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Randonnée en Martinique: à l’assaut de la Montagne Pelée

L’île française de la Martinique est un formidable terrain de jeux pour les randonneurs de tous niveaux. Destination des Antilles surtout hivernale pour les Québécois, elle n’en demeure pas moins très prisée durant l’«hiver» antillais, de juillet à novembre.

Pendant la saison «humide» qui débute maintenant en Martinique, les pluies plus nombreuses qu’à l’habitude (souvent sous forme d’averses) complexifient la randonnée, surtout en montagne, mais ont l’avantage de rafraîchir l’atmosphère, ce qui est toujours bienvenu quand vient le temps de marcher en hauteur. Avec de bonnes bottes de randonnée et des bâtons télescopiques, on peut aisément s’attaquer à la Montagne Pelée, fleuron martiniquais, ou se balader sur l’un des multiples sentiers de «l’île aux Fleurs», qui couvre plus de 1 000 km2.

Avec de bonnes bottes de randonnée et des bâtons télescopiques, on peut aisément s’attaquer à la Montagne Pelée, fleuron martiniquais. Photo: Anne Pélouas

Topoguide La Martinique… à pied

L’île a bien plus à offrir que des séjours tout inclus à la plage. Du nord au sud, 35 sentiers de promenades et de randonnées bien balisés sont répertoriés dans le superbe topoguide La Martinique… à pied, édité par la Fédération française de la randonnée.

Les itinéraires détaillés (avec cartes) sont toutefois l’œuvre de bénévoles du Comité de la randonnée pédestre de la Martinique (CRPM), qui assure également l’entretien et le balisage des dits sentiers, de concert avec l’Office national des forêts.

Le topoguide décrit très bien chaque circuit, ce qui facilitera grandement votre choix comme votre progression sur le terrain.

35 sentiers de promenades et de randonnées bien balisés sont répertoriés dans ce topoguide

La Montagne Pelée d’ouest en est

Cet automne, la Martinique devrait s’enorgueillir d’une nouvelle inscription au patrimoine naturel de l’UNESCO pour les «pitons du nord», incluant la Montagne Pelée et les Pitons du Carbet. Une consécration attendue avec excitation sur l’île.

Au nord de la Martinique, la Montagne Pelée est le point culminant de l’île (1 395 m) et le top des randonnées à y faire. Avec un peu de chance, vous pourrez, comme moi, entreprendre son ascension une journée où son sommet est découvert, ce qui n’arrive qu’environ 45 jours par an.

Cet ancien volcan de type explosif, datant de 300 000 ans, a une superficie de 120 km2. Ses deux dernières éruptions, en 1902 et 1929, ont entraîné l’édification d’un nouveau dôme (Cône de 1929, surnommé «Le Chinois» en raison de sa forme en chapeau chinois) à l’intérieur du cratère.

Deux itinéraires principaux (en aller-retour) s’offrent à vous: par Grande Savane (face ouest) ou par l’Aileron (face est). Comptez au moins 4 heures pour le premier par temps sec et 6 heures pour le second (avec forte pente en fin d’ascension pour le sommet). On peut également (comme nous l’avons fait en compagnie de Gilles Vicrobeck, président du CRPM), partir côté ouest et finir côté est, à la condition d’avoir prévu un moyen de transport à l’arrivée. On peut alors se rendre au bord du cratère et en faire un demi-tour, sans grimper plus haut.

Notre guide, Gilles Vicrobeck, au DoME (Domaine martiniquais d’expérimentation) de Grande Savane. Photo: Anne Pélouas

Notre sentier commençait au DoME (Domaine martiniquais d’expérimentation) de Grande Savane. Ce musée à ciel ouvert a ouvert le 1er mars dernier. Son exposition et ses panneaux d’interprétation offrent une immersion dans l’histoire géologique du volcan et de sa région. Trois hébergements semi-troglodytiques y seront disponibles dans quelques mois.

Les trois hébergements semi-troglodytiques qui seront disponibles dans quelques mois. Photo: Anne Pélouas

La rando est assez sportive, avec un bon dénivelé (près de 600 m, tant en montée qu’en descente), une déclinaison forte, de hautes marches ou de grosses pierres, mais aussi des vues spectaculaires sur la côte Caraïbe, à hauteur du Prêcheur.

La rando est assez sportive, avec un bon dénivelé. Photo: Anne Pélouas

Quand nous atteindrons le bord du volcan, à 1 156 m – une bonne heure après le départ –, le sentier de la Caldeira nous offrira un brin de repos et un incroyable panorama, tant sur la savane d’altitude que sur le cratère. Nous longerons ainsi sur plus de 1 km le bord du cratère, avec plusieurs passages permettant d’en voir le fond. Le cratère a des allures de douve de château fort verdoyante, flanquée d’une haute tour: le Cône de 1929, dit Le Chinois.

Un panorama incroyable! Photo: Anne Pélouas

Partis un peu tard en matinée après une bonne averse, nous n’irons pas plus haut que le deuxième refuge, pour traverser ensuite le plateau des palmistes. Le sentier bifurquera un peu plus loin pour descendre abruptement sur le flanc est de la Pelée. Passé la croix Dufrenois, on attaquera la descente sur une ligne de crête vers l’Aileron, éminence rocheuse en forme d’éperon d’où l’on aperçoit clairement en contrebas le premier refuge et son stationnement.

Photo: Anne Pélouas

La prudence sera alors de mise… Il nous faudra en effet une bonne heure d’efforts en descente sur de gros cailloux passablement détrempés pour atteindre le stationnement et retrouver nos sandales.

Après la montagne, la mer des Caraïbes

Pour se reposer de la Pelée, rien de tel qu’un itinéraire côtier comme le Sentier littoral du Diamant, le dernier créé en Martinique, dans sa partie sud. La randonnée linéaire de 11 km, facile, ne laisse pas sa place en termes de richesse de paysages et de diversité biologique, en plus d’offrir la meilleure perspective sur le rocher du Diamant, qui trône dans la mer des Caraïbes.

Le Sentier littoral du Diamant est  le dernier créé en Martinique, dans sa partie sud. Photo: Anne Pélouas

Du port de Taupinière, le sentier traverse des mangroves et des zones côtières rocheuses dénudées ou forestières. On aperçoit ici les vestiges d’un four à chaux, là ceux d’une habitation ancienne.

Du port de Taupinière, le sentier traverse des mangroves et des zones côtières rocheuses dénudées ou forestières. Photo: Anne Pélouas

En chemin, on bénéficie de belles ouvertures sur l’eau, notamment à l’anse Kato. L’une des attractions de ce sentier est la proximité d’une mangrove rose. Quand l’eau se fait rare, la surface de la mangrove se couvre de microplanctons de cette couleur. Les meilleures chances d’en voir sont de février à mai, quand il pleut moins.

