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Prendre le pouls du plein air québécois

En-dehors des parcs nationaux du Québec ou du Canada, on doit une bonne part de la pratique du plein air dans notre province aux entreprises québécoises spécialisées en tourisme de nature et d’aventure qui nous proposent une kyrielle d’activités guidées à faire sur quatre saisons: du kayak au ski de fond, de la via ferrata au ski hors-piste, du rafting à la raquette. Quoi de mieux qu’un congrès annuel comme celui qu’ont tenu la semaine dernière Aventure Écotourisme Québec (AEQ) et l’Association des parcs régionaux du Québec (PaRQ) pour prendre le pouls d’un secteur du plein air vital pour notre bien-être physique et mental? En prime, on vous invite au tout nouveau Festival Objectif Aventure, début décembre à Montréal.

Pour la 25e édition de son congrès annuel, qui a battu un record de participants (260 inscrits), le directeur général d’AEQ et PaRQ, Pierre Gaudreault, constatait d’emblée que le réseau d’entreprises membres d’Aventure Écotourisme Québec était «en plein développement», tandis que celui des parcs régionaux (qui pullulent à l’échelle du territoire provincial) avait «le vent dans les voiles».

Pour les régions, ce segment du tourisme est vital économiquement. Michel Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix (région où se tenait le congrès), ne l’a pas démenti, estimant que Charlevoix est entre autres «un terrain fertile pour le tourisme de nature et d’aventure».

AEQ regroupe 233 entreprises de tourisme d’aventure accréditées Qualité-Sécurité, un sceau que vous devriez toujours rechercher. Une soixantaine de membres sont associés, partenaires ou fournisseurs des autres. PaRQ a pour sa part 66 parcs régionaux parmi ses membres, plus 4 membres associés.

Un monde en mutation, des défis pour le secteur du plein air

Les défis des changements climatiques et ceux de la protection de la nature ont agité les esprits durant le congrès.

François Duclos, conseiller chez Conservation de la nature Canada, relevait que le tourisme était un bon vecteur de conservation. Passer du temps en nature, expliquait-il, aiguise la conscience que nous devons mieux faire pour préserver notre environnement. En ce sens, tout amateur de plein air est une cible de choix, selon lui, quand vient le temps de chercher des appuis à la protection de la nature.

Reste qu’on est loin de pouvoir atteindre l’objectif de 30% d’aires protégées au Québec comme ailleurs dans le monde d’ici 2030. «Le Québec fait mieux que le reste du Canada, estimait-il, avec 17% de son territoire en aires protégées, contre 14% ailleurs au Canada, et la province est en phase avec une centaine de pays qui ont atteint les 17%. Si on parle d’aires marines protégées, ajoutait-il, on est seulement à 8% à l’échelle planétaire…»

Marie-Ève Bédard, sous-ministre adjointe au ministère du Tourisme, a pour sa part soufflé le chaud et le froid sur l’assistance. Estimant d’un côté que «les entreprises québécoises d’aventure et de nature sont en avance pour protéger le produit d’appel qu’est la nature», elle relevait par ailleurs que seulement 30% des Québécois sont prêts à adapter leur mode de vie pour diminuer leur empreinte écologique et 10% seulement à accepter de compenser les émissions de gaz à effet de serre liés à leurs déplacements. Elle a invité à cet égard les participants à faire de l’éducation auprès de leurs clients pour rendre le tourisme «plus responsable et durable». 

Passer du temps en nature aiguise la conscience que nous devons mieux faire pour préserver notre environnement. Photo: Ali Kazal, Unsplash

Fonds plein air 1% en progrès

Pour faire sa part, Québec Aventure Plein air, qui regroupe AEQ et PaRQ, a créé en 2020 le Fonds plein air 1% pour la planète. Vingt-huit membres des deux organismes contribuent déjà à ce fonds à raison d’un pour cent de leur chiffre d’affaires. Chaque fois que vous réservez un séjour ou participez à une activité de l’une de ces 28 entreprises, vous contribuez vous-mêmes à ce fonds dont les sommes recueillies (400 000$ depuis 2020) sont remises année après année à des organismes québécois œuvrant à la protection de la nature. Parmi les bénéficiaires, on trouve la Fondation Rivières, Éco-corridors laurentiens, Les Pages Vertes, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et la Société pour la nature et les parcs du Canada, section Québec (SNAP Québec).

Nul doute que le nombre d’entreprises d’AEQ et de parcs régionaux participant à ce fonds grossira dans les années à venir. Richard Remy, bien connu comme fondateur de Karavaniers, a en effet été recruté comme consultant pour ce programme. 

Chaque fois que vous réservez un séjour ou participez à une activité de l’une des 28 entreprises du réseau Québec Aventure Plein air, qui regroupe AEQ et PaRQ, vous contribuez au Fonds plein air 1% pour la planète, dont les sommes recueillies sont remises année après année à des organismes québécois œuvrant à la protection de la nature. Photo: Dylan Page, Facebook Fondation Rivières

Parcs régionaux: de la croissance aux grands chantiers

«On peut dire mission accomplie: notre réseau tapisse tout le Québec; nous avons un impact indéniable sur la santé des visiteurs et un impact économique incroyable en région», constatait Stéphane Michaud, président de PaRQ.

