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Tourisme au Québec: où en sommes-nous?

Comment se porte l’industrie touristique au Québec, alors que les frontières sont toujours fermées? Quelles régions et quelles entreprises s’en tirent le mieux? Si la «réinvention» a ses limites, la créativité constitue sans contredit une formidable alliée dans le contexte actuel, mais aussi pour l’avenir. Deuxième texte pour faire le point sur la situation du tourisme, cette fois-ci en se concentrant sur la Belle Province. (Pour lire le premier texte, par ici.)

Le tourisme au Québec, c’est beaucoup plus que les parcs nationaux et des icônes comme le rocher Percé. Selon des données du ministère du Tourisme relayées par l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, en 2018, 402 000 personnes gravitaient dans cet univers, ce qui représente 9% des emplois générés par l’économie québécoise. Plus des deux tiers des quelque 30 000 entreprises liées à l’activité touristique se trouvent à l’extérieur des régions de Montréal et Québec et la majorité comptent moins de 20 employés.

Depuis mars 2020, toutes ont vécu les montagnes russes causées par la COVID-19, mais certaines ont ressenti plus violemment les descentes. Les mesures sanitaires rigoureuses étant plus difficiles à appliquer dans certains milieux, des entreprises n’ont eu d’autre choix que de suspendre leurs opérations, temporairement ou non, car parfois, le jeu n’en valait tout simplement pas la chandelle: le nombre de visiteurs permis et les frais encourus annihilaient toute tentative de sauvetage.

«C’est la pire crise, mondialement, que l’industrie a connue, résume Martin Soucy, président-directeur général de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec. La baisse des vols internationaux est de 70% au niveau canadien et nous avons connu une baisse du chiffre d’affaires de plus de 60%. Le tourisme est l’une des premières industries frappées et ce sera l’une des dernières qui va se relever parce que nous sommes tributaires des rassemblements et des déplacements, qui sont deux des éléments sur lesquels la pandémie a le plus d’impact.»

Comment avancer quand son élan est constamment freiné par des éléments hors de son contrôle? Comment garder la foi quand chaque éclaircie est brouillée par une nouvelle averse? «C’est comme un marathon, mais avec une ligne d’arrivée qui se repousse constamment», illustre M. Soucy.

Le tourisme au Québec, c’est beaucoup plus que les parcs nationaux et des icônes comme le rocher Percé. Photo: Mathieu Dupuis, Facebook Tourisme Gaspésie

Des chiffres qui frappent

L’absence de touristes internationaux fait mal. Entre juin et août 2020, les attraits phares de la métropole ont connu une baisse de fréquentation de 75% selon Tourisme Montréal. Un communiqué de presse émis en octobre dernier faisait état d’une diminution de 95% du nombre de passagers à l’aéroport Montréal-Trudeau. De mai à juillet, moins de 25 000 voyageurs ont traversé les frontières canadiennes, ce qui représente une baisse de 97,8% par rapport à la même période en 2019. Dans l’est du Québec, le bilan de 2020 n’est guère plus reluisant, malgré un rebond pendant l’été.

Avant la pandémie, les voyageurs internationaux constituaient la principale clientèle de la métropole et de la capitale nationale. «Tout le trafic hors Québec est à 70% localisé à Québec et Montréal et à 30% dans les régions, alors que pour les Québécois, c’est 70% dans les régions et 30% à Québec et Montréal», explique Martin Soucy. À la lumière de ces chiffres, on s’étonne moins de la désertion des rues habituellement achalandées du Vieux-Montréal et du Vieux-Québec en haute saison.

Les liaisons aériennes régionales se font aussi de plus en plus rares. Air Canada a suspendu indéfiniment la plupart de ses vols régionaux au Québec, dont ceux à destination des îles de la Madeleine. Le transport interurbain par autobus traverse aussi une période sombre. Le plus grand transporteur de la province, Orléans Express, vient d’annoncer la suppression de plusieurs services en région.

Au cours de l’été 2020, certains coins de pays ont tout de même réussi à bien tirer leur épingle du jeu. Si l’on se fie au taux d’occupation des hébergements, quatre régions ont même connu une hausse de fréquentation, selon Martin Soucy: la Gaspésie, les Laurentides, les Cantons-de-l’Est et Duplessis, sur la Côte-Nord.

D’avril à septembre 2020, une enquête en trois volets sur les impacts de la COVID-19 sur l’industrie touristique québécoise menée par la Chaire de tourisme Transat, en partenariat avec le ministère du Tourisme, l’Alliance de l’industrie touristique du Québec et les associations touristiques régionales et sectorielles, a révélé que 47% des organisations sondées ont vu leur situation financière se détériorer au printemps 2020. À la fin du mois d’août, «45% des entreprises interrogées jugeaient que leur sort s’était amélioré durant l’été». Sans grand étonnement, ce n’est pas le cas des grands centres, où environ 57% des répondants ont plutôt constaté que leur situation financière avait piqué du nez malgré le déconfinement et les vacances estivales.

Afin d’agir de manière plus proactive, des acteurs de l’industrie se sont mobilisés et ont formé la Conférence économique de l’industrie touristique québécoise l’automne dernier. Six femmes et six hommes propriétaires d’entreprises touristiques, dont Christiane Germain, coprésidente des Hôtels Germain, et Alain April, directeur général et copropriétaire de l’hôtel Le Bonne Entente et d’Entourage-sur-le-Lac, y siègent. Leur objectif: proposer des solutions concrètes aux instances politiques afin d’éviter la déstructuration de l’industrie touristique.