L’une des attractions de ce sentier est la proximité d’une mangrove rose. Photo: Anne Pélouas

Passé le lieu-dit Tête de Singe, le rocher du Diamant est en vue. On ne le quittera plus des yeux, tout comme la «Femme couchée», surnom donné à la gracieuse colline nommée Morne Larcher, autre sommet vedette de la Martinique.

Passé le lieu-dit Tête de Singe, le rocher du Diamant est en vue. Photo: Anne Pélouas

GR de Pays

La Martinique aura bientôt son sentier de Grande Randonnée (GR), en cours d’homologation, qui couvrira plusieurs centaines de kilomètres. L’île possède déjà de nombreux sentiers bien balisés, qui en seront les tronçons.

Un premier GR martiniquais a été inauguré en 2021. Le Sentier littoral Nord Atlantique (SNLA), long de 45 km, court entre Pointe-Savane et Basse-Pointe. Il fera partie d’un des trois GR de Pays, qui proposeront d’ici quelques années trois boucles itinérantes, le premier dans les forêts tropicales du Nord, le second dans le sud de l’île (170 km en 10 étapes, prévu pour 2024) et le dernier dans le centre (entre Fort-de-France, Schœlcher, Saint-Joseph et le Lamentin). De quoi marcher encore longtemps en Martinique.

Bonnes adresses

  • Pour l’an prochain: Festival international de la randonnée (de la mi à la fin juin) s’adressant autant aux néophytes qu’aux grands sportifs, avec randonnées guidées par des professionnels.
  • Sortie en catamaran avec plongée en apnée, avec Calypso Croisières, qui propose aussi des séjours d’une semaine à bord pour explorer la côte Caraïbe, de Sainte-Anne au Prêcheur.
  • Ferme Attitude: ferme agrotouristique sur les hauteurs des anses d’Arlet pour un après-midi détente. Fish pédicure en bassins d’eau, masque pour le visage à l’argile et à la pulpe de coco, gommage du corps au sable et aux herbes du jardin, piscine et bain à remous, massage… Les boissons et les goûters sont préparés avec les produits bios de la ferme qui appartient à Éric Dondin et Cathy Maugee.
  • Village Pomme Cannelle, au Prêcheur: avec jardin fruitier, piscine et jolis appartements.
  • Distillerie La Mauny: visite, avec dégustation, d’une des plus anciennes distilleries de rhum de la Martinique.

Plein air et gourmandises à Québec et sur la Côte-de-Beaupré

Québec et la région de la Côte-de-Beaupré sont pleins de ressources quand il s’agit de marcher et de faire du vélo. Grâce à la navette fluviale d’AML, qui entame sa deuxième saison entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré, on peut délaisser l’auto et faire de superbes sorties à pied et en bicyclette, tout en profitant d’expériences gourmandes.

De la montagne au fleuve

Une nouvelle façon de se déplacer entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré (et inversement) est proposée par la compagnie de croisières AML, et les cyclistes sont bienvenus à bord. Formidable occasion de découvrir la région en bateau, puis en vélo.

Le circuit proposé débute dans les montagnes, à l’extrémité est de la Côte-de-Beaupré. À l’Auberge & Campagne, l’ambiance surannée de l’ancien magasin général du village de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a d’égale que le confort champêtre des neuf chambres nommées en l’honneur de chevaux qu’élèvent les propriétaires Patrice Drouin et Lisa Linton dans une ferme voisine, en pleine campagne. On peut aussi y louer un chalet. Le Mont-Sainte-Anne, ses multiples sentiers pédestres et pistes de vélo de montagne sont à quelques kilomètres à peine.

À l’Auberge & Campagne, l’ambiance surannée de l’ancien magasin général du village de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a d’égale que le confort champêtre des chambres. Photo: Anne Pélouas

Après un solide petit-déjeuner à l’auberge, nous prenons pour notre part l’auto et la route 360 vers Sainte-Anne-de-Beaupré. Premier arrêt gourmand à la boulangerie Les Bonyeuses pour attraper un sandwich et une salade pour le lunch. Au stationnement de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, on est à deux pas du superbe bâtiment d’accueil du quai Sainte-Anne.

Photo: Anne Pélouas

Le quai lui-même s’étire sur 300 mètres de long, histoire de permettre aux bateaux d’accoster même à marée basse. Agrémenté de belles sculptures, il offre une vue unique sur le fleuve, mais permet surtout en été l’embarquement des piétons et cyclistes à bord de la navette fluviale exploitée par les Navettes maritimes du Saint-Laurent, filiale d’AML. Voilà qui ouvre désormais la voie à un nouveau circuit de vélo de route, avec aller pour moins d’une heure en bateau et retour sur deux-roues, de Québec à Sainte-Anne-de-Beaupré ou inversement.

Agrémenté de sculptures, le quai Sainte-Anne offre une vue unique sur le fleuve. Photo: Anne Pélouas

Au départ de Sainte-Anne-de-Beaupré, le bateau file vers l’ouest avec l’île d’Orléans à bâbord et la Côte-de-Beaupré à tribord. On en profite pour passer sous le pont de l’île d’Orléans, puis pour admirer la chute Montmorency, Sainte-Pétronille et la pointe de l’île d’Orléans, avant de poursuivre au large de la baie de Beauport et d’accoster dans le port de Québec.

Photo: Croisières AML

Plein air à vélo

Vélos à terre, il est temps de prendre la route du retour, qui sera nettement plus longue que l’aller, surtout quand un fort vent de face contrarie vos coups de pédale. Le trajet en vélo électrique peut alors être un bon choix.

Le circuit d’environ 38 km emprunte d’abord la piste cyclable du Vieux-Port de Québec, traverse la rivière Saint-Charles, puis longe le Domaine de Maizerets. Le Corridor du Littoral file alors jusqu’à la chute Montmorency. On peut continuer encore un peu sur la «Véloroute Marie-Hélène Prémont», mais nous avons préféré la quitter à hauteur de Boischatel pour nous éloigner de la bruyante route 138. L’avenue Royale est, elle, bucolique à souhait et, en dehors des week-ends de juillet et août, la cohabitation vélos-voitures est sans stress. Sur cette Route de la Nouvelle-France, notre équipée sera parfumée de fleurs de lilas, agrémentée de plusieurs arrêts devant des caveaux historiques, des maisons ancestrales et des boutiques gourmandes.

Sur la Route de la Nouvelle-France. Photo: Anne Pélouas

À l’heure du lunch, c’est ainsi que, sur la terrasse du vignoble Domaine L’Ange-Gardien, nous dévorerons sandwichs et salades des Bonyeuses tout en dégustant quatre vins du cru produits sur les coteaux voisins. La proximité du fleuve, les vignes en hauteur et la qualité du sol en font un terroir d’exception sur la Côte-de-Beaupré.

