Manger dans un bol

Bol de quinoa, bol de smoothie, bol bouddha, bol poke… du déjeuner au souper, la tendance est au bol.

À notre époque hyperconnectée, ce sont les réseaux sociaux qui lancent les tendances. Sur ces derniers, depuis plusieurs mois déjà, les mots-clics qui contiennent le mot bol ou «bowl», en anglais, sont nombreux. Ainsi, les photos de #smoothiebowl, #powerbowl, #pokebowl, #bowlcake ou de façon plus générale, #bowlfood, envahissent Internet par centaines de milliers.

Photo: Unsplash
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Tendance et pratique

L’idée du bol? Mettre tout ce dont on a besoin – protéines, fruits ou légumes, grains, sauce et tout le reste – ensemble, dans un même bol. Mais attention! La présentation est primordiale et la disposition des aliments est étudiée. C’est d'ailleurs à cause de leur côté appétissant que les bols font fureur sur les médias sociaux.

Cette façon de s’alimenter a été nommée dans certains palmarès des tendances alimentaires de 2017 puisqu’elle devrait être encore forte cette année. On estime parfois qu’elle est inspirée des Asiatiques, qui pigent depuis toujours dans un bol avec leurs baguettes. On prête aussi à l’idée un côté pratique: celui de pouvoir manger sur le pouce (ou devant la télévision) plus facilement.

Photo: Isidor Emanuel, Unsplash
Photo: Isidor Emanuel, Unsplash

Du matin au soir

Entre l’assiette et le bol, rien de révolutionnaire, pensez-vous. Vous faites erreur puisque cette façon de présenter les plats inspire toutes sortes de nouvelles combinaisons. Ainsi, le matin, les fans du bol prépareront un bol de gruau ou de quinoa couronné de fruits, de noix et de grains. Désormais, même le smoothie se déguste en bol! Le midi, ce sera au tour du poke ou du bol bouddha de voler la vedette alors qu’en soirée, on pourra déguster un bol de ramen ou un bol bun composé de nouilles et de viande. Le bol se prête même au dessert grâce au gâteau en bol (ou #bowlcake), prêt en quelques minutes.

Sur Internet, les recettes sont nombreuses. Certains livres de cuisine consacrent même une section à l’alimentation en bol. Plusieurs restaurants proposent aussi leurs bols. Tourisme Montréal regroupe par exemple une quinzaine d’adresses pour savourer un repas en bol.

C’est officiel: vous pouvez ranger vos assiettes!

Nid sur fond orange, Francine Migner

«Je réalise que dans la création de mes tableaux, c’est surtout mon propos, grave ou léger, ou un sujet en particulier qui dicte le médium employé ou la technique choisie. L’expérimentation est continuellement au cœur de mon travail.»

- Francine Migner

Francine Migner est une artiste visuelle pluridisciplinaire qui vit et travaille à Brossard.

Objets récupérés, images trouvées, photographies, anciennes estampes ou peintures… Les trouvailles de l'artiste sont au cœur de ses œuvres. Recyclage, assemblage, collage et autres techniques sont utilisées afin de les mettre en scène. En émane une beauté et une force qui ravissent l’œil.

Au fil de sa carrière, Francine Migner a participé à plus d’une centaine d’expositions dont dix en solo. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées, tant au Canada qu’à l’étranger.

francinemigner.com

artothèque.ca

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 18$.

Nid sur fond orange, Francine Migner. 2006. Techniques mixtes sur toile. 91,3 x 91,3 cm. © L'Artothèque
Nid sur fond orange, Francine Migner. 2006. Techniques mixtes sur toile. 91,3 x 91,3 cm. © L'Artothèque

 

Dormir parmi les livres

À Tokyo, un établissement hôtelier insolite fait fureur depuis 2015: le Book and Bed. Un lit et un livre, c’est ce qui attirent les nombreux visiteurs dans ce lieu hors du commun.

Les «chambres» du Book and Bed ont été construites à même les étagères de la librairie hôtel. À l’intérieur, on y trouve simplement un espace sous le lit pour les bagages, une lampe, une prise de courant et un rideau. Les aires communes (salon et salle de bain) sont partagées. Vous aurez compris que l’intimité n’est pas au rendez-vous…

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Photo: bookandbedtokyo.com

C’est pour vivre une expérience qu’on séjourne au Book and Bed, celle de plonger dans un bon livre… jusqu’à tomber dans le sommeil. Tel qu’on peut le lire sur le site: «L’arrangement parfait pour une bonne nuit de sommeil n’est pas quelque chose que vous trouverez ici. Il n’y a pas de matelas confortable, d’oreillers moelleux et de légères et chaudes couettes.»

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Photo: bookandbedtokyo.com

1700 livres, en langues japonaise et anglaise, sont offerts aux visiteurs. Comme il n’est pas possible de les acheter, le prétexte est parfait pour rester au Book and Bed plus longtemps que prévu!

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Photo: bookandbedtokyo.com

Devant le succès du Book and Bed, un deuxième établissement a ouvert ses portes. Situé à Kyoto, il propose le même concept, mais cette fois-ci avec un petit extra: un bar de bières locales. L’établissement est également plus grand, avec un choix de 5000 livres.

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Photo: bookandbedtokyo.com

Des chants pour Angel, Marie-Claire Blais

alt="des-chants-pour-Angel-marie-claire-blais"Des chants pour Angel est le neuvième volet du grand cycle romanesque Soifs inauguré en 1992 par Marie-Claire Blais. Cette fois-ci, la grande auteure québécoise nous fait entrer dans l’âme tourmentée d’un jeune suprématiste blanc qui décide d’attaquer une église noire et d’assassiner toute une congrégation qui y est réunie ce matin-là. Inspiré de la tuerie commise par Dylann Roof dans une église de Charleston en juin 2015, Des chants pour Angel vient bousculer le lecteur dans son confort et ses certitudes.

On retrouve également dans ce neuvième roman de la série Soifs – qui en comptera dix – les personnages auxquels nous nous étions tant attachés: Mère, Mélanie et ses enfants, dont le petit Vincent, autrefois si fragile qui est maintenant un adulte habité d’une force tranquille.

Des chants pour Angel, Marie-Claire Blais. Éditions Boréal, 2017, 240 pages, 27,95$.

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Vivre dans une cave (ou presque)

On peut imaginer que vivre dans une cave ressemble un peu à habiter dans un abri nucléaire en permanence. Ce n’est pas le cas pour Ye Liangchen, vedette chinoise sur Internet. Ce dernier a fait rénover une cave à l’abandon dans la province du Shanxi. Le résultat est impressionnant.

Photo: hyperSity Architects, Archdaily
Photo: hyperSity Architects, Archdaily

Érigée dans le plateau de Loess, la maison d’origine était en tous points conforme à ses voisines, des résidences qui ont fait leur place sous terre et que l’on appelle dans la région des Yaodong.

Photo: hyperSity Architects, Archdaily
Photo: hyperSity Architects, Archdaily

L’ensemble se compose d’un long cylindre au toit voûté creusé dans le sol et d’une cour qui contenait à l’époque trois logements plus petits. Les architectes de hyperSity ont démoli ces espaces pour ouvrir la cour et mettre l’accent sur le bâtiment principal. Même s’ils ont conservé les éléments traditionnels, la transformation est radicale.

Photo: hyperSity Architects, Archdaily
Photo: hyperSity Architects, Archdaily

Les murs sont faits d’argile et de sable provenant des montagnes voisines, mais le décor est résolument contemporain. La grande cour contient désormais la cuisine, la salle à manger, une chambre à coucher, une salle de bain et un espace de rangement répartis dans cinq volumes différents. L’ancienne cave, de son côté, abrite le salon et une seconde chambre, réservée à la grand-mère.

Photo: hyperSity Architects, Archdaily
Photo: hyperSity Architects, Archdaily

L’aménagement intérieur a été remanié pour faire entrer la lumière. En plus des larges fenêtres, un puits de lumière éclaire les lieux. À l’extérieur, les arbres et les pierres grises se partagent l’espace. Au final, les architectes ont relevé tout un défi: transformer une cave décrépie en maison chaleureuse.

Photo: hyperSity Architects, Archdaily
Photo: hyperSity Architects, Archdaily