Les chiffres qui défilent sur la page d’accueil du site Web sont éloquents. On mentionne notamment que le taux d’occupation des hôtels est de 5 à 15% en zone urbaine. «Le tourisme est un des secteurs économiques le plus durement touché par la pandémie mondiale», peut-on lire. Après cinq années consécutives de croissance, plusieurs experts s’attendent à ce qu’il ne retrouve pas avant 2024 sa vigueur de 2019. En octobre 2020, le président du regroupement, l’ancien ministre libéral et avocat Raymond Bachand, n’avait pas hésité à parler de «désastre» pour qualifier la situation.

Plusieurs experts s’attendent à ce que le secteur du tourisme ne retrouve pas avant 2024 sa vigueur de 2019. Photo: Nathalia Segato, Unsplash

Se «revirer sur un dix cents»

Depuis le printemps dernier, de nombreuses mesures ont dû être mises en place en coulisses pour permettre une reprise, au moins minimale, des opérations. Événements Attractions Québec a par exemple été mandaté pour concevoir les guides sanitaires et accompagner les entreprises dans leur application.

François-G. Chevrier, directeur général, souligne la rigueur des différents acteurs de l’industrie. «Il n’y a pas eu d’éclosions provenant d’activités touristiques, ce qui est une nouvelle encourageante pour les Québécois qui commencent à penser à l’été prochain», dit-il.

Parmi les initiatives soutenues par le ministère du Tourisme au cours des derniers mois, le Passeport Attraits, destiné aux Québécois, a connu un franc succès. Aussi gérés par Événements Attractions Québec, les passeports de l’été 2020, qui offraient des rabais de 20, 30 ou 40% selon le nombre d’attractions sélectionnées, se sont tous envolés (à noter qu’il en reste toujours pour la saison hivernale).

Malgré les bonnes nouvelles, François-G. Chevrier apporte quelques bémols. «Nous avons eu une saison estivale au-delà des espérances, mais les données que nous avons sont pour un été plus court qu’à l’habitude. L’absence de clientèle hors Québec a eu un impact. Les attraits sont allés chercher de 25 à 30% des achalandages [habituels]. La capacité d’accueil devait rester limitée pour permettre la distanciation. Par exemple, le Zoo de Saint-Félicien était peut-être sold out, mais cela reste 30% de la capacité normale. C’est une bonne nouvelle que certains aient affiché complet, mais c’était à peine rentable. Nous étions contents que les équipes puissent travailler et accueillir les visiteurs, mais ce fut une année difficile.»

L'été dernier, le Zoo de Saint-Félicien était peut-être sold out, mais cela reste 30% de la capacité normale. Photo: Facebook Zoo sauvage de Saint-Félicien

Des régions aux réalités différentes

Par leurs réalités géographiques, leur climat et leur distance avec les grands centres, les régions du Québec ne font pas toutes face aux mêmes défis. Il suffit de se rappeler la complexité des déplacements terrestres vers les îles de la Madeleine l’été dernier, alors que les voyageurs devaient composer avec les règles – changeantes et pas toujours claires – imposées par les provinces maritimes traversées. Des régions comme la Côte-Nord, dont la haute saison touristique est plus courte, ont aussi moins souffert du début tardif des activités de l’été 2020 puisque les visiteurs s’y rendent habituellement surtout après le 24 juin, pandémie ou pas.

Aussi soutenus par le ministère du Tourisme, les forfaits Explore Québec, qui proposent un rabais minimal de 25% sur des séjours sélectionnés, semblent avoir encore du mal à trouver leur cible. Il faut dire que les Québécois élaborent généralement eux-mêmes leurs projets de vacances dans la province. L’idée reste toutefois intéressante pour explorer des coins méconnus, surtout s’ils exigent une logistique plus complexe. C’est l’association des Agences réceptives et forfaitises du Québec (ARF-Québec) qui est mandataire du programme, en collaboration avec Bonjour Québec.

Des régions comme la Côte-Nord, dont la haute saison touristique est plus courte, ont moins souffert du début tardif des activités de l’été 2020 puisque les visiteurs s’y rendent habituellement surtout après le 24 juin, pandémie ou pas. Photo: Paul Lamarée, Facebook Tourisme Côte-Nord

Tous au chalet!

S’il y a une chose positive relevée depuis le début de la pandémie, c’est bien le désir des Québécois de profiter du plein air et des grands espaces. Lors de sa mise en vente en juin dernier, l’édition spéciale de la carte annuelle de la Sépaq, vendue à moitié prix, a connu un succès retentissant. Plus de 60 000 cartes ont trouvé preneur en une seule journée. L’été 2020 a d’ailleurs fracassé tous les records de la Sépaq. Simon Boivin, responsable des relations avec les médias et vice-président commercialisation, rapporte que «malgré le contexte particulier, jamais autant de Québécois n’ont visité leurs parcs nationaux que lors de la dernière période estivale, avec un total de 4,8 millions de jours/visite, une hausse de 14% par rapport à l’an passé».

Fait intéressant, une nouvelle clientèle a pris d’assaut les parcs du réseau. «Nous avons redécouvert nos parcs nationaux et nos attraits», observe Martin Soucy.