Dégustation sur la terrasse du vignoble Domaine L’Ange-Gardien. Photo: Anne Pélouas

Nous enfourchons de nouveau nos vélos en direction de l’arrêt suivant, Château-Richer. Le vent n’a pas faibli, mais la route est belle. Les fermes se succèdent jusqu’à Château-Richer, où nous mettons pied à terre devant un joli garage transformé en boulangerie-pâtisserie. La boutique Praline et Chocolat est toute petite, mais pleine de trésors: viennoiseries, tartes, pâtisseries et crèmes glacées. On vient de loin pour se procurer, à un bon rapport qualité-prix, les desserts signés Ludovic Vault. Mentions spéciales pour la «tarte multichoix» vendue en six portions de six tartes différentes (pour goûter à tout) et pour la crème glacée à la pistache (importée directement d’Iran, torréfiée et moulue par le maître des lieux).

La boutique Praline et Chocolat est toute petite, mais pleine de trésors: viennoiseries, tartes, pâtisseries et crèmes glacées. Photo: Anne Pélouas

Après quelques douceurs avalées, le tonus revient pour poursuivre la route vers Sainte-Anne-de-Beaupré. Au très couru Café Apollo, les cyclistes sont bienvenus. Le temps d’une boisson fraîche ou d’un café et nous voilà de retour au stationnement.

En route pour le cap Tourmente

Les cyclistes les plus valeureux peuvent compléter leur journée par une boucle de 27,5 km de Sainte-Anne-de-Beaupré à la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. On peut aussi remettre les vélos sur le support d’auto et entamer le trajet en vélo après avoir quitté la route 138 qui file vers Saint-Tite-des-Caps. Entre les villages de Saint-Joachim et Saint-Louis-de-Gonzague, la petite route de campagne s’approche et s’éloigne du fleuve, découvrant des paysages inédits de prairies de bord de mer et de grands marais côtiers. À Saint-Joachim, on admire au passage La Grande Ferme, bâtiment historique, mais le clou du spectacle se trouve à mi-chemin de la boucle de 10 km, dans la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente.

Dans la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. Photo: Anne Pélouas

On délaisse ici le vélo pour se dégourdir les jambes sur l’un des nombreux sentiers qui traversent marais et marécages, courent en forêt ou grimpent à l’assaut de la falaise. Mangeoires et nichoirs sont partout sur ce grand territoire protégé qui abrite plus de 180 espèces d’oiseaux. Mentions spéciales pour le sentier Le Bois-sent-bon (1 km aller-retour), sur un trottoir de bois menant à la batture face au fleuve, et pour le sentier des Chutes (4,8 km aller-retour), avec de longs escaliers adossés à la falaise pour s’approcher de chutes en cascades.

Les à-cotés de la navette fluviale

  • Nouvelle visite guidée historique du centre de Sainte-Anne-de-Beaupré présentée par l’équipe des Promenades fantômes de Québec.
  • Deux forfaits AML incluent l’aller-retour en navette fluviale, puis un bus-navette pour une demi-journée au Canyon Sainte-Anne (qui fête cette année son 50e anniversaire) ou au Mont-Sainte-Anne.
  • La navette fluviale fonctionne sept jours sur sept à raison de trois départs quotidiens de Québec et trois de Sainte-Anne-de-Beaupré, jusqu’au 9 octobre.

Marche en ville à Québec

Il y a de multiples façons de découvrir la ville de Québec à pied, à pas rapides ou à pas lents. Dans la version zen, j’ai bien aimé récemment le tour guidé Histoire et Terroir de la compagnie Cicerone. Quel bonheur, en effet, en marge du grand salon de l’industrie touristique «Rendez-vous Canada», qui avait lieu début juin, d’arpenter une partie du Vieux-Québec avec «Jean Gagnon», colon de la Nouvelle-France personnifié par un guide de Cicerone Tours!

Quel bonheur d’arpenter une partie du Vieux-Québec avec «Jean Gagnon», colon de la Nouvelle-France personnifié par un guide de Cicerone Tours. Photo: Anne Pélouas

De lieux emblématiques de cette époque en restaurants et échoppes, on déambule pendant trois heures tout en découvrant l’histoire de Louis Hébert et de Marie Rollet, qui furent les premiers agriculteurs de Québec, et ce que fut l’alimentation aux premiers temps de la Nouvelle-France. Le tour est agrémenté de quatre dégustations dans les restaurants Hortus, Les Mordus et La Bûche, qui donnent un bon aperçu des débuts de la cuisine canadienne-française et de ses influences autochtones et anglophones. Après un assortiment de soupe aux pois, pâté chinois et fish and chips, le tour aboutit dans les temps modernes au 1884, presque sous la statue de Samuel de Champlain, pour déguster un gelato en profitant de la vue sur le grand fleuve depuis la terrasse Dufferin.

Ailleurs au Québec

  • Du 1er au 9 juillet, la Fondation Rivières organise Le Grand Splash, une semaine d’activités festives pour inciter population et municipalités à aménager davantage d’accès publics à l’eau, notamment à des rivières et lacs.
  • Les 6, 7 et 8 juillet: Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic. C’est l’unique occasion cette année de faire de l’observation de nuit à l’Observatoire du Mont-Mégantic. Après une conférence à l’ASTROLab sur le télescope spatial Webb, montez en autobus pour accéder à l’Observatoire du Mont-Mégantic et à l’Observatoire populaire du Mont-Mégantic, puis découvrez l’univers dans leurs télescopes géants.

Comment choisir ses bottes de randonnée?

Les magasins de plein air regorgent de matériel pour la randonnée pédestre, bottes en tête. Mais comment choisir «ses» bottes de randonnée, celles que vous porterez pendant plusieurs années, qui vous mèneront en tout confort où vous voulez sur les sentiers d’ici ou d’ailleurs? Petit guide pratique!

Quoi de pire en pleine randonnée que de se tourner le pied ou simplement de sentir un léger inconfort qui va devenir rougeur et sans doute finir en ampoule? En longue randonnée, quand il faudra remettre ses bottes le lendemain et repartir, sac au dos, vers l’objectif suivant, le plaisir de marcher deviendra rapidement un calvaire. On ne peut tout contrôler, mais pour mettre le plus de chances de son côté, la première chose à faire est de s’équiper de chaussures adéquates.

LA question à se poser avant l’achat: quel genre de marche je pratique, où je voudrais pratiquer?

Vous aimez marcher en ville ou sur de petites routes de campagne asphaltées ou en poussière de roche? Vous préférez plutôt les sentiers en montagne, étroits et rocailleux, qui traversent parfois des ruisseaux? Vous voulez marcher une à deux heures, une journée complète, ou plusieurs jours, en autonomie, avec sac à dos et tente? Le type de chaussures qu’on vous conseillera en magasin dépend des réponses que vous apporterez à ces questions essentielles.

LA question à se poser avant l’achat de bottes de randonnée: quel genre de marche je pratique, où je voudrais pratiquer? Photo: Taylor Grote, Unsplash

Différents types de chaussures

Pour la marche en milieu urbain, sur un sentier asphalté ou en poussière de roche d’un parc de la SÉPAQ par exemple ou pour une balade sur un chemin de campagne, la chaussure de randonnée sera légère et souple à la flexion, avec une semelle un peu plus robuste qu’un soulier de course et avec un certain relief. L’idée est de gagner en stabilité tout en protégeant vos pieds.

