Répertoire 2023 des marchés de Noël

Cette année encore, les marchés de Noël vous raviront avec leurs décors enchanteurs et leurs talentueux artisans. Voici le répertoire 2023 des marchés de Noël du Québec.

Les marchés de Noël permettent de dénicher des trésors et des œuvres originales d'artisans québécois. Vous trouverez dans ce répertoire les dates et les sites Internet des différents marchés et événements pour l'année 2023. Surveillez toujours leurs calendriers d’activités, car plusieurs animations spéciales peuvent s’ajouter.

Quelques conseils avant de visiter les marchés de Noël de la province

  • Portez des vêtements chauds, car vous passerez sûrement quelques heures à l’extérieur.
  • Faites un tour complet du marché avant d’effectuer vos achats. Plusieurs marchands offrent des produits similaires et vous pourrez ainsi les comparer avant de prendre une décision.
  • Il fait plus chaud en journée, certes, et plusieurs activités ont lieu pendant le week-end, mais lorsque cela est possible, visitez les marchés le soir pour admirer les jeux de lumière festifs.
  • Apportez de l’argent comptant, car certains producteurs et marchands n’acceptent pas les cartes.
  • Buvez un verre de vin chaud à notre santé, d’accord?

Abitibi-Témiscamingue

Photo: Facebook Marché de Noël à la campagne

Bas-Saint-Laurent

Cantons-de-l’Est

Photo: Facebook Marché de Noël des Pas Pressés

Centre-du-Québec

Charlevoix

Photo: Facebook Marché de Noël de Baie-Saint-Paul

Chaudière-Appalaches

Gaspésie

Lanaudière

Photo: Caroline Babin, Facebook Marché de Noël de L'Assomption

Laurentides

Photo: Facebook Marché public du Vieux-Saint-Eustache

Laval

Photo: Facebook Ville de Laval

Mauricie

Montérégie

Photo: © Éric Piché, Facebook Marché de Noël et des Traditions de Longueuil

Montréal

Photo: Facebook Grand Marché de Noël de Montréal

Outaouais

Photo: Aldo Zuga Studio, Facebook Marché de Noël de Montebello

Québec

Photo: Facebook Marché du Noël d'Antan à Cap-Santé

Saguenay-Lac-Saint-Jean

Photo: Facebook Marché de Noël européen de Saguenay

Bonne visite des marchés de Noël de la province!

MTL à TABLE: fête de la gastronomie montréalaise

Montréal est réputée à travers le monde pour sa gastronomie éclatée et décomplexée. Le festival MTL à TABLE, qui en est à sa 11e édition, est une belle occasion pour les Québécois de la célébrer.

Si la richesse de la culture culinaire québécoise vient de ses différentes influences et de sa mixité, l’offre de MTL à TABLE témoigne de cette singularité. Plus de 135 restaurants participent cette année à l’événement qui vient donner une saveur festive au mois de novembre.
Cuisine française, italienne, asiatique, espagnole, orientale, africaine, mexicaine et indienne font partie de l’offre de l’événement qui suggère de s’attabler devant des menus de trois ou quatre services à prix fixes: 38$, 53$, 68$ ou 83$. Pour l’occasion, autant dans les établissements plus simples que gastronomiques, les prix sont réduits. L’événement représente donc une formule avantageuse pour ceux qui désirent découvrir une cuisine qui leur est inconnue ou de nouveaux restaurants.

L’idée derrière le lancement de cette initiative de Tourisme Montréal était, en 2012, d’inviter les Québécois à célébrer la gastronomie montréalaise tout en soutenant l’économie de la restauration locale dans une période plus creuse. On peut dire que la mission est réussie puisque, l’an dernier, on a compté 92 000 clients participants. Dans le contexte actuel, où le secteur de la restauration fait face à des difficultés liées à l’inflation, à la pénurie de main-d’œuvre et à des dettes héritées de la pandémie, l’événement, gagnant-gagnant pour tout le monde, a plus que jamais sa raison d’être.

Les réservations sont ouvertes et la table est mise!

MTL à TABLE: du 3 au 19 novembre

Villa Chapelle: belle à s’en confesser

On l’avoue, on a un faible pour les églises converties en maisons. Au fil des ans, nous vous en avons présenté quelques-unes, d’ici et d’ailleurs. Cette fois, c’est à Bromont qu’une église à nouvelle vocation retient notre attention. Suivez le guide!

L’histoire des méthodistes remonte à 1878 à West Shefford, année où le premier prédicateur s’installe dans le secteur. Lorsque la communauté achète un terrain dans le village en 1899, le contrat stipule qu’on peut y ériger uniquement des bâtiments qui servent aux besoins de la congrégation. Cʹest à cette période que le presbytère voit le jour.

