Kit 2016, Heidi Cardyn

Heidi Cardyn est une jeune artiste peintre de Montréal. Ses œuvres sont abstraites et créées pour être regardées sous tous les angles. En effet, la peintre dans la vingtaine tourne les toiles lorsqu’elle les peint, faisant en sorte que ces dernières peuvent être accrochées au mur de n’importe quel côté.

Inspirée par son environnement, la musique et les gens qui l’entourent, Heidi Cardyn peint avec énergie et émotion.

heidicardyn.com

artothèque.ca

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 18$.

Kit 2016. Heidi Cardyn. Acrylique sur toile. 91 x 91 cm. © L'Artothèque
Kit 2016. Heidi Cardyn. Acrylique sur toile. 91 x 91 cm. © L'Artothèque

 

Une plage de verre multicolore attire les touristes en Russie

En Russie, la baie de l'Oussouri connaît une deuxième vie depuis que les vagues ont transformé un ancien dépotoir en une spectaculaire plage multicolore.

Autrefois, la baie de l'Oussouri, située près de la ville de Vladivostok, dans l’Extrême-Orient russe, était une décharge pour les bouteilles d’alcool invendues ou vides et les déchets d’une fabrique de porcelaine. Des camions y venaient tous les jours y décharger leurs cargaison. 

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Photo: zefirka.net

Au fil des ans, les vagues ont fait un travail d’érosion qui a complètement métamorphosé l’endroit. Les morceaux de verre ont été polis et arrondis, transformant le dépotoir en plage de galets multicolores. 

Photo: zefirka.net
Photo: zefirka.net

 

Sous les rayons du soleil, les morceaux de verre donnent l’impression d’être des milliers de bougies allumées. 

Photo: Larissa Andryushchenko
Photo: Larissa Andryushchenko

L’endroit est aujourd’hui une zone protégée par les autorités. Pour pouvoir y mettre les pieds, un frais d’entrée est exigé. Des touristes de partout à travers le monde s’y rendent chaque année pour admirer ce spectacle grandiose.

Photo: zefirka.net
Photo: zefirka.net

Une plage semblable existe également en Californie. Y avez-vous déjà mis les pieds?

Photo: zefirka.net
Photo: zefirka.net

Je est une autre, Suzanne Aubry

Pour son dixième roman, Je est une autre, Suzanne Aubry s’inspire de son expérience de scénariste pour entraîner les lecteurs dans les coulisses du monde télévisuel. On y fait la connaissance d’Anaïs, dont les parents rêvaient qu’elle devienne écrivaine. Elle les a déçus en choisissant le métier de scénariste. À 37 ans, célibataire et sans enfants, Anaïs accepte à regret de devenir une «auteur fantôme» pour une production célèbre.

Prise dans un engrenage de mensonges, Anaïs se rend à Cannes comme membre d’un jury de télévision, où elle fait la connaissance d’un vieux scénariste désabusé et d’un réalisateur tchèque rebelle et alcoolique. À Paris, sa rencontre avec un professeur de littérature – qui porte le prénom de son jumeau, mort à sa naissance – lui ouvrira les portes de l’amour et du roman.

Résumé

alt="je-est-une-autre"« Qui n'a jamais menti par nécessité, pour se protéger soi-même ou pour protéger quelqu'un d'autre ? Qui n'a jamais eu de secrets ou caché une chose inavouable, à tout le moins à ses propres yeux ? Voici l'histoire de ces mensonges, de ces secrets. Je ne vous demande ni votre indulgence, ni votre compassion. Peut-être seulement de lire mon récit jusqu'au bout avant de porter un jugement sur ce qui a fait de moi un personnage de l'ombre, dont l'identité, déjà fragile, s'est peu à peu dissoute dans un tissu de demi-vérités et de vrais mensonges. »

Je est une autre, Suzanne Aubry, Libre Expression, 2017, 280 pages, 24,95$.

Donald Draws Executive Doodle

Vous trouvez absurdes les décrets présidentiels signés par le président américain Donald Trump (comme le décret anti-immigration)? Ce n’est rien comparativement à ce qu’il est possible de lui faire écrire et dessiner avec l’application Donald Draws Executive Doodle.

