Photo: Facebook Improove
28 février 2024Auteure : Véronique Leduc

La saveur du jour

Improove à la rescousse

Devant l’ampleur du gaspillage alimentaire et la crise financière qui pousse plus de Québécois que jamais à fréquenter les banques alimentaires, Improove, une organisation à but non lucratif (OBNL) québécoise née en 2022, vient prouver qu’il y a des solutions.

D’un côté, il y a la fréquentation à la hausse des banques alimentaires, de l’autre, il y a 11 millions de tonnes d’aliments encore comestibles qui sont gaspillés chaque année au pays. Devant ce non-sens, John, Raphaël et Aurélie ont testé un projet pilote en décembre 2021, avant de se lancer officiellement en 2022.

L’organisme, récemment mis en vedette à l’émission L’épicerie, propose des paniers hebdomadaires de fruits et légumes invendus à 20$ ou 25$. Les denrées sont récupérées chez leurs partenaires avant d’être triées puis distribuées dans des boîtes recyclées. Les clients iront récupérer leur panier à un point de collecte ou se le feront livrer à la maison. Ainsi, l’organisme, basé à la Centrale agricole de Montréal, peut sauver 600 kilos d’aliments en une seule journée.

L’organisme propose des paniers hebdomadaires de fruits et légumes invendus à 20$ ou 25$. Photo: Facebook Improove

Et attention, il faut encore combattre cette idée que les invendus sont des déchets: selon le cofondateur de Improove, on peut facilement jeter une caisse entière de tomates parfaites si une seule du lot n’est plus belle. Les aliments frais qu’on retrouve dans les boîtes ressemblent donc tout à fait à ce qu’on peut trouver sur les étalages.

Malgré tout, on dit que les clients de l’organisme peuvent payer pour leurs fruits et légumes jusqu’à 30% moins cher qu’en épicerie.

On dit que les clients de l’organisme peuvent payer pour leurs fruits et légumes jusqu’à 30% moins cher qu’en épicerie. Photo: Alexandr Podvalny, Unsplash

De plus, pour chaque boîte vendue, une autre est remise à un organisme communautaire afin de lutter contre l’insécurité alimentaire.

Sur le site de l’OBNL, on voit un homme habillé en superhéros distribuer les boîtes d’aliments sauvés. L’image est belle, et il est bon de constater que, parfois, des solutions existent.