Après une brève reconversion en manufacture de bonbons, l’église devient une résidence privée. Photo: Centris

Il faudra toutefois attendre 17 ans avant que l’église inspirée du style néogothique sorte de terre. Jusqu’à la construction du temple, en 1916, les méthodistes se rencontrent plutôt à l’école protestante Temperance Hall.

La bien nommée Villa Chapelle subit de multiples transformations au gré des propriétaires. Photo: Centris

En 1925, méthodistes, congrégationalistes et presbytériens s’unissent pour fonder l’Église Unie. La petite église de West Shefford est ensuite connue sous ce nom. Le lieu de culte aura la vie courte: il ferme ses portes en 1945, en raison du déclin du nombre de croyants.

Une fois le seuil franchi, l’église s’efface pour laisser place à la résidence. Photo: Centris

Après une brève reconversion en manufacture de bonbons, l’église devient une résidence privée. La bien nommée Villa Chapelle subit de multiples transformations au gré des propriétaires. On lui a par exemple ajouté une seconde maison. L’ajout en L s’intègre néanmoins harmonieusement au reste.

Les vitraux rappellent le passé de l’édifice. Photo: Centris

Les résidents actuels ont aussi rénové la maison depuis qu’ils l’ont acquise il y a six ans. De l’extérieur, on croirait que le lieu accueille encore les fidèles. Le clocher coiffé de tôle embossée et ses corniches de bois ont retrouvé leur lustre d’antan; la brique est toujours là, tout comme les fenêtres en ogive.

La cuisine a été complètement rénovée. Photo: Centris

Une fois le seuil franchi, l’église s’efface pour laisser place à la résidence. Le mur central a disparu, la cuisine a été complètement rénovée et un escalier vitré mène à l’étage. Les vitraux, eux, rappellent le passé de l’édifice. Ils sont d’ailleurs magnifiés par l’espace immaculé.

Si vous avez 2 625 000$ à dépenser, vous pouvez actuellement mettre la main sur cette demeure particulière.

3 bonbons qui traversent le temps

La tradition qui consiste à offrir des bonbons à l’Halloween vient de loin, tout comme l’histoire de certaines de ces friandises qui sont devenues des classiques de cette fête d’automne.En voici trois qui ont su garder leur place à travers les années.

C’est vers la fin du 19e siècle que la fête de l’Halloween a commencé à être célébrée au Canada. Déjà, à l’époque, on laissait de la nourriture ou des friandises en offrande devant les portes afin d’éviter d’être victime d’un mauvais sort. La fête s’est tranquillement transformée et certains bonbons, au fil des ans, sont carrément devenus des symboles de l’Halloween.

Rockets

Il paraît que cela fait plus de 60 ans que les Rockets font partie des friandises les plus distribuées dans les citrouilles des enfants qui passent de porte en porte. En effet, le fameux bonbon a été créé aux États-Unis, par Edward Dee, mais la première production aurait eu lieu à Toronto en 1963. Les Rockets sont toujours produites en Ontario d’ailleurs, même si ce n’est plus dans la Ville Reine.

Il paraît que cela fait plus de 60 ans que les Rockets font partie des friandises les plus distribuées à l'Halloween. Photo: Facebook Smarties®

Gomme Bazooka

On dit que le brevet de la gomme à mâcher telle qu’on la connaît aujourd’hui a été déposé en 1869 par William Finley Semple, un dentiste de l’Ohio, aux États-Unis, qui visait, avec sa gomme à saveur de réglisse, à nettoyer les dents et à exercer les mâchoires. La gomme de marque Bazooka serait quant à elle arrivée aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, commercialisée par l’entreprise new-yorkaise Topps. La gomme était alors vendue un sou. Plus tard, dans les années 1950, on a ajouté à l’emballage la fameuse petite bande dessinée qui fait la réputation de la marque.

Dans les années 1950, on a ajouté à l’emballage la fameuse petite bande dessinée qui fait la réputation de la marque. Photo: Wikimedia

Life Savers

Plus d’un siècle après leur invention, les Life Savers demeurent parmi les bonbons les plus populaires en Amérique. Le bonbon aurait lui aussi été inventé en Ohio, aux États-Unis, cette fois par Clarence Crane, fils d’un producteur de sucre d’érable, devenu confiseur. C’est parce qu’il cherchait une alternative aux chocolats, qui fondent trop vite à la chaleur, qu’il a voulu créer un bonbon dur. Au départ, les Life Savers étaient tous à saveur de menthe, et leur forme ronde était créée à l’aide d’une machine utilisée pour fabriquer des pilules. C’est parce que sa forme rappelait une bouée de sauvetage que le bonbon a hérité de ce nom. Enfin, saviez-vous que la production des Life Savers avait été transférée à Montréal en 2002?

Plus d’un siècle après leur invention, les Life Savers demeurent parmi les bonbons les plus populaires en Amérique. Photo: Facebook

Points de fuite, Martin Michaud

«Je m’appelle Alice Lavoie et ceci est notre histoire.» Si je commence cette chronique avec cette toute petite phrase, c’est que cette Alice Lavoie est le personnage charismatique du nouveau roman de Martin Michaud, Points de fuite, et qu’après ma lecture, elle habite encore mon imaginaire, y ayant laissé une trace marquante.

