Le Mai Tai, vedette d’Hawaï

Cuba a son mojito, les Antilles françaises ont leur ti-punch, le Chili a son pisco sour… et Hawaï a son Mai Tai.

Le Mai Tai est sur pratiquement tous les menus des bars d’Hawaï et ce n’est pas pour rien. Il goûte les saveurs des îles du Pacifique, et parce qu’il a été l’un des premiers endroits à le servir, crée la fierté des habitants de l’archipel américain.

On raconte que le Mai Tai aurait été inventé en 1944 en Californie par Victor Bergeron, mieux connu sous le nom de Trader Vic. Ce restaurateur et mixologue désirait alors mettre en valeur un bon rhum âgé de la Jamaïque. Il aurait donc mélangé ce rhum à du jus de lime et à un peu d’essence d’amande. Lorsqu’il le servit à des amis tahitiens, ces derniers se seraient exclamés, en levant leur verre, «Mai tai!», une expression tahitienne signifiant que ce nouveau cocktail était «le meilleur».

Mai Tai Bar .Crédit: The Royal Hawaiian, a Luxury Collection Resort

Le Mai Tai était né et allait renaitre une deuxième fois lorsque, en 1961, Elvis Presley, dans le film Blue Hawaï, est mis en scène en train de siroter le sien.

Aujourd’hui, les versions de ce cocktail exotique sont nombreuses et souvent sucrées. Mais à Hawaï, pour goûter l’authentique Mai Tai, il faut se rendre au Mai Tai Bar de l’hôtel Royal Hawaiian Resort de Waikiki. «En 1953, l’hôtel a demandé à Victor Bergeron de lui créer un cocktail. Il s’est donc servi de la recette de son Mai Tai, à laquelle il a ajouté du jus d’ananas, fruit fort abondant dans l’archipel», raconte Dora Young, de l’hôtel Royal Hawaiian Resort. Sur le menu du bar extérieur, d’où l’on voit les vagues turquoises du Pacifique, on trouve six versions du Mai Tai, dont le classique Vic’s’44, fidèle à la version inventée en Californie puis, bien sûr, le Ali’i mai tai, auquel on ajoute du jus d’ananas.

Le classique Vic’s’44, fidèle à la version inventée en Californie. Photo: Véronique Leduc

Envie de donner une saveur exotique à vos soirées des Fêtes? Essayez le Mai Tai!

Une «shoebox» métamorphosée

La façade d’origine se tient toujours debout, mais c’est tout ce qu’il reste ou presque de la maison LH, une «shoebox» de Montréal complètement repensée. Tour du propriétaire de cette petite demeure qui en cache une grande.

Les architectes Ashraf Mohamed-Ahmed et Claude Fugère, de Fugère Architecture, ont réussi à remettre une maison d’ouvrier montréalaise au goût du jour tout en préservant une trace de son passé. Pour y parvenir, ils ont conservé la façade et ont «développé le projet autour de cette dernière».

Le deuxième étage a été construit en retrait du premier, ce qui le rend plus discret. Photo: Félix Audette, v2com

La «shoebox» a gardé en grande partie son apparence à l’avant. La porte se trouve en plein centre, flanquée de deux fenêtres de chaque côté. La marquise surplombe toujours la galerie et le bâtiment est couronné d’un parapet à fronton. Le deuxième étage a été construit en retrait du premier, ce qui le rend plus discret.

La lumière entre à pleins flots, principalement grâce à l’imposant puits de lumière au milieu. Photo: Félix Audette, v2com

À l’intérieur, on est toutefois loin des années 1920! La lumière entre à pleins flots, principalement grâce à l’imposant puits de lumière au milieu. Les concepteurs ont élevé les plafonds et agrandi toutes les fenêtres. On aime particulièrement la porte vitrée en coin du salon.