Par contre, pour la randonnée, courte ou longue, en terrain accidenté, les bottes se doivent surtout d’offrir un bon maintien de la cheville afin d’éviter foulures et entorses. Elles sont donc plus rigides et plus lourdes, en plus d’être dotées de semelles à crampons.

Plus vous vous acheminez vers la longue randonnée et/ou des terrains difficiles avec roches, passages mouillés, présence de racines ou de feuilles masquant le sol, plus vous devriez avoir des bottes rigides et hautes (couvrant la cheville), avec des semelles également plus rigides et dotées de crampons pour une meilleure traction. Il en ira de votre confort et de votre stabilité, surtout si vous transportez un sac sur le dos.

Dans le doute, privilégiez la botte plus rigide qui vous ouvrira toutes les portes.

À chaque pied sa botte

Les modèles de bottes de randonnée proposés en magasin sont différents pour les hommes et les femmes, étant donné la morphologie de leurs pieds. En général, les femmes ont les pieds plus étroits et leur cambrure est plus prononcée. Leurs mollets sont aussi plus longs et descendent plus bas que ceux des hommes. De plus, chacun a ses particularités, d’où l’importance d’essayer plusieurs modèles de bottes de femmes ou d’hommes avant de se décider.

À l’essai, il faut vérifier avec le vendeur que la longueur et la largeur de la botte sont adéquates. Commencez par apporter les bas de randonnée que vous portez habituellement. Enfilez les bottes sans les lacer et poussez vos pieds le plus en avant possible. Vous devriez pouvoir passer un doigt, mais pas plus, entre le talon et l’arrière de la botte. En position normale, votre pied ne devrait pas non plus bouger de gauche à droite dans la botte, non plus qu’être trop serré sur les côtés.

Si tout va bien côté longueur et largeur, serrez bien les bottes et marchez dans le magasin. Le pied ne devrait pas bouger dans la botte, sauf pour les orteils. S’il remue côté talon, c’est l’ampoule assurée en rando! Donc, essayez une taille inférieure ou un autre modèle.

Marcher sur un plan incliné en magasin donne aussi une bonne idée de ce que la botte fera dans la réalité d’un sentier. Si vous sentez déjà des points de pression en montée ou en descente, imaginez ce que ce sera dans le bois… Il est préférable de changer de modèle avant de payer. Ce n’est plus vrai en effet de penser que la botte va s’adapter à votre pied, sauf, peut-être, celle en cuir. Mieux vaut donc se sentir bien dans une botte dès la première fois.

Ce n’est plus vrai de penser que la botte va s’adapter à votre pied, sauf, peut-être, celle en cuir. Mieux vaut donc se sentir bien dans une botte dès la première fois. Photo: Ana Essentiels, Unsplash

Cuir ou synthétique?

La semelle des bottes de randonnée est toujours en caoutchouc, tandis que la botte elle-même est composée de différents types de matériaux: cuir pleine fleur, suède, polyester, nylon, polyuréthane…

Le choix entre le cuir et les matières synthétiques est vraiment affaire de goût et il n’y a pas de meilleur matériau qu’un autre. Je connais des mordus de randonnée qui ne jurent que par les bottes en cuir, bien entretenues à la graisse de castor. Ce fut mon cas pendant des années, jusqu’au jour où j’ai souffert le martyre dans l’Arctique canadien alors que mes vieilles bottes de cuir séchaient au point que j’avais du mal à les enfiler chaque matin, tant l’espace minimal pour mes pieds était réduit. J’aime beaucoup la souplesse du cuir, mais là, elle avait clairement atteint sa limite!

Le cuir pleine fleur est le plus durable, le plus résistant à l’abrasion et à l’eau, mais les bottes en cuir ont l’inconvénient d’être plus lourdes et moins respirantes. Même chose pour les bottes en suède (cuir poncé), qui sont plus souples, mais moins durables que le vrai cuir.

Avec des bottes en matériaux synthétiques, vous gagnerez en légèreté, en souplesse et en respirabilité. Elles sèchent plus vite et sont un peu moins chères mais, par contre, elles sont rarement aussi imperméables que le cuir et il y a de fortes chances que vous les gardiez moins longtemps. Autre avantage: elles nécessitent peu ou pas d’entretien.

Respirabilité ou imperméabilité?

La botte de randonnée légère sera généralement en matière synthétique respirante, parfaite en été et quand le temps est au mieux, mais si vous vous aventurez au printemps ou en automne sur un sentier passablement détrempé, une botte de randonnée à membrane imperméable et assez haute sera nettement préférable pour vous garder les pieds au sec.

Il en existe plusieurs sortes, du Gore-Tex à l’eVent, en passant par une panoplie d’autres membranes dites «imper-respirantes» qui sont intégrées dans la botte. Elles présentent l’avantage d’empêcher l’eau de s’infiltrer à l’intérieur tout en permettant aux pieds de respirer un peu. Certaines sont tout de même un peu chaudes en été, mais vous ne craindrez pas avec elles d’être surpris par une averse, de devoir traverser une flaque d’eau ou un ruisseau à gué.

Le choix entre le cuir et les matières synthétiques est vraiment affaire de goût et il n’y a pas de meilleur matériau qu’un autre. Photo: Annie Spratt, Unsplash

Conseils ultimes:

  • Ne lésinez pas sur le prix: je garde mes bottes de randonnée pendant au moins dix ans. J’y mets le prix à l’achat et m’assure que l’investissement sera durable.
  • N’oubliez pas d’apporter vos orthèses pour l’essai, si vous en portez.
  • Essayez plutôt des bottes neuves en fin de journée, les pieds ayant tendance à gonfler un peu dans la journée.
  • Testez plusieurs modèles avant de faire votre choix.

Après achat

  • Prendre soin de ses bottes en les nettoyant rapidement et en les traitant si nécessaire, notamment pour le cuir.
  • Lacer ses bottes de randonnée est un art. Apprenez comment faire avec cette vidéo de La Cordée sur YouTube.
  • Acheter de bons bas de randonnée, avec renforts aux talons et sur les orteils. À force de marcher, les meilleurs bas s’abîment vite à l’arrière du talon et à l’avant des orteils. N’attendez pas de voir à travers pour en changer: vos pieds vous remercieront à la prochaine rando!
  • Relire mon article Soins des pieds pour la randonnée.

Nouveautés plein air pour le printemps et l’été

En randonnée ou en vélo, en canot ou en kayak, en planche à pagaie, en camping ou en hébergement insolite, dans toutes les régions du Québec, on se prépare à vous offrir le meilleur des paysages terrestres ou aquatiques grâce à des nouveautés plein air plus variées que jamais. Prêt pour la tournée?

