La saveur du jour
Le sirop de bouleau, un produit du terroir à essayer!
Le Québec est très familier avec le sirop d’érable, mais moins avec le sirop d’autres feuillus. Pourtant, le sirop de bouleau est savoureux et commence à faire sa place sur le marché.
L’eau de bouleau est reconnue par quelques initiés pour ses vertus purifiantes. Depuis peu, elle est transformée par quelques entreprises d’ici qui la proposent en petites bouteilles de sirop. Ce dernier rappelle un mélange entre le vinaigre balsamique et la mélasse. Il est donc parfait pour les vinaigrettes, les marinades ou sur la crème glacée par exemple.
Dans les Laurentides
Chez Gourmet Sauvage, dans les Laurentides, on propose une quarantaine de produits sauvages forestiers. Le sirop de bouleau est offert en bouteille de 125 ml qu’on vend notamment au Marché des saveurs de Montréal. On présentait d’ailleurs le produit à Par ici l’été l’an dernier.
En Estrie
De son côté, l’entreprise Appalache, découverte à la Fête des vendanges de Magog-Orford début septembre, mise à 100% sur le sirop de bouleau puisque tous ses produits en sont dérivés. Plus sucré que celui offert par Gourmet Sauvage, le sirop inspire trois autres produits: le coulis de sirop d’érable et bouleau, la vinaigrette aux perles de bouleau et les rillettes de bœuf au sirop de bouleau.
Désormais, quelques restaurants de la province le mettent aussi en plat. Ouvrez l’œil quand vient le temps de lire les menus!
Au Manitoba
L’idée va même jusqu’au Manitoba, où un couple s’est lancé il y a quelques années dans la production de sirop de bouleau à grande échelle, en s'appuyant sur une technologie développée pour les érablières du Québec.
Tous les Québécois le savent: le sirop d’érable est délicieux et précieux. C’est la même chose pour le sirop de bouleau. Plus rare, ce dernier demande environ quatre fois plus de sève pour obtenir la même quantité de sirop. Le même procédé que pour le sirop d’érable est exécuté, mais au final, il faut environ 130 litres de sève pour faire un litre de sirop de bouleau. Mais il vaut le détour, et il ne faut pas hésiter à l’essayer si on en a la chance.