L’Équateur en 5 saveurs
L’Équateur est un pays de volcans, de vastes forêts tropicales, de mer, de montagnes, de sources thermales et de nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais l’Équateur est aussi un petit pays rempli de saveurs. En voici cinq à se mettre sous la dent.
Le cacao
On trouve beaucoup de cacaoyers en Équateur. Il faut entre deux et cinq ans à son fruit, à partir duquel on produira du cacao, pour arriver à maturité. Juré: on ne goûtera plus jamais du chocolat de la même manière après avoir visité une des boutiques du pays qui familiarisent les gens avec le long processus de fabrication.
C’est qu’avant d’obtenir du chocolat, il faut déshydrater les fruits, les faire sécher, les griller, les écraser, les moudre, puis faire bouillir la substance obtenue avant d’enfin la mouler en tablettes. «Avant, nous exportions le cacao et importions le chocolat, mais maintenant, on essaie de tout faire au pays! Notre produit est tellement frais!», explique, dans une petite fabrique de chocolat près de Quito, Sebastian Cardenas, guide pour South Land Touring, une agence qui travaille à faire découvrir l’Équateur au marché américain.
Le café
Étrangement, si le pays possède de l’excellent café grâce à ses plantations, la culture du café n’est pas installée là-bas comme elle l’est ailleurs sur le continent. «Les Équatoriens ne connaissent pas beaucoup le café et ne savent pas nécessairement comment bien l’apprêter ni l’apprécier à sa juste valeur», croit Sebastian. Mais selon lui, les choses tendent à changer puisque à travers le pays, les producteurs, tout comme les baristas et les consommateurs, commencent à s’y intéresser. Déjà, il n’y a aucun Starbucks en Équateur, affirme fièrement Sebastian, ce qui laisse toute la place aux petits commerçants qui désirent mettre le café local de l’avant.
Les fruits
En Équateur, les fruits goûtent le ciel tellement ils sont frais. En paniers offerts dans les hôtels, en abondance dans les marchés, en dessert dans les restaurants, les fruits équatoriens sont incontournables. Il faut goûter les bananes fraîchement cueillies, les petites oranges, les mangues, les tamarillos, les chérimoles à la texture crémeuse, les reines-claudes ou les grenadilles remplies de petits grains parfumés ultrafrais à déguster sans modération.
Puis, lorsque vous visitez les marchés pour faire provision de ces fruits, n’oubliez pas de demander votre yaba, une prime souvent offerte en Équateur lors d’achats.
Le porc
Partout au pays, le porc est populaire et est apprêté de différentes façons dont, le fritada, fait d’une viande cuite pendant plusieurs heures. Mais on dit que c’est dans la jolie ville culturelle de Cuenca que la spécialité est la meilleure. Là, on le cuit avec une torche ou dans un feu de bois. Selon le guide Sebastian, originaire de cette ville, la troisième plus grande du pays, la peau frite est le plat le plus populaire en ville, suivie de la viande frite puis de la viande bouillie. Pour les grandes occasions, on va même jusqu’à dépenser plusieurs centaines de dollars pour un cochon entier, qu’on servira avec œufs et maïs. «Lors d’un passage à Cuenca, il faut absolument goûter les plats au porc!», assure Sebastian.
Les pommes de terre
Quand il est question de pommes de terre, l’Équateur est servi puisqu’on dit que plus de 5 000 variétés poussent à travers le pays! Il n’est donc pas étonnant que les plats aux pommes de terre fassent partie des spécialités équatoriennes. D’ailleurs, la soupe locro, composée de pommes de terre, de fromage et d’avocats, se retrouve sur la majorité des menus. Réconfortante et bourrative!
En dehors de ces cinq spécialités, il restera encore à goûter les beignets de banane plantain, les ceviches, les empenadas, les plats de poulet et de manioc, entre autres.
Après tout, l’Équateur compte parmi ses plus importantes ressources économiques la production de plusieurs aliments, dont les bananes, les crevettes, le cacao et le café. «Il y a encore beaucoup trop de pauvreté qui ne devrait pas exister au pays, estime d’ailleurs Sebastian, puisque l’Équateur produit de nombreux aliments et pourrait presque être autosuffisant. » Il paraît d’ailleurs que les Équatoriens se définissent eux-mêmes comme des gens étranges, selon le guide. « On dit souvent en riant que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles entre des volcans encore actifs, que nous sommes heureux en écoutant de la musique triste et que nous sommes pauvres dans un pays riche…»
Ces découvertes culinaires ont été rendues possibles grâce à Pro Ecuador et Copa Airlines.