L’hiver touche à sa fin et les mordus du plein air vont bientôt troquer leurs skis et leurs raquettes pour leurs vélos, bottes et bâtons de marche, canots, kayaks, planches à pagaie, tentes… Pour vous aider dans vos choix de fins de semaine ou de séjours plus longs au Québec, voici ce qui vous attend de nouveau, région par région.

Abitibi-Témiscamingue

  • À Ville-Marie, au Témiscamingue, la Coop de l’Arrière-Pays offre la location d’une gamme complète d’articles de plein air : canots, kayaks, planches à pagaie, vélos, matériel de camping et de sécurité. Un service de navette et de transport de bagages est aussi proposé, ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue.
En plus de la location d'équipements, la Coop de l'Arrière-Pays propose un service de navette et de transport de bagages ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue. Photo: Facebook Coop de l'Arrière-Pays

Bas-Saint-Laurent

  • De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer géré par Terfa, qui développe aussi toute une offre d’hébergements (21 chalets, 5 yourtes et 13 prêts-à-camper) dans la Réserve faunique Duchénier, à proximité.
  • La Société Duvetnor reprend ses excursions guidées en bateau et à pied au phare du Pot-à-l'Eau-de-vie, en plus de donner accès aux sentiers pédestres et à l’hébergement en camping, auberge et chalets sur l’île aux Lièvres.
  • Le chef Kim Côté du restaurant Côté Est à Kamouraska proposera les dimanches, du 9 juillet au 10 septembre, un forfait aventure gastronomique mycologique, le MycoMigrateur, pour vivre l’expérience de sorties en nature afin de cueillir champignons forestiers, plantes sauvages et petits fruits, puis de les transformer, en sa compagnie, en un délicieux repas.
  • Au parc Bonséjour, à Rimouski, un parc d’habiletés et un sentier de vélo de montagne s’ajoutent à la dizaine de kilomètres existants.
De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer. Photo: Facebook Canyon des Portes de l'Enfer

Cantons-de-l’Est

  • À Magog, Vie de Plein air loue des vélos électriques haut de gamme et vous invite à explorer ainsi les attraits gourmands et culturels de la ville et de ses environs.
  • Le Guide vélo 2023-2025 des Cantons-de-l’Est compte plusieurs nouveaux circuits dans la région, dont la Boucle du mont Ham et celle de Cleveland.
  • Véloroute gourmande: pour sa deuxième saison, le parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements.
  • Le Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB) offre désormais la location de matériel de bike-packing pour les amoureux de vélo et de camping ainsi que des vélos de gravelle Argon 18, qui complètent son offre de location de vélos de montagne, de BMX et de vélos de pumptrack.
  • À Bromont, le Parc des Sommets ouvre 5 nouvelles boucles de randonnée pédestre de niveau intermédiaire à expert.
  • Les 18 et 19 août prochains, Tourisme tripatif vous invite au coucher du soleil et sous les étoiles, au sommet du mont Ham, avec un panier gourmand zéro déchet mettant en valeur les produits régionaux.
  • Grand retour, de la mi-mai à fin septembre, des sorties en rabaska au parc national de la Yamaska, qui fête son 40eanniversaire.
  • À Bedford, chez Aukaneck Aventure, faites du «cani-kart», du «cani-trottinette» ou du «cani-cross» en forêt en compagnie de chiens de traîneau et découvrez que… c’est du sport !
La Véloroute gourmande, parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est, s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements. Photo: Facebook Véloroute Gourmande

Centre-du-Québec

  • Au parc régional des Grandes-Coulées, 4 sites de camping rustique, boisés et intimes, ont été aménagés au cœur du secteur de la Forêt ancienne. Le parc invite aussi à redécouvrir son Sentier de l’Érablière, agrémenté de panneaux en bandes dessinées: Il était une fois l’érable dans l’Érable raconte de planche en planche les aventures d’une attachante tortue des bois et de ses compagnons tout en fournissant plein d’infos sur l’acériculture.
  • Au parc régional de la Forêt Drummond, de nouvelles pistes de fatbike seront accessibles cet été, avec plus d’une vingtaine de kilomètres longeant la rivière Saint-François.
  • Sur la nouvelle Route bleue de Kingsey Falls à Danville, le parcours balisé de 11 km de canot-kayak, accrédité par Canot Kayak Québec, sera ouvert en juin et permettra de découvrir au fil de l’eau la rivière Nicolet Sud-Ouest.

Charlevoix

  • Deux sites de camping rustique ont été aménagés sur la Traversée de Charlevoix, avec tables de pique-nique et contenants à l’épreuve des animaux, à chaque étape du parcours de longue randonnée déjà jalonné de refuges.
  • À Saint-Urbain, Espace Air-Pur a ouvert l’automne dernier un camping en forêt pour tentes et véhicules récréatifs. On peut profiter des sentiers pédestres alentour, dont le sentier des Pointes et celui des Florent.
  • Près de Baie-Saint-Paul, Les Tanières ouvrent ce printemps 3 microchalets joliment équipés et bien fenestrés, ainsi que 4 sites de camping rustique en forêt, sur le rang Saint-Placide Nord. En plus d’un sentier sur la terre familiale, plusieurs autres sont accessibles dans la région.
  • À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement.
  • On offre la location de vélos de montagne électriques, de canots et kayaks au Parc d’aventure en montagne Les Palissades de Charlevoix, à Saint-Siméon. Les vélos sont offerts à partir de juillet pour des tours guidés ou des sorties en autonomie; les canots et kayaks permettent de descendre la rivière Noire, à proximité du parc. Ne manquez pas non plus sa via ferrata, à emprunter de jour comme de nuit.
  • À Petite-Rivière-Saint-François, dès la fin de juin, la Coopérative de solidarité L’Affluent prévoit d’utiliser 3 parois pour faire de l’initiation à l’escalade sur roche, prélude à un développement futur de centre et d’école d’escalade. La coop gère auberge de jeunesse et camping au Domaine à Liguori.
  • Le nouveau sentier de vélo de montage et randonnée de la Haute du Gouffre dans le secteur de Saint-Urbain reliera l’accueil de la Traversée de Charlevoix à la rivière du Gouffre Sud-Ouest, sur 13,5 km. Une extension en 2024 portera le total à 29 km pour atteindre le pied du mont des Morios.
À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement. Photo: Facebook Chalets et Camping du Ruisseau Rouge, Isle-aux-Coudres

Chaudière-Appalaches 

  • Soirée Perséides le 1eraoût au parc du Massif du Sud avec concert et experts en astronomie, pour fêter le 25e anniversaire du parc. Le Trail du Massif du Sud aura lieu pour sa part cette année le 26 août.
  • Au Parc du sommet de Thetford, à Thetford Mines, en plein cœur de la ville, on y retrouve 21 km de sentiers de vélo de montagne et 7 km de sentiers de randonnée pédestre.
  • Les 17 et 18 juin, c'est le festival SUP à l’Éco-parc des Etchemins (Lac-Etchemin), avec des cliniques d’initiation et de perfectionnement à la planche à pagaie, une randonnée sur l’eau, un essai de matériel, des défis individuels et en équipe, du yoga sur planche et sur la plage, un beach party le samedi soir…
  • Sentiers Vélo Lévis offre un réseau (gratuit) de 35 km de sentiers de vélo de montagne et de fatbike pour tous niveaux au parc Valéro.
Randonnée, soirée Perséides et bien plus vous attendent au parc du Massif du Sud. Photo: Facebook Parc du Massif du Sud