Pendant que les hôtels tiraient le diable par la queue, nous avons également assisté à une véritable ruée vers les chalets et autres hébergements pouvant accueillir une bulle composée de deux à six personnes. Les lieux en pleine nature avec WiFi continuent d’avoir la cote depuis que le télétravail est la «nouvelle normalité». Sans encourager les déplacements, le premier ministre François Legault a répété à maintes reprises aux propriétaires et locataires de chalets d’éviter les contacts au maximum et de privilégier l’achat d’emplettes pour toute la durée du séjour, avant le départ.

La pandémie aura permis aux Québecois de redécouvrir les parcs nationaux. Photo: Facebook Sépaq

Des événements adaptés

Sans grande surprise, les organisateurs d’événements ont été particulièrement touchés par la pandémie. Certains ont usé d’imagination pour proposer d’autres options.

Le Festif! de Baie-Saint-Paul est sans doute l’un des meilleurs exemples de résilience. Au début de l’été 2020, l’équipe a notamment mis en place des sessions d’écoute dans des lieux enchanteurs de la ville. Contrainte de devoir annuler «La Petite Affaire», version intimiste de son festival annuel concoctée in extremis à la suite de l’annonce des nouvelles exigences de la Santé publique, elle a aussi élaboré une «Tournée de portes», série de microconcerts donnés dans la cour des résidents de la ville. L’équipe a bon espoir de pouvoir accueillir les festivaliers pour sa 11e édition en juillet 2021.

D’autres événements ont opté pour une version virtuelle ou hybride, comme le Carnaval de Québec, qui a proposé cette année des soirées thématiques sur sa chaîne YouTube, mais aussi des lieux à visiter dans différents secteurs de la ville pour éviter les rassemblements.

«Certains n’ont pas trouvé d’alternatives, mais plusieurs ont développé des angles intéressants pour eux et leurs partenaires», soutient François-G. Chevrier. La Virée nordique de Charlevoix invite par exemple les adeptes de sports d’hiver à relever cinq défis dans leur propre région. «Les gens se filment et partagent leur défi sur les réseaux sociaux, pour inciter à aller jouer dehors», précise M. Chevrier.

Le Carnaval de Québec a proposé cette année des soirées thématiques sur sa chaîne YouTube, mais aussi des lieux à visiter dans différents secteurs de la ville pour éviter les rassemblements. Photo: Facebook Carnaval de Québec

L’année de Charlevoix, vue de l’intérieur

L’exemple de Charlevoix permet d’avoir un bon aperçu de la gamme d’émotions traversées un peu partout au Québec au cours des derniers mois.

Directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion raconte que la région connaissait un excellent début d’année au moment où la pandémie a frappé. «Nous nous apprêtions à battre le record du meilleur hiver de toute l’histoire. Le taux d’hébergement, qui tient compte des lieux de quatre unités et plus – donc, sans les chalets –, laissait présager une année exceptionnelle. En janvier 2020, notre taux d’occupation avait augmenté de 7% par rapport à l’année d’avant et en février, de 2,3%. Nous étions vraiment sur une bonne lancée. Nous avions aussi connu une bonne semaine de relâche. Quand c’est arrivé, ce fut très brusque considérant que nous étions dans un élan.»

L’été a apporté une bouffée d’espoir. «Nous avons été surpris de voir à quel point l’été a été bon dans Charlevoix, dit-il. […] Juillet, août et septembre ont été exceptionnels. Nous avons connu une baisse de 2,4% en juillet. En août, notre taux d’occupation était de 80%, par rapport à 80,7% en 2019.»

Dès l’entrée en vigueur du nouveau système de couleurs et des paliers d’alerte par zone, en octobre, le vent a tourné. «Novembre et décembre ont été très difficiles», admet-il.

Il relève tout de même certains points positifs dans l’océan de mauvaises nouvelles. «Le premier est que de plus en plus de familles viennent dans la région. Traditionnellement, Charlevoix était une destination prisée des plus jeunes, qui veulent faire des activités sportives, et des couples de 55 ans et plus en escapade. Le deuxième point est que beaucoup de gens qui prenaient des vacances sur la côte est américaine ou dans le Sud ont profité de l’occasion pour découvrir notre Québec.»

D’un point de vue plus philosophique, il voit également cette période trouble comme un bon moment pour mettre de l’avant certaines pratiques plus écoresponsables. «L’espèce de pause qui s’est imposée sur la planète a entraîné toutes sortes de phénomènes. […] Ce fut l’occasion de voir que notre façon de vivre effrénée n’était pas durable. Pour nous, chez Tourisme Charlevoix, c’est l’occasion de peser un peu plus sur la pédale pour aller vers une pratique plus écoresponsable. C’est un virage que nous souhaitons prendre au cours des prochaines années.»

Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix, voit cette période trouble comme un bon moment pour mettre de l’avant certaines pratiques plus écoresponsables. Photo: Bertrand Lemeunier, Facebook Tourisme Charlevoix

La techno à la rescousse

Un autre virage accéléré par la pandémie a été celui des technologies. Des hôtels, dont Le Germain Montréal et le Boxotel, dans le Quartier des spectacles, ont installé des bornes permettant les arrivées sans contact.

Du côté des attraits, l’achat des billets par Internet est devenu la norme. Plusieurs institutions muséales ont également instauré la réservation de plages horaires pour éviter les files d’attente. C’est le cas du Biodôme de Montréal, qui a rouvert ses portes le 31 août dernier après plus de deux ans de travaux… avant de refermer à la fin de septembre 2020 jusqu’au 8 février 2021.

