La saveur du jour
Le ramen, compagnon d’hiver
Le meilleur remède contre la grisaille, l’humidité et le froid? Le ramen!
Certains le confondent avec les soupes à la vietnamienne alors que tout les différencie: le bouillon (plus gras), le type de nouilles, les accompagnements, et leur origine. Le ramen, même s’il est très populaire au Japon, viendrait de la Chine.
Dans un ramen, les nouilles et le bouillon volent la vedette. Pour compléter ce duo, on ajoute viande grillée, œuf mollet, oignons verts et, parfois, quelques morceaux de légumes. Le tout est souvent couronné d’une tranche de narutomaki. Ce rouleau fait de pâte de poisson dévoile une spirale blanche et rose une fois coupé.
Louis Hosaka, chef d’origine japonaise installé à Québec, ne comprend pas pourquoi le plat n’est pas plus répandu au Québec. «C’est chaud, réconfortant et riche. On a bien besoin de ça ici!»
Au Japon, il est vrai que le plat est disponible à chaque coin de rue, ou presque. Et il est au pays du Soleil-Levant ce que la poutine est au Québec. À la sortie des bars, c’est vers un ramen que l’on se tourne. Puis, pour signifier son contentement, on fera le plus de bruit possible en dégustant les longues nouilles puisque cela fait partie du rituel de dégustation du plat.
La popularité du ramen à la hausse
J’avais déjà parlé du ramen au retour d’un voyage au Japon comme de l’une des sept spécialités qu’on devrait voir davantage ici.
Le souhait du chef Hosaka et le mien semble vouloir se réaliser. De plus en plus de petits restaurants en proposent une version fidèle, tel qu’on le sert au Japon. Récemment, Élise Tastet a publié sa liste des 12 endroits où déguster les meilleurs ramens à Montréal. À Québec, le Tora-Ya Ramen, spécialisé dans l’offre de ces bols réconfortants, continue de voler la vedette. Sur le web, il est aussi facile de trouver des recettes à faire à la maison.
Promis, le ramen fait presque office de luminothérapie quand l’hiver semble gris.