Côte-Nord

  • Aux Bergeronnes, Mer et monde écotours propose cet été, en plus de ses sorties de jour en kayak de mer, des expéditions de 2 jours en kayak-camping en longeant la côte du golfe du Saint-Laurent.
  • Près de Baie-Comeau, Attitude Nordique bonifie son offre d’activités avec l’ajout d’une tyrolienne et d’un pont suspendu surplombant la magnifique baie Saint-Pancrace, à une hauteur de 50 mètres. Profitez-en pour tester la via ferrata La Nord-Côtière, en bord de mer, ou les sorties guidées en kayak de mer ou planches à pagaie. On peut dormir sur place en tente, tente prospecteur ou au tout nouveau «loft sur la plage».
  • À Fermont, Aventure 52e parallèle organise été comme hiver de sympathiques sorties guidées par des citoyens passionnés de plein air. «Louez votre Fermontois (e)» et partez avec lui ou elle à la découverte des montagnes aux alentours de Fermont!
Le tout nouveau «loft sur la plage» d'Attitude Nordique, près de Baie-Comeau. Photo: Facebook Attitude Nordique

Gaspésie 

  • Dans la Matapédia, un nouveau parcours combinant randonnée et escalade facile sur une paroi rocheuse sera offert dès juin par la Coopérative de plein air de La Matapédia, en partenariat avec Parcours Aventures, à la Chute à Philomène, un site passablement impressionnant avec une chute de 33 mètres et un impressionnant belvédère en porte-à-faux. Une passerelle suspendue, un pont de singe, une poutre et une tyrolienne de 80 mètres compléteront les installations de la via ferrata.
  • À Forillon, Cap Aventure propose un nouveau forfait d’expédition en kayak de mer ou planche à pagaie de 2 jours le long des côtes dans le secteur de Grande-Grave et celui de Penouille, avec nuit en camping ou prêt-à-camper sur leur site à Cap-aux-Os.
  • Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure, l’une des plus belles du Québec.
  • Au Mont-Saint-Pierre, à l’automne 2022, les sentiers du Delta et de la Crête, qui permettent d’atteindre le sommet du Mont-Saint-Pierre, à 430 mètres d’altitude, ont été réaménagés afin de permettre aux petits et aux grands d’y accéder. Totalisant 7 km et connectés au Sentier international des Appalaches qui se dirige vers les mythiques Chic-Chocs, ces sentiers permettent de découvrir un magnifique amphithéâtre naturel et d’observer le coucher du soleil.
  • Évasion nature Petite-Vallée organise des sorties guidées en vélo de montagne tout l’été dans l’arrière-pays montagneux. Hébergement et restauration aussi sur place.
  • Près du parc Forillon, l’auberge Griffon Aventure bonifie son offre d’hébergement avec des tentes prospecteur, un camping sous les arbres, des emplacements pour véhicules récréatifs, des chalets et dortoirs.
  • La Sépaq a récemment intégré le secteur Rivière-Madeleine, territoire de 42 km2 incluant un bord de mer, à la réserve faunique des Chic-Chocs. Une occasion en or de s’initier à la pêche au saumon et de profiter d’un chalet sur le littoral.
  • À Percé, Folies Boréales proposera cet été un parcours d’aventure à la cime des arbres, incluant filet et saut à l’élastique inversé, en plus d’hébergements en bulles, tentes suspendues et camping sauvage. 
Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure. Photo: Facebook Cime Aventures

Îles de la Madeleine

La Société de conservation des îles de la Madeleine organise des sorties éducatives et écoresponsables. Photo: Facebook Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine

Lanaudière

  • La Pourvoirie du lac Saint-Pierre fera l’acquisition de 4 yourtes flottantes cet été. Une première, toute équipée, sera disponible à la location dès le 30 juin. On pêche avec chaloupe sur place!
  • L'Abbaye Val Notre-Dame ajoute 5 km à son réseau de sentiers de vélo de montagne dans la forêt entourant l’abbaye, avec 4 pistes. La location de vélo à assistance électrique sera aussi possible. Deux nouvelles sorties de cueillette gourmande (3 juin et 5 août) compléteront une offre renouvelée de 12 randonnées gourmandes, organisées du 20 mai au 23 septembre, ainsi que 4 pique-niques forestiers.
  • Un nouveau sentier pédestre a vu le jour dans le parc régional de la Forêt Ouareau, à Notre-Dame-de-la-Merci, en septembre dernier. Le mont des Conscrits n’est accessible qu’en saison estivale. D’une longueur de 3,5 km et de niveau intermédiaire, il mène à un cap de roche, avec 2 belvédères, pour une vue panoramique sur les montagnes.
  • À Saint-Côme, Ascension Sports débute cet été son offre d’accompagnement en sentiers de vélo de montagne par des guides certifiés. L’entreprise est spécialisée dans la location de vélos de montagne.
  • NatürSUP, une entreprise québécoise écoresponsable, dessine, conçoit et vend ses propres planches à pagaie gonflables. Elles sont en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés.
NatürSUP offre ses planches à pagaie gonflables en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés. Photo: Facebook natür SUP

Laurentides

  • À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée, dont des visites guidées, des soirées pleine lune et des journées thématiques, mais a aussi aménagé des sentiers sur la terre ferme, en forêt, notamment un menant à l’ancien barrage de la pisciculture d’autrefois.
  • À Sainte-Agathe-des-Monts, le Tyroparc, Backbone et Passe-Montagne – école d’escalade se sont associés pour un projet récréotouristique d’envergure, avec des refuges attendus pour 2024. Cet été, on pourra déjà profiter des parois du mont Catherine, aménagées pour l’escalade.
  • Le Parc régional de la Montagne du Diable remporte au Québec la palme des sites de plein air accessibles aux personnes à mobilité réduite: pavillons d’accueil, stationnements, sites de campings adaptés… Le parc a aussi fait l’acquisition de matériel adapté pour enfants, de tricycles Tivel et de planches SUP permettant de pratiquer ce sport en fauteuil roulant.
  • À Mont-Laurier, un nouveau réseau cyclable urbain permet de découvrir le centre-ville revitalisé à partir du kilomètre 201 du parc linéaire le P’tit train du Nord.
  • Du 19 mai au 9 octobre, l’hôtel UNIQ s’installe de nouveau au Domaine Saint-Bernard, à Mont-Tremblant, et ce sera la seule «destination» 2023 de cette formule d’hébergement éphémère sous tente aménagée de type glamping. Les campeurs auront accès aux activités de randonnée pédestre, de vélo, de baignade et de canot sur le site du domaine.
À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée. Photo: Facebook Sentier des cimes Laurentides