Pour son directeur, Yves Paris, il ne fait aucun doute que les achats en ligne et la réservation de plages horaires perdureront. «Nous avions déjà décidé d’avoir une billetterie en ligne. Nous ne voulions pas, à la réouverture, avoir des files d’attente comme par le passé. Nous nous étions mis comme objectif que 85% des gens devraient acheter leurs billets par Internet. […] Dans les faits, c’est presque 100% qui ont acheté leurs billets en ligne.»

La réservation d’une heure de visite permet de mieux répartir le nombre de visiteurs au cours de la journée. «Auparavant, les gens venaient entre 10h et 14h et c’était la cohue alors qu’il n’y avait personne à 17h. Je pense que cela améliore beaucoup la qualité de l’expérience.» Actuellement, 400 personnes peuvent explorer les salles rénovées du Biodôme. Lors des journées les plus achalandées de l’été, avant la fermeture, on en comptait parfois jusqu’à 4000… «Les gens ont une visite V.I.P!» lance le directeur.

Lors du Gueuleton Tourisme 2021: entre défis et occasions d’affaires, organisé par le Réseau de veille en tourisme en janvier, le directeur du MT Lab, Martin Lessard, a fait mention de l’accélération des compétences en ligne. «Il n’y aura pas de retour en arrière. Je ne crois pas que les transactions en ligne vont disparaître, tout comme la réservation du créneau horaire. On peut dire qu’on a enfin eu le rattrapage de la culture numérique.»

Des hôtels, dont Le Germain Montréal et le Boxotel, dans le Quartier des spectacles, ont installé des bornes permettant les arrivées sans contact. Photo: Facebook Boxotel

À quoi s’attendre pour les vacances d’été?

Lors du même événement, entièrement virtuel, Marc-Antoine Vachon, titulaire de la Chaire de tourisme Transat, a souligné l’intérêt marqué des Québécois à explorer la Belle Province. «Selon une enquête menée par la Chaire à l’automne dernier, 76% des voyageurs québécois ayant visité la province durant l’été 2020 ont dit désirer en découvrir plus.»

Si, à l’heure actuelle, le gouvernement demande toujours aux Québécois d’éviter les déplacements interrégionaux non essentiels, on peut espérer que la situation permettra un assouplissement des mesures d’ici l’été. Plusieurs observateurs ont par ailleurs noté qu’un nombre grandissant de voyageurs opte pour des séjours plus longs à l’intérieur de la province, ce qui leur permet de parcourir de plus longues distances.

Chose certaine, la tendance des séjours de dernière minute, qui semblait bien ancrée dans les habitudes des Québécois accros aux bulletins météo, semble se renverser. Malgré l’incertitude ambiante, les réservations vont bon train dans les destinations les plus populaires, comme en a fait état Le Soleil le 12 février. «Tourisme Gaspésie: l’été 2021 presque déjà complet», titrait le quotidien de la Vieille Capitale. Le défi, cette année, sera de gérer adéquatement le flux de touristes afin d’éviter les écueils de l’été 2020.

À la Sépaq, où 20% des disponibilités de camping pour l’été 2021 se sont envolées lors de la première journée de réservations, le 14 novembre 2020, on s’attend aussi à un été similaire à 2020. Simon Boivin suggère de planifier ses vacances dès maintenant. Selon lui, mieux vaut se fier aux règles en vigueur actuellement plutôt qu’anticiper celles de l’été prochain. «Penser davantage en fonction des consignes en vigueur présentement réduit le risque de devoir changer les plans si elles le sont toujours cet été, croit-il. Regarder dans sa région en premier évite de risquer de devoir annuler au cas où les déplacements seraient déconseillés.» Il ajoute toutefois que les politiques flexibles permettront d’annuler un séjour si les conditions ne permettent pas d’en profiter le moment venu.

À la Sépaq, 20% des disponibilités de camping pour l’été 2021 se sont envolées lors de la première journée de réservations. Mieux vaut réserver ses vacances d'été dès maintenant! Photo: Facebook Sépaq

Une bouffée d’espoir

Malgré les secousses de la dernière année, la plupart des experts consultés au cours des dernières semaines entrevoient tout de même l’avenir avec optimisme. Martin Soucy souligne l’esprit de solidarité qui règne dans l’industrie touristique et l’innovation dont elle fait preuve. «Certaines choses mises en place pendant la pandémie vont rester, dit-il. […] Nous sommes une industrie qui sait saisir les opportunités.»

Afin de mieux évaluer où en sont les hôteliers de Montréal et Québec, les associations hôtelières des deux villes ont fait équipe pour réaliser un sondage trimestriel auprès de leurs membres. La seconde édition, effectuée entre les 25 et 28 janvier 2021 auprès de 79 répondants de l’AHRQ et de 72 de l’AHGM, a démontré que l’aide accordée par les différents paliers de gouvernement, qu’il s’agisse de la subvention salariale, des différents programmes de prêts, des reports de taxes foncières et des autres mesures annoncées au cours des derniers mois, a apporté un peu d’oxygène à l’industrie.

Bien qu’en tenant compte uniquement des revenus d’hébergement, le manque à gagner de ces deux villes dépasse le milliard de dollars, l’espérance de survie s’est améliorée par rapport au trimestre précédent. «Sans ces programmes, un grand nombre d’établissements n’auraient simplement pas été en mesure de survivre, observe TourismExpress. Toutefois, la partie n’est pas gagnée et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour nos entrepreneurs.»