Donald Draws Executive Doodle permet de trafiquer une vidéo dans laquelle on voit Donald Trump signer un décret, puis le montrer à plusieurs caméras. Plutôt que de voir le texte original signé par le président américain, l’application affiche plutôt le texte ou le dessin que vous proposez. Il est ensuite possible de sauvegarder cette vidéo au format GIF, afin de le partager sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.

Donald Poutine (1)

Internet regorge de parodies du genre depuis les derniers jours (le compte Twitter Trump Draws vaut d’ailleurs le détour). L’interface simple et efficace de Donald Draws Executive Doodle permet de réaliser soi-même une vidéo assez crédible en quelques secondes.

Est-ce que la durée de vie de Donald Draws Executive Doodle sera longue? Probablement pas. Mais les rires que provoquera l’application valent tout de même la peine, ne serait-ce que pour leur effet cathartique.

Donald Draws Executive Doodle est offert gratuitement sur Android. Il est aussi possible de débourser 1,99$ pour enlever la publicité de l’application.

Le goût de notre nordicité

Manger local, oui. Mais à l’année? C’est possible aussi. Et de plus en plus de médias en parlent.

La tendance de l’alimentation locale s’installe tranquillement du printemps à l’automne dans les habitudes alimentaires des Québécois. Plusieurs d’entre nous remplissent désormais pendant une bonne partie de l’année leurs sacs de provisions de sirop d’érable, de petits fruits, d’asperges, d’épis de maïs, de champignons, de pommes croquantes et d’herbes fraîches d’ici, mais, la saison froide venue, la consommation locale nous semble souvent moins accessible.

Pourtant, pour bien vivre notre nordicité, qui désigne le fait de vivre dans l’hémisphère nord et de s’adapter à l’hiver, certes, mais aussi de vivre en harmonie avec nos quatre saisons, il faudrait bien trouver de quoi s’alimenter localement à l’année.

Heureusement, l’idée «d’habiter notre nordicité» et de s’en nourrir fait peu à peu son chemin.

Récemment, le magazine Caribou consacrait un numéro entier à la place de la nordicité dans notre culture culinaire québécoise.

Puis, en décembre dernier, la journaliste Sophie Suraniti publiait dans Le Devoir un texte intitulé «La nordicité, quatre saisons dans l’assiette», où elle explorait la définition de cette nordicité et les couleurs qu’elle peut prendre dans notre alimentation.

<a href="https://www.shutterstock.com/fr/image-photo/fresh-vegetables-carrots-beets-without-genetically-404833639?src=7F69PHotkZ1qn2JxKLa5-g-2-52" target="_blank">Photo: Carottes et betteraves, Shutterstock</a>
Photo: Carottes et betteraves, Shutterstock

S'alimenter localement

Plus récemment, la nutritionniste Catherine Lefebvre parlait à la radio de Radio-Canada des façons de s’alimenter localement pendant l’hiver. En se fiant au calendrier alimentaire publié par l’organisme Équiterre, elle mentionnait les betteraves, les canneberges, les carottes, les choux, les oignons, les courges, le panais, les pommes, les pommes de terre, les concombres et les tomates de serre, entre autres, disponibles pendant la saison froide. C’est sans parler des serres comme celles de Lufa, qui fournissent à Montréal des fruits et des légumes frais à l’année. Pour changer peu à peu ses habitudes alimentaires, la nutritionniste suggérait, par exemple, de remplacer chaque semaine un aliment exotique, comme la banane, et d’apprendre à en cuisiner un d’ici.

À ce chapitre, pour toujours avoir sous les yeux un calendrier des aliments locaux disponibles chaque mois, il y a les jolis calendriers créés par Laucolo.

Même Ricardo s’y est mis avec son dernier numéro, qui propose des recettes pour cuisiner les produits locaux même en hiver.

Demain matin, on troque le jus d’orange contre le jus de pomme?

Photo: Facebook Laucolo
Photo: Facebook Laucolo

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