Pas facile de passer facilement d’un bar à vins de jour à une boîte de nuit de soir dans un même espace. Pour relever ce défi avec le bar Minéral, Blanchette Architectes a misé sur un élément précis: la lumière.
Si vous entrez dans bar Minéral, rue Atateken dans le Village gai, en fin d’après-midi, vous vous retrouverez dans un espace sobre, baigné de lumière douce. Les murs et le bar d’un bleu profond, le comptoir en bois laqué noir et la structure de bois d’inspiration japonaise au plafond attirent le regard et rendent les lieux apaisants, intimistes.
Photo: Atelier Welldone, V2com
L’expérience sera tout autre si vous franchissez le seuil la nuit venue. Les grands panneaux muraux aux couleurs néon enveloppent alors les visiteurs dans une ambiance festive.
Cette attention à la lumière se poursuit jusque dans la salle de bains. La pièce plongée dans l’obscurité — le carrelage, le plafond et les urinoirs sont tous noir de jais — est illuminée par un mur de fluorescents derrière lequel se cachent des végétaux tropicaux.
Photo: Atelier Welldone, V2com
Pour minimiser les coûts, l’un des copropriétaires, aussi ébéniste, s’est mis à l’ouvrage. On lui doit tous les éléments en bois de l’endroit. Pour le reste, on a misé sur des matériaux simples, comme le métal et le polycarbonate.
L’expérience s’avère concluante. Minéral évolue sans effort d’une fonction à une autre.
L'idée du mouvement «Le 12 août, j’achète un livre québécois» est simple: vous vous rendez chez votre libraire préféré (ou en ligne) et vous achetez un ou plusieurs livres écrits par un écrivain québécois. Vous prenez ensuite un selfie avec votre acquisition et vous diffusez l'image sur Facebook, incluant sur la page Facebook créée pour l'occasion.
Après les fraises, c’est au tour des framboises de colorer les vastes champs du Québec. Offertes sur le marché de juillet à septembre, faites-en provisions dès maintenant pour vous assurer d’avoir ce savoureux petit fruit d’ici toute l’année sous la main.
La Festival, la Killarney et la Nova se trouvent dès maintenant chez les producteurs de la province. Ensuite, les autres variétés prendront le relais. Au total, ce sont sept variétés adaptées à notre climat qui sont cultivées au Québec. Toutefois, depuis quelques années, de nouvelles techniques de culture, en pots par exemple, pourraient faire arriver de nouvelles variétés qui se conserveraient plus longtemps afin de mieux concurrencer les framboises venues d’ailleurs.
Photo: Alexandra Nosova, Unsplash
Comme c’est le cas pour les fraises, il est temps plus que jamais de faire provision des framboises d’ici afin de les cuisiner toute l’année. Une belle façon de soutenir notre économie et une industrie qui crée des milliers d’emplois, en plus de profiter de petits fruits d’une fraicheur inégalée parce qu’ils n’ont pas subi de transport sur des centaines de kilomètres.
D’ailleurs, d’Hébertville à Baie-Comeau, en passant par Saint-Georges-de-Beauce, l’île d’Orléans et Laval, près de 200 producteurs à travers la province proposent l’autocueillette de petits fruits, dont celle des framboises. De préférence, allez-y le matin puisque c’est à ce moment que les petits fruits gorgés de vitamines sont les plus goûteux et les plus sucrés.
L’entreprise technologique Atlassian compte construire la plus haute tour en bois hybride du monde pour y abriter son siège social à Sydney, en Australie. L’édifice de 180 mètres de haut fonctionnera à l’énergie renouvelable à 100% dès le premier jour.
Conçue par la firme d’architecture new-yorkaise SHoP, en collaboration avec le studio australien BVN et les ingénieurs d’Eckersley O’Callaghan pour la structure et la façade, la tour servira de bureau à des milliers de travailleurs après son achèvement en 2025.
La tour de bois comprendra un exosquelette en acier qui supportera la structure et procurera de l’ombre lorsque nécessaire. Les employés pourront profiter d’espaces intérieurs et extérieurs, ainsi que de larges terrasses remplies de plantes.
Photo: SHoP / BVN
Même si la pandémie de COVID-19 a poussé de nombreuses compagnies à opter pour le télétravail, Atlassian semble convaincu de répondre avec ce bâtiment aux besoins futurs du monde du travail. «L’espace que nous construisons sera hautement durable et très flexible. Il sera spécialement conçu pour le monde de demain, pas pour celui d’aujourd’hui», a affirmé son PDG, Scott Farquhar. Le temps nous dira s’il avait raison.
Il goûte quoi, le fleuve Saint-Laurent? Dans un contexte où l’achat local est plus que jamais valorisé, une nouvelle campagne a été récemment lancée afin de mettre en valeur les nombreuses ressources comestibles de notre fleuve, du golfe et de l’estuaire, qui ne sont pas assez mangées par les Québécois.
Dans une vidéo sur la page d’accueil du site de la campagne «Manger notre St-Laurent», l’animateur Christian Bégin plonge dans le fleuve afin de pêcher son repas, mais en revient bredouille. La cheffe Colombe Saint-Pierre, du Bic, lui explique alors qu’il y a bien suffisamment de pêcheurs dans le fleuve, mais que ce sont plutôt les mangeurs qui manquent.
«On n’est pas assez nombreux à réclamer les produits de notre Saint-Laurent; golfe, estuaire, fleuve, et le problème, c’est qu’ils partent donc ailleurs», explique-t-elle dans la cuisine de son resto, Chez Saint-Pierre. «Le but, dit-elle, serait de renverser la vapeur et pour ce faire, il faudrait que le consommateur soit plus exigeant par rapport à la présence de ces produits chez les détaillants à la grandeur du Québec.»
Selon le collectif Manger notre St-Laurent, seulement 19% des ressources du fleuve se retrouvent dans nos assiettes, alors que le reste est exporté.
Renverser la vapeur
La campagne «Manger notre St-Laurent» propose de poser des gestes concrets en 5, 15 et 30 minutes pour changer les choses:
5 minutes: sélectionner les produits du Saint-Laurent lors de la prochaine visite à l’épicerie ou à la poissonnerie.
15 minutes: insister auprès des propriétaires de commerces alimentaires pour avoir les produits du Saint-Laurent.
30 minutes: s’informer à propos du fleuve et cuisiner ses produits.
Pour s’inspirer, on trouve sur le site des trucs et recettes partagés par des chefs: popcorn aux algues, guédille aux crevettes, carpaccio de truite…
Photo: Facebook Manger notre Saint-Laurent
La campagne «Manger notre St-Laurent» vise ainsi à provoquer un changement et à insuffler une vague de fierté pour les ressources comestibles de notre vaste cours d’eau, qu’on pourrait retrouver dans nos assiettes au lieu de les envoyer ailleurs dans le monde.