Parmi les projets à surveiller au cours des prochains mois, mentionnons la Coopérative de transport régional du Québec TREQ, qui souhaite assurer des vols à prix compétitifs entre plusieurs villes de la province. «Notre mission est de doter le Québec d’un réel transporteur aérien régional au service des régions et de leur développement tout en assurant l’offre de billets d’avion à bas prix», peut-on lire sur le site.

La campagne de vaccination jouera assurément un rôle déterminant dans les choix à venir, mais aussi la mise en valeur de notre territoire et de ses richesses. Mitchell Dion déplore que certains perçoivent encore le Québec comme un «prix de consolation» et espère que les Québécois profiteront l’été prochain des «expériences de calibre international».

Confiant face à l’avenir, Martin Soucy dit quant à lui prôner un «pragmatisme éclairé». «Il faut réfléchir à comment nous allons développer nos destinations de manière durable, conclut-il. […] Le Québec sera très bien positionné dans ce que sera le tourisme pour la suite.»

Cartes postales anciennes du Québec en hiver

Voici une série de cartes postales qui célèbrent l’hiver de Québec à Kamouraska en passant par Trois-Rivières, Montréal, Saint-Jovite et plusieurs autres villes québécoises sous la neige.

À l’heure des médias sociaux, l’envoi des traditionnelles cartes postales se fait de plus en plus rare, mais demeure un geste très apprécié.

Le concept de carte postale serait né en Prusse par Heinrich Von Stephanen en 1865, mais la carte postale illustrée commence réellement à circuler en Autriche quelques années plus tard sous l’initiative du docteur Emmanuel Hermann. Au Canada, la carte postale était d’abord un monopole d’État avant de passer à l’usage privé. Elle connaitra un véritable âge d’or au début du XXe siècle. Avant l’arrivée du téléphone, il n'était pas rare de s’écrire une carte pour communiquer à l’intérieur de la même ville.

1- Québec, Rue Saint-Jean, vue prise de l'Auditorium

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2- Sports d’hiver à Québec

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3- Fort de neige au Grand Séminaire de Québec

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4- Hôtel de ville, Québec, entre 1903 et 1906

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5- Les pentes du Mont-Saint-Castin, Lac Beauport, entre 1937 et 1943

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6- Sainte-Anne-de-Beaupré

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7- Un matin de frimas, Trois-Rivières

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8- Villa Mon Repos, Trois Rivières

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9- Collège du Sacré-Cœur, Beauceville

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10- Village de Sainte Anne de la Pocatière

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11- Collège de Sainte Anne de la Pocatière

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12- Collège de Sainte Anne de la Pocatière

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13- Saint-Pascal, Kamouraska

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14- Saint-Jean-Port-Joli, entre 1942 et 1945

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15- L'église, Bic

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16- Matane

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17- Rue Whittaker, Valleyfield

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18- Valleyfield

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19- Rue Victoria, Valleyfield

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20- Terrebonne

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21- Rue de l'Église en hiver, Fraserville

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22- Sur le Lac St. Jean, à Roberval

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23- Rue St. Michel, Vaudreuil

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24- Rue St. Louis, Beauharnois

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25- Club des Infatigables, St Hyacinthe, entre 1903 et 1910

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26- Rue McGill en janvier, Montréal, 1903 ou 1904

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27- Église Saint-James, Montréal

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28- Rue Saint-Denis en hiver, Montréal

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29- Pont de glace, Montréal-Longueuil, vers 1912

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30- Saint Jovite

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31- Sainte-Adèle

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32- Saint Sauveur-des-Monts

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33- Morin Heights

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34- Sainte-Agathe-des-Monts

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35- Cote 70, Saint Sauveur-des-Monts

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36- Domaine de l'Estérel, Lac Masson, années 1930

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37- Saint-Jovite

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Le père de l’assurance-maladie s’éteint

Bâtisseur, modèle d’engagement politique et social, sage ou «révolutionnaire tranquille», comme il se qualifiait lui-même dans son autobiographie, parue en 2005, quel que soit l’épithète qu’on colle à Claude Castonguay, on ne peut que saluer l’apport à la société québécoise de ce grand citoyen qui s’est éteint dans la nuit du 11 au 12 décembre à l’âge de 91 ans.

Celui qu’on a surnommé le père de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), avait annoncé il y a quelques semaines son retrait de la vie publique. Jusque-là, il était toujours actif, publiait des articles d’opinion et était souvent sollicité sur des comités, des groupes d’étude, conseils d’administration et aimait participer au débat public.  Né en 1929 à Québec, Claude Castonguay était actuaire de formation a fait, au cours de sa carrière, de nombreux allers-retours entre le public et le privé où il a travaillé notamment pour de grandes entreprises financières.

Dès le début des années 60, sous l’égide du gouvernement libéral, il travaille au comité qui développe la mise en place du Régime des rentes du Québec, puis copréside le comité qui élaborera le concept  de la RAMQ et se fait le fervent défendeur du régime public et universel. Élu au parti libéral en 1970, il devient ministre de la Santé et des affaires sociales et fait adopter la Loi qui crée la RAMQ.  Il n’en faut pas plus qu’on accole son nom à la carte soleil, qu’on désigne souvent par la « Castonguette ».

Des allers-retours

Il quitte la vie politique au bout de trois ans, pour le monde bancaire et devient président de la Banque Laurentienne. Fédéraliste convaincu, il sera très impliqué dans le Comité du NON au référendum, mais reste convaincu qu’il faut accorder un statut une reconnaissance de la spécificité du Québec. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’il travaillera à l’édification et la promotion de l’accord du lac Meech, qui n’aboutira pas. Il est, par la suite nommé sénateur conservateur, mais déçu par ce qu’il y trouve, il démissionne du Sénat deux ans plus tard, pour rester fidèle, déclare t-il, à sa conception et sa vision du Canada et du Québec.