Martin Michaud possède l’art de nous présenter des personnages qui nous hantent pendant et après la lecture. Pensons à son policier, mais aussi à l’inoubliable et détestable Jacinthe Taillon dans la série de romans mettant en scène Victor Lessard.

Avec son plus récent roman, Points de fuite, l’auteur réussit à nous faire oublier, temporairement j’espère, ses personnages récurrents pour nous proposer le premier tome d’une trilogie qui scrutera le monde de l’art, des tableaux de grands maîtres, mais, aussi, des marchands de faux et de la contrefaçon. Voici un des plaisirs de ce roman, pénétrer dans un milieu qui nous est inconnu, voir ce qui se cache derrière cette façade et rencontrer les acteurs d’un commerce que l’on ne fréquente pas beaucoup.

Une histoire captivante

L’histoire tourne autour de deux familles de la région de Charlevoix impliquées dans le monde de l’art: les Lavoie, propriétaires d’une galerie d’art, et les Lazarre, trafiquants de tableaux et faussaires. Auparavant, ils collaboraient, mais des histoires d’amour et de passion, la disparition d’un des frères Lazarre et l’obsession des deux familles pour un certain tableau viendront envenimer les relations… de façon violente!

Nous sommes en 1990, mais toute l’histoire commence dans la nuit du 3 au 4 septembre 1972 quand, au Musée des beaux-arts de Montréal, trois individus s’emparent de 18 tableaux d’une valeur de deux millions de dollars. Fait véridique qui servira grandement à alimenter l’histoire du roman.

Le récit débute avec l’enlèvement de Rosalie, la fillette du couple Lavoie. Évidemment, les soupçons sont tout de suite dirigés vers l’autre famille. Est-ce une vengeance de la fratrie des Lazarre? Tous les indices tendent vers cette hypothèse.

Alice Lavoie, policière à la Sûreté du Québec avec son copain Félix, décide de s’impliquer à fond pour retrouver sa petite sœur, en prenant tous les moyens possibles, légitimes, mais aussi illégaux pour arriver à ses fins. Même ceux qui la mettent en danger, elle et son entourage.

Alice entamera presque seule cette enquête contre les frères Lazarre et leurs hommes de main, qui ont tous la gâchette assez facile. Elle devra faire preuve d’un courage extrême, avec une touche d’inconscience et d’un peu de folie, pour se jeter dans la gueule des loups du clan adverse.

Comme dans tout bon polar, et surtout avec l’imagination de Martin Michaud, vous pouvez vous attendre à une enquête superbement bien ficelée, à de nombreux rebondissements, à quelques indices parsemés tout au long de l’histoire et à une montée graduelle de l’intensité dramatique. Tous les ingrédients d’un thriller efficace sont présents, et avec une bonne dose de vraisemblance.

Évidemment, on retrouve dans ce roman le style punché de Martin Michaud, une écriture nerveuse avec des touches poétiques. En plus de ses multiples références musicales, l’auteur apporte un soin méticuleux à la musicalité de ses phrases. Les dialogues sont crédibles, parfois même mordants, et quelques traits d’humour pertinents enrichissent le texte.

Ce qui ressort de ce roman, outre l’intrigue prenante et la finale percutante, c’est l’intensité et la complexité de ses personnages féminins et la confrontation aveugle entre les deux familles.

Bien certainement, le passé demeure un élément important dans l’affrontement entre les deux clans. L’auteur joue avec ce passé dans une structure romanesque bien équilibrée. Les allers-retours sont éclairants et viennent alimenter l’esprit de déduction du lecteur qui se laisse prendre au jeu.

Au centre de cette histoire, Alice Lavoie ressort d’une façon spectaculaire. D’une jeune policière efficace, elle se métamorphosera pour attraper ceux qui ont kidnappé sa petite sœur. L’auteur a tellement voulu mettre ce personnage de l’avant qu’elle est la seule à posséder une voix dans ce roman choral. Ce choix très astucieux donne accès au lecteur aux pensées de la jeune femme, mais il le soumet aussi à certaines questions éthiques. Approuve-t-on ou pas les choix de la jeune policière?

Martin Michaud nous a habitués à des romans policiers haletants, des récits qu’on ne réussit pas à lâcher avant leur conclusion. Points de fuite reste dans cette veine et, assurément, il plaira aux amateurs et amatrices du genre. Gardera-t-il ce personnage de jeune policière pour les prochains tomes de cette trilogie? En ce qui me concerne, j’aimerais bien retrouver Alice Lavoie dans un prochain roman.

Bonne lecture!

Points de fuite, Martin Michaud. Éditions Libre Expression, 2023. 470 pages