Il y aura des morts de Patrick Senécal

Pour ce dernier «À lire et à offrir», le roman de Patrick Senécal, Il y aura des morts, paru aux éditions Alire. Pour parler de ce maître québécois du roman noir, nous avons fait appel à un passionné de littérature québécoise et du genre, Richard Migneault, auteur du blogue Polar, noir et blanc, qui nous a donné, cette annéeCrimes au muséequi suivait d'autres titres de cette série, qu'il dirige et qui réunit des nouvelles de nombreux auteurs. Voici son texte:

Il y aura des morts

Lecteurs de polars, nous nous sommes tous identifiés à ce courageux enquêteur qui, par son intelligence et son sens de l’observation, réussit à résoudre les crimes les plus abjects. Nous avons tous rêvé d’être ce héros, sans peur et sans reproche, portant secours à la veuve et à l’orphelin. Et même, jeunes amateurs de jeux vidéo, armés de notre arme virtuelle, nous nous sommes vus, libérant le monde des plus sanguinaires soldats d’une possible apocalypse.

Mais grâce (?) à l’imaginaire de Patrick Senécal dans son tout récent roman Il y aura des morts, nous devenons le lapin que tout le monde chasse, la victime innocente traquée par des ennemis inconnus. Étrange impression!

Voici l’histoire d’une vertigineuse descente aux enfers où le chaos, sans préavis, prend place dans la vie d’une personne tout à fait normale.

Carl Mongeau vit une existence pacifique dans la communauté non moins tranquille de Drummondville. Il y tient un bar un peu ringard lui permettant de bien gagner sa vie. Puis, un jour, tout bascule. Une femme entre dans son bureau et lui annonce qu’il va mourir. Très bientôt! Est-ce une blague? Un canular monté par un de ses amis?

«Quelque chose s’est brisé dans la grande mécanique rationnelle, quelque chose d’incompréhensible a foutu en l’air l’ordre des choses.»

Très rapidement, il se rend compte que cet avertissement n’est pas un jeu. Au contraire! Sans connaitre les raisons qui les motivent, Carl Mongeau est poursuivi par huit personnes qui n’ont qu’un seul objectif, le tuer. Tout au long de cette poursuite haletante, il apprendra les règles du jeu dans lequel il a été projeté, bien malgré lui. Il sera seul contre ces prédateurs et cette femme énigmatique, sur un terrain de chasse bien particulier, les rues de Drummondville.

Mais ce jeu cruel n’est pas que meurtrier, il est aussi l’occasion de revivre les angoisses d’une jeunesse qu’il pensait avoir oubliées, un moment qui revient le hanter.

Il y aura des morts est un roman d’action qui nous tient continuellement en haleine. En plaçant son personnage au milieu d’un chaos qui semble irréversible, l’auteur nous entraine dans un récit angoissant, provoquant des frissons d’horreur. Avec des rebondissements inattendus, des poursuites effrénées et des affrontements violents, les amateurs des romans de Senécal seront comblés. Jusqu’à la fin du jeu!

Patrick Senécal est né à Drummondville. Il a enseigné pendant plusieurs années la littérature et le cinéma au cégep. Passionné par toutes les formes artistiques mettant en œuvre le suspense, le fantastique et la terreur, il publie en 1994 un premier roman d’horreur, 5150, rue des Ormes. Son troisième roman, Sur le seuil, un suspense fantastique publié en 1998, a été acclamé de façon unanime par la critique. Depuis, ses publications ont conquis le grand public dès leur sortie des presses.Il y aura des morts poursuit cette exploration des côtés les plus sombres de l’humanité…

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Il y aura des morts, Patrick Senécal, Les éditions Alire, Novembre 2017, 554 pages, 32,95$.

Consommer local pendant les Fêtes: l’appel de 50 chefs

Le temps des Fêtes est souvent synonyme de surconsommation. Afin de contrer la tendance, une cinquantaine de chefs joignent leur voix et encouragent les Québécois à acheter local.

«Autour du sapin comme de la table, cette année, nous pouvons décider de redonner un peu de sens à ce que signifie vraiment Noël», peut-on lire dans l’appel des chefs fait aux Québécois. L’initiative a été lancée par CHEF514, une entreprise qui fait le lien entre les agriculteurs et les chefs, justement dans le but de mettre entre les mains de ces derniers des produits d’ici.

Une mentalité à changer

Selon Romain Abrivard, chef au M.Mme, gagnant de la dernière édition des Chefs! et premier à apposer son nom à l’appel, l’artisanat et les produits locaux auraient la faveur des médias et de plusieurs restaurateurs, mais auraient plus de difficulté à faire leur place auprès des consommateurs.