L'autobiographie "Mémoires d'un révolutionnaire tranquille"parue, chez Boréal en 2004

Au tournant des années 2000, il répond à la demande du gouvernement du Québec et travaille à la commission chargée de revoir et d’étudier le financement du réseau de la santé.  Le système doit rester public, mais doit travailler en complémentarité avec le secteur public, car reconnaît l’homme en 2008, le Québec n’a plus les moyens du système universel tel qu’il l’avait conçu dans les années 60.  Il sera également des travaux du comité d’études sur les régimes de retraite et sonne l’alarme, constatant que plus de 65% des Québécois n’ont pas accès à un régime de rentes de leur employeur.

Honoré par différentes universités, membre de nombreux conseils d’administration, Claude Castonguay était un homme de dialogue et un citoyen engagé pour le bien public. Il est décédé chez lui, entouré de sa famille. Il laisse dans le deuil son épouse, leurs trois enfants et cinq petits-enfants. La classe politique est unanime pour souligner l’apport exceptionnel de ce grand citoyen à la société moderne qu’est devenue le Québec.

Vive l’hiver en plein air!

L’hiver débute en grand dans plusieurs régions du Québec où la neige est déjà au rendez-vous. C’est le temps idéal pour vous allécher avec quelques nouveautés en matière d’activités de plein air, d’hébergements et de spas nordiques. 

Randonnée alpine et fatbike figurent en tête des activités tendance de cet hiver, mais les «classiques» ski de fond, raquette et ski alpin continuent d’attirer les foules. En matière d’hébergements, on fait la part belle aux chalets de charme, mais aussi aux refuges rustiques et aux hébergements insolites, style Coolbox. Tour d’horizon.

Raquette, marche sur neige ou ski de fond?

Nouveau service de location au parc national de la Mauricie

Le parc national de la Mauricie a un nouveau service de location de raquettes (pour adultes et enfants), de crampons et de bâtons de marche, afin de permettre d’aller jouer dehors sans se ruiner. Huit sentiers de 3 à 17 km vous y attendent, en plus de 80 km de pistes de ski de fond. Une nouvelle halte chauffée a été installée sur le sentier #13 (Solitaire).

Photo: Facebook Parc national de la Mauricie, Parcs Canada

Réouverture de l’accès au mont Glen

Dans les Cantons-de-l’Est, les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen, fermé en 2020 pour cause de travaux forestiers. Grand retour, donc, cet hiver, pour compléter en raquettes la belle Boucle de la Bolton Pass.

Un nouveau stationnement sur le chemin Bolton-Centre permet également l’accès aux Sentiers des Ruisseaux, du réseau Missisquoi Nord. Libres d’accès, ils se joignent au réseau des Sentiers de l’Estrie, pour lesquels il faut se procurer un billet d’entrée.

Les Sentiers de l’Estrie annoncent la réouverture de l’accès au mont Glen. Photo: Facebook Les Sentiers de l'Estrie Inc.

Raquette et ski de fond à Val-Jalbert

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Village historique de Val-Jalbert s’allie cette année au Club plein-air Ouiatchouan pour ouvrir son site à la raquette et au ski de fond.

Cette année, le Village historique de Val-Jalbert ouvre son site à la raquette et au ski de fond. Photo: Facebook Village historique de Val-Jalbert

Randonnée pédestre au crépuscule à Orford

Au Mont-Orford, côté station de ski alpin, on fait dans l’originalité en ouvrant plusieurs pistes à la «randonnée pédestre au crépuscule». Douze pistes seront désormais accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. L’offre variera en fonction des opérations de damage et des canons à neige. Cette nouvelle activité sera gratuite pour les abonnés du parc national du mont Orford et ceux de la station de ski alpin.

Au Mont-Orford, douze pistes seront accessibles aux marcheurs entre 16h et 22h. Photo: montorford.com

Nouveau sentier de raquette dans Lanaudière

Dans Lanaudière, le parc régional des Sept-Chutes a un nouveau sentier de raquette: la «boucle du lac Jérôme», dans la partie sud du parc, avec 4 km à parcourir. Deux refuges ouvrent également pour la saison hivernale.

Deux refuges ouvrent pour la saison hivernale au parc régional des Sept-Chutes. Photo: Facebook Parcs régionaux Matawinie - Lanaudière

Animaux, dodo et raquette au parc Omega

Au parc Omega, en Outaouais, on ne fait pas que voir des animaux en voiture! En hiver, comme le reste de l’année, on peut dormir sur place (en Cabane des loups, Chalet des loups ou Lodge des loups) et aussi faire de la raquette sur 1,9 km de sentiers. Et la location de raquettes est gratuite!

Photo: Facebook Parc Omega

Ski de fond et raquette à Montréal

Dans quatre parcs-nature de Montréal (Cap-Saint-Jacques, Bois-de-Liesse, Île-de-la-Visitation et Pointe-aux-Prairies), un service de location de skis de fond et de raquettes est offert gratuitement cet hiver aux moins de 18 ans par l’organisme Guêpe et grâce à la contribution financière de la Ville.

