À voir: des photos historiques des rencontres entre Churchill et Roosevelt à Québec en 1943 et en 1944.
En août 1943 et en septembre 1944, le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King accueillait Winston Churchill et Franklin D. Roosevelt ainsi que de hauts dirigeants des armées alliées pour deux importantes réunions stratégiques dans la ville de Québec.
Au cours de la première conférence, les alliés commencent à planifier le débarquement de Normandie qui aura lieu en juin 1944.
Le contexte est fort différent en 1944 alors que l’Allemagne nazie est sur le point de capituler. Les alliés se penchent alors sur l’après-guerre et la reconstruction de l’Europe. Au milieu de ces heures sombres, les trois chefs d’État en profitent tout de même pour se détendre un peu, notamment lors de mémorables parties de pêche.
1- Franklin D. Roosevelt, William Lyon Mackenzie King et Winston Churchill à la citadelle pendant la conférence de Québec
2- Le président Franklin D. Roosevelt salue Anthony Eden, secrétaire aux Affaires étrangères britanniques
3- Photographie de groupe lors de la première Conférence de Québec (1943) ou la deuxième Conférence de Québec (1944)
4- Mackenzie King, Franklin D. Roosevelt et Winston Churchill avec des officiers supérieurs américains et britanniques
5- Chef d'état-major de l'air Marshal Lloyd S. Breadner, Vice-amiral Percy W. Nelles et le Lieutenant-General Kenneth Stuart
6- Le premier ministre Mackenzie King, le maréchal en chef de l'air Lloyd S. Breadner, Lady Clementine Churchill, le vice-amiral Percy W. Nelles et le lieutenant-général Kenneth Stuart à la Citadelle lors de la Conférence de Québec
7- Le premier ministre L. Mackenzie King avec Henry L. Stimson, secrétaire à la Guerre des États-Unis
8- Le comte d'Athlone, gouverneur général du Canada, avec les dirigeants du Canada, de la Grande-Bretagne et des États-Unis
9- Réunion conjointe des chefs d'état-major britanniques et canadiens
10- Mme Franklin D. Roosevelt, le premier ministre MacKenzie King, Mme Winston Churchill et Sir Shuldam Redfern arrivant à la Citadelle
Dix ans après Pique et cœur, Robert Lepage revient à la TOHU. En compagnie de FLIP Fabrique, le populaire metteur en scène propose SLAM!, un spectacle qui mélange la lutte et le cirque.
La TOHU était bondée en ce soir de première médiatique de SLAM! à Montréal. Le passage de Robert Lepage à Tout le monde en parle dimanche passé n’y était sans doute pas étranger. En plus des bonnes critiques qu’a reçues ce spectacle initialement présenté au Diamant, à Québec.
Le spectacle commence comme une émission de télévision, avec la présentation, sur écran, des noms des artistes et artisans de SLAM!. Une bonne idée. Chaque fois que je vais voir un spectacle de cirque, je me dis que les artistes mériteraient plus de reconnaissance. On aurait même pu prendre un générique de fin afin de pouvoir associer les noms aux personnages.
Nous sommes ensuite plongés dans l’univers de la lutte tel qu’on l’a connu dans les années 1980. Le présentateur en costume noir, âgé et coincé, surprend la foule avec les premières acrobaties. Suivent les animateurs avec leur veston bleu poudre, leur casque d’écoute… et leur patate chaude dans la bouche. Le ton est donné.
Les premiers lutteurs s’amènent dans le ring. Les spectateurs, qui, selon Lepage, sont les personnages principaux, sont invités à encourager, huer, s’exclamer… mais en ce soir de première, ils restent plutôt sages. Ce quatrième mur qu’aurait voulu faire tomber le metteur en scène est plus solide qu’on le voudrait… J’aurais bien voulu me prêter au jeu et crier un gros «PÈTES-Y A’YEULE!», mais je n’osais pas. L’ambiance était trop polie, et ce, malgré des enregistrements de rires et de cris. Peut-être que des vendeurs de bière et de pop-corn dans les allées, ou de faux spectateurs engagés pour crier, auraient permis à la foule de se laisser aller.
Parmi les artistes qui m’ont le plus impressionnée: Jérémie Arsenault, dans la peau d’El Diabloto – incroyable de voir ce que cet artiste peut faire avec un diabolo! – ; Stéphane Pansa, tant avec ses acrobaties de superhéros que son numéro au fil mou – comment est-ce possible d’avoir un tel équilibre? – ; et la contorsionniste Naomi Eddy, qui doit avoir des gènes de félin pour réussir à se plier et se déplier ainsi sans grimacer. J’ai rarement été aussi impressionnée par les prouesses d’un corps humain.