«Nous, chefs de restaurants, appelons les Québécoises et les Québécois à dépenser leurs dollars là où l’argent crée de la véritable richesse: chez nos artisans locaux. Si chaque dollar est un vote, nous pouvons transformer cette période de consommation exagérée en une occasion d’encourager nos petites entreprises et de soutenir la qualité et la créativité», dit encore l’appel des chefs, qui croit que «nous ne pouvons plus ignorer notre impact écologique et social».

Photo: Rawpixel.com, Unsplash
Photo: Rawpixel.com, Unsplash

Guillaume Cantin, co-initiateur de La Transformerie, Pierre-Olivier Ferry, chef aux Jardins de Métis, Stéphane Modat, chef du Château Frontenac, Dominique Dufour, chef du Ludger et du Magdalena, et Antonin Mousseau-Rivard du Mousso font partie des signataires.

Comme pistes d’inspiration, la lettre des chefs nomme le miel biologique, les tisanes boréales, les hydromels, l’huile de cameline ou les bières de microbrasseries. Pour remplir les tables du temps des Fêtes, nous pourrions aussi penser aux viandes biologiques ou saucissons du Québec, aux nombreux fromages d’ici, aux canneberges et autres petits fruits congelés, au sirop d’érable, aux jus de pomme, aux marinades et légumes mis en conserve, aux cidres, aux vins québécois...

Cette année, on se lance le défi de dresser des tables à la québécoise?

Pour des inspirations de dernière minute:

Cadeaux à croquer

Cadeaux gourmands : de savoureuses idées

Vins québécois : mes 4 coups de cœur

 

Une mini-maison dans les arbres est l’endroit le plus convoité sur Airbnb

À Atlanta, aux États-Unis, une charmante mini-maison dans les arbres s’est hissée en première position des endroits les plus convoités sur la plateforme de location Airbnb. Coup d’œil sur cette superbe demeure.

Nichée dans les arbres d’un boisé d’Atlanta, cette mini-maison est située à quelques minutes à peine du centre-ville. Baptisée Mind, Body, Spirit (Tête, Corps, Esprit), elle a été construite en 2001, bien avant la folie pour ce type d’habitation.

Photo: gracieuseté Airbnb
Photo: gracieuseté Airbnb

Supportée par sept arbres, la mini-maison est composée de trois structures reliées entre elles par des ponts suspendus.

Trois espaces de vie distincts

Le premier espace de vie (Mind) est la salle de séjour. Divan, chaises et meubles anciens composent l’essentiel de l’ameublement. Les murs sont essentiellement faits de fenêtres. Ces dernières ont plus de 80 ans, conférant un cachet incroyable à l’endroit. Idéal pour lire et se détendre, cet espace de vie s’ouvre sur une petite terrasse.

Photo: gracieuseté Airbnb
Vue sur l'extérieur de l'espace Mind. Photo: gracieuseté Airbnb

Le deuxième espace (Body) est la chambre à coucher. Elle dispose d’un lit à deux places pouvant se rouler à l’extérieur afin d’admirer le ciel. Encore ici, les murs sont faits de grandes fenêtres anciennes. Le toit est en tôle, ce qui donne un joli concert lorsque la pluie se met à tomber.

Photo: gracieuseté Airbnb
Le lit de l'espace Body qui se glisse à l'extérieur pour admirer le ciel. Photo: gracieuseté Airbnb

Finalement, le troisième espace (Spirit) est une terrasse de bois avec hamac. Entourant un arbre de 165 ans, elle a des airs de mât de bateau de pirate. Elle permet de profiter pleinement de la nature environnante.

Photo: gracieuseté Airbnb
Vue sur la terrasse entourant l'arbre centenaire. Photo: gracieuseté Airbnb

Une mini-maison populaire

Depuis son apparition à l’émission Treehouse Masters, cette mini-maison dans les arbres ne cesse de gagner en popularité. Elle a fait l’objet de nombreux articles, notamment dans les magazines Time et Harper’s Bazaar. Plus de 151 330 personnes l’ont placée dans leur liste de souhaits sur Airbnb et on ne compte plus le nombre de personnes qui l’ont épinglée sur Pinterest.

Photo: gracieuseté Airbnb
La chambre à coucher. Photo: gracieuseté Airbnb

Vous aimeriez y séjourner? Les dates de location pour 2018 seront affichées le 1er mars à midi, exclusivement pour les personnes ayant placé cette mini-maison dans leur liste de souhaits Airbnb. Le prix pour 2017 était de 497$ la nuit, et on exigeait une location de deux nuits minimum. On ignore s’il en sera de même pour 2018.

Photo: gracieuseté Airbnb
La salle de séjour. Photo: gracieuseté Airbnb

À noter, pour les intéressés: l’habitation ne dispose d’aucune toilette. Les visiteurs doivent se rendre à la maison des propriétaires, située à quelques secondes de marche, où l’étage inférieur leur est accessible pour douche et toilette. De plus, aucune cuisine n’a été aménagée dans la mini-maison. Pas plus qu’un système de chauffage ou de climatisation.