On aime particulièrement la porte vitrée en coin du salon. Photo: Félix Audette, v2com

Les espaces de vie et un bureau occupent le rez-de-chaussée, alors que trois chambres et deux salles de bain ont été aménagées à l’étage. Au sous-sol, on retrouve une salle de jeux et une autre chambre. L’arrière donne sur une grande terrasse. Le revêtement fait ici place au bois de cèdre brûlé, avec une petite section parée de brique blanche et de bois peint blanc.

Les espaces de vie et un bureau occupent le rez-de-chaussée, alors que trois chambres et deux salles de bain ont été aménagées à l’étage. Photo: Félix Audette, v2com

L’ensemble est sobre, lumineux et résolument moderne. Si l’expression «c’est pas parce qu’on est petit qu’on peut pas être grand» avait une image, ce serait sûrement celle-là.

Le revêtement arrière fait place au bois de cèdre brûlé, avec une petite section parée de brique blanche et de bois peint blanc. Photo: Félix Audette, v2com

Le tour du monde des desserts de Patrice Pâtissier

Pendant le temps des Fêtes, à Paris, Toronto, Vancouver et New York, entre autres, les clients de Ladurée pourront se procurer des desserts inspirés du Canada et imaginés à Montréal par le pâtissier Patrice Demers.

À la suite du départ de sa chef pâtissière en 2018, la réputée maison Ladurée, fondée en 1862 à Paris, a choisi de travailler avec des chefs invités. Cette année, pour les Fêtes, c’est le pâtissier montréalais Patrice Demers qui a été approché. Le site Internet de Ladurée s’ouvre d’ailleurs présentement sur le titre «Un Noël canadien».

Le site Internet de Ladurée s’ouvre présentement sur le titre «Un Noël canadien»..

Résultat: dans les différentes boutiques de Ladurée à travers le monde, les clients pourront cette année acheter une bûche de Noël aux canneberges faite avec de la farine de sarrasin et sucrée au sirop et au sucre d’érable. Ils pourront aussi opter pour un coffret de macarons qui rappelle Noël au Canada contenant un macaron aux noix de pécan et à l’érable, un à la camerise et un autre au thé du Labrador enrobé de chocolat noir.

Aperçu de la bûche de Noël aux canneberges faite avec de la farine de sarrasin et sucrée au sirop et au sucre d’érable. Photo: Facebook Ladurée

Pour créer ses délices, le pâtissier a expliqué s’être inspiré de ses souvenirs d’enfance.

Comme il n’y a pas de boutique de la maison parisienne à Montréal, la bûche signature «Atoca» créée par Patrice Demers pour Ladurée n’est pas offerte au Québec. Mais qu’à cela ne tienne, puisque les dents sucrées peuvent se rabattre sur les autres nombreuses créations du pâtissier vendues à sa boutique de Griffintown. Et pour ceux qui veulent eux-mêmes se lancer, il y a le nouveau livre de recettes Parcours sucré qui permet de mettre la main à la pâte.

5 livres gourmands à offrir

Un livre, c’est toujours un beau cadeau à offrir. Quand il donne faim, informe ou inspire de bons petits plats, c’est encore mieux. Et s’il est fait au Québec, on a trouvé le cadeau parfait! Voici cinq suggestions de nouveautés à se mettre sous la dent.

Olive+Gourmando le livre de recettes

Un livre inspirant contenant 150 recettes de la chef Dyan Solomon et qui font la réputation du café Olive+Gourmando dans le Vieux-Montréal depuis plus de 20 ans. Recettes de salades, de ricotta maison, de sandwichs décadents, de brownies et autres desserts s’y retrouvent avec diverses anecdotes et réflexions sur le métier.

Olive+Gourmando le livre de recettes. Dyan Solomon. KO Éditions, 39,95$.

Cuisine de pêche

Le chef Stéphane Modat rend hommage à notre territoire dans ce nouveau livre. Après Cuisine de chasse, il propose Cuisine de pêche et part cette fois à la découverte du potentiel gastronomique que recèlent les cours d’eau du Québec grâce à des recettes inspirées d’une douzaine d’espèces de poissons d’ici.

