Coolbox: une mini-maison pour les vacances

Envie d’essayer de vivre dans une mini-maison sans l’acheter? C’est désormais possible sur plusieurs sites récréotouristiques de la province grâce à la Coolbox, une résidence de format réduit conçue au Québec.

L’entreprise du Saguenay–Lac-Saint-Jean Construction Prospère fabrique ces maisonnettes depuis un peu plus de trois ans. Les concepteurs espèrent ainsi plaire aux amateurs de plein air à la recherche de confort et d’expériences différentes. Tous leurs modèles ressemblent à des conteneurs et abritent une cuisine, une salle de bain et, selon les configurations, de l’espace pour accueillir de deux à huit personnes.

Tous les modèles de Coolbox abritent une cuisine, une salle de bain et, selon les configurations, de l’espace pour accueillir de deux à huit personnes. Photo: Facebook Coolbox

Les unités peuvent s’adapter aux besoins des clients. «Les possibilités sont infinies», affirmait le responsable du développement des affaires, Francis Tremblay, en entrevue en 2018. «Pour la chasse et la pêche, on peut prévoir une chambre froide dans une pièce fermée. Pour les relais de motoneiges, on peut prévoir un garage pour entreposer le véhicule récréatif», illustrait-il.

Les unités peuvent s’adapter aux besoins des clients. Photo: Facebook Coolbox

La structure métallique a été isolée de façon à résister à nos hivers. Le bâtiment autonome, qui comprend des réservoirs pour l’eau potable et les eaux grises, peut également être déplacé assez facilement.

De la Montérégie à la Baie-James, les Coolbox se retrouvent aujourd’hui sur des terrains de camping, des centres de ski et d’autres attractions touristiques, comme le Parc Safari.

Les curieux peuvent consulter la liste complète des destinations sur le site web de l’entreprise. Alors que la pandémie actuelle force plusieurs Québécois à revoir leurs plans de vacances, parions que le concept connaîtra un certain engouement dans les mois à venir.

La fraise dans tous ses états

Canicule, sécheresse, pandémie, manque de main-d’œuvre… La fraise du Québec est mise à rude épreuve cette année. Et pourtant, elle est là, prête à être récoltée et savourée. À vos paniers!

Après le froid de début mai et les deux périodes de canicule que la province a connues depuis, les producteurs de fraises vivent une saison bien particulière. Ajoutez à cela, provoquée par la pandémie, la baisse marquée de main-d’œuvre étrangère qui peut venir travailler au Québec, et la saison représente tout un défi!

Bien que ce manque de main-d’œuvre, qui forcera certains producteurs à abandonner des fraises aux champs, puisse jouer sur les prix, le goût tant apprécié de la fraise du Québec, lui, grâce à des systèmes d’irrigation, ne devrait pas souffrir de la sécheresse actuelle.

L’autocueillette de fraises sera possible cet été, en suivant les règles de sécurité. Photo: Justus Menke, Unsplash

Tous au champ!

Une bonne nouvelle à travers ces difficultés: les producteurs constatent que les Québécois ont plus hâte que jamais d’avoir accès aux petits fruits d’ici.

Heureusement, le gouvernement a annoncé récemment que l’autocueillette serait possible cet été, en suivant les règles de sécurité, ce qui pourra assurément aider certains producteurs à ne pas perdre leurs précieux petits fruits, tout en permettant aux Québécois de s’approvisionner. Depuis quelques jours, plusieurs fermes sont d’ailleurs ouvertes au public.

Il est donc temps plus que jamais de prendre les champs d’assaut pour épauler les producteurs de votre région afin de savourer, transformer et congeler les petits fruits d’ici et d’en faire provision pour l’année!

Savourez, transformez et congelez les petits fruits d’ici et faites-en provision pour l’année! Photo: Mat Reding, Unsplash

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Livre Mangez local!: faire provision du Québec à l’année

Comment conserver des fraises du Québec toute l’année? Quoi faire avec la fleur d’ail? Comment faire sécher ses herbes? Comment faire honneur aux aubergines? Dans son nouveau livre, Mangez local!, la nutritionniste Julie Aubé nous amène mois par mois dans l’aventure de la conservation afin de plus et mieux savourer le Québec à l’année.

Julie Aubé, nutritionniste et auteure, est passionnée des artisans et des aliments du Québec. Si dans son premier livre, Prenez le champ!, elle encourageait les lecteurs à visiter le Québec gourmand, elle continue cette fois sa mission en guidant les Québécois qui souhaitent «locavoriser» leur alimentation à travers une multitude de conseils, de trucs et de recettes.

Jamais moralisatrice, Julie Aubé, consciente de la réalité et du quotidien différents de chacun, encourage simplement les gens à suivre les saisons et à faire ce qu’il est possible, selon le rythme de sa vie, pour intégrer, un aliment à la fois, plus de local à son assiette. «Est-ce que c’est nécessaire de manger 100% local? Non, disait-elle dans une entrevue récente. Le but, c’est de partir de son point de départ à soi et de faire des pas vers plus de proximité au menu.»

Photo: Pixabay

Une alimentation inspirée du Québec, mois par mois

L’originalité de Mangez local! est certainement cette idée de prendre les lecteurs par la main mois par mois. De mai à octobre, Julie Aubé parle des récoltes et des façons de conserver les aliments que le Québec nous offre.