Photo: gracieuseté Airbnb
Photo: gracieuseté Airbnb

Les 100 meilleurs joueurs du Canadien

Je poursuis ma série de livres à offrir et cette semaine je sors de ma zone de confort car je parle de... hockey. Si, si  de hockey, de joueurs de hockey pour tout vous dire. Je vous parle du beau livre paru aux Éditions du Journal: Les 100 meilleurs joueurs du Canadien, que signent 10 journalistes sportifs du Journal de Montréal et du Journal de Québec.

Je n'écoute pas le hockey, et je serais sans doute incapable de nommer l'actuel entraîneur du Canadien de Montréal. Mais je suis Québécoise et le hockey fait partie de mon paysage socioculturel depuis ma naissance. Les joueurs de hockey, ceux qui ont fait vibrer le Forum et ceux qui sont capables de faire lever la foule du Centre Bell me fascinent. Ces dieux de la glace pour qui les Québécois enflamment les lignes ouvertes, dont les photos sur des cartes ont fait rêver des millions de petits Québécois m'impressionnent.

C'est donc avec bonheur et curiosié que j'ai parcouru ce beau livre qui, nous dit le communiqué de presse, «risque de provoquer des échanges musclés». Abondamment illustré, le portrait de chacun de ces 100 joueurs du Glorieux relate les temps forts et les statistiques de leur carrière. Dans le cas des joueurs vedettes, la présentation est suivie par un texte fouillé signé par un des dix journalistes qui raconte l'homme, son parcours et les enjeux de sa carrière.

Si moi, inculte du hockey, j'ai pris plaisir à lire les débuts incertains de la carrière de Guy Lafleur (signé Yves Pednault), l'histoire de Jacques Plante (signé Gilles Moffet), le parcours  de Maurice Richard (signé Réjean Tremblay) et à découvrir Cary Price ou Max Pacioretty, etc., imaginez le plaisir des vrais fans de la Sainte-Flanelle!

Dans son texte d'introduction Au temps des idoles, Denis Poissant explique la démarche qui a conduit à la sélection des 100 meilleurs joueurs, mais il y parle aussi et surtout de cette passion que les journalistes sportifs ont envers ce sport et ses athlètes.

«Nous, journalistes sportifs, nous avons appris à nous détacher de cette fibre partisane, c'est essentiel pour bien faire notre travail. Mais si nous sommes devenus journalistes sportifs, c'est qu'à un moment de notre vie, notre cœur vibrait au rythme des exploits des grandes figures du Canadien.

Par leur fougue, leur courage, leurs prouesses au vieux Forum puis au Centre Bell, une foule de joueurs ont marqué les Québécois. Mais qui sont les 100 meilleurs du Tricolore? Le numéro un? Nous en avons débattu. Marc, Réjean Tremblay, Pierre Durocher, Yvon Pedneault, André Cyr et moi n'étions pas toujours d'accord. Mais la liste à laquelle nous sommes arrivés reflète le point de vue de chacun.»

Qui ont-ils choisi comme numéro 1? Je vous laisse le découvrir. Serez-vous d'accord avec leur choix et leur classement? Il y a fort à parier qu'une fois déballé de son papier cadeau, ce livre animera les soupers des Fêtes. Un livre document qui pourrait bien trôner sur la table à café.

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Les 100 meilleurs joueurs du Canadien, Équipe des Sports du Journal de Montréal et du Journal de Québec, Les Éditions du Journal, octobre 2017, 328 pages,39,95$.

Mariage blanc, Diane Desrochers

Depuis son plus jeune âge, Diane Desrochers s’intéresse à l’art. Guidée par cette passion, elle s’inscrit au baccalauréat en arts plastiques à l’Université Laval.

Une fois ses études terminées, Diane Desrochers met son talent à profit en tant que graphiste/infographiste. Elle travaille alors pour différentes entreprises d’imprimerie et d’édition de livres. Par la suite, elle œuvre dans le milieu du cinéma. Après plusieurs années, sa passion pour les arts plastiques étant plus forte que tout, elle décide de s’y consacrer entièrement.

La pratique artistique de cette artiste est à la fois spontanée et intuitive. Les gestes, les formes et les lignes sont utilisés pour exprimer son imaginaire et son inconscient.

artothèque.ca

Mariage blanc, Diane Desrochers. 2017. Acrylique et techniques mixtes sur toile. 76,2 x 101,6 cm. © L’Artothèque. Tous droits réservés
Mariage blanc, Diane Desrochers. 2017. Acrylique et techniques mixtes sur toile. 76,2 x 101,6 cm. © L’Artothèque. Tous droits réservés

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 12$