Un service de location de skis de fond et de raquettes est offert dans quatre parcs-nature de Montréal. Photo: Facebook GUEPE

Randonnée alpine/ski hors-piste/haute route/ski alpin

La tendance des stations de ski alpin à ouvrir des pistes de randonnée alpine et des secteurs de ski hors-piste se poursuit cet hiver.

Ski hors-piste à Murdochville

Dans la Mecque du ski hors-piste, à Murdochville, en Gaspésie, l’entreprise Chic-Chac poursuit sur sa lancée cet hiver avec un terrain de jeu comprenant plusieurs montagnes et des champs de neige poudreuse incomparables.

En plus de son auberge et du presbytère pour dormir, Chic-Chac a investi 1,2 million de dollars dans l’aménagement de l’église du village, qui deviendra au courant de 2021 le centre névralgique de ses opérations, avec en outre un bar-restaurant et une grande salle de spectacles.

Photo: MMylaine RRobichaud, Facebook Chic-Chac

L’anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs

En Gaspésie toujours, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Belle occasion d’aller faire un tour au cœur de la réserve faunique de Matane, à 615 m d’altitude, pour pratiquer la raquette, le ski de haute route, le ski Hok et la planche à neige divisible.

En Gaspésie, on fête en 2021 le 15e anniversaire de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Photo: Facebook Auberge de montagne des Chic-Chocs

Du nouveau à la station Ski Mont Saint-Bruno

À la station Ski Mont Saint-Bruno, le secteur pour enfants a été agrandi et les zones pour débutants, améliorées. La Forêt enchantée s’offre une nouvelle jeunesse pour plaire aux plus petits. Une piste en sous-bois vient compléter celles qui existaient auparavant.

Beaucoup de nouveautés pour les enfants à la station Ski Mont Saint-Bruno. Photo: Facebook Ski Saint-Bruno

Nouvelles pistes au mont Adstock

Dans Chaudière-Appalaches, le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. La coop de solidarité qui gère le site annonce aussi l’ouverture d’un «refuge» pour se réchauffer et profiter de la vue du sommet. 

Le mont Adstock ajoute 2,8 km de pistes aux 2 km de l’an passé pour gravir le versant est jusqu’au sommet avec peaux d’ascension et redescendre dans la poudreuse. Photo: Facebook Mont Adstock, station récréotouristique

Une montée en ski de haute route au Valinouët

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Elle donne accès ensuite à l’ensemble des pistes de ski alpin pour la descente.

La station de ski Le Valinouët inaugure une montée en ski de haute route de 3,5 km sur son versant principal. Photo: Le Valinouët

Nouveau service de location à La Réserve

La station Ski La Réserve, dans Lanaudière, ajoute une corde à son arc en proposant la location de skis pour la randonnée alpine.

La station Ski La Réserve propose cette année la location de skis pour la randonnée alpine. Photo: Facebook Ski La Réserve

Au pays du fatbike

De nouveaux sentiers à Valinouët

À la station de ski Le Valinouët, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on renforce cet hiver l’offre de sentiers de fatbike, avec 10 km s’ajoutant aux 4 km déjà ouverts l’an dernier au bas de la montagne, secteur relativement plat.

Tuque et bicycle à Québec

Même à Québec, on pourra désormais s’initier au pédalage sur neige en compagnie d’Émilie, une jeune entrepreneuse à la tête de «Tuque et bicycle». Embarquez sur l’un de ses fatbikes pour un tour guidé (à prix raisonnable) de la Basse-Ville et du Vieux-Québec, avec chocolat chaud au Grand Marché.

Photo: Facebook Tuque & bicycle expériences

Profiter de la vue au parc des Montagnes noires

Au parc des Montagnes noires de Ripon, en Outaouais, on loue désormais des fatbikes pour découvrir 24 km de sentiers damés et se rendre au sommet, où trône une tour de 12 m permettant de voir la région de haut.

La tour de 12 mètres offre une belle vue sur la région. Photo: Facebook Parc des Montagnes Noires de Ripon

Un nouveau spa pour se détendre après le sport 

Le Koena Spa a ouvert ses portes à Aylmer, non loin de Gatineau, en Outaouais. Plongez dans l’ambiance hawaïenne au bord de la rivière des Outaouais et profitez des lieux, des massages et des soins en attendant la réouverture des bains nordiques.

Des chalets qui ont de la classe

 De nouveaux chalets au Vieux Loup de Mer

Au Bic, dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer fête son 20e anniversaire et bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers», pour deux à quatre personnes. Une association de prestige avec Colombe Saint-Pierre, cheffe propriétaire de Chez Saint-Pierre, permettra cet hiver la livraison de ses paniers-dégustations au chalet. Un forfait «traineau à chiens et raquettes» est également offert et on est à deux pas du parc national du Bic.

Dans le Bas-Saint-Laurent, le Vieux Loup de Mer bonifie son offre hivernale avec cinq chaleureux «chalets hôteliers». Photo: Facebook Vieux Loup de Mer

Des Coolbox au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où sont nées les Coolbox, nouveau type de petit chalet de plein air, elles s’installent au pied des pentes du mont Édouard, à L’Anse-Saint-Jean, tandis que Le Valinouët, qui inaugure un chalet d’accueil ultramoderne, ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école.

Le Valinouët ajoute dix Coolbox en «ski in, ski out» directement le long de sa pente-école. Photo: Facebook Le Valinouët

De nouveaux chalets à Kenauk Nature

Kenauk Nature, domaine de rêve pour le ski de fond et la raquette, situé dans Petite Nation (en Outaouais), propose trois nouveaux chalets de luxe en location qui viennent compléter l’offre existante.

