La saveur du jour
Une semaine sans parler de poids
Aujourd’hui, la saveur du jour a bon goût et ne fait ni engraisser ni maigrir. Aujourd’hui, je savoure l’initiative du groupe ÉquiLibre, qui vise à prévenir les problèmes reliés au poids et à une mauvaise image corporelle par des actions encourageant le développement d’une image positive, entre autres avec sa semaine «Le poids? Sans commentaire!» Ne pas parler de poids pendant une semaine? Ça paraît simple, mais ça ne l’est pas tant que ça.
Commenter l’apparence d’autres êtres humains ne fait-il pas partie intégrante de notre code génétique?, se demande Le nutritionniste urbain qui fait de son côté un effort conscient, depuis trois ans, pour éviter de commenter l’apparence des gens.
Parce que sans s’en rendre, nous parlons tous les jours de notre poids ou de celui des autres. «Wow! Tu es resplendissante, as-tu perdu du poids?» ou «Je devrais faire plus de sport pour maigrir…» On y pense tout le temps, même! «Je ne devrais pas manger ceci puisque c’est engraissant»… Les discours sur le poids, partagés ou gardés pour soi, sont, dans notre société, omniprésents. Et il ne faut pas croire qu’ils ne concernent que les personnes jugées en surpoids. Celles (parce que oui, les femmes sont plus souvent victimes de ces commentaires) que certains estiment comme étant «trop minces» sont aussi pointées du doigt. Vous vous rappelez des histoires de Julie Snyder et de Mariepier Morin, largement commentées dans les médias plus tôt cette année?
Et ces discours, qu’ils soient positifs ou négatifs, ont leurs conséquences.
Voilà pourquoi l’organisme ÉquiLibre lance pour une quatrième édition, du 9 au 13 novembre, la semaine «Le poids? Sans commentaire!» qui vise à sensibiliser la population à cette manie que nous avons de toujours commenter notre poids ou celui des autres. Envie de montrer votre appui? Imprimez les bulles de dialogue fournies sur le site de l’organisme et photographiez votre message pour les médias sociaux.
Alors, la prochaine fois, avant de parler de poids, on tourne notre langue sept fois?