Cuisine de pêche. Stéphane Modat. Éditions La Presse, 39,95$.

Parcours sucré

Pour souligner ses 20 ans de carrière, le pâtissier Patrice Demers propose son quatrième ouvrage qui, en plus des recettes, rend hommage à ceux et celles qui ont jalonné son parcours. Au travers des recettes sucrées et salées, le pâtissier encourage la découverte des produits d’ici: petits fruits, champignons, miel, fleurs…

Parcours sucré. Patrice Demers. Éditions La Presse, 44,95$.

Le nouveau monde paysan au Québec

À travers une série de portraits qui porte à réfléchir sur les nouvelles tendances agricoles, cette bande dessinée raconte l’histoire de paysans québécois venus chercher à la campagne un nouveau mode de vie.

Le nouveau monde paysan au Québec. Éditions La Boite à Bulles, 44,95$.

Mon beau potager

Un livre d’Anne-Marie Fortin, illustré par Julien Castanié, pour apprentis jardiniers, qui guidera les petits et les grands dans leurs premiers pas horticoles. En rimes et en poésie, on y propose un calendrier agricole et on y parle de semis, treillis, racines, vivaces, récolte, cueillette et compost.

Mon beau potager. Anne-Marie Fortin. Éditions de l’Isatis, 16,95$.

Entre modernité et tradition à Saint-Jean-Port-Joli

Saint-Jean-Port-Joli en connait un rayon sur le bois. Le village du Bas-Saint-Laurent porte depuis 2005 le titre de capitale mondiale de la sculpture sur bois et il accueille plusieurs artistes contemporains venus d’un peu partout dans le monde. Ces derniers peuvent désormais se retrouver au centre Est-Nord-Est, un lieu de création situé au bord du fleuve.

Les locaux de fortune qui servaient de résidence d’artistes ont été démolis à la fin de 2017. Depuis le printemps, ils ont fait place au projet conçu par Bourgeois / Lechasseur architectes. Le centre Est-Nord-Est nouveau est le fruit d’un concours d’architecture lancé il y a deux ans.

Le bâtiment monolithique allie avec brio tradition et architecture contemporaine. Photo: Adrien Williams, v2com

Le bâtiment monolithique allie avec brio tradition et architecture contemporaine. Le long immeuble fait d’ailleurs penser aux granges de la région. La structure de 951 mètres carrés est recouverte de cèdre blanc local, tandis que le toit à deux versants se pare de tôle.

Malgré les apparences, l’intérieur est baigné de lumière naturelle, principalement grâce aux puits de lumière. Photo: Adrien Williams, v2com

Malgré les apparences, l’intérieur est baigné de lumière naturelle, principalement grâce aux puits de lumière. Multifonctionnel, le volume sert de lieu de rencontre, de salle d’exposition, de cuisine et de salle à manger communautaire. Un grand escalier en spirale conduit à la bibliothèque en mezzanine. Les architectes ont opté pour des matériaux simples; contreplaqué, panneaux de gypse et béton brut ornent l’espace.

Un grand escalier en spirale conduit à la bibliothèque en mezzanine. Photo: Adrien Williams, v2com

Vers l’arrière du bâtiment se trouvent les six ateliers, dont cinq ont été conçus avec mezzanine pour permettre aux créateurs de dormir sur place. Le rez-de-chaussée s’adapte pour sa part aux besoins et à la discipline des artistes, qu’il s’agisse de sculpture, de peinture, de performance ou de photographie.

Cinq des six ateliers ont été conçus avec mezzanine pour permettre aux créateurs de dormir sur place. Photo: Adrien Williams, v2com

Avec son intégration réussie dans la nature et son joli design, la résidence de calibre international a de quoi inspirer les artistes d’ici et d’ailleurs.