Le spectacle de 90 minutes sans entracte est drôle et impressionnant. Le mariage entre la lutte et le cirque est parfait. Est-ce que c’est le meilleur spectacle que j’ai vu à la TOHU? Non. Je dois même avouer que ça m’a fait un petit pincement au cœur de constater qu’il faut un gros nom pour remplir au maximum de sa capacité la salle de cet organisme à but non lucratif fondé en 1999. Non, ce n’est pas toujours une production de Robert Lepage qui est à l’affiche. Mais souvent, les plus petits noms cachent les plus beaux trésors… Osez explorer la programmation!
Robert Lepage et sa compagnie de création Ex Machina ne se contentent pas d’explorer l’univers de la lutte dans SLAM!. Le metteur en scène et directeur artistique raconte aussi l’histoire de ce sport au Musée de la civilisation, à Québec, avec l’exposition Lutte. Le Québec dans l’arène.
Les mordus de sports d’hiver ont encore de beaux jours devant eux avec les chutes de neige des derniers jours dans plusieurs régions du Québec et un froid relatif qui maintient le couvert neigeux. Si vous habitez dans les régions de Québec et de Charlevoix ou que vous avez le temps de vous y rendre, elles remportent à coup sûr la palme des plus belles chutes de neige récentes, mais une kyrielle de sites de plein air ailleurs au Québec demeurent de belles destinations en cette fin du mois de mars. Tour d’horizon de quelques stations, parcs et autres lieux où pratiquer votre activité favorite, en ce tout début du printemps, qu’on parle de raquette, de ski alpin, ski de fond, randonnée alpine ou fatbike.
Raquettes ou crampons?
Voici d’abord une recommandation du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie que je fais mienne à votre intention, considérant qu’elle vaut pour tout le Québec en fin de saison hivernale: «Étant donné les changements très rapides des conditions des sentiers, il est préférable d’apporter préalablement tout le matériel (crampons et raquettes), afin de faire face à toute éventualité, lors de votre arrivée au parc. Soyez prudents!»
En cette période de l’année, en effet, les débuts de sentiers nécessitent parfois les raquettes pour ne pas s’enfoncer, alors que les crampons sont souvent un gage de sécurité sur les sommets qui peuvent être glacés.
Le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (Charlevoix) indique que la cinquantaine de kilomètres de ses sentiers de raquette (ou marche avec crampons) sont encore ouverts à la pratique. Même chose au parc national de la Jacques-Cartier, où les raquettes sont encore fortement recommandées.
Dans Charlevoix, le Sentier des Caps de Charlevoix a été choyé en précipitations et attirera ceux qui recherchent de la belle neige fraîche, même au printemps.
Au parc national du Mont-Mégantic (Cantons-de-l’Est), «le dégel est en cours». On recommande fortement le port des crampons pour la randonnée dans le secteur Franceville et celui des raquettes dans le secteur de l’Observatoire, «parce que ça défonce» et que «les trous laissés par les passages en crampons sont dangereux pour tous». Il est aussi autorisé de randonner sur les pistes de ski de fond en ce moment.
Au parc national du Mont-Tremblant (Laurentides), seules la raquette ou la marche avec crampons (sur 26 km et sur neige granulée durcie) demeurent possibles, en plus de la marche sur neige durcie sur 6 km.
Le parc national du Mont-Orford (Cantons-de-l’Est) a de son côté fermé ses sentiers de randonnée hivernale à l’exception de celui de l’Étang-Fer-de-Lance (secteur des chalets). Par contre, «la marche est exceptionnellement permise dans les pistes de ski de fond» qui ne sont plus praticables en ski.
Dans la région de Québec, la Station touristique Duchesnay demeure ouverte à la raquette sur 23 km, tout comme la Vallée Bras-du-Nord (où la plupart des sentiers sont accessibles en raquette ou crampons), le Camp Mercier (33 km sur nouvelle neige humide) et le territoire d’Empire 47 au lac Delage.
Du ski alpin à son meilleur
Nombreuses sont encore les stations ouvertes dans toutes nos régions pour deux ou trois semaines de «ski de printemps», mais deux se démarquent en ce moment:
La station de ski de Tremblant prévoit poursuivre ses opérations jusqu’au 14 avril. Son domaine skiable sur quatre versants offre cette semaine 62 pistes ouvertes sur 102, soit 60% du territoire. Certains secteurs s’ouvrent progressivement dans la journée, en attendant le dégel des surfaces de glisse, mais l’apport de 25 cm de neige fraîche en début de semaine, ainsi que le maintien de températures entre -3 et -16 degrés cette semaine autorisent tous les espoirs d’avoir encore plus de pistes ouvertes! Des rabais sont aussi offerts en cette fin de saison sur les billets de remontées mécaniques et les hébergements.
«L’hiver est loin d’être terminé», clame la station du Massif de Charlevoix, en se réjouissant des chutes de neige des sept derniers jours, totalisant 36 cm. Pour la saison, plus de quatre mètres de neige se sont accumulés au Massif et l’on attend encore plusieurs jours de neige légère à modérée d’ici le week-end prochain. De plus, le mercure demeurera entre -1 et -17 degrés, garantie contre la fonte accélérée… Sauf pour quelques pistes expertes ou de bosses, tous les voyants sont donc au vert pour profiter de la glisse de rêve sur une cinquantaine de pistes entre montagne et fleuve. En prime, la piste de 7,5 km de descente en luge demeure ouverte, y compris dans sa version nocturne!
Ski hors-piste ou randonnée alpin
Plusieurs stations de ski alpin de la province, dont celles de Tremblant, du Mont-Saint-Anne ou du Mont-Orford, autorisent encore la pratique de la randonnée alpine, mais c’est à Murdochville, en Gaspésie, que je vous conseille de vous rendre si vous voulez profiter de superbes conditions pour le ski hors-piste et la randonnée alpine.
«Nous vous attendons pour les plus belles fins de semaine de ski de la saison», affirme l’entreprise Chic-Chac sur sa page Facebook, en se réjouissant de «sortir de trois jours de tempête consécutifs pour un total de 60 cm reçu».
Ski de fond = ski de printemps
Le Camp Mercier, dans la réserve faunique des Laurentides (région de Québec), est le paradis du ski de fond au plus fort de l’hiver. Il affiche encore 3,70 m de neige reçue cette saison, dont 28 cm au cours des derniers jours. De quoi exciter les convoitises et attirer encore les amateurs vers ses 50 km de ski de fond et 20 km de pas de patin. Même si la «nouvelle neige est humide», les conditions de ski y sont qualifiées de «généralement très bonnes».
Le Sentier des Caps de Charlevoix s’enorgueillit pour sa part de 60 cm de neige fraîche reçue en début de semaine. Son réseau de ski de fond (35 km) est presque entièrement ouvert, mais les conditions sont printanières.
À la Station touristique Duchesnay (région de Québec), forte de 72 cm de neige tombée ces derniers jours, les pistes de ski de fond sont toujours tracées, mais les conditions sont «glacées et rapides», tant pour le ski classique que le pas de patin.
Au parc national de la Jacques-Cartier (région de Québec), on a encore 70 cm de neige au sol et un apport de 23 cm au cours des derniers jours, ce qui autorise la belle pratique de ski de fond sur 68 km, même si la neige est humide.
Au parc national du Mont-Mégantic, qui croule généralement sous la neige, la saison s’achève avec seulement 2,14 m de neige tombée. Les sentiers de ski nordique sont dorénavant fermés, mais non ceux de ski de fond (14 km). Les conditions sont toutefois printanières.
Au parc national de la Gaspésie, on calcule à peine 1,65 m de neige accumulée cet hiver, du jamais vu. Le parc a toutefois reçu 21 cm de neige dans la dernière semaine, mais le ski de fond, bien que possible, n’est pas au mieux, la surface étant croûtée et les sentiers n’étant plus tracés.
Fatbike: c’est la fin!
Sport hivernal de plus en plus en vogue au Québec, le fatbike vit ses derniers jours en cette fin du mois de mars, à moins que les températures demeurent froides (comme cette semaine) ou que de nouvelles chutes de neige viennent rendre le sourire aux fatbikers!
Dans la région de Québec, Empire 47 est la Mecque du vélo de montagne à Lac-Delage. L’hiver, place au fatbike sur 50 km. En cette fin de saison, il est encore largement possible d’en faire sur ses pistes réservées à cette pratique. Seule contrainte: la fermeture des pistes à 15h pour cause de réchauffement de la neige.
Dans la Vallée Bras-du-Nord, quatre pistes de fatbike sont encore accessibles, mais seulement en avant-midi, car ensuite la neige devient trop molle.
Trois compétitions de ski de fond se déroulent au Québec fin mars:
23 mars: 26e édition de la Loppet Skimau, au parc national de la Mauricie. «Il y a encore de la neige en abondance, car nous avons reçu 35 cm en fin de semaine», indiquent les organisateurs.
23-24 mars: Coupe Québec de ski de fond au Mont-Sainte-Anne. Pour des raisons de manque de neige dans la région de Rimouski, où devait se tenir l’événement, Coupe Québec se déplace à Saint-Ferréol-les-Neiges, «un des rares endroits où les conditions de neige demeurent enviables».
30 mars: l’édition 2024 de la Classique Alex Harvey se déroule aussi au Mont-Sainte-Anne, avec des épreuves individuelles en style libre (50 km, 25 km, 15 km) et un 15 km familial.
À l’agenda
23 et 24 mars, à Montréal: Salon Aventure et Plein Air, avec de nombreux exposants d’ici et d’ailleurs, des conférences et des démonstrations.
27 mars: ouverture des réservations à la SEPAQ pour les nouveaux hébergements en camping et prêts-à-camper dans les parcs nationaux de Plaisance (Outaouais), de la Yamaska (Montérégie), de Frontenac (Centre-du-Québec), du Mont-Tremblant (Laurentides), des Grands-Jardins (Charlevoix), dans la réserve faunique du Saint-Maurice (Mauricie) et celle de Port-Cartier–Sept-Îles (Côte-Nord).
Jusqu’au 30 mars: expérimentez le canot à glace avec des pros, de jour ou au coucher du soleil, avec accès à un sauna panoramique en fin d’activité. La sortie est proposée par Canot à glace expérience sur le fleuve Saint-Laurent, à partir d’un site proche du Vieux-Québec.
C'est à Laval, au MYO Club, le 24 avril, que se tiendra le Rendez-vous Avenues.ca, Le Québec gourmand avec Hélène Laurendeau. Une soirée qui vous fera découvrir les saveurs du terroir québécois et qui vous donnera sans doute envie de prendre la route pour rencontrer les producteurs et les artisans de chez nous.
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Au cours des dernières décennies, les maraîchers, éleveurs, producteurs et artisans culinaires du Québec ont développé un savoir-faire extraordinaire et unique avec des produits d'ici qui reflètent notre nordicité, nos traditions culinaires, mais aussi notre esprit d'innovation et notre plaisir à découvrir de nouvelles saveurs. La nutritionniste chouchou des Québécois, Hélène Laurendeau, épicurienne, fine gourmande et toujours à l'affut des nouveautés et des perles de notre culture culinaire, présentera une conférence photos, tout aussi passionnante qu'elle, sur ses coups de cœur gourmands tout en levant le voile sur l'arrière scène de ces produits et délices.
Parcourir le Québec à travers ses saveurs, son terroir, ses artisans: voilà une façon sympathique de découvrir toute la richesse de notre territoire! Spécialités, traditions et expériences culinaires, nouveautés, plaisirs de la table; autant d'aspects qu'abordera notre conférencière.
Venez saliver sur les saveurs québécoises avec nous, dans cette soirée qui promet d'être fort intéressante et qui débutera par une entrevue en direct de la rédactrice en chef d'Avenues.ca avec Madame Laurendeau.
La conférence sera suivie d'échanges entre passionnés autour d'un bon verre de vin. Des tirages ponctueront également la soirée.
NE RATEZ PAS CE
RENDEZ-VOUS AVENUES.CA À LAVAL!
LES PLACES SONT LIMITÉES,
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N.B. Aucun billet vendu à la porte. La soirée débutera à 19h, nous vous accueillerons dès 18h30.
PRIX* 30$ + TAXES (incluant 1 consommation)
Le MYO Club est situé à Sainte-Rose à Laval (Stationnement disponible)
Ouvert en 1931 et fermé en 2006 après une longue saga et plusieurs manifestations de citoyens, le Jardin zoologique de Québec a fait le bonheur de plusieurs générations d’enfants. Situé à Charlesbourg, le site abritait un moulin et des bâtiments de style canadien du 17e siècle conçus par l’architecte Sylvio Brassard et qui peuvent encore être admirés dans le Parc des moulins.
1- Entrée des visiteurs au Jardin zoologique de Québec, 1975
2- Jardin zoologique de Québec, 1934-1936
3- La maison d'hiver des oiseaux, Jardin zoologique de Québec, 1934-1936
4- Jardin zoologique de Québec, 1934-1936
5- Le laboratoire, l'hôpital et l'administration, Jardin zoologique de Québec, 1934-1936
6- Abri des bisons au Jardin zoologique de Québec, 1934-1936
7- Ourson noir au Jardin zoologique de Québec, 1947
8- Ours noir avec le gardien Bédard au Jardin zoologique de Québec, 1947
9- Chevreuils au Jardin zoologique de Charlesbourg, 1943