Les desserts préférés des Canadiens

C’est bien connu: depuis le début de la pandémie, plusieurs se sont mis à cuisiner davantage et, de ce côté, les pains et les desserts ont eu la cote. Après huit mois, quels sont donc les desserts qui sont ressortis grands gagnants au pays?

Depuis le mois de mars, sur Google, les recherches liées aux desserts ont connu une croissance marquée, soit de 100% à 250% d’augmentation selon les catégories de desserts, par rapport à la normale. C’est ce que rapporte la plateforme Dessert Advisor, qui a mené cette étude pour souligner la Journée nationale des desserts, qui avait lieu le 14 octobre.

Il est d’ailleurs prouvé que lors des périodes stressantes, l’humain a davantage tendance à rechercher les aliments sucrés. Le chercheur Achim Peters explique dans un article «qu’en présence de stress, le cerveau a besoin d’environ 12% d’énergie en plus», et que les glucides, comme le glucose, constituent la source qui fournit le plus rapidement cette énergie.

Le pain aux bananes est un des desserts préférés des Canadiens. Photo: Anfal Shamsudeen, Unsplash

Ce n’est donc pas pour rien que les Canadiens ont cherché plus que jamais cette année à se procurer ou à cuisiner des desserts réconfortants. En tête de liste: les biscuits aux pépites de chocolat, suivis du pain aux bananes et des crêpes. Se trouvent ensuite dans le palmarès les tartes, la crème glacée, le gâteau au fromage, les mochis, le pouding, les muffins et le chocolat noir.

Le classement des desserts préférés est toutefois différent d’une province à l’autre. Par exemple, au Québec, c’est la tarte aux pommes qui arrive en première place, suivie du pain aux bananes, des muffins et des biscuits.

Au Québec, la tarte aux pommes est très populaire! Photo: Priscilla du Preez, Unsplash

L’étude a aussi été menée pour plusieurs pays, mettant en relief les différences de goût des habitants à travers la planète. Aux États-Unis, par exemple, c’est la tarte aux pommes qui arrive en premier alors qu’au Royaume-Uni, c’est le caramel qui vole la vedette.

À chacun ses goûts!

Hinterhouse, un refuge bien pensé à La Conception

Niché dans les montagnes boisées des Laurentides, dans la municipalité de La Conception, Hinterhouse est un refuge qui offre une vue panoramique sur la vallée du mont Tremblant.

C’est à la firme d’architectes Ménard Dworkind que la compagnie hôtelière hintercompany a confié la conception de Hinterhouse. Cette résidence a pour mission d’offrir à ses locataires un refuge loin de l’agitation et de la cacophonie de la ville, permettant de reconnecter avec la nature.

Photo: David Dworkind

La maison préfabriquée de 16 pieds est enveloppée de baguettes de cèdre blanc, lui permettant de se fondre dans son environnement. D’ingénieux volets coulissants lui permettent de se transformer: passant de complètement ouverte pour profiter de la lumière et de la vue sur la nature à complètement fermée pour être protégée des éléments extérieurs.

Photo: David Dworkind

À l’intérieur, l’espace de vie s’articule autour d’un poêle à bois central pouvant pivoter sur 360 degrés. Ainsi, que vous soyez en train de cuisiner ou de vous reposer au salon, vous pouvez toujours admirer les flammes bienveillantes du feu qui crépite.

Photo: David Dworkind

Les nombreuses et grandes fenêtres éliminent les frontières délimitant l’intérieur et l’extérieur, permettant une immersion dans la nature.

Photo: David Dworkind

Dans la cuisine, l’îlot central, fabriqué sur mesure, sert aussi de table de cuisine. Sur celui-ci a également été déposé un éviter de béton compartimenté incluant un jardin de fines herbes et une planche à découper.

Photo: David Dworkind

Dans les chambres, les lits queen sont pratiquement encastrés dans les murs. Des panneaux coulissants cachent les téléviseurs. Une alcôve ceinture le périmètre du plafond et cache les rails de rideaux ainsi qu’un système d’éclairage indirect.

Photo: David Dworkind

Dans la salle de bain, la dalle de béton polie se prolonge dans la douche, où une grande fenêtre offre une vue sur la forêt.

Photo: David Dworkind

Sur le terrain extérieur, un escalier sinueux mène à un sauna, conçu comme une réplique miniature de la maison. Charmant!

Photo: David Dworkind

Promesse écologique

Dans le but de réduire son empreinte écologique, hintercompany promet de planter 10 arbres à chacune des réservations. En jetant un coup d’œil au calendrier de réservations, on se dit qu’il y aura bientôt une toute nouvelle forêt dans le paysage laurentien!

Bientôt plus de tofu québécois?

Les protéines végétales, dont le tofu, sont de plus en plus populaires auprès des Québécois, à un point tel que celui-ci a été en pénurie l’an dernier. Et si on songeait à en produire davantage au Québec?

La pandémie met en lumière l’importance de sécuriser notre autonomie alimentaire. Certains se demandent donc quels aliments pourraient être faits ici. Le tofu est nommé comme un des produits qui pourraient être davantage développés par les Québécois.

Né en Chine il y a plus de 2000 ans, le tofu, fait à partir de graines de soya, a été depuis longtemps adopté par les Japonais et les Coréens, qui l’ont incorporé à leur alimentation. C’est beaucoup plus tard que cette protéine végétale a fait son entrée au Québec, timidement d’abord, et plus franchement au cours des dernières années. En 2019, Unisoya, le principal fabricant de tofu au Québec, estimait que l’achat de cette protéine chez les Québécois augmentait désormais de 20% par année.