Un récent rapport commandé à Raymond Chabot Grant Thornton révèle en effet que les activités des parcs régionaux du Québec ont généré en 2022 des retombées de 91,5 millions de dollars, avec 1342 emplois et des revenus de l’ordre de 19,3 millions de dollars pour les caisses des gouvernements canadien et québécois.

Ces parcs ont reçu quelque 6,8 millions de visites-personnes l’an passé. Les dépenses touristiques des clients sont estimées à 601 millions de dollars.

Ils participent en outre grandement au tourisme de proximité, leur clientèle étant à 27% de la région et à 23% de la localité elle-même. Les visiteurs d’ailleurs au Québec représentent 44% de l’ensemble alors que la clientèle internationale n’en constitue que 5%. 

Le réseau des parcs régionaux se bonifie en outre année après année. Les derniers à l’avoir intégré sont le parc de la Rivière-du-Moulin (Côte-Nord) et celui des Grands-Rivières du lac Saint-Jean.

En plus de se doter d’une nouvelle image de marque et de poursuivre ses procédures d’accréditation de parcs en «qualité et sécurité», PaRQ a entrepris plusieurs chantiers d’importance: le lancement d’un projet subventionné d’accessibilité dans les parcs régionaux avec l’organisme Kéroul (PAET); le soutien aux projets d’activités et d’infrastructures pouvant bénéficier du programme gouvernemental de développement de l’offre touristique des parcs régionaux (DOTPR), qui en est à son troisième appel d’offres; la poursuite d’un partenariat avec les Pages Vertes pour élaborer des plans concrets de développement durable.   

Le parc de la Rivière-du-Moulin a intégré le réseau des parcs régionaux.  Photo: Facebook Parc De La Rivière-Du-Moulin

Réseau plein air Québec: «on y va»

Voici un organisme provincial qui n’a que deux ans d’existence, mais qui gagne à être connu. Il regroupe en effet 11 fédérations dont les membres sont 855 organisations, dont Vélo Québec, Rando Québec, Canot Kayak Québec, Eau Vive Québec, Cheval Québec.

Réseau plein air Québec (RPAQ) aide notamment à la création et à la mise à jour de guides de pratique sécuritaire d’activités de plein air par ces fédérations, à leur travail de géoréférencement de sites et sentiers. Elle œuvre aussi à la création future d’un programme national pour l’encadrement des activités de plein air au Québec.

Son site web On y va est pour vous, amateurs de plein air. Comme celui d’AEQ, ce site permet de découvrir des centaines d’activités de plein air à faire au Québec en toutes saisons, d’accéder rapidement aux sites des fédérations membres et de devenir un «pleinairiste averti», conscient des risques associés à une activité et qui sait comment «faire partie de la solution» en matière de sécurité.

En janvier prochain, précisait sa directrice générale Annick Saint-Denis, RPAQ lancera une nouvelle campagne grand public sur «la courtoisie en plein air», un très bon sujet, à mon avis, ou comment respecter l’autre à une croisée de pistes de ski de fond ou de vélo, dans un refuge ou un camping, avec ou sans chien… 

Le site web On y va permet de découvrir des centaines d’activités de plein air à faire au Québec. Photo: Facebook On y va

Pleins feux sur les coops de plein air

Le modèle de coopérative n’a jamais été aussi populaire dans l’industrie du plein air. Le congrès lui a consacré une présentation très courue d’Andrée Pelletier, coordonnatrice à la Coopérative de développement régional du Québec. Quelque 200 coopératives en tourisme et loisirs existent au Québec. Plus d’une centaine sont des coopératives de solidarité, 35 de consommateurs, 35 de travailleurs et 23 de producteurs. Ces entreprises collectives jouent un rôle important dans l’offre touristique en région et dans l’imposant écosystème national de l’économie sociale (coopératives, organismes à but non lucratif [OBNL], mutuelles).

Si vous vous intéressez à ce modèle, vous regarderez peut-être d’un autre œil (en les visitant pour faire de la raquette, du ski, du vélo ou du camping) des sites comme ceux de la Vallée Bras-du-Nord (région de Québec), le Parc Aventures Cap Jaseux ou Voile Mercator (Saguenay–Lac-Saint-Jean), la Coopérative de plein-air RAC (Gaspésie), le réseau des auberges du collectif Saintlo ou la coop d’escalade Riki Bloc à Rimouski (Bas-Saint-Laurent).

La Vallée Bras-du-Nord fait partie des quelque 200 coopératives en tourisme et loisirs qui existent au Québec. Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

Prix Excellence plein air 2023

Lors du congrès AEQ-PaRQ, tenu au Manoir Richelieu, à La Malbaie, les prix suivants d’Excellence plein air ont été remis.