En juin, par exemple, l’auteure nous encourage à «planter quelque chose qui se mange», «à congeler de la rhubarbe, des fraises et des camerises» et à «commencer à prévoir du vert pour l’hiver», en congelant des courgettes râpées ou un pesto de fleur d’ail et d’herbes.

Ensuite, de novembre à avril, elle propose plutôt des missions, des techniques et des recettes qui permettent de savourer les récoltes de l’été.

Finalement, un tour complet de l’année est exécuté sans que l’on s’en rende compte, et pour ceux qui auront suivi quelques-uns des conseils de Julie Aubé, le congélateur et le garde-manger pourraient regorger de récoltes du Québec. Mangez local! est la preuve qu’avec les outils et la curiosité nécessaires «manger près» est parfois plus accessible qu’on peut le penser.

Mangez local!, Recettes et techniques de conservation pour suivre le rythme des saisons, aux Éditions de l’Homme, 22,99$

Classe nature à l’école My Montessori Garden

À Hạ Long, au Vietnam, une école maternelle semble s’être taillé une place au beau milieu des arbres et des fleurs. Bienvenue à My Montessori Garden, qui connecte vraiment les enfants avec la nature.

La pédagogie Montessori, basée sur le développement personnel des enfants, a gagné en popularité au Vietnam dans les dernières années. L’environnement doit être bâti pour stimuler les sens et la curiosité des élèves en leur permettant d’explorer leur univers.

50% du terrain de 600 mètres carrés de cette école est consacré aux jardins. Photo: Duc Nguyen

Dans cette optique, les architectes de HGAA ont décidé de consacrer 50% du terrain de 600 mètres carrés aux jardins. Dans cet espace, les enfants d’âge préscolaire sont libres de courir, de grimper et de découvrir le monde qui les entoure de manière naturelle.

Les classes sont baignées de lumière naturelle. Photo: Duc Nguyen

Comme le site n’est loué que pour une période de cinq à dix ans, les concepteurs ont opté pour une structure qui «peut être installée rapidement, a peu d’impact sur le terrain existant et peut facilement être relocalisée à un autre emplacement si nécessaire». L’école est ainsi composée de deux blocs de classes en acier.

L’école, qui peut être installée rapidement, est composée de deux blocs de classes en acier. Photo: Duc Nguyen

À l’extérieur, on retrouve deux jardins reliés par des escaliers et du treillis métallique. Les grands arbres et le potager ont été mis en terre au niveau du sol, tandis que le deuxième étage est occupé par des vignes et des arbres fruitiers. Les petits peuvent se déplacer de l’un à l’autre, tout en apprenant à planter et à entretenir les végétaux en plus d’assister à leurs classes habituelles.

Le deuxième étage est occupé par des vignes et des arbres fruitiers. Photo: Duc Nguyen

Malgré son architecture simple, l’école My Montessori Garden apporte une bouffée de fraîcheur dans la ville.

Des escouades à la rescousse des récoltes

À cause de la difficulté à faire entrer au pays les nombreux travailleurs étrangers qui œuvrent habituellement dans les champs, la saison agricole est particulière. Pour sauver les récoltes et s’assurer que les étals des marchés pourront être remplis de produits locaux, des initiatives s’organisent.

En mars, les Québécois ont été appelés à travailler dans les champs pour pallier le manque de main-d’œuvre étrangère. Mais pour diverses raisons – arrivée (même tardive) des travailleurs étrangers, manque de temps ou complexité du programme gouvernemental –, ils seront moins nombreux que prévu à prêter main-forte à temps plein cet été. À ce jour, seulement 337 volontaires québécois sur les 10 600 candidatures reçues avaient été recrutés dans les champs.

Mais qu’à cela ne tienne: certaines initiatives spontanées voient le jour afin de prêter main-forte, ne serait-ce que pour un court moment, à des agriculteurs qui pourraient sinon voir leurs récoltes gaspillées.

Photo: Zoe Schaeffer, Unsplash

Les producteurs d’asperges ont par exemple sonné l’alarme récemment alors qu’ils songeaient à faucher une partie des terres faute de main-d’œuvre pour récolter les légumes. Amélie Coulombe, copropriétaire de la ferme Jacques Coulombe et fils, fondée par son grand-père, a décidé, en l’absence de ses travailleurs étrangers habituels, de lancer un appel à l’aide, auquel surtout des femmes ont répondu. Une vingtaine de vaillantes Québécoises sont donc présentement dans ses champs de l’île d’Orléans afin de «sauver le monde une asperge à la fois».

De son côté, la ferme Laviolette à Saint-Étienne-des-Grès, en Mauricie, se voit donner un coup de pouce, aussi pour sa cueillette d’asperges, par une dizaine d’étudiants du secondaire qui n’ont présentement pas d’école.

Quant à elle, l’organisation Compagnons Maraîchers organise depuis des années des excursions d’une journée ou deux pour aider des agriculteurs qui ont des besoins temporaires. Elle est en train de s’adapter pour proposer des solutions qui respecteraient les mesures de sécurité en vigueur cette saison. «Parce que les agriculteurs ont encore besoin d’aide», dit Olivier Côté-Thibault, président-fondateur de l’organisme.

Plus que jamais même.