Sur la route nous ramenant vers le poste d’accueil, arrêt requis près de la chute aux Rats, un des plus beaux attraits du parc. Haute de plus de 17 mètres, elle dévale la pierre en plusieurs soubresauts et en pleine forêt. Un petit belvédère donne accès au bas de la chute, mais on peut monter sur les hauteurs pour changer l’angle de vue.

La chute aux Rats, un des plus beaux attraits du parc. Photo: Anne Pélouas

À proximité, débute (ou finit) le sentier de la Chute-aux-Rats, que piétons et cyclistes se partagent. À bicyclette, nous compléterons facilement le trajet aller-retour en une heure. La piste en poussière de roche longe peu ou prou la rivière, dans un décor forestier, puis longe le lac Lajoie, le passage pour le lac Provost qui s’étire vers le sud, pour aboutir au poste d’accueil d’où l’on fait demi-tour.

Sur le sentier de la Chute-aux-Rats. Photo: Anne Pélouas

Vélos sur l’auto, on file ensuite vers la sortie… mais il fait trop beau. Comment résister à l’appel de L’Envol, un sentier pédestre de quatre kilomètres dont on nous a vanté les mérites lors de notre arrivée? De niveau intermédiaire, la randonnée débute dans une érablière à bouleau jaune, pleine de promesses de chaudes couleurs pour l’automne. Le sentier grimpe allègrement sur deux kilomètres, mais la récompense est au rendez-vous au belvédère du sommet. Le panorama s’étend en effet en plongée sur toute la vallée de la Pimbina, les lacs Provost et Lajoie, une superbe forêt et des montagnes à perte de vue. Magique!

Bons plans

  • Journée de randonnée ou de rando-canot en autonomie dans le secteur Pimbina, avec Bonjour Nature, coop de solidarité, en partenariat avec Tourisme Lanaudière, incluant le transport depuis Montréal: encore 11 départs du 22 septembre au 27 octobre.
  • Le grand lac Provost est un lieu idéal pour les amateurs de canot, kayak et planche à pagaie. Trois campings se déploient sur la berge, plus un autre dans les terres, et une série de chalets sont disponibles à la location.
  • Visite du Cosmos: Le parc organise cette activité extérieure, sur réservation et jusqu’au 8 octobre, les mercredis et jeudis, à 20h30, dans le secteur de La Diable. À l’aide d’un puissant télescope et d’une lunette astronomique, vous pourrez partir «à la recherche de corps célestes tout en approfondissant vos connaissances sur l’astronomie».

Dernière nouvelle:

L’île d’Anticosti a l’honneur d’être inscrite depuis le 19 septembre au patrimoine mondial de l’UNESCO, près de vingt mois après le dépôt officiel de sa candidature.

Cette brillante distinction est le résultat du travail acharné d'une équipe de feu ayant impliqué élus de l’île, fonctionnaires, habitants, experts, avec l’appui de nos deux paliers de gouvernement.

Lisez ou relisez cet article d’Avenues qui en expliquait les tenants et aboutissants.