Le président d’AEQ, Jean-Michel Hébert, en a profité pour célébrer «le savoir-faire des entreprises de tourisme d’aventure du Québec et leur engagement envers la qualité et la sécurité, qui sont de précieux atouts pour notre industrie touristique». De son côté, Stéphane Michaud, président de l’Association des parcs régionaux du Québec, a estimé que «ces prix mettent en lumière le travail remarquable des gestionnaires de parcs régionaux du Québec et leur engagement envers l’excellence».

Les lauréats des prix Excellence plein air. Photo: JFG Vidéo Pro

À l’affiche bientôt à Montréal: le Festival Objectif Aventure

Terres d’Aventure lance cette année ce festival dédié à l’aventure sur grand écran. Tenu du 1er au 3 décembre prochain au cinéma du Musée des Beaux-Arts de Montréal, il est présidé par l’aventurière-cinéaste Caroline Côté. On pourra d’ailleurs y voir le film qu’elle consacre à sa dernière expédition au pôle Sud, en skis, en solitaire et en autonomie, avec un record du monde de 33 jours, 2 heures, 53 minutes.

Le programme relevé et éclectique inclut 16 films, plus des films Wapikoni en début de séances. En voici quelques-uns.

Périple à vélo de 8000 km dans le documentaire environnemental Un monde sous vide; escalade en aveugle dans Climbing Blind; aventure père-fille dans les montagnes du Mercantour dans Naïs au pays des loups; routes de l’exil dans L’Aventure; plongée dans le kayak free-style dans Wild Water; amitiés bouddhistes dans l’Himalaya indien dans Zanskar, les promesses de l’hiver; expédition au nord du 51e parallèle dans Uapishka; aventure en compagnie de chiens de traîneau rescapés dans Musher, l’appel de l’Alaska ou au cœur de la brousse africaine avec un photographe animalier dans Félins, noir sur blanc.

On peut se procurer un «pass intégral» de 95$ pour visionner tous les films. Sinon, les billets sont à 10$ la séance; 25$ pour la soirée d’ouverture et diffusion du film Njord, à Svalbard Tale de Caroline Côté.

Préparez votre hiver au Québec

Novembre est le mois idéal pour penser au prochain hiver en plein air au Québec et commencer à faire des réservations d’hébergements, en cas de sorties prévues dans des régions éloignées de votre domicile. Pour les week-ends et les périodes de vacances, vous n’aurez peut-être déjà plus grand choix. Misez sur les nouveautés hivernales en plein air que nous vous proposons, région par région.

Chaque saison apporte sa manne d’entreprises nouvellement créées, d’investissements dans des stations de ski alpin, d’activités hivernales plus ou moins insolites à découvrir et d’hébergements en nature à partir desquelles on peut facilement aller jouer dehors. À vous de choisir! 

Abitibi-Témiscamingue

  • Ski de fond, raquette et fatbike au Club Skinoramik, à Sainte-Germaine-Boulé, avec notamment 20 kilomètres sur 8 pistes de ski de fond. Infos sur leur page Facebook.
  • Traîneau à chiens: La Meute de la Petite Germaine, à Clermont, propose des balades en forêt pour tous, petits et grands. Page Facebook pour les infos.
  • Hébergement: Glamping en dômes écoluxueux de Station Boréale sur l’île Siscoe, à Val-d’Or. Raquette, ski de fond et pêche blanche sur le lac de Montigny.
La Meute de la Petite Germaine, à Clermont, propose des balades de traîneau à chiens en forêt pour tous. Photo: Facebook La Meute De La Petite Germaine

Bas-Saint-Laurent 

  • Ski alpin: Le Parc du Mont-Saint-Mathieu, à Trois-Pistoles, élargit son offre de parcours pour les familles et organisera cet hiver des activités de ski de groupe pour les personnes vivant avec un handicap, avec moniteur certifié. Sur place, neuf coolbox pour dormir au pied des pistes.
  • Hébergement: Le parc côtier Kiskotuk propose deux chalets refuges isolés cet hiver. Sur place, 13 kilomètres de sentiers de raquette et 5 kilomètres de sentiers non damés pour le fatbike.
Le parc côtier Kiskotuk est un endroit à découvrir pour les amateurs de plein air. Photo: Facebook Parc côtier Kiskotuk

Cantons-de-l’Est

Ski de fond, raquette et fatbike

  • Au Parc des Sommets, à Bromont, les amateurs de plein air disposent d’un nouveau bâtiment d’accueil et peuvent louer sur place skis de fond, raquettes et fatbikes. Le parc a aussi ouvert un nouveau sentier pédestre cet automne: L’Escarpé promet une randonnée difficile, en bonne pente sur 900 mètres de long, pour passer par les cinq sommets du parc.
  • Au parc national du Mont-Orford, le secteur du Lac-Fraser sera ouvert cet hiver aux véhicules, permettant un accès plus direct aux pistes de ski de fond.
Au parc national du Mont-Orford, le secteur du Lac-Fraser sera ouvert cet hiver aux véhicules, permettant un accès plus direct aux pistes de ski de fond. Photo: Facebook Parc national du Mont-Orford

Ski alpin

  • Retour de la carte L’EST GO pour la cinquième année. Elle permet l’achat à prix réduit de deux à huit billets de ski journaliers dans les quatre stations de la région.
  • La station du Mont-Orford a investi de nouveau dans ses installations d’enneigement pour contrer les aléas de la nature. Même chose au Mont Sutton.
  • À Owl’s Head, un atelier de ski pour adultes voit le jour, en plus de l’école de ski; les parcs à neige ont été reconfigurés et la station s’est dotée d’un profondimètre «pour quantifier rapidement le volume de neige fabriquée et éviter la surproduction de neige».
Photo: Facebook Bromont, montagne d'expériences

Hébergements:

  • Mi-Clos: Ce nouveau site d’hébergement en montagne sous dômes de luxe, avec terrasse privée et spa, se trouve sur un domaine privé viticole donnant vue sur le massif du mont Orford.
  • Bora Boréal propose à Bury la version sur glace de ses chalets flottants.
À Bury, Bora Boréal propose la version sur glace de ses chalets flottants. Photo: Facebook Bora Boréal

Centre-du-Québec

  • Fatbike, raquette et glissade sur tube à Extéria, à Drummondville, avec 30 kilomètres de sentiers de fatbike et 8 kilomètres de raquette.
À Drummondville, Extéria est une destination pour le fatbike, la raquette et la glissade sur tube. Photo: Facebook Extéria

Charlevoix

  • La Grande Tyrolienne du Manoir Richelieu, inaugurée en août dernier, depuis le toit du célèbre Fairmont Le Manoir Richelieu, restera ouverte cet hiver, sauf de la mi-janvier à la mi-février.
  • Le centre écotouristique ÖBois Charlevoix, à Saint-Siméon, offre du ski hors-piste à ses clients pour la première fois cet hiver.
  • Grand retour en mars 2024 du kayak de mer hivernal, qui était l’une des marques de fabrique de Katabatik dans la région.
  • Luge au Massif: Ajout de départs pour tester la luge nocturne sur les pentes de la station.
  • Hébergements en nature: L’auberge Boréale de Charlevoix est un nouvel établissement haut de gamme ouvert par le Domaine du Lac Brouillard, à Sagard. Pêche blanche, raquette, ski de fond et ski hors-piste sont au programme.

 

Grand retour en mars 2024 du kayak de mer hivernal, qui était l’une des marques de fabrique de Katabatik dans la région. Photo: Facebook Katabatik

Chaudière-Appalaches

  • Ski alpin, ski-raquette (ski hok): la Station touristique Massif du Sud annonce un nouveau secteur hors-piste (L’Érablière), ajoutant 25% au domaine skiable, plus du transport en Tropper Snowcat pour aller pratiquer le ski hors-piste dans un secteur plus éloigné. On pourra aussi s’initier au ski-raquette de fin janvier à début mars.
  • Patin: La cache à Maxime, à Scott, aura un nouvel anneau de glace à arpenter en patins dans la cour de son hôtel.
  • Hébergement: Ajout de cinq microchalets au Massif du Sud.
La Station récréotouristique du Mont Adstock, près de Thetford Mines, inaugure en décembre un nouveau chalet d’accueil. Accès privilégié de là à son secteur de ski hors-piste. Photo: Facebook Mont Adstock, station récréotouristique

Côte-Nord 

Attitude Nordique ne ferme pas boutique en hiver. Après le kayak et la via ferrata-tyrolienne, place à l’escalade sur glace, à la tyrolienne et à la pêche blanche.

Attitude Nordique propose une tyrolienne en plein hiver. Photo: Facebook Attitude Nordique

Gaspésie 

  • Chic-Chac, spécialiste du ski hors-piste basé à Murdochville, annonce une nouvelle piste experte Eddylix sur le mont York.
  • Ski Chic-Chocs, partenaire du parc national de la Gaspésie, offrira cet hiver des sorties d’initiation au ski de haute route sept jours sur sept.
Chic-Chac, spécialiste du ski hors-piste basé à Murdochville, annonce une nouvelle piste experte Eddylix sur le mont York. Photo: Facebook Chic-Chac

Hébergements:

  • Un dortoir quatre saisons pour huit personnes vous attend au Parc et Mer Mont-Louis, à Mont-Louis, avec toutes les commodités.
  • Prêt-à-camper: Griffon Aventure déménage ses minimaisons l’hiver dans le secteur du Cap-Bon-Ami du parc national Forillon. On peut aussi dormir en yourte dans le secteur de La Vallée.
  • Le Camp de Base Gaspésie, à Percé, a hivernisé l’un de ses chalets d’été, un ajout à son auberge, avec restaurant et une bonne variété d’activités guidées, comme l’escalade de glace, le ski de fond et le ski-raquette (ski hok).
Griffon Aventure déménage ses minimaisons l’hiver dans le secteur du Cap-Bon-Ami du parc national Forillon. Photo: Facebook Griffon Aventure

Lanaudière 

  • Ski alpin: Ski Garceau, à Saint-Donat, a investi 1,5 million de dollars dans la station, avec ajout de canons à neige, nouvelle entrée de piste d’entraînement, boutique et aire de services dans son bâtiment principal.
  • Traîneau à chiens: Les Aventures Liguoriennes offrent cet hiver une nouvelle activité, La Nocturne, pour une balade inédite sous les étoiles.
  • Transport touristique: L’organisme Bonjour Nature passe en mode hivernal avec des séjours dans différents hébergements de la région, incluant le transport et éventuellement des repas et des activités.
À Saint-Donat, Ski Garceau a investi 1,5 million de dollars dans la station, avec ajout de canons à neige, notamment. Photo: Facebook Ski Garceau

Hébergements:

  • Les Chalets RelaxStation, à Sainte-Béatrix, deviennent La Cime. Une nouvelle unité certifiée LEED, avec mini spa nordique intégré, s’ajoute aux chalets de luxe perchés existants.
Chalets Lanaudière se démarque cet hiver en proposant six chalets à accès universel. Photo: Facebook Chalets Lanaudière

Laurentides 

  • Ski alpin: À Tremblant, adoption de la technologie RFID, qui accélère l’accès aux remontées mécaniques.
  • Le Mont-Habitant, à Saint-Sauveur, fête ses 65 ans en agrandissant son domaine skiable avec deux pistes en sous-bois.
  • Ski de fond et raquette au parc régional de la Montagne du Diable, à Ferme-Neuve: Une nouvelle tour de garde-feu est érigée au sommet. On la visite en grimpant à pied ou en prenant une navette sur chenillette.
  • Randonnée alpine: Nouvelle activité offerte chez Tyroparc sur le mont Catherine. La station Vallée-Bleue se met aussi à cette activité sportive, en plus d’ouvrir de nouveaux sous-bois aux skieurs.
  • Spa: Grande nouveauté dans le domaine avec l’achat du vénérable Polar’s Bear Club et de son voisin Bagni Spa Station Santé par le groupe Strøm spa.
Le groupe Strøm spa a fait l'acquisition du Polar’s Bear Club et de son voisin Bagni Spa Station Santé. Photo: Facebook Strøm spa nordique 

Mauricie

Marche hivernale

Photo: Serge St-Louis, Facebook Moulin Seigneurial De Pointe-Du-Lac

Raquette

Le Parc de la rivière Batiscan a un nouveau pavillon d’accueil dans le secteur du Barrage, permettant des activités à l’année.

Ski de montagne

St-Alex-Ski a développé une dizaine de pistes dans la région montagneuse de Saint-Alexis-des-Monts.

St-Alex-Ski a développé une dizaine de pistes dans la région montagneuse de Saint-Alexis-des-Monts. Photo: Facebook FQME - Ski

Montérégie

  • À Franklin, le Spa Franklin propose des minichalets en bordure de rivière, en plus de son expérience thermale.
À Franklin, le Spa Franklin propose des minichalets en bordure de rivière, en plus de son expérience thermale. Photo: Facebook Spa Franklin

Outaouais 

  • Le Harfang fatbike et raquettes bonifie son offre hivernale dans une belle érablière de Gatineau, au Club de golf Le Sorcier, avec 10 kilomètres de plus pour un total 33 kilomètres de sentiers de fatbike et 2,2 kilomètres pour la raquette.
  • Randonnées guidées en raquettes ou traîneau à chiens: Quatre nouveaux forfaits avec Aventure Outaouais, dont un aux chutes de Plaisance et un autre dans le parc de la Gatineau.
  • Raquette et marche sur neige sur les nouveaux sentiers de 4,3 kilomètres près du lac McGregor, en complément à un séjour dans les HOM mini-chalets, près de Gatineau. Le patin et le ski de fond sont aussi possibles.

 

Le Harfang fatbike et raquettes bonifie son offre hivernale avec 10 kilomètres de plus de sentiers de fatbike et 2,2 kilomètres pour la raquette. Photo: Facebook Le Harfang - Fat bike & Raquettes

Hébergements:

  • Au Parc Oméga, 13 «suites en montagne» avec vue sur de jeunes loups et ours sont disponibles depuis septembre à la location.
  • Dômes Outaouais ajoute un troisième hébergement insolite à partir du 22 décembre. Cinq kilomètres de sentiers de raquette sont à proximité.
Dômes Outaouais ajoute un troisième hébergement insolite à partir du 22 décembre. Cinq kilomètres de sentiers de raquette sont à proximité.Photo: Facebook Dômes Outaouais

Saguenay–Lac-Saint-Jean

  • À L’Anse-Saint-Jean, Fjord en kayak organise des randonnées guidées en ski de fond sur le fjord et en montagne.
  • Au Valinouët, deux nouvelles pistes de ski alpin en sous-bois seront accessibles cet hiver.
  • Hébergement: Dormir dans un silo à grains aménagé, c’est maintenant possible à Rivière-Éternité grâce à Champ Libre. À deux pas du parc national du Fjord du Saguenay et du mont Édouard.
Dormir dans un silo à grains aménagé, c’est maintenant possible à Rivière-Éternité grâce à Champ Libre. Photo: Facebook Champ Libre

Agenda

  • 2 et 3 décembre 2023: Coupe du monde féminine FIS de ski alpin à Tremblant.
  • 10 et 11 février: Festi-Volant de Grandes-Piles, en Mauricie.
  • 11 février 2024: Descente du lac, ou comment des experts en ski de fond dévalent 300 mètres de dénivelé sur 12 kilomètres au Club sportif des Appalaches.
  • 17-18 février 2024: 11e édition de la Virée nordique de Charlevoix, avec ajout d’une activité nocturne.
  • 25 février 2024: Loppet Viking, compétition annuelle de ski de fond organisée à Morin-Heights par le Club Viking.
  • Tous les samedis de février: C’est la fête au Parc de la Gorge de Coaticook, où l’on pratique la raquette, la marche hivernale, le patin, le fatbike, la trottinette des neiges et l’escalade de glace.
  • 9 et 10 mars 2024: Randonnée sur les glaces du fleuve, à hauteur de Montmagny.
  • 8 avril 2024: Événement naturel d’exception, il y aura ce jour-là une éclipse solaire totale, surtout visible dans la région du lac Mégantic. Il faudra voir auparavant l’exposition-spectacle Éclipse à l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic.

Bonne fête nationale à tous!

La Saint-Jean Baptiste de notre enfance se transforme, tout comme le Québec, et la fête prend aujourd’hui toutes les couleurs d’une société plurielle et c’est tant mieux. On ne voudrait pas d’un Québec qui n’évoluerait pas. Mais une chose ne changera pas, du moins espérons-le, c’est cette volonté de souligner notre identité nationale. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, fêter la nation québécoise avec tout ce qui la constitue son histoire, sa culture, sa langue, ses valeurs sociales et sa formidable ouverture sur le monde.

Et si tout n’est pas gagné, car il faudra continuer à se battre pour protéger notre langue et nos valeurs, on peut certes être fiers de l’incroyable émergence de notre nation depuis la révolution tranquille. Un bond de géant qui nous a fait sortir de l’obscurantisme. Être fiers de notre culture qui voyage dans le monde, si vivante, si foisonnante et si unique. Kent Nagano a eu cette très belle phrase dans le documentaire Les 16 saisons de Nagano: «Il y a une façon québécoise d’être au monde». Cette phrase de cet homme à l’immense culture qui nous a si bien compris et adopté, m’avait profondément émue.

Voilà ce que je nous souhaite pour cette fête nationale et pour la suite: célébrer et protéger cette culture, cette langue, cette façon unique d’être au monde teintée d’Amérique et d’Europe et qui continue de s’enrichir de ce que nous accueillons.

De ma part et de celle de toute l’équipe d’Avenues.ca, bonne fête nationale à vous tous!

Françoise Genest
Directrice et rédactrice en chef

Plein air et gourmandises à Québec et sur la Côte-de-Beaupré

Québec et la région de la Côte-de-Beaupré sont pleins de ressources quand il s’agit de marcher et de faire du vélo. Grâce à la navette fluviale d’AML, qui entame sa deuxième saison entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré, on peut délaisser l’auto et faire de superbes sorties à pied et en bicyclette, tout en profitant d’expériences gourmandes.

De la montagne au fleuve

Une nouvelle façon de se déplacer entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré (et inversement) est proposée par la compagnie de croisières AML, et les cyclistes sont bienvenus à bord. Formidable occasion de découvrir la région en bateau, puis en vélo.

Le circuit proposé débute dans les montagnes, à l’extrémité est de la Côte-de-Beaupré. À l’Auberge & Campagne, l’ambiance surannée de l’ancien magasin général du village de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a d’égale que le confort champêtre des neuf chambres nommées en l’honneur de chevaux qu’élèvent les propriétaires Patrice Drouin et Lisa Linton dans une ferme voisine, en pleine campagne. On peut aussi y louer un chalet. Le Mont-Sainte-Anne, ses multiples sentiers pédestres et pistes de vélo de montagne sont à quelques kilomètres à peine.

À l’Auberge & Campagne, l’ambiance surannée de l’ancien magasin général du village de Saint-Ferréol-les-Neiges n’a d’égale que le confort champêtre des chambres. Photo: Anne Pélouas

Après un solide petit-déjeuner à l’auberge, nous prenons pour notre part l’auto et la route 360 vers Sainte-Anne-de-Beaupré. Premier arrêt gourmand à la boulangerie Les Bonyeuses pour attraper un sandwich et une salade pour le lunch. Au stationnement de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, on est à deux pas du superbe bâtiment d’accueil du quai Sainte-Anne.

Photo: Anne Pélouas

Le quai lui-même s’étire sur 300 mètres de long, histoire de permettre aux bateaux d’accoster même à marée basse. Agrémenté de belles sculptures, il offre une vue unique sur le fleuve, mais permet surtout en été l’embarquement des piétons et cyclistes à bord de la navette fluviale exploitée par les Navettes maritimes du Saint-Laurent, filiale d’AML. Voilà qui ouvre désormais la voie à un nouveau circuit de vélo de route, avec aller pour moins d’une heure en bateau et retour sur deux-roues, de Québec à Sainte-Anne-de-Beaupré ou inversement.

Agrémenté de sculptures, le quai Sainte-Anne offre une vue unique sur le fleuve. Photo: Anne Pélouas

Au départ de Sainte-Anne-de-Beaupré, le bateau file vers l’ouest avec l’île d’Orléans à bâbord et la Côte-de-Beaupré à tribord. On en profite pour passer sous le pont de l’île d’Orléans, puis pour admirer la chute Montmorency, Sainte-Pétronille et la pointe de l’île d’Orléans, avant de poursuivre au large de la baie de Beauport et d’accoster dans le port de Québec.

Photo: Croisières AML

Plein air à vélo

Vélos à terre, il est temps de prendre la route du retour, qui sera nettement plus longue que l’aller, surtout quand un fort vent de face contrarie vos coups de pédale. Le trajet en vélo électrique peut alors être un bon choix.

Le circuit d’environ 38 km emprunte d’abord la piste cyclable du Vieux-Port de Québec, traverse la rivière Saint-Charles, puis longe le Domaine de Maizerets. Le Corridor du Littoral file alors jusqu’à la chute Montmorency. On peut continuer encore un peu sur la «Véloroute Marie-Hélène Prémont», mais nous avons préféré la quitter à hauteur de Boischatel pour nous éloigner de la bruyante route 138. L’avenue Royale est, elle, bucolique à souhait et, en dehors des week-ends de juillet et août, la cohabitation vélos-voitures est sans stress. Sur cette Route de la Nouvelle-France, notre équipée sera parfumée de fleurs de lilas, agrémentée de plusieurs arrêts devant des caveaux historiques, des maisons ancestrales et des boutiques gourmandes.

Sur la Route de la Nouvelle-France. Photo: Anne Pélouas

À l’heure du lunch, c’est ainsi que, sur la terrasse du vignoble Domaine L’Ange-Gardien, nous dévorerons sandwichs et salades des Bonyeuses tout en dégustant quatre vins du cru produits sur les coteaux voisins. La proximité du fleuve, les vignes en hauteur et la qualité du sol en font un terroir d’exception sur la Côte-de-Beaupré.

Dégustation sur la terrasse du vignoble Domaine L’Ange-Gardien. Photo: Anne Pélouas

Nous enfourchons de nouveau nos vélos en direction de l’arrêt suivant, Château-Richer. Le vent n’a pas faibli, mais la route est belle. Les fermes se succèdent jusqu’à Château-Richer, où nous mettons pied à terre devant un joli garage transformé en boulangerie-pâtisserie. La boutique Praline et Chocolat est toute petite, mais pleine de trésors: viennoiseries, tartes, pâtisseries et crèmes glacées. On vient de loin pour se procurer, à un bon rapport qualité-prix, les desserts signés Ludovic Vault. Mentions spéciales pour la «tarte multichoix» vendue en six portions de six tartes différentes (pour goûter à tout) et pour la crème glacée à la pistache (importée directement d’Iran, torréfiée et moulue par le maître des lieux).

La boutique Praline et Chocolat est toute petite, mais pleine de trésors: viennoiseries, tartes, pâtisseries et crèmes glacées. Photo: Anne Pélouas

Après quelques douceurs avalées, le tonus revient pour poursuivre la route vers Sainte-Anne-de-Beaupré. Au très couru Café Apollo, les cyclistes sont bienvenus. Le temps d’une boisson fraîche ou d’un café et nous voilà de retour au stationnement.

En route pour le cap Tourmente

Les cyclistes les plus valeureux peuvent compléter leur journée par une boucle de 27,5 km de Sainte-Anne-de-Beaupré à la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. On peut aussi remettre les vélos sur le support d’auto et entamer le trajet en vélo après avoir quitté la route 138 qui file vers Saint-Tite-des-Caps. Entre les villages de Saint-Joachim et Saint-Louis-de-Gonzague, la petite route de campagne s’approche et s’éloigne du fleuve, découvrant des paysages inédits de prairies de bord de mer et de grands marais côtiers. À Saint-Joachim, on admire au passage La Grande Ferme, bâtiment historique, mais le clou du spectacle se trouve à mi-chemin de la boucle de 10 km, dans la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente.

Dans la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente. Photo: Anne Pélouas

On délaisse ici le vélo pour se dégourdir les jambes sur l’un des nombreux sentiers qui traversent marais et marécages, courent en forêt ou grimpent à l’assaut de la falaise. Mangeoires et nichoirs sont partout sur ce grand territoire protégé qui abrite plus de 180 espèces d’oiseaux. Mentions spéciales pour le sentier Le Bois-sent-bon (1 km aller-retour), sur un trottoir de bois menant à la batture face au fleuve, et pour le sentier des Chutes (4,8 km aller-retour), avec de longs escaliers adossés à la falaise pour s’approcher de chutes en cascades.

Les à-cotés de la navette fluviale

  • Nouvelle visite guidée historique du centre de Sainte-Anne-de-Beaupré présentée par l’équipe des Promenades fantômes de Québec.
  • Deux forfaits AML incluent l’aller-retour en navette fluviale, puis un bus-navette pour une demi-journée au Canyon Sainte-Anne (qui fête cette année son 50e anniversaire) ou au Mont-Sainte-Anne.
  • La navette fluviale fonctionne sept jours sur sept à raison de trois départs quotidiens de Québec et trois de Sainte-Anne-de-Beaupré, jusqu’au 9 octobre.

Marche en ville à Québec

Il y a de multiples façons de découvrir la ville de Québec à pied, à pas rapides ou à pas lents. Dans la version zen, j’ai bien aimé récemment le tour guidé Histoire et Terroir de la compagnie Cicerone. Quel bonheur, en effet, en marge du grand salon de l’industrie touristique «Rendez-vous Canada», qui avait lieu début juin, d’arpenter une partie du Vieux-Québec avec «Jean Gagnon», colon de la Nouvelle-France personnifié par un guide de Cicerone Tours!

Quel bonheur d’arpenter une partie du Vieux-Québec avec «Jean Gagnon», colon de la Nouvelle-France personnifié par un guide de Cicerone Tours. Photo: Anne Pélouas

De lieux emblématiques de cette époque en restaurants et échoppes, on déambule pendant trois heures tout en découvrant l’histoire de Louis Hébert et de Marie Rollet, qui furent les premiers agriculteurs de Québec, et ce que fut l’alimentation aux premiers temps de la Nouvelle-France. Le tour est agrémenté de quatre dégustations dans les restaurants Hortus, Les Mordus et La Bûche, qui donnent un bon aperçu des débuts de la cuisine canadienne-française et de ses influences autochtones et anglophones. Après un assortiment de soupe aux pois, pâté chinois et fish and chips, le tour aboutit dans les temps modernes au 1884, presque sous la statue de Samuel de Champlain, pour déguster un gelato en profitant de la vue sur le grand fleuve depuis la terrasse Dufferin.

Ailleurs au Québec

  • Du 1er au 9 juillet, la Fondation Rivières organise Le Grand Splash, une semaine d’activités festives pour inciter population et municipalités à aménager davantage d’accès publics à l’eau, notamment à des rivières et lacs.
  • Les 6, 7 et 8 juillet: Festival d’astronomie populaire du Mont-Mégantic. C’est l’unique occasion cette année de faire de l’observation de nuit à l’Observatoire du Mont-Mégantic. Après une conférence à l’ASTROLab sur le télescope spatial Webb, montez en autobus pour accéder à l’Observatoire du Mont-Mégantic et à l’Observatoire populaire du Mont-Mégantic, puis découvrez l’univers dans leurs télescopes géants.

Mardi gras et Carnaval de Québec, les origines de la tradition avec Marie-Lyse Paquin

Dans ce nouvel épisode de L'Histoire en balados avec la journaliste et historienne Marie-Lyse Paquin, qui signe la rubrique L'Histoire en photos sur Avenues.ca, on s'intéresse au Mardi gras et au Carnaval de Québec qui marquent les hivers québécois depuis de nombreuses générations et qui ont laissé dans leurs sillons de nombreuses traditions.

Quelle est l'histoire derrière ces traditions? Comment le carnaval de Québec, qui a débuté en 1894, est-il devenu cet événement festif qui rayonne à travers le monde? Saviez-vous qu'il y a déjà eu un carnaval à Montréal avec un impressionnant palais de glace et que le Mardi gras, que chante encore Salebarbes, était pendant longtemps LA fête costumée de l'année bien avant l'avènement de l'Halloween? Que le Mardi gras était non seulement le temps de faire bombance, mais aussi l'occasion d'une guignolée? Françoise Genest, rédactrice en chef d'Avenues.ca, parle traditions et folklore avec la journaliste et historienne Marie-Lyse Paquin... et fredonne les ritournelles d'usage! Ci-dessous, découvrez les galeries photos préparées par Marie-Lyse.

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Marie-Lyse Paquin est détentrice d'une maîtrise en histoire, elle enseigne l'histoire au Collège Lionel-Groulx et au Cégep André-Laurendeau. Elle a une longue feuille de route comme journaliste et chroniqueuse dans plusieurs médias et publie actuellement chaque semaine sur Avenues.ca, L'Histoire en photos. Elle a également publié un premier roman, Un mixtape en héritage, chez Québec Amérique en 2016.

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