Du tofu d’ici

Devant ce constat, certains pourraient flairer la bonne affaire. Si les deux frères Bernard et Réal Beaulieu, d’Unisoya, ont fait le pari risqué de transformer leur ferme laitière pour se lancer dans la culture du soya dans les années 1980, ils ne sont désormais plus les seuls. Le printemps dernier, après des mois à peaufiner sa recette, SoyXpert a lancé son tofu artisanal dans plusieurs épiceries de Sherbrooke.

Le printemps dernier, SoyXpert a lancé son tofu artisanal dans plusieurs épiceries de Sherbrooke. Photo: Facebook Origine épicerie locale

Reste que la grande majorité du tofu consommé au Québec est toujours importé. Pourtant, la province exporte du soya, mais qui est transformé en Europe ou en Asie. «On pourrait facilement penser pouvoir installer des usines de transformation de soja plus importantes au Québec pour faire en sorte que le tofu consommé ici soit davantage un produit québécois», explique Ghislain Gervais, de Sollio Groupe Coopératif, qui rêve que le Québec puisse exporter du tofu. Selon lui, la province a l’expertise et le climat nécessaires.

À quand des tablettes remplies de tofu du Québec?

Le pavillon du Canada à Venise, un bijou architectural méconnu

Pour souligner la Journée mondiale de l’architecture, aujourd’hui, 5 octobre, l’Office national du film (ONF) présente gratuitement le court métrage documentaire À ciel ouvert, portrait d’un pavillon à Venise, dans lequel la cinéaste Katerine Giguère vous fait découvrir un bijou architectural méconnu.

«Le pavillon du Canada est absolument unique en son genre. Je n’ai jamais vu un bâtiment qui a une forme pareille.» C’est sur ces paroles de Anne Eschapasse, sous-directrice, expositions et rayonnement, Musée des beaux-arts du Canada (2016-2020), que s’ouvre le court métrage documentaire À ciel ouvert, portrait d’un pavillon à Venise.

En effet, s’inspirant de la spirale d’Archimède, le pavillon du Canada, construit en 1957 par le studio BBPR de Milan, est d’une élégante simplicité. Avec deux arbres intégrés à sa structure, son extérieur modeste et dépouillé permet d’irradier à l’intérieur, offrant une vitrine exceptionnelle aux artistes canadiens. Au fil des ans, de nombreuses figures importantes de l’art canadien ont eu la chance d’y exposer. Parmi ceux-ci: James Wilson Morrice, Jean-Paul Riopelle, Guido Molinari, David Altmedj et Geneviève Cadieux.

Le documentaire de 25 minutes présente d’ailleurs des images d’archives fascinantes des différentes expositions qui ont eu lieu entre – et hors – les murs du pavillon. L’œuvre de Geoffrey Farmer, qui a érigé une fontaine dans le bâtiment en démontage lors de son importante restauration en 2017, est particulièrement ingénieuse.

Capture d'écran «À ciel ouvert, portrait d'un pavillon à Venise».

Situé au cœur des Giardini, les célèbres jardins de Venise, le pavillon est un des rares lieux publics culturels du Canada à l’étranger. Célébré par les critiques lors de son inauguration en 1958, il est tombé en désuétude avant son importante restauration. C’est son histoire, mais aussi sa beauté et son importance, que souligne ce court documentaire.

Comme le souligne Emanuela Carpani, directrice, Surintendance du patrimoine architectural de Venise: «Du point de vue juridique, le pavillon du Canada ne bénéficie encore d’aucune disposition pour être protégé et reconnu comme un bien culturel. Mais il est si particulier et important dans l’histoire de l’architecture italienne qu’il se protège lui-même.» À découvrir!

Engouement pour les marques québécoises en épicerie

Plus de six mois après le début de la pandémie au Québec, il est possible d’observer les changements qui ont eu lieu dans les habitudes d’achat des consommateurs. Et au milieu des mauvaises nouvelles que provoque la crise, il y a un petit baume sur le cœur de certaines compagnies alimentaires d’ici.

Le premier ministre François Legault a rapidement, le printemps dernier, encouragé les Québécois à consommer des produits d’ici. En effet, en mars, une semaine après le début de la crise, François Legault, lors de son point de presse quotidien, disait: «S’il vous plaît, dans les prochaines semaines, les prochains mois, c’est plus important que jamais d’acheter des produits qui sont faits au Québec.»

Le message a ensuite été répété par le premier ministre, par le ministre de l’Économie, par les entrepreneurs eux-mêmes… Et on dirait bien qu’il a fait son chemin puisqu’en épicerie, au cours de l’été, les produits issus de petites entreprises locales ont vu leurs ventes croître de 24%, selon une analyse réalisée par la firme Nielsen. C’est le cas entre autres pour les jus Lassonde, le fromage Perron, le saumon fumé du Fumoir Grizzly, le miel du Miel d’Émilie et les bières des Brasseurs de Montréal.

Le saumon fumé du Fumoir Grizzly a vu ses ventes augmenter depuis le début de la pandémie. Photo: Facebook Fumoir Grizzly

De leur côté, les vingt plus grandes marques de produits alimentaires (toutes origines confondues) n’ont enregistré qu’une augmentation de 6% seulement de leurs ventes.

Quand on sait que, selon le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, si chaque consommateur achetait pour 30$ de plus en produits québécois chaque année, on injecterait un milliard de dollars de plus dans l’économie québécoise en cinq ans, on peut dire que ces nouveaux achats auprès d’entreprises d’ici sont un pas dans la bonne direction pour notre économie!