Mauricie

  • En Haute-Mauricie, Méandre invite à une nouvelle activité de descente sur la rivière Croche, avec plusieurs Le site de villégiature a aussi ses sentiers pédestres, 40 km de vélo de gravelle ainsi qu’une belle plage sablonneuse. Sur place: glamping sous dômes en bois, microcabines et sites de camping.
  • À Trois-Rivières, l’agence de voyages réceptive Escapade Mauricie, proposant des forfaits de microaventures, s’associe à Locapaq (de Montréal) pour ouvrir avant l’été une succursale qui louera de l’équipement de camping et de plein air. En collaboration avec Navette Nature, un transport de Trois-Rivières vers le parc national de la Mauricie sera de retour cet été, avec une remorque pour transporter des vélos. Pour parcourir le Chemin du Roy, des vélos électriques seront aussi disponibles, tout comme des surfs électriques pour descendre la rivière Saint-Maurice.
  • À Saint-Mathieu-du-Parc, tout près du parc national de la Mauricie, l’Auberge Mandala est une nouvelle auberge de jeunesse, avec piscine, spa, sauna, terrasses ensoleillées et petit-déjeuner inclus.
  • Du 2 au 4 septembre, retour de la Classique internationale de canots de la Mauricie.
En Haute-Mauricie, Méandre vous invite à dormir dans une microcabine. Photo: Facebook Méandre

Montérégie

  • Tourisme Montérégie a lancé en février la deuxième édition de son magazine cyclotouristique Cap sur le Vélo. On peut y retrouver des pistes cyclables, des suggestions d’itinéraires sur route, des témoignages de différents cyclistes ainsi que des attraits touristiques à découvrir. La Montérégie compte quelque 1 000 km de pistes cyclables, presque entièrement asphaltées.
  • Le Village des écluses proposera une expérience lumineuse immersive sur le sentier menant au phare du canal de Soulanges. De plus, une nouvelle offre d’hébergement insolite permettra l’ajout de 20 unités de prêt-à-camper au bord du lac Saint-Louis (microchalets, autobus convertis, tipis et tentes glamping), portant à 130 les emplacements de ce site de 10 hectares.
  • La 83e édition des Régates de Valleyfield, avec compétitions et spectacles, se tiendra les 7, 8, 13, 14, 15 et 16 juillet.
La pointe du phare qui accueillera le sentier lumineux du Village des écluses. Photo: Facebook Village des Écluses

Outaouais

  • Tourisme Outaouais publie son nouveau dépliant plein air, avec carte identifiant toutes les entreprises et les sites offrant notamment randonnée pédestre, canot, kayak, planches à pagaie, vélo de route, vélos de montagne, camping, prêts-à-camper, hébergements insolites.
  • Montebello Vélo de montagne offrira cet été plus de 6 km de nouveaux sentiers aménagés au goût du jour, y compris une flowtrail (piste de descente facile, fluide, avec légères vagues et beaux virages relevés). Le réseau de vélo de montagne et fatbike compte maintenant 25 km pour tous les niveaux.
  • Kenauk Nature a construit 3 nouveaux prêts-à-camper qui seront disponibles dès le début de l’été en bordure du lac Papineau. Au programme: pêche, randonnée, kayak, escalade…
  • La Sépaq ajoutera à la mi-juillet 47 sites de camping sur la Boucle du Cerf, au Centre touristique du Lac-Simon, le tout dans le secteur boisé et proche de la plage; 14 prêts-à-camper Étoile seront aussi ouverts à la location.
  • L’ancien centre de ski alpin de Wakefield devient le Centre Vorlage et prévoit ouvrir cet été 3 ou 4 premières pistes de vélo de montagne et plusieurs sentiers pédestres.
  • Le Camp Fortune a développé en collaboration avec le parc de la Gatineau le projet de tyroliennes Sommet à Sommet. Le parcours ouvert en mai aura 3 tyroliennes d’une longueur de plus de 1,3 km, avec une vitesse pouvant atteindre 70 km/h.
  • À Chelsea, Nomades du Parc propose un nouveau tour guidé d’une durée de 4 heures combinant le vélo et la pêche. Accompagnés, les participants découvriront en vélo électrique les berges de la rivière Gatineau et pourront apprendre ou perfectionner leur technique de pêche à la mouche.
  • En plus de vélos hybrides, Carpe Diem Aventures offrira cet été à Blue Sea la location de vélos à assistance électrique à roues surdimensionnées. Découvrez ainsi la Véloroute des Draveurs ou différents sentiers de gravelle de cette belle région.

Région de Québec

  • À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. En location, on retrouve des kayaks simples pour pagayer sur le lac Saint-Joseph et des vélos électriques pour explorer la vélopiste Jacques Cartier-Portneuf.
  • Sur la base militaire de Valcartier, le Centre Castor a développé un beau réseau de vélo de montagne (plus de 100 km) et de sentiers pédestres sur les flancs du mont Brillant. On peut dormir sur place au Village de yourtes.
À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. Photo: Facebook Station Duchesnay

Saguenay-Lac-Saint-Jean

  • La Réserve faunique des Laurentides, dont le territoire est partagé entre les régions de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, s’ouvre au bike-packing, activité de cyclotourisme sur chemins forestiers et sentiers avec tout son stock pour camper. Une douzaine de circuits de 85 à 170 km, de 2 à 7 jours, sont proposés aux cyclistes, avec camping dans une vingtaine de sites rustiques. On peut même apporter sa canne à pêche. Vélo de montagne ou de gravelle conseillé.
  • Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Passant à travers champs et le long de la Belle-Rivière, le court trajet vient améliorer le confort et la sécurité des cyclistes dans ce secteur passant.
  • Le Camping municipal de Péribonka propose désormais plusieurs choix d’équipements, tels que kayaks, planches à pagaie, canots, pédalos et canot rabaska.
  • La Sépaq a ajouté 10 prêts-à-camper Étoile au camping Camp-de-Touage du parc national de la Pointe-Taillon, à Saint-Gédéon, et 7 dans le secteur de Baie-Éternité au parc national du Fjord du Saguenay.
Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Photo: Facebook Véloroute des Bleuets

Le ski de randonnée: pour qui, pour quoi, comment, où?

Le ski de randonnée, aussi nommé randonnée alpine, ski de montagne ou alpine touring, est très tendance au Québec. De nombreuses stations de ski alpin l’ont bien compris, aménageant de plus en plus de pistes d’ascension pour les amateurs de ce sport d’hiver, tandis que d’anciennes stations de ski et centres de plein air développent une offre similaire.

En station de ski alpin comme en territoire sauvage, la technique de ski de randonnée consiste à gravir une montagne enneigée à la force de son corps, sans remontée mécanique, puis à redescendre dans la poudreuse ou sur une piste damée, le tout grâce à un équipement spécial.

La montée prenant généralement 90% du temps de l’activité, contre 10% pour la descente, on comprend qu’il faille être en relative bonne forme physique pour l’apprécier!

Le b. a.-ba de l’équipement de ski de randonnée 

Assez larges et plutôt courts, les skis ressemblent aux skis «alpins», mais sont dotés d’une fixation particulière qui offre deux modes: le talon est débloqué en mode montée, mais la botte est verrouillée sur le ski en mode descente, comme en ski alpin.

Pour grimper, on utilise des peaux d’ascension (comme en longue randonnée de ski de fond) qu’on colle à la semelle du ski. Rendu au sommet, on les décolle pour profiter de la glisse, non sans avoir arrimé les fixations aux skis.

Les bottes sont aussi particulières au sport. Elles ressemblent également à celles de ski alpin, mais sont dotées d’un collier qu’on déverrouille en montée pour donner une plus grande souplesse de mouvement au niveau de la cheville. Pour compléter l’équipement, il faut aussi des bâtons, un casque (pour la descente) et des lunettes.

Acheter ou louer?

Les prix pour un ensemble skis-bottes-peaux d’ascension-casque varient beaucoup, mais comptez au minimum 1000$ pour un équipement de base, offert dans la plupart des magasins de plein air et de vente spécialisée de skis, en ville comme en station.

L’idéal, quand on débute, est de choisir une station de ski ou un centre de plein air offrant la location d’équipement, pour 60$ à 85$ la journée. Il sera bien temps ensuite, si on attrape la piqûre, de s’offrir la panoplie du «randonneur alpin». 

Comment s’habiller ?

En matière de vêtements, le multicouche est de rigueur. On débute en version légère pour monter et ne pas trop suer (avec casque dans le sac à dos), comme on le ferait pour une sortie de ski de fond. Les sous-vêtements en laine mérinos offrent une bonne isolation, en même temps qu’ils évacuent humidité et transpiration. La deuxième couche, en fibres synthétiques (polaire, doudoune légère), peut être un peu plus chaude, tandis que la troisième doit protéger du vent, de la neige ou de la pluie, autrement dit être à la fois imperméable et respirante.

En montée, cette dernière pièce de vêtement est souvent dans le sac à dos (pour ne pas avoir trop chaud), mais sera bien utile lorsqu’on l’enfilera au sommet. On aura pris soin alors de décoller les peaux d’ascension de la semelle des skis, de les ranger dans le sac et de mettre casque sur la tête et gants chauds aux mains pour profiter de la descente, bien méritée.

Combien ça coûte?

L’un des gros avantages de la randonnée alpine en station de ski, c’est qu’on ne paie pas pour les remontées mécaniques. Un billet d’accès quotidien (pour l’entretien des pistes) vaut généralement entre 10$ et 32$, soit beaucoup moins cher que pour le ski alpin. De plus, l’accès est parfois gratuit si vous louez l’équipement sur place.

Quelques centres de plein air offrent pour leur part la gratuité ou demandent un droit d’accès minime, alors que certains terrains de jeux plus sauvages, bénéficiant d’un encadrement minimal par des groupes de pratiquants, sollicitent une adhésion annuelle au groupe. Dans les parcs nationaux où la randonnée alpine est autorisée, il faut payer le droit d’entrée au parc.

Où pratiquer?

Une bonne vingtaine de stations de ski alpin ont développé des sentiers d’ascension pour la randonnée alpine, avec descente en pistes damées ou hors-piste. C’est l’idéal si vous êtes débutant.

Tel est le cas par exemple de Tremblant, dans les Laurentides, avec trois pistes qui permettent d’atteindre le sommet en une heure trente à trois heures trente, puis de s’élancer sur les pistes balisées pour une glisse de rêve.

Belle-Neige, le mont Avalanche, Ski La Réserve (versant Nature) figurent aussi dans les lieux de pratique des Laurentides.

Dans les Laurentides, Tremblant propose trois pistes qui permettent d’atteindre le sommet en une heure trente à trois heures trente. Photo: Facebook Tremblant

Dans les Cantons-de-l’Est, mentionnons le Mont-Orford, avec 11 sentiers boisés d’ascension et une offre spéciale de randonnée alpine en soirée à la lampe frontale, Bromont Montagne d’expériences (avec 12 sentiers de 0,8 km à 2,2 km en montée) et Mont-Sutton. Cette station met de l’avant trois circuits distincts d’ascension en «rando-ski» pour «les sportifs qui aiment bien mériter leur descente» avec des heures prolongées, à partir de 7h et jusqu’à 19h. Owl’s Head ouvre également ses pistes à la montée, hors des heures habituelles de ski alpin, de 6h à 8h et de 16h30 à 20h30.

Dans Charlevoix, le Massif (laissez-passer à 31$, avec une remontée en télésiège ou télécabine) et le Mont Grand-Fonds ont également de beaux sentiers balisés d’ascension, de même que le Mont-Sainte-Anne (cinq sentiers en montée) et Stoneham (deux sentiers de 2 km en montée) dans la région de Québec, le Massif du Sud, dans Chaudière-Appalaches, le parc du Mont-Comi dans le Bas-Saint-Laurent.

Le Mont-Édouard, au Saguenay–-Lac-Saint-Jean, est pour sa part un des précurseurs du ski de «haute route», version réellement hors-piste de la randonnée alpine, avec le développement de huit secteurs de descente, avec refuges en montagne.

Certains adeptes de randonnée alpine ne veulent en effet rien savoir de descentes sur pistes damées et ne jurent que par des descentes dans la poudreuse. Dans les Laurentides, l’ancienne station du mont Alta offre à cet égard un bon compromis pour bénéficier en descente d’anciennes pistes de ski alpin non entretenues ou en sous-bois. Le site est géré par Expérience Mont Alta et nécessite l’achat d’un abonnement de saison (à moins de 90$).

Le mont Hereford, dans les Cantons-de-l’Est, est aussi bien connu des amateurs de vrai hors-piste sur ses deux versants, tout comme le parc national de la Jacques-Cartier, avec trois secteurs dédiés au hors-piste en poudreuse.

Pour s’initier ou partir en sortie guidée 

Quelques stations de ski ou entreprises de plein air proposent des sorties d’initiation.

Tel est le cas au mont Alta, au Massif, comme au Massif du Sud et à Belle-Neige (pour une journée à 150$, incluant location d’équipement, guide et accès quotidien).

D’autres se spécialisent aussi dans les sorties guidées, voire les séjours, comme la Vallée Bras-du-Nord, avec des randonnées organisées par son partenaire Éco Plein Air, l’auberge Chic-Chac de Murdochville et l’auberge de montagne des Chic-Choc, en Gaspésie, qui ont toutes deux plutôt adopté le terme de «ski de haute route», version hors-piste de la randonnée alpine…

Infos complémentaires sur le «ski de montagne»:  Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME)