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Faire «le plein de flocons» en février à Montréal

J’emprunte aux Amis de la montagne cette invitation, «Faites le plein de flocons en février» (sur le mont Royal), car c’est bien le mois où tout est permis en plein air, avec souvent un très beau couvert de neige sur les pistes et sentiers, partout dans la province comme en ville… Et Montréal est un superbe terrain de jeu en hiver!

Du mont Royal au parc Jean-Drapeau comme dans les parcs-nature aux quatre coins de l’île de Montréal, les activités extérieures foisonnent et il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Il y a évidemment des patinoires, mais aussi de superbes pistes de ski de fond, des sentiers de raquette, de marche sur neige et de fatbike! Voici quelques suggestions

La «montagne»: 10 km2 à découvrir

À tout seigneur, tout honneur: le mont Royal plaît autant aux familles avec jeunes enfants qu’aux sportifs invétérés avec sa gamme de glissades sur chambre à air près du lac aux Castors, des pistes de ski de fond ou de raquette, des sentiers de marche sur neige et la patinoire du lac aux Castors. On peut y louer toutes sortes d’équipements: skis de fond, raquettes, patins, casques, pour adultes et pour enfants.

Le parc a son sommet, sa croix, ses deux belvédères (Camilien-Houde et Kondiaronk), son magnifique chalet, sa maison Smith et son pavillon du Lac-aux-Castors. Du bas de la montagne au sommet, le chemin Olmstead se parcourt à pied, en skis de fond ou en fatbike sur 8,3 km. Les skieurs de fond ont plus de 16 km de pistes à leur disposition. Un beau sentier de raquette de 3 km en forêt relie aussi la maison Smith au pavillon du Lac-aux-Castors.

La raquette sur la montagne.
Photo: les Amis de la montagne 

C’est un secret trop bien gardé: l’association Les Amis de la montagne gère par ailleurs une école de ski de fond pour enfants et adultes. On peut encore s’inscrire sur une liste d’attente pour les cours de février et mars ou y penser pour l’hiver prochain!

Les Amis de la montagne proposent également une variété de randonnées guidées éducatives (payantes) et il en reste beaucoup d’ici la fin de l’hiver. Il faut réserver sa place (incluant éventuellement la location de raquettes). Voici le choix qui s’offre à vous:

  • Randonnées guidées «Les oiseaux, c’est chouette»: activité familiale de randonnée pédestre (les 6 et 8 mars prochains).
  • «Une histoire de crottes»: randonnée familiale en raquettes à la découverte des crottes d’animaux (17 février, 2, 7 et 9 mars).
  • «À la lueur de la ville»: randonnée en raquettes de nuit (plusieurs dates du 9 février au 16 mars).
  • Randonnée en raquettes «Une montagne enneigée» (niveau intermédiaire): 24 février et 2 mars.
  • Randonnée pédestre «À la découverte des oiseaux du mont Royal »: les 10 février et 16 mars.
  • Visite privée du mont Royal: réservation pour 2 à 5 personnes pour découvrir les sentiers du parc, son patrimoine historique et ses points de vue sur la ville.

 

Ski de fond et raquette «interculturels»

Il reste encore quelques places pour des cours de ski de fond (initiation ou perfectionnement) du programme Plein air interculturel de l’Association récréative Milton Parc, dont l’objectif est de rapprocher les nouveaux arrivants des habitants de Montréal grâce aux activités de plein air.

L’organisme propose également des sorties guidées en ski de fond. Les prochaines auront lieu les:

  • 9 février: au parc-nature de l’île-de-la-Visitation
  • 16 février: au parc-nature du Bois-de-Liesse
  • 23 février: sortie surprise!
Ski de fond au parc nature de l'Île de la Visitation.
Photo: Geneviève Décarie-Landry

Des sorties en raquettes ou crampons sont également organisées sur le mont Royal tous les jeudis de 18h à 20h. L’objectif de ces rencontres de groupe multiculturel est de converser en français, en anglais ou en espagnol tout en marchant!

Les activités hivernales «GUEPE»

L’organisme à but non lucratif GUEPE (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) propose pour sa part chaque hiver des cours de ski de fond dans plusieurs parcs montréalais, dont des parcs-nature de la ville, et plusieurs activités guidées demeurent au calendrier, en voici quelques exemples:

  • «La vie sous la glace» : le 10 février au parc-nature du Cap-Saint-Jacques. Ou comment tout savoir de la vie des poissons sous la glace hivernale.
  • Exploration nature « Être un oiseau en hiver »: le 17 février au parc-nature du Bois-de-Liesse.
  • Initiation au ski de fond au parc Rimbault pour 55 ans et plus et c’est gratuit le 18 et le 25 février
  • Sur la piste des canidés au parc de la Visitation randonnée réservée aux aînés le 25 février et c’est gratuit.
Initiation au ski de fond pour les 55+.
Photo: Site web GUEPE

GUEPE gère également les services de location de matériel de plein air dans différents parcs-nature de Montréal, qu’il s’agisse d’équipements complets de ski de fond, de raquette, de tapis et de luges pour la glissade, le tout à prix très raisonnable.

Cliquez ici pour voir le calendrier des activités offertes par GUEPE

Les Glissades Gamelin

La première édition des Glissades Gamelin, nouvelle activité du Partenariat du Quartier des spectacles, se tient sur la place Émilie-Gamelin depuis le 27 janvier. Ouvertes jusqu’au 10 mars, du vendredi soir au dimanche soir, les Glissades Gamelin offrent en fait plusieurs activités pour petits et grands.

Les glissades Gamelin sont même ouvertes le soir.
Photo JALQ Photography

La «station de glisse» permet de s’initier ou de pratiquer gratuitement la trottinette des neiges et la planche à neige de type «snowskate» sur deux pistes en pente, la «mollo» et la «yolo», selon son niveau d’expérience.

Jouer aux poches sur la neige? Pourquoi pas!
Photo: JALQ Photography

Le prêt d’équipement est gratuit et une équipe d’experts est sur place pour vous enseigner les rudiments de ces deux activités. Il y a aussi un terrain de pétanque sur neige et de jeu de poche hivernal, en plus d’une belle programmation culturelle avec DJ et conteurs.

Au parc Jean-Drapeau

Voici un parc urbain qui ne laisse pas sa place en matière de plein air, mais on n’y pense pas toujours! Pourtant, on y patine, on y skie, on y fait de la raquette, du fatbike, de l’escalade de glace et de la glissade…

Son Sentier des patineurs, réfrigéré, mène à une belle patinoire naturelle, tandis que trois pistes de ski de fond balisées et tracées totalisent 7 km.

Plaisir de la raquette au parc Jean-Drapeau
Myriam_Baril-Tessier

Pour la raquette, rendez-vous devant le bâtiment Hélène-de-Champlain pour aller découvrir le mont Boullé et la tour de Lévis à pied. On peut aussi simplement marcher sur les petites routes et sentiers du parc qui courent sur 25 km. Le bord de l’eau près de la Poudrière, les jardins des Floralie et le circuit Gilles-Villeneuve est la zone la plus fréquentée.

Les amateurs de vélo d’hiver peuvent notamment profiter d’un service de location. Tout près, il y a une boucle d’initiation au fatbike et de nombreux sentiers balisés près de l’amphithéâtre et sur le pourtour du parc, sans compter l’allée centrale.

Pour sortir de Montréal en groupe et en bus, deux bonnes solutions:

  • La boutique Courir de Montréal organise chaque hiver des sorties de ski de fond en direction de deux sites emblématiques de plein air: le Camp Mercier (région de Québec) et le parc national de la Mauricie. Les prochaines ont lieu les 11 février (parc national de la Mauricie), 25 février (Camp Mercier), 9 mars (parc national de la Mauricie) et 17 mars (Camp Mercier).
  • Éco-excursions de Bonjour Nature Lanaudière

Cette coopérative de plein air propose des excursions avec transport guidé depuis Montréal en minibus jusqu’au 31 mars vers des sites de plein air de Lanaudière. Les prix sont très avantageux!

 

Le minibus de Bonjour Nature.
Photo: site web de Bonjour Nature

Au programme, une vingtaine d’offres alléchantes, dont une journée de ski alpin ou planche à Ski Mont Garceau, Ski La Réserve ou Ski Montcalm; une journée de plein air au parc national du Mont-Tremblant, secteur Pimbina; une journée «traîneau à chiens» avec Aventures Liguoriennes; une initiation au camping d’hiver les 10-11 février et 9-10 mars, avec Locapaq.

Bon à savoir

Location de fatbikes dans la région de Québec

Un nouveau service de location de fatbikes est offert tous les dimanches jusqu’au 10 mars au Domaine du Boisé à Boischatel dans la région de Québec, en partenariat avec l’entreprise Tuque & Bicycle Expériences

3 jours de plein air au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Comme j’ai pu le constater à Noël au Saguenay-Lac Saint-Jean, la polyvalence en plein air est la meilleure garante de sorties réussies, quelque que soit le temps qu’il fait!

Sur la route de Québec à Chicoutimi, à la veille de Noël, pas un brin de neige ou presque jusqu’à L’Étape, marquant la seule halte du parcours au cœur de la réserve faunique des Laurentides. Quelques dizaines de kilomètres sur un plateau surélevé entouré d’une forêt bien enneigée furent suivis d’une longue descente. Aux abords de Chicoutimi, les champs étaient quasiment verts. Au secours!

La polyvalence en plein air

Dans l’auto, l’équipement complet de la «pleinairiste» avertie comprenait skis de fond, skis alpins, raquettes et crampons. Prête à tout pour profiter de quatre jours de congé!

Direction la station de ski alpin Le Valinouët, choisie sur les conseils d’un Saguenéen «parce qu’il y a toujours de la neige à Noël» et parce que je me souvenais avec délice d’avoir skié là, un jour, sur de la neige non artificielle. La station se targue en effet de n’offrir que de la neige fraîche à ses visiteurs, sans canon aucun. À l’arrivée, pas de chance, la neige brunâtre en bas de station datait de plusieurs semaines… et l’espérance d’une bordée minimale était réduite à zéro.

Nous organisons notre séjour en conséquence: une journée au parc national des Monts-Valin en raquettes, une demi-journée de ski alpin au Valinouët, suivie d’une après-midi et soirée relaxante à l’Éternel Spa, avant de repartir tranquillement vers Québec.

Parc national des Monts-Valin. Photo: Anne Pélouas

Raquette au pays des fantômes

Du Valinouët, une route dite «panoramique» rejoint le Centre de découverte et de services du parc national des Monts-Valin. On y chemine à relative basse vitesse, car la route est déneigée au minimum. À 10h30, départ en direction de la célèbre «vallée des Fantômes» (résineux chargés de neige aux formes inusitées). Nos attentes se résument à une belle sortie à pied ou en raquettes sur les hauteurs du massif des monts Valin, étant donné que la neige manque au rendez-vous des «fantômes».

Photo: Anne Pélouas

Le service de navette se nomme d’ailleurs «Fantôme Express». À bord d’un autobus sur chenilles tracté par une déneigeuse, nous montons tranquillement sur le chemin du Bras-des-Canots, longeant longtemps une rivière dont les eaux hésitent entre gel et flots rugissants. La neige se fait de plus en plus présente au sol et sur les arbres, ravissant les passagers.

Le service de navette «Fantôme Express». Photo: Anne Pélouas

Après 45 minutes de route, la déneigeuse stoppe aux abords du lac aux Canots, dans le secteur Baie d’Alexis. Le groupe descend. Certains enfilent leurs raquettes, d’autres choisissent de les porter sur leurs sacs vu que la neige du sentier du Pic-Dubuc est bien tapée. Une garde-parc nous donne alors rendez-vous pour 13h30 au sommet afin d’expérimenter la raquette hors-piste.

Photo: Anne Pélouas

 

Nous nous mettons en route dans cette fameuse vallée des Fantômes. Le sentier monte presque constamment sur 2,1 km, se faufilant entre les résineux vaguement enneigés. On atteint alors Le Fantôme, site où se côtoient un refuge (pour dormir) et un relais (pour la pause). Bien au chaud au coin du feu, chacun mange son lunch. Je me remémore une certaine nuit passée au même endroit dans une vieille tente prospecteur inconfortable après une longue journée de ski, avec gros sac sur le dos.

Devant le relais, une «station de mesure de la neige» indique sur un poteau de 3 mètres de haut qu’il y a 85 centimètres de neige au sol. Pas si mal!

Une «station de mesure de la neige» indique sur un poteau de 3 mètres de haut qu’il y a 85 centimètres de neige au sol. Pas si mal! Photo: Anne Pélouas

Nous repartons sur le sentier. Il reste 800 mètres à parcourir pour atteindre le «vrai» sommet. Le décor forestier est de plus en plus clairsemé à mesure que l’on chemine vers le point culminant du mont Valin. Du haut du septième plus haut sommet du Québec, la vue est plutôt limitée par le temps nuageux.

Je m’étonne un peu. Ayant plusieurs fois gravi cette montagne en skis de fond hors-piste, mon souvenir était que ce pic Dubuc ressemblait à un vaste plateau enneigé que l’on arpentait sans difficulté puisque la végétation était quasi absente. C’était sans compter le temps qui passe… et qui fait même pousser les petits arbres des sommets! C’était sans compter aussi l’absence manifeste de l’impressionnant couvert de neige qu’a normalement au plus fort de l’hiver ce massif, soit plusieurs mètres de précipitations.

Place ensuite à la raquette hors-piste en compagnie d’une garde-parc qui nous guidera sur les pentes du pic Dubuc. Là où la neige n’est pas tapée, l’expérience de la raquette (indispensable à ce stade) s’avère toute une aventure. On se faufile entre les résineux, on glisse sur les fesses, on tente d’accrocher les crampons de raquettes à la pente en montée abrupte, mais la neige roule comme des billes. Certains voient une raquette et une jambe plonger dans le sol et réclament de l’aide pour se relever. De la neige, il y en a déjà pas mal, finalement!

Là où la neige n’est pas tapée, l’expérience de la raquette (indispensable à ce stade) s’avère toute une aventure. Photo: Anne Pélouas

Au bout d’une heure d’efforts, le groupe rejoindra le sentier d’accès au pic Dubuc et redescendra tranquillement vers le lac aux Canots. Après une petite pause au grand Pavillon Antoine-Dubuc, imposante bâtisse en bois rond, on reprendra la navette en descente, fiers de cette belle journée en plein air.

Le Pavillon Antoine-Dubuc, imposante bâtisse en bois rond. Photo: Facebook Parc national des Monts-Valin

Duo ski alpin-spa nordique

Au matin suivant, on profite de la confortable CoolBox nichée au pied de la station de ski Le Valinouët. Ces unités d’hébergement, de style «conteneurs aménagés», sont faites au Québec. Bien conçues, utilisables été comme hiver, on en retrouve désormais sur 23 sites de plein air au Québec.

La confortable CoolBox de la station de ski Le Valinouët. Photo: Anne Pélouas

À défaut de partir skis aux pieds de la nôtre, nous n’avons que quelques dizaines de pas à faire pour rejoindre le premier télésiège et monter au sommet. Habituellement, la station reçoit une moyenne de 600 centimètres de précipitations neigeuses, la classant au top québécois. Trente-trois pistes de neige entièrement naturelle, c’est tentant; deux, beaucoup moins, mais l’on pouvait se consoler avec la qualité de cette neige jamais glacée ni granuleuse.

Au Valinouët, on peut aussi faire de la raquette (sentier de 4,3 km), du fatbike (trois sentiers de 8 km), du ski de fond (8 km de sentiers), de la randonnée alpine (deux sentiers d’ascension de 2,3 km et de 3,3 km). Polyvalence encore et toujours!

Après quelques descentes plutôt agréables, le retour à la Coolbox est signe de changement de vêtements pour troquer combinaison de ski pour maillot de bain. En route à cinq minutes à peine pour L’Éternel Spa, où la détente est toujours bien méritée. Ouvert en 2007, ce spa scandinave est l’un des mieux aménagés du Québec à mon avis, avec sa kyrielle de bassins chauds et froids (pour une expérience thermale complète et revigorante), ses multiples salles de repos disséminées sur un site spacieux, son bain vapeur et ses deux saunas. Le Bistro du rêveur y propose aussi une cuisine santé.

Ouvert en 2007, ce spa scandinave est l’un des mieux aménagés du Québec à mon avis. Photo: Facebook L'Éternel Spa

Entre marche sur neige, raquette, ski alpin, spa nordique, détente au chaud ou au bistro, j’ai donc bien saupoudré de plaisirs mon séjour de trois jours au Saguenay. Comme quoi, il suffit de s’adapter pour bien vivre nos débuts d’hiver sous ciel et neige variables.

Ailleurs au Québec 

L’éclipse dans les Cantons-de-l’Est

 L’info est donnée d’avance, car on vous conseille fortement de réserver vos places si ce n’est pas déjà trop tard: les Cantons-de-l’Est seront à l’avant-plan le 8 avril prochain pour une rarissime éclipse totale de Soleil. Elle ne durera que quelques minutes, mais l’événement vaut bien qu’on s’attarde dans la région pour une journée ou un week-end.

Tous les détails et les lieux pour observer l’éclipse sont fournis et seront mis à jour sur ce site.

  • Dans la région de Mégantic, «en séjournant près des étoiles» dans le parc national du Mont-Mégantic ou à proximité. Il sera en effet impossible de se rendre en voiture au parc juste avant l’éclipse.
  • Un roadtrip sur la Route des Sommets (193 km) pourrait être une bonne idée, d’autant que, le 8 avril, 36 bancs inclinés seront mis à disposition des visiteurs le long de la route pour observer l’éclipse.
  • L’Hébergement aux Cinq Sens, à Piopolis, proposera une activité d’interprétation et d’observation de l’éclipse.
  • La nouvelle auberge Estello Suites et Spa, qui vient d’ouvrir à Frontenac, constituera aussi un bon site d’observation au cœur de la Réserve internationale de ciel étoilé.
  • Dans la région de Sherbrooke et Coaticook, de nombreux rassemblements sont prévus pour observer l’éclipse.
  • Dans la vallée de Coaticook, Mont Hereford organisera une randonnée pédestre de 13 km aller-retour, sur réservation, pour être au sommet au moment de l’éclipse.
  • On peut aussi dormir sur place à l’Auberge du changement d’ère ou au Mont Expérience Hereford.
  • Dans la région de Brome-Missisquoi et Granby, grimpez au sommet des monts Horizon, Bernard ou Spruce dans le parc des Sommets ou à la station de Bromont, montagne d’expériences pour observer le phénomène.
  • Le parc national de la Yamaska prévoit une animation spéciale et la retransmission des images de l’ASTROLab de Mégantic sur écran géant.

Saison de ski: c’est parti!

Certains trépignent, d’autres ne peuvent se retenir: alors que la neige fait son apparition dans le sud du Québec et qu’elle est déjà bien installée au sol dans l’est de la province, les amateurs de sports d’hiver fourbissent leurs armes. Mais la prudence et le respect des consignes sont de mise. On en profite pour vous donner les dernières nouvelles du plein air au Québec pour cet hiver.

Un peu de patience! 

Sur les réseaux sociaux, certains skieurs invétérés se réjouissent d’avoir déjà à leur actif plusieurs sorties de ski de fond, en utilisant bien souvent leurs «skis de roches», ce qui vous donne une idée des conditions de leur terrain de jeu. Cela m’arrive à moi aussi en début ou en fin de saison de prendre mes vieux skis pour profiter du peu de neige au sol, mais pas à n’importe quel prix!

En ski de fond hors-piste ou ski de randonnée, pas question de mettre encore le pied dehors dans le sud du Québec: les lacs ne sont pas gelés, les ruisseaux non plus, et il faudra du temps encore avant que les roches, branches et troncs d’arbres soient suffisamment recouverts pour permettre des sorties sécuritaires. Évidemment, la situation n’est pas la même dans les Laurentides ou en Outaouais qu’en Gaspésie, où la neige est déjà bien présente.

Sur les pistes, on ne devrait pas skier quand les centres de plein air sont fermés. Certains se vantent publiquement ces jours-ci sur Facebook de leurs premières traces sur le Corridor aérobique et la piste du P’tit Train du Nord dans les Laurentides, qui demeurent fermés bien qu’ils aient reçu plusieurs centimètres de neige fraîche.

Il y a des raisons à cela. Les responsables du P’tit Train du Nord rappellent cette semaine que la piste n’est pas patrouillée et «qu’afin d’assurer votre sécurité, il est important de ne pas circuler». De plus, la période avant l’ouverture est mise à profit pour terminer des travaux majeurs, avec «machinerie et véhicules qui doivent circuler dans différents secteurs jusqu’au 15 décembre environ. Merci de respecter la fermeture afin de permettre l’exécution de ces travaux». Ensuite seulement commenceront le travail de la piste et le début d’une belle saison de ski pour tous.

Privilégiez donc les parcs qui ouvrent quelques pistes, comme vient de le faire le parc régional de Val-David–Val-Morin dans le secteur Far Hills (sentiers 1 et 3 tracés) et attendez un peu pour les autres.

Deux sentiers sont tracés et prêts à recevoir les amateurs de ski au parc régional de Val-David–Val-Morin. Photo: Facebook Parc régional Val-David Val-Morin

Ski alpin: c’est parti! 

En matière de ski alpin, la situation est différente et les ouvertures de station s’échelonnent tranquillement. Après les pionnières – Saint-Sauveur et Tremblant –, ce sera au tour de Bromont le 1er décembre, du Massif, de Grand-Fonds et du Mont-Sainte-Anne le 2 décembre, du Mont-Garceau le 9, du Massif du Sud le 15.

Le plus simple est de consulter les sites de vos stations préférées pour connaître leurs dates d’ouverture et leurs conditions d’enneigement. Le site de l’Association des stations de ski du Québec est un incontournable à cet égard. J’y ai relevé le 28 novembre ces quelques données: la station Le Valinouët, au Saguenay–Lac-Saint-Jean (qui sera ma destination ski de Noël cette année), affiche déjà 72 cm de neige, ce qui promet, d’autant qu’elle ne fabrique pas de neige artificielle; Grand-Fonds avait reçu 35 cm de neige dans les dernières 24 heures; le Massif du Sud, 33 cm, loin devant Tremblant; le Mont-Garceau et le Mont-Comi, 10 cm, mais ce n’est qu’un début.

La station Le Valinouët, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, affiche déjà 72 cm de neige, ce qui promet. Photo: Facebook Le Valinouët

Crampons et raquettes

Si vous avez des fourmis dans les jambes, c’est le temps de sortir vos crampons à neige, à défaut de vos raquettes, peu utiles encore dans le sud du Québec. À vous, la randonnée pédestre en forêt ou sur les sommets qui gagnent en échappées visuelles après la tombée des feuilles!

L’utilisation de deux bâtons est fortement recommandée pour avancer prudemment sur les sentiers où feuilles et faible neige cachent encore difficilement des racines, des branches ou des roches glacées, surtout en descente. Soyez prudents sur les sommets dénudés et souvent glacés, où les crampons sont absolument nécessaires. 

Sortez crampons et bâtons pour la randonnée. Photo: Depositphotos

Des nouvelles «plein air» bien fraîches 

Au dernier congrès d’Aventure Écotourisme Québec et de l’Association des parcs régionaux du Québec, organisé début novembre, j’ai recueilli ces quelques informations:

Nouveau sentier et éclipse solaire à Bromont
Le Parc des Sommets, à Bromont, a inauguré un nouveau court sentier sur le mont Brome (L’Escarpé) qui permet de faire la jonction entre ses six sommets, à pied ou en raquettes. Ne manquez pas en avril prochain ses tours guidés qui seront organisés pour célébrer la rarissime éclipse solaire qui sera très visible dans les Cantons-de-l’Est.

Fatbike sur le canal de Lachine
À Montréal, Bruno Vélo aura son antenne à partir de décembre, et pour tout l’hiver, en bordure du canal de Lachine pour la location de fatbikes. Il organisera aussi des tours gourmands en fatbikes.

Navette hivernale à la Montagne du Diable
Au parc régional de la Montagne du Diable, à Ferme-Neuve (Laurentides), on table beaucoup sur la nouvelle navette sur chenilles pour augmenter le nombre de visiteurs se rendant sur les hauteurs. Un forfait transport-restaurant d’altitude sera offert.

Ski hors-piste à la montagne de la Grande-Ourse
Pour cet hiver aussi, la Société des parcs régionaux de la Matawinie, dans Lanaudière, offrira aux amateurs de ski hors-piste un nouveau terrain de jeu, à la montagne de la Grande-Ourse, à Entrelacs.

Nouveau bâtiment d’accueil au parc régional de la Chute-à-Bull
À Saint-Côme (Lanaudière), ce parc améliore également son offre hivernale en inaugurant en janvier un nouveau bâtiment d’accueil.

À savoir

  • Le programme Plein air interculturel, créé à Montréal par l’Association récréative Milton-Parc et la Maison de l’Amitié pour rapprocher les nouveaux arrivants des Montréalais en organisant des activités de plein air, annonce la mise à disposition de plusieurs ensembles de skis de fond usagés (skis, bottes, bâtons) pour adultes. Location à petit prix (très réduits pour les nouveaux arrivants) durant tout l’hiver. Réservations requises avant la période d’essais prévue le 11 décembre, entre 16h30 et 19h30. On peut aussi s’inscrire à des cours de ski de fond en ligne préenregistrés pour débutants. De plus, des sorties de ski de fond en groupe sont organisées les vendredis dans différents parcs de Montréal.
  • Locapaq, qui se spécialise dans la location de matériel de plein air à Montréal, Trois-Rivières et Québec, organise le 10 décembre à sa boutique de Montréal une vente d’inventaire: skis OAC, sacs de couchage (été et hiver), barils étanches, planches à pagaie rigides, vêtements techniques…

Prendre le pouls du plein air québécois

En-dehors des parcs nationaux du Québec ou du Canada, on doit une bonne part de la pratique du plein air dans notre province aux entreprises québécoises spécialisées en tourisme de nature et d’aventure qui nous proposent une kyrielle d’activités guidées à faire sur quatre saisons: du kayak au ski de fond, de la via ferrata au ski hors-piste, du rafting à la raquette. Quoi de mieux qu’un congrès annuel comme celui qu’ont tenu la semaine dernière Aventure Écotourisme Québec (AEQ) et l’Association des parcs régionaux du Québec (PaRQ) pour prendre le pouls d’un secteur du plein air vital pour notre bien-être physique et mental? En prime, on vous invite au tout nouveau Festival Objectif Aventure, début décembre à Montréal.

Pour la 25e édition de son congrès annuel, qui a battu un record de participants (260 inscrits), le directeur général d’AEQ et PaRQ, Pierre Gaudreault, constatait d’emblée que le réseau d’entreprises membres d’Aventure Écotourisme Québec était «en plein développement», tandis que celui des parcs régionaux (qui pullulent à l’échelle du territoire provincial) avait «le vent dans les voiles».

Pour les régions, ce segment du tourisme est vital économiquement. Michel Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix (région où se tenait le congrès), ne l’a pas démenti, estimant que Charlevoix est entre autres «un terrain fertile pour le tourisme de nature et d’aventure».

AEQ regroupe 233 entreprises de tourisme d’aventure accréditées Qualité-Sécurité, un sceau que vous devriez toujours rechercher. Une soixantaine de membres sont associés, partenaires ou fournisseurs des autres. PaRQ a pour sa part 66 parcs régionaux parmi ses membres, plus 4 membres associés.

Un monde en mutation, des défis pour le secteur du plein air

Les défis des changements climatiques et ceux de la protection de la nature ont agité les esprits durant le congrès.

François Duclos, conseiller chez Conservation de la nature Canada, relevait que le tourisme était un bon vecteur de conservation. Passer du temps en nature, expliquait-il, aiguise la conscience que nous devons mieux faire pour préserver notre environnement. En ce sens, tout amateur de plein air est une cible de choix, selon lui, quand vient le temps de chercher des appuis à la protection de la nature.

Reste qu’on est loin de pouvoir atteindre l’objectif de 30% d’aires protégées au Québec comme ailleurs dans le monde d’ici 2030. «Le Québec fait mieux que le reste du Canada, estimait-il, avec 17% de son territoire en aires protégées, contre 14% ailleurs au Canada, et la province est en phase avec une centaine de pays qui ont atteint les 17%. Si on parle d’aires marines protégées, ajoutait-il, on est seulement à 8% à l’échelle planétaire…»

Marie-Ève Bédard, sous-ministre adjointe au ministère du Tourisme, a pour sa part soufflé le chaud et le froid sur l’assistance. Estimant d’un côté que «les entreprises québécoises d’aventure et de nature sont en avance pour protéger le produit d’appel qu’est la nature», elle relevait par ailleurs que seulement 30% des Québécois sont prêts à adapter leur mode de vie pour diminuer leur empreinte écologique et 10% seulement à accepter de compenser les émissions de gaz à effet de serre liés à leurs déplacements. Elle a invité à cet égard les participants à faire de l’éducation auprès de leurs clients pour rendre le tourisme «plus responsable et durable». 

Passer du temps en nature aiguise la conscience que nous devons mieux faire pour préserver notre environnement. Photo: Ali Kazal, Unsplash

Fonds plein air 1% en progrès

Pour faire sa part, Québec Aventure Plein air, qui regroupe AEQ et PaRQ, a créé en 2020 le Fonds plein air 1% pour la planète. Vingt-huit membres des deux organismes contribuent déjà à ce fonds à raison d’un pour cent de leur chiffre d’affaires. Chaque fois que vous réservez un séjour ou participez à une activité de l’une de ces 28 entreprises, vous contribuez vous-mêmes à ce fonds dont les sommes recueillies (400 000$ depuis 2020) sont remises année après année à des organismes québécois œuvrant à la protection de la nature. Parmi les bénéficiaires, on trouve la Fondation Rivières, Éco-corridors laurentiens, Les Pages Vertes, le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et la Société pour la nature et les parcs du Canada, section Québec (SNAP Québec).

Nul doute que le nombre d’entreprises d’AEQ et de parcs régionaux participant à ce fonds grossira dans les années à venir. Richard Remy, bien connu comme fondateur de Karavaniers, a en effet été recruté comme consultant pour ce programme. 

Chaque fois que vous réservez un séjour ou participez à une activité de l’une des 28 entreprises du réseau Québec Aventure Plein air, qui regroupe AEQ et PaRQ, vous contribuez au Fonds plein air 1% pour la planète, dont les sommes recueillies sont remises année après année à des organismes québécois œuvrant à la protection de la nature. Photo: Dylan Page, Facebook Fondation Rivières

Parcs régionaux: de la croissance aux grands chantiers

«On peut dire mission accomplie: notre réseau tapisse tout le Québec; nous avons un impact indéniable sur la santé des visiteurs et un impact économique incroyable en région», constatait Stéphane Michaud, président de PaRQ.

Un récent rapport commandé à Raymond Chabot Grant Thornton révèle en effet que les activités des parcs régionaux du Québec ont généré en 2022 des retombées de 91,5 millions de dollars, avec 1342 emplois et des revenus de l’ordre de 19,3 millions de dollars pour les caisses des gouvernements canadien et québécois.

Ces parcs ont reçu quelque 6,8 millions de visites-personnes l’an passé. Les dépenses touristiques des clients sont estimées à 601 millions de dollars.

Ils participent en outre grandement au tourisme de proximité, leur clientèle étant à 27% de la région et à 23% de la localité elle-même. Les visiteurs d’ailleurs au Québec représentent 44% de l’ensemble alors que la clientèle internationale n’en constitue que 5%. 

Le réseau des parcs régionaux se bonifie en outre année après année. Les derniers à l’avoir intégré sont le parc de la Rivière-du-Moulin (Côte-Nord) et celui des Grands-Rivières du lac Saint-Jean.

En plus de se doter d’une nouvelle image de marque et de poursuivre ses procédures d’accréditation de parcs en «qualité et sécurité», PaRQ a entrepris plusieurs chantiers d’importance: le lancement d’un projet subventionné d’accessibilité dans les parcs régionaux avec l’organisme Kéroul (PAET); le soutien aux projets d’activités et d’infrastructures pouvant bénéficier du programme gouvernemental de développement de l’offre touristique des parcs régionaux (DOTPR), qui en est à son troisième appel d’offres; la poursuite d’un partenariat avec les Pages Vertes pour élaborer des plans concrets de développement durable.   

Le parc de la Rivière-du-Moulin a intégré le réseau des parcs régionaux.  Photo: Facebook Parc De La Rivière-Du-Moulin

Réseau plein air Québec: «on y va»

Voici un organisme provincial qui n’a que deux ans d’existence, mais qui gagne à être connu. Il regroupe en effet 11 fédérations dont les membres sont 855 organisations, dont Vélo Québec, Rando Québec, Canot Kayak Québec, Eau Vive Québec, Cheval Québec.

Réseau plein air Québec (RPAