Nanjing Green Towers: une bouffée d’air frais pour la Chine

S’il faut en croire Stefano Boeri, le futur des villes sera vert. Après avoir conçu deux tours résidentielles couvertes de plantes à Milan, les Bosco Verticale désormais complétées, l’architecte italien transporte son concept en Chine. Sa mission: réduire le smog et combattre la pollution.

Le projet Nanjing Green Towers culminera à 200 mètres de haut dans le district de Pukou, à Nanjing. Deux gratte-ciels recouverts de 1100 arbres et de 2500 plantes et arbustes surplomberont la ville. Selon les architectes, la verdure, qui s’étendra sur une superficie de 6000 mètres carrés, devrait absorber 25 tonnes de dioxyde de carbone chaque année, tout en produisant 60 kilogrammes d’oxygène par jour. Le tout devrait aussi aider à régénérer la biodiversité du quartier.

Photo: Stefano Boeri Architetti
Photo: Stefano Boeri Architetti

Le plus grand édifice abritera des bureaux du 8e au 35e étage. On y retrouvera également un musée, une école d’architecture verte et un club privé sur le toit. Le plus petit, de son côté, hébergera un hôtel Hyatt de 247 chambres avec une piscine sur le toit. Les balcons permettront aux habitants de rester en contact avec la nature.

Photo: Stefano Boeri Architetti
Photo: Stefano Boeri Architetti

La base comprendra pour sa part des boutiques, un marché, des restaurants, une salle de conférence et un espace pour la tenue d’événements.

La construction devrait se terminer l’an prochain, mais l’agence de Stefano Boeri ne veut pas s’arrêter là. Elle espère faire sortir de terre d’autres forêts verticales en Chine, notamment à Shanghai et Guizhou.

Photo: Stefano Boeri Architetti
Photo: Stefano Boeri Architetti

Sans titre, Pierre Otis

«L’œil ne peut jamais se fixer, ça bouge, ça tourne, c’est un peu hypnotique, mais ce n’est jamais pareil, c’est un peu comme une promenade mentale.»
- Pierre Otis

Né en 1963, Pierre Otis est un peintre québécois qui a un diplôme d’études collégiales en arts visuels du Cégep de Lévis-Lauzon et un baccalauréat de l’École des arts visuels de l’Université Laval.

La carrière professionnelle de Pierre Otis prend véritablement son envol dans les années 90, alors qu’il occupe un atelier du quartier latin, à Québec. En 1995, il déménage à Montréal. C'est encore dans cette ville qu'il travaille aujourd'hui.

La couleur est le sujet principal de ce plasticien dont le travail s’apparente à celui des expressionnistes abstraits new-yorkais. À la manière des plasticiens montréalais qui travaillent la technique du hard edge painting, Pierre Otis sépare la couleur avec des franches noires brutes et épaisses. Inspiré par les automatistes, ses coups de pinceau sont vifs. L’huile, utilisée sur des toiles grands formats, présente la plupart du temps des formes organiques, franches et vives.

Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées et institutionnelles, dont le Musée national des Beaux-arts de Québec et l’Artothèque.

pierreotis.com

artothèque.ca

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 18$.

Sans titre, Pierre Otis. 2008. Huile sur toile. 91,5 x 60,7 cm. © L'Artothèque
Sans titre, Pierre Otis. 2008. Huile sur toile. 91,5 x 60,7 cm. © L'Artothèque

Air Ink: des crayons faits à partir de pollution de l’air

En Asie, la jeune pousse Graviky Labs transforme la pollution de l’air en encre. Coup d’œil sur un projet ingénieux. 

La pollution de l’air est un réel fléau, particulièrement en Asie. C’est en se demandant comment ils pourraient transformer la pollution en quelque chose d’utile que les concepteurs de Air Ink ont eu l’idée de la transformer en encre.

KAALINK, un dispositif brillant

Pour recueillir les particules de carbone polluantes, un engin est installé aux silencieux des véhicules. Celui-ci, baptisé KAALINK, permet de récupérer la pollution avant qu’elle se répande dans l’air. La compagnie affirme d’ailleurs avoir nettoyé 1,6 trillion de litres d’air à ce jour.

Photo: Gracieuseté Graviky Labs
Photo: Gracieuseté Graviky Labs

En laboratoire, les particules emmagasinées dans le KAALINK passent à travers un processus de purification. Les métaux lourds et les agents cancérigènes sont retirés. La matière purifiée restante est un pigment à base de carbone purifié. C’est cette dernière qui est transformée en encre ou en peinture.

https://www.youtube.com/watch?v=cwy549sOYb8

Des œuvres remarquables

Graviky Labs propose des crayons à l’encre dont la pointe varie entre 0,7 mm et 50 mm. De la peinture à l’huile et en aérosol sont également disponibles. Chacun de ces produits contient entre 30 minutes à deux heures de pollution d’air généré par une voiture Diesel.

Photo: Gracieuseté Graviky Labs
Photo: Gracieuseté Graviky Labs

Dans un récent partenariat avec les bières Tiger, crayons et peinture ont été remis à neuf artistes émergeants de Hong Kong. Des œuvres monumentales et plutôt jolies ornent désormais les murs du quartier Sheung Wan. T-shirts, casques de moto et autres produits ont également été dessinés par les artistes.

Photo: Gracieuseté Graviky Labs
Photo: Gracieuseté Graviky Labs

Le deuil tardif des camélias, Daniel Leblanc-Poirier

Pour son deuxième roman, l’écrivain et auteur-compositeur Daniel Leblanc-Poirier dresse le portrait décapant d’une génération nihiliste. Les notions de liberté, d’émancipation et d’affirmation de soi sont abordées par le biais des événements que vivent Étienne et Laurent, étudiants à l’UQAM. Le lecteur découvre, au fil des pages et d’une intrigue amoureuse, à quel point les destins sont liés et comment un spectateur fait aussi partie de l’histoire et influence son cours.

Résumé

alt="deuil-tardif-camelias-daniel-leblanc-poirier"Laurent et Étienne sont étudiants à l’UQAM mais n’assistent pas à leurs cours. Lorsque Laurent s’enlise dans un imbroglio amoureux, la vie d’Étienne est appelée à se désagréger. Le problème se nomme Florence. Avec ses cheveux bruns huileux, elle complique la vie des deux personnages en orchestrant des plans machiavéliques pour garder Laurent dans son giron. Étienne est aspiré dans cette intrigue bien malgré lui et son existence en est bouleversée. À sa façon, il troque l’insouciance contre l’inquiétude et tente tant bien que mal d’exister.

Le deuil tardif des camélias, Daniel Leblanc-Poirier, Éditions L’Interligne, 2016, 130 pages, 19,95$.

FaceApp : l’intelligence artificielle transforme votre visage

Traduction de textes, reconnaissance vocale, lecture labiale: l’intelligence artificielle semble être utilisée à toutes les sauces depuis quelques mois. Même les petites applications rigolotes utilisent désormais l’apprentissage automatique et les réseaux de neurones artificiels. C'est notamment le cas de FaceApp, un logiciel qui permet de retoucher ses photos d’une façon franchement efficace.

L’application mobile du studio Wireless Lab OOO offre différentes possibilités, comme ajouter un sourire à une photo, vieillir un visage, le rajeunir et changer le sexe d’une personne. Le résultat n’est pas parfait à tous les coups, mais il peut parfois être carrément fascinant. Beaucoup plus qu’avec les autres applications du genre.

Les différents visages de notre chroniqueur techno!
Les différents visages de notre chroniqueur techno!

L'utilisation de FaceApp est simple. On prend une photo de son visage, ou on utilise une image enregistrée sur son téléphone, puis on choisi un filtre. Il est ensuite possible de partager l’image obtenue ou de la sauvegarder sur son téléphone.

Est-ce que FaceApp aura une longue durée de vie? Probablement pas. Mais l’application est gratuite et sans publicités. Le but des créateurs de FaceApp est probablement de vendre la technologie plutôt que de la rentabiliser auprès des utilisateurs.

FaceApp est offert sur l’App Store et, depuis la semaine dernière, sur la boutique Google Play pour les propriétaires de téléphones Android.