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En hiver au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier offre un excellent terrain de jeu pour les amateurs de randonnées hivernales, à moins d’une heure au nord de Québec.

La forêt boréale se présente sous son meilleur jour, colonisant les flancs de montagnes majestueuses du massif des Laurentides et encadrant l’immense fracture dans la croûte terrestre que constitue la vallée de la Jacques-Cartier. Le parc national qui l’enserre depuis près de 40 ans nous attend pour un séjour de trois jours qui promet.

Skis de fond, raquettes et crampons sont dans l’auto. En ces temps climatiques incertains, mieux vaut tout avoir sous la main pour profiter des plaisirs de l’hiver.

Passé la guérite du parc, on rejoint son secteur sud, puis le bord de la rivière Jacques-Cartier. Sa vallée offre déjà un spectacle grandiose, encadrée de sommets de 800 à 1000 mètres, de crêtes et d’éperons rocheux. On file jusqu’au centre de découverte. De là démarre notre périple de trois jours d’exploration dans la partie nord du parc.

En route pour le refuge Sautauriski

Le temps est gris mais n’entache pas la beauté de la Jacques-Cartier. Un court méandre et elle reprend sa course presque parfaite dans un axe nord-sud. La piste multifonctionnelle du «Chemin de la vallée» a vu passer bien du monde en ces derniers jours du temps des Fêtes. Elle est tellement tapée qu’on y marche sans raquettes. Les sacs à dos lestés de tout ce qu’il faut pour dormir et manger en refuge sont un peu lourds (avec raquettes en plus), mais nous n’avons que 2,5 km à parcourir, sans dénivelé, et la rivière nous offre son courant continu et sonore pour paysage permanent. Une aire de pique-nique estivale donne l’occasion d’une pause avec vue sur la turbulente rivière Sautauriski qui se jette dans la Jacques-Cartier.

Avec gros sacs à dos mais seulement 2,5 km à parcourir. Photo: Anne Pélouas

Marchant pour quelques minutes encore, nous rejoignons un pont et le refuge Sautauriski. Ouvert en 2020, il sert de relais aux visiteurs du parc le jour et de refuge pour ceux qui y ont réservé une place pour la nuit. En ces temps de pandémie, il est loué à une seule cellule familiale à la fois et désinfecté deux fois par jour. Ce sera notre havre de paix pour les trois prochaines nuits. Le «chalet» est spacieux et bien aménagé, avec son coin cuisine et son coin «feu de bois», ainsi que plusieurs tables pour manger au chaud. Le relais est ouvert à tous de 10h à 15h. Après, place aux privilégiés qui restent ici pour la soirée et la nuit. On dort à l’étage-mezzanine, aménagé en dortoir avec six lits à une place et une belle fenestration.

Le haut du refuge Sautauriski, aménagé en dortoir avec six lits à une place. Photo: Anne Pélouas

Pour les adeptes de la longue randonnée comme moi, demeurer plusieurs nuits au même refuge est un luxe, que je savoure dès le premier soir. Les après-midis après l’effort s’organisent facilement: on met nos vêtements du jour et gants à sécher; on déballe les victuailles, sacs de couchage… En temps normal, après avoir épuisé nos ressources en eau transportée par nous-mêmes, il faut faire fondre de la neige, mais ici, la rivière Sautauriski est tout près. Une longue corde est sortie d’un sac à dos et attachée fermement à une marmite. Il faudra beaucoup d’adresse à la plus jeune du groupe familial pour lancer la marmite du haut du pont dans le courant et surtout l’obliger à se remplir d’eau avant de la remonter pleine avec la corde. On applaudit à la manœuvre! Les soupers en refuge, préparés avec soin à la maison, puis congelés, sont toujours mémorables, tout comme les soirées entre feu de bois, chandelles et jeu de cartes. On se couche avant 22h sans problème.

En ce temps de pandémie, le refuge Sautauriski est offert à une seule cellule familiale à la fois. Photo: Anne Pélouas

Sur la piste des loups 

Dans la nuit, l’une d’entre nous s’est éveillée en entendant une meute de loups par la fenêtre ouverte… prémisse à notre randonnée du jour sur le sentier Les Loups. Il démarre juste après le pont enjambant la Sautauriski et une jolie petite boucle (Le Confluent) que nous avons empruntée la veille sur 1,7 km après notre arrivée. Raquettes aux pieds, nous partons à l’assaut de la Montagne de la Sautauriski. Deux heures de montée abrupte sur un sentier de neige tapée et glacée par endroits nous démontrent que les crampons auraient été plus indiqués, mais ils sont restés au refuge.

En route pour la Montagne de la Sautauriski (en arrière-plan) via le magnifique sentier des Loups en raquettes ou crampons. Photo: Anne Pélouas

Après trois kilomètres en forêt à flanc de montagne, une intersection indique une dernière montée vers le sud. On oblique dans un superbe couloir de sapins enneigés pour atteindre un belvédère, à 763 mètres d’altitude. La rivière Jacques-Cartier est littéralement à nos pieds, et toute sa vallée s’étirant vers le sud dans une «mer» de montagnes environnantes. On lunche dans l’allégresse, sous un ciel bleu et un soleil radieux, tandis qu’une jolie martre attend en contrebas quelques miettes de nos repas.

La jolie martre qui attendais les miettes de nos repas! Photo: Anne Pélouas

Le chemin du retour, en boucle et descente quasi constante, nous mènera à un second belvédère, tourné cette fois vers le nord de la vallée, puis au bord de la fameuse Jacques-Cartier qu’on voyait de si haut. Bilan: 11 km en cinq heures trente, pauses comprises.

Du haut du sentier des Loups. Photo: Anne Pélouas

À l’assaut des Coulées 

Le lendemain, place au ski de fond pour explorer le sentier des Coulées. La boucle complète de randonnée pédestre compte 10,4 km, accessible du centre de découverte, comme de notre refuge. En ski de fond (que nous sommes allées rechercher à l’auto tout en y laissant nos raquettes), nous ferons plutôt un aller-retour, débutant gentiment le long de la rivière Sautauriski sur 2,4 km. De jolis rochers recouverts de glace y ressemblent à des icebergs.

Place au ski de fond pour explorer le sentier des Coulées. Photo: Anne Pélouas

Le sentier bifurque ensuite vers le sud pour une montée continue en forêt sur 2,3 km. La Voie-du-Bûcheron conduit à un petit pont. À gauche, on peut rejoindre à 400 mètres un point de vue sur la rivière Sautauriski et la montagne gravie la veille. Au-delà du pont, la Voie-du-Bûcheron devient secteur de ski hors-piste, tandis que le sentier des Coulées mène en descente au centre de découverte. En ski de fond, il faut faire demi-tour, mais quelle gratification que cette longue et belle descente jusqu’au bord de la rivière Sautauriski, où l’on retrouve le soleil qui se couche derrière les montagnes, et sur le joli camping endormi Le Grand-Duc, à deux pas du cours d’eau. C’est trop beau: il faudra revenir!

Cartes postales anciennes du Québec en hiver

Voici une série de cartes postales qui célèbrent l’hiver de Québec à Kamouraska en passant par Trois-Rivières, Montréal, Saint-Jovite et plusieurs autres villes québécoises sous la neige.

À l’heure des médias sociaux, l’envoi des traditionnelles cartes postales se fait de plus en plus rare, mais demeure un geste très apprécié.

Le concept de carte postale serait né en Prusse par Heinrich Von Stephanen en 1865, mais la carte postale illustrée commence réellement à circuler en Autriche quelques années plus tard sous l’initiative du docteur Emmanuel Hermann. Au Canada, la carte postale était d’abord un monopole d’État avant de passer à l’usage privé. Elle connaitra un véritable âge d’or au début du XXe siècle. Avant l’arrivée du téléphone, il n'était pas rare de s’écrire une carte pour communiquer à l’intérieur de la même ville.

1- Québec, Rue Saint-Jean, vue prise de l'Auditorium

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2- Sports d’hiver à Québec

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3- Fort de neige au Grand Séminaire de Québec

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4- Hôtel de ville, Québec, entre 1903 et 1906

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5- Les pentes du Mont-Saint-Castin, Lac Beauport, entre 1937 et 1943

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6- Sainte-Anne-de-Beaupré

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7- Un matin de frimas, Trois-Rivières

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8- Villa Mon Repos, Trois Rivières

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9- Collège du Sacré-Cœur, Beauceville

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10- Village de Sainte Anne de la Pocatière

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11- Collège de Sainte Anne de la Pocatière

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12- Collège de Sainte Anne de la Pocatière

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13- Saint-Pascal, Kamouraska

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14- Saint-Jean-Port-Joli, entre 1942 et 1945

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15- L'église, Bic

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16- Matane

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17- Rue Whittaker, Valleyfield

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18- Valleyfield

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19- Rue Victoria, Valleyfield

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20- Terrebonne

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21- Rue de l'Église en hiver, Fraserville

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22- Sur le Lac St. Jean, à Roberval

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23- Rue St. Michel, Vaudreuil

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24- Rue St. Louis, Beauharnois

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25- Club des Infatigables, St Hyacinthe, entre 1903 et 1910

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26- Rue McGill en janvier, Montréal, 1903 ou 1904

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27- Église Saint-James, Montréal

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28- Rue Saint-Denis en hiver, Montréal

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29- Pont de glace, Montréal-Longueuil, vers 1912

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30- Saint Jovite

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31- Sainte-Adèle

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32- Saint Sauveur-des-Monts

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33- Morin Heights

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34- Sainte-Agathe-des-Monts

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35- Cote 70, Saint Sauveur-des-Monts

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36- Domaine de l'Estérel, Lac Masson, années 1930

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37- Saint-Jovite

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Le père de l’assurance-maladie s’éteint

Bâtisseur, modèle d’engagement politique et social, sage ou «révolutionnaire tranquille», comme il se qualifiait lui-même dans son autobiographie, parue en 2005, quel que soit l’épithète qu’on colle à Claude Castonguay, on ne peut que saluer l’apport à la société québécoise de ce grand citoyen qui s’est éteint dans la nuit du 11 au 12 décembre à l’âge de 91 ans.

Celui qu’on a surnommé le père de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), avait annoncé il y a quelques semaines son retrait de la vie publique. Jusque-là, il était toujours actif, publiait des articles d’opinion et était souvent sollicité sur des comités, des groupes d’étude, conseils d’administration et aimait participer au débat public.  Né en 1929 à Québec, Claude Castonguay était actuaire de formation a fait, au cours de sa carrière, de nombreux allers-retours entre le public et le privé où il a travaillé notamment pour de grandes entreprises financières.

Dès le début des années 60, sous l’égide du gouvernement libéral, il travaille au comité qui développe la mise en place du Régime des rentes du Québec, puis copréside le comité qui élaborera le concept  de la RAMQ et se fait le fervent défendeur du régime public et universel. Élu au parti libéral en 1970, il devient ministre de la Santé et des affaires sociales et fait adopter la Loi qui crée la RAMQ.  Il n’en faut pas plus qu’on accole son nom à la carte soleil, qu’on désigne souvent par la « Castonguette ».

Des allers-retours

Il quitte la vie politique au bout de trois ans, pour le monde bancaire et devient président de la Banque Laurentienne. Fédéraliste convaincu, il sera très impliqué dans le Comité du NON au référendum, mais reste convaincu qu’il faut accorder un statut une reconnaissance de la spécificité du Québec. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’il travaillera à l’édification et la promotion de l’accord du lac Meech, qui n’aboutira pas. Il est, par la suite nommé sénateur conservateur, mais déçu par ce qu’il y trouve, il démissionne du Sénat deux ans plus tard, pour rester fidèle, déclare t-il, à sa conception et sa vision du Canada et du Québec.

L'autobiographie "Mémoires d'un révolutionnaire tranquille"parue, chez Boréal en 2004

Au tournant des années 2000, il répond à la demande du gouvernement du Québec et travaille à la commission chargée de revoir et d’étudier le financement du réseau de la santé.  Le système doit rester public, mais doit travailler en complémentarité avec le secteur public, car reconnaît l’homme en 2008, le Québec n’a plus les moyens du système universel tel qu’il l’avait conçu dans les années 60.  Il sera également des travaux du comité d’études sur les régimes de retraite et sonne l’alarme, constatant que plus de 65% des Québécois n’ont pas accès à un régime de rentes de leur employeur.

Honoré par différentes universités, membre de nombreux conseils d’administration, Claude Castonguay était un homme de dialogue et un citoyen engagé pour le bien public. Il est décédé chez lui, entouré de sa famille. Il laisse dans le deuil son épouse, leurs trois enfants et cinq petits-enfants. La classe politique est unanime pour souligner l’apport exceptionnel de ce grand citoyen à la société moderne qu’est devenue le Québec.

Vive l’hiver en plein air!

L’hiver débute en grand dans plusieurs régions du Québec où la neige est déjà au rendez-vous. C’est le temps idéal pour vous allécher avec quelques nouveautés en matière d’activités de plein air, d’hébergements et de spas nordiques. 

Randonnée alpine et fatbike figurent en tête des activités tendance de cet hiver, mais les «classiques» ski de fond, raquette et ski alpin continuent d’attirer les foules. En matière d’hébergements, on fait la part belle aux chalets de charme, mais aussi aux refuges rustiques et aux hébergements insolites, style Coolbox. Tour d’horizon.

Raquette, marche sur neige ou ski de fond?

Nouveau service de location au parc national de la Mauricie

Le parc national de la Mauricie a un nouveau service de location de raquettes (pour adultes et enfants), de crampons et de bâtons de marche, afin de permettre d’aller jouer dehors sans se ruiner. Huit sentiers de 3 à 17 km vous y attendent, en plus de 80 km de pistes de ski de fond. Une nouvelle halte chauffée a été installée sur le sentier #13 (Solitaire).

Photo: Facebook Parc national de la Mauricie, Parcs Canada

Réouverture de l’accès au mont Glen

Dans les Cantons-de-l’Est, les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen, fermé en 2020 pour cause de travaux forestiers. Grand retour, donc, cet hiver, pour compléter en raquettes la belle Boucle de la Bolton Pass.

Un nouveau stationnement sur le chemin Bolton-Centre permet également l’accès aux Sentiers des Ruisseaux, du réseau Missisquoi Nord. Libres d’accès, ils se joignent au réseau des Sentiers de l’Estrie, pour lesquels il faut se procurer un billet d’entrée.

Les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen. Photo: Facebook Les Sentiers de l'Estrie Inc.

Raquette et ski de fond à Val-Jalbert

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Village historique de Val-Jalbert s’allie cette année au Club plein-air Ouiatchouan pour ouvrir son site à la raquette et au ski de fond.

Cette année, le Village historique de Val-Jalbert ouvre son site à la raquette et au ski de fond. Photo: Facebook Village historique de Val-Jalbert

Randonnée pédestre au crépuscule à Orford

Au Mont-Orford, côté station de ski alpin, on fait dans l’originalité en ouvrant plusieurs pistes à la «randonnée pédestre au crépuscule». Douze pistes seront désormais accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. L’offre variera en fonction des opérations de damage et des canons à neige. Cette nouvelle activité sera gratuite pour les abonnés du parc national du mont Orford et ceux de la station de ski alpin.

Au Mont-Orford, douze pistes seront accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. Photo: montorford.com

Nouveau sentier de raquette dans Lanaudière

Dans Lanaudière, le parc régional des Sept-Chutes a un nouveau sentier de raquette: la «boucle du lac Jérôme», dans la partie sud du parc, avec 4 km à parcourir. Deux refuges ouvrent également pour la saison hivernale.

Deux refuges ouvrent pour la saison hivernale au parc régional des Sept-Chutes. Photo: Facebook Parcs régionaux Matawinie - Lanaudière

Animaux, dodo et raquette au parc Omega

Au parc Omega, en Outaouais, on ne fait pas que voir des animaux en voiture! En hiver, comme le reste de l’année, on peut dormir sur place (en Cabane des loups, Chalet des loups ou Lodge des loups) et aussi faire de la raquette sur 1,9 km de sentiers. Et la location de raquettes est gratuite!

Photo: Facebook Parc Omega

Ski de fond et raquette à Montréal

Dans quatre parcs-nature de Montréal (Cap-Saint-Jacques, Bois-de-Liesse, Île-de-la-Visitation et Pointe-aux-Prairies), un service de location de skis de fond et de raquettes est offert gratuitement cet hiver aux moins de 18 ans par l’organisme Guêpe et grâce à la contribution financière de la Ville.

Un service de location de skis de fond et de raquettes est offert dans quatre parcs-nature de Montréal. Photo: Facebook GUEPE

Randonnée alpine/ski hors-piste/haute route/ski alpin

La tendance des stations de ski alpin à ouvrir des pistes de randonnée alpine et des secteurs de ski hors-piste se poursuit cet hiver.

Ski hors-piste à Murdochville

Dans la Mecque du ski hors-piste, à Murdochville, en Gaspésie, l’entreprise Chic-Chac poursuit sur sa lancée cet hiver avec un terrain de jeu comprenant plusieurs montagnes et des champs de neige poudreuse incomparables.

En plus de son auberge et du presbytère pour dormir, Chic-Chac a investi 1,2 million de dollars dans l’aménagement de l’église du village, qui deviendra au courant de 2021 le centre névralgique de ses opérations, avec en outre un bar-restaurant et une grande salle de spectacles.

Photo: MMylaine RRobichaud, Facebook Chic-Chac

L’anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs

En Gaspésie toujours, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Belle occasion d’aller faire un tour au cœur de la réserve faunique de Matane, à 615 m d’altitude, pour pratiquer la raquette, le ski de haute route, le ski Hok et la planche à neige divisible.

En Gaspésie, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Photo: Facebook Auberge de montagne des Chic-Chocs

Du nouveau à la station Ski Mont Saint-Bruno

À la station Ski Mont Saint-Bruno, le secteur pour enfants a été agrandi et les zones pour débutants, améliorées. La Forêt enchantée s’offre une nouvelle jeunesse pour plaire aux plus petits. Une piste en sous-bois vient compléter celles qui existaient auparavant.

Beaucoup de nouveautés pour les enfants à la station Ski Mont Saint-Bruno. Photo: Facebook Ski Saint-Bruno

Nouvelles pistes au mont Adstock

Dans Chaudière-Appalaches, le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. La coop de solidarité qui gère le site annonce aussi l’ouverture d’un «refuge» pour se réchauffer et profiter de la vue du sommet. 

Le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. Photo: Facebook Mont Adstock, station récréotouristique

Une montée en ski de haute route au Valinouët

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Elle donne accès ensuite à l’ensemble des pistes de ski alpin pour la descente.

La station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Photo: Le Valinouët

Nouveau service de location à La Réserve

La station Ski La Réserve, dans Lanaudière, ajoute une corde à son arc en proposant la location de skis pour la randonnée alpine.

La station Ski La Réserve propose cette année la location de skis pour la randonnée alpine. Photo: Facebook Ski La Réserve

Au pays du fatbike

De nouveaux sentiers à Valinouët

À la station de ski Le Valinouët, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on renforce cet hiver l’offre de sentiers de fatbike, avec 10 km s’ajoutant aux 4 km déjà ouverts l’an dernier au bas de la montagne, secteur relativement plat.

Tuque et bicycle à Québec

Même à Québec, on pourra désormais s’initier au pédalage sur neige en compagnie d’Émilie, une jeune entrepreneuse à la tête de «Tuque et bicycle». Embarquez sur l’un de ses fatbikes pour un tour guidé (à prix raisonnable) de la Basse-Ville et du Vieux-Québec, avec chocolat chaud au Grand Marché.

Photo: Facebook Tuque & bicycle expériences

Profiter de la vue au parc des Montagnes noires

Au parc des Montagnes noires de Ripon, en Outaouais, on loue désormais des fatbikes pour découvrir 24 km de sentiers damés et se rendre au sommet, où trône une tour de 12 m permettant de voir la région de haut.

La tour de 12 mètres offre une belle vue sur la région. Photo: Facebook Parc des Montagnes Noires de Ripon

Un nouveau spa pour se détendre après le sport 

Le Koena Spa a ouvert ses portes à Aylmer, non loin de Gatineau, en Outaouais. Plongez dans l’ambiance hawaïenne au bord de la rivière des Outaouais et profitez des lieux, des massages et des soins en attendant la réouverture des bains nordiques.

Des chalets qui ont de la classe

 De nouveaux chalets au Vieux Loup de Mer

Au Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer fête son 20e anniversaire et bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers», pour deux à quatre personnes. Une association de prestige avec Colombe Saint-Pierre, cheffe propriétaire de Chez Saint-Pierre, permettra cet hiver la livraison de ses paniers-dégustations au chalet. Un forfait «traineau à chiens et raquettes» est également offert et on est à deux pas du parc national du Bic.

Dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers». Photo: Facebook Vieux Loup de Mer

Des Coolbox au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où sont nées les Coolbox, nouveau type de petit chalet de plein air, elles s’installent au pied des pentes du mont Édouard, à L’Anse-Saint-Jean, tandis que Le Valinouët, qui inaugure un chalet d’accueil ultramoderne, ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école.

Le Valinouët ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école. Photo: Facebook Le Valinouët

De nouveaux chalets à Kenauk Nature

Kenauk Nature, domaine de rêve pour le ski de fond et la raquette, situé dans Petite Nation (en Outaouais), propose trois nouveaux chalets de luxe en location qui viennent compléter l’offre existante.

Trois nouveaux chalets de luxe s'ajoute à l'offre de location de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Une auberge au lac Édouard

Au lac Édouard, en Haute-Mauricie, la Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. L’accès se fait en train, puis en raquettes, ou en motoneige. On peut profiter ou non du service d’un chef sur place. Raquette et ski de fond sont au programme des activités de plein air.

La Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. Photo: Facebook Pourvoirie Seigneurie du Triton

Refuges au fond des bois

Un nouveau refuge-relais au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, dans la région de Québec, inaugure cet hiver un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom, où le ski hors-piste est roi. Ski de fond, raquette et fatbike sont aussi à leur meilleur partout dans le parc.

Le parc national de la Jacques-Cartier inaugure un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom. Photo: Facebook David Sarrazin

Un refuge sur le site d’Éco-Odyssée

En Outaouais, sur le site d’Éco-Odyssée – qui propose l’été de beaux parcours en pédalo, canot et planche à pagaie dans un labyrinthe aquatique –, un refuge nommé Exode ouvre ce mois-ci. Ce prêt-à-camper, avec vue sur les collines de l’Outaouais et accès aux sentiers, peut accueillir deux personnes. 

Eco-Odyssée propose un refuge pouvant accueillir deux personnes. Photo: Facebook Parc nature Eco-Odyssée

Des événements plein air à venir   

Gatineau Loppet 

43e édition du plus grand événement international de ski de fond au Canada, du 19 au 21 février 2021 dans le parc de la Gatineau.

Marathon canadien de ski

Le 7 février 2021, au départ de Montebello. Contrairement à l’habitude, une seule journée, et non deux, est au programme, compte tenu de la situation sanitaire.

Le bon vieux temps des pommes

La culture de la pomme en sol québécois remonte au 17e siècle. Le célèbre colon Louis Hébert cultivait déjà des pommiers dans la région de Québec vers 1617. De nos jours, on compte plus de 400 producteurs de pommes au Québec produisant plus de 100 millions de kilos de pommes par année.

1- Barils de pommes de la Nouvelle-Écosse prêts à être expédiés en Grande-Bretagne, Nouvelle-Écosse (?), vers 1922

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. MP-0000.25.478 © Musée McCord

2- Francis Peabody Sharp ramassant des pépins de pommes, Woodstock, Nouveau-Brunswick, 1901

Photo: Edwin Tappan Adney. MP-1979.111.108 © Musée McCord

3- Vendeur de pommes au pied du monument Nelson, place Jacques-Cartier, Montréal, 1928-1930

Photo: Don de M. Earl Preston. MP-1984.105.24 © Musée McCord

4- Un groupe d'hommes et une femme à la cueillette des pommes, vers 1930

Photo: BAnQ

5- Cueillette de pommes dans le verger de Kinsman Corner, Nouvelle-Écosse, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

6- Jeune femme avec deux pommes, Ottawa, Ontario, 1911

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

7- Une femme cueillant des pommes McIntosh dans la vallée de l'Okanagan, Colombie-Britannique, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

8- Une femme cueillant des pommes, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

9- Cueillette de pommes Melba, Oka, 1942

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

10- Cueillette des pommes à Frelighsburg, comté de Missisquoi, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

11- Cueillette des pommes à Frelighsburg, comté de Missisquoi, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

12- Emplissage des boîtes de jus de pommes, Rougemont, 1947

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

13- Classification des pommes chez les Frères de Saint-Gabriel, Saint-Bruno, 1951

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

14- Classification des pommes chez les Frères de Saint-Gabriel, Saint-Bruno, 1951

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

15- Récolte de pommes à Saint-Hilaire, comté de Rouville, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

16- Arrivage de pommes à la coopérative de Rougemont, 1947

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

17- Des pommes de la région de Thornbury sont transportées par camions jusqu'à l'usine de transformation, 1959

Bibliothèque et Archives Canada

18- Des pommes cueillies dans le verger de 180 acres de W. B. Burgess, de Kinsman's Corner, Nouvelle-Écosse, sont évidées dans une manne, 1960

Bibliothèque et Archives Canada

19- Aldona Gvazdaitis coupant une pomme. Si elle y trouve une étoile au centre, cela sera un signe de bonne santé pour l'année à venir, 1955-1965

Bibliothèque et Archives Canada

20- Raffi choisissant des pommes, 1975-1983

Bibliothèque et Archives Canada

21- Dégustation de pommes dans différents magasins de Montréal, 1975

Photo: Henri Rémillard. Bibliothèque et Archives Canada

22- Dégustation de pommes dans différents magasins de Montréal, 1975

Bibliothèque et Archives Canada

23- Homme et femme vendant des pommes dans des paniers, Québec, 1955-1963

Bibliothèque et Archives Canada

24- Affiche du Ministère de l'Agriculture, 1939

Photo: Don de Mme Madeleine Tremblay M2003.40.13 © Musée McCord