Trois nouveaux chalets de luxe s'ajoute à l'offre de location de Kenauk Nature. Photo: Facebook Kenauk Nature

Une auberge au lac Édouard

Au lac Édouard, en Haute-Mauricie, la Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. L’accès se fait en train, puis en raquettes, ou en motoneige. On peut profiter ou non du service d’un chef sur place. Raquette et ski de fond sont au programme des activités de plein air.

La Seigneurie du Triton propose cet hiver la location complète de son auberge de cinq chambres pour une seule cellule familiale. Photo: Facebook Pourvoirie Seigneurie du Triton

Refuges au fond des bois

Un nouveau refuge-relais au parc national de la Jacques-Cartier

Le parc national de la Jacques-Cartier, dans la région de Québec, inaugure cet hiver un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom, où le ski hors-piste est roi. Ski de fond, raquette et fatbike sont aussi à leur meilleur partout dans le parc.

Le parc national de la Jacques-Cartier inaugure un refuge-relais «Sautauriski» dans le secteur du même nom. Photo: Facebook David Sarrazin

Un refuge sur le site d’Éco-Odyssée

En Outaouais, sur le site d’Éco-Odyssée – qui propose l’été de beaux parcours en pédalo, canot et planche à pagaie dans un labyrinthe aquatique –, un refuge nommé Exode ouvre ce mois-ci. Ce prêt-à-camper, avec vue sur les collines de l’Outaouais et accès aux sentiers, peut accueillir deux personnes. 

Eco-Odyssée propose un refuge pouvant accueillir deux personnes. Photo: Facebook Parc nature Eco-Odyssée

Des événements plein air à venir   

Gatineau Loppet 

43e édition du plus grand événement international de ski de fond au Canada, du 19 au 21 février 2021 dans le parc de la Gatineau.

Marathon canadien de ski

Le 7 février 2021, au départ de Montebello. Contrairement à l’habitude, une seule journée, et non deux, est au programme, compte tenu de la situation sanitaire.

Le bon vieux temps des pommes

La culture de la pomme en sol québécois remonte au 17e siècle. Le célèbre colon Louis Hébert cultivait déjà des pommiers dans la région de Québec vers 1617. De nos jours, on compte plus de 400 producteurs de pommes au Québec produisant plus de 100 millions de kilos de pommes par année.

1- Barils de pommes de la Nouvelle-Écosse prêts à être expédiés en Grande-Bretagne, Nouvelle-Écosse (?), vers 1922

Photo: Don de M. Stanley G. Triggs. MP-0000.25.478 © Musée McCord

2- Francis Peabody Sharp ramassant des pépins de pommes, Woodstock, Nouveau-Brunswick, 1901

Photo: Edwin Tappan Adney. MP-1979.111.108 © Musée McCord

3- Vendeur de pommes au pied du monument Nelson, place Jacques-Cartier, Montréal, 1928-1930

Photo: Don de M. Earl Preston. MP-1984.105.24 © Musée McCord

4- Un groupe d'hommes et une femme à la cueillette des pommes, vers 1930

Photo: BAnQ

5- Cueillette de pommes dans le verger de Kinsman Corner, Nouvelle-Écosse, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

6- Jeune femme avec deux pommes, Ottawa, Ontario, 1911

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

7- Une femme cueillant des pommes McIntosh dans la vallée de l'Okanagan, Colombie-Britannique, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

8- Une femme cueillant des pommes, 1930-1960

Photo: Bibliothèque et Archives Canada

9- Cueillette de pommes Melba, Oka, 1942

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

10- Cueillette des pommes à Frelighsburg, comté de Missisquoi, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

11- Cueillette des pommes à Frelighsburg, comté de Missisquoi, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

12- Emplissage des boîtes de jus de pommes, Rougemont, 1947

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

13- Classification des pommes chez les Frères de Saint-Gabriel, Saint-Bruno, 1951

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

14- Classification des pommes chez les Frères de Saint-Gabriel, Saint-Bruno, 1951

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

15- Récolte de pommes à Saint-Hilaire, comté de Rouville, 1948

Photo: Paul Carpentier. BAnQ

16- Arrivage de pommes à la coopérative de Rougemont, 1947

Photo: Omer Beaudoin. BAnQ

17- Des pommes de la région de Thornbury sont transportées par camions jusqu'à l'usine de transformation, 1959

Bibliothèque et Archives Canada

18- Des pommes cueillies dans le verger de 180 acres de W. B. Burgess, de Kinsman's Corner, Nouvelle-Écosse, sont évidées dans une manne, 1960

Bibliothèque et Archives Canada

19- Aldona Gvazdaitis coupant une pomme. Si elle y trouve une étoile au centre, cela sera un signe de bonne santé pour l'année à venir, 1955-1965

Bibliothèque et Archives Canada

20- Raffi choisissant des pommes, 1975-1983

Bibliothèque et Archives Canada

21- Dégustation de pommes dans différents magasins de Montréal, 1975

Photo: Henri Rémillard. Bibliothèque et Archives Canada

22- Dégustation de pommes dans différents magasins de Montréal, 1975

Bibliothèque et Archives Canada

23- Homme et femme vendant des pommes dans des paniers, Québec, 1955-1963

Bibliothèque et Archives Canada

24- Affiche du Ministère de l'Agriculture, 1939

Photo: Don de Mme Madeleine Tremblay M2003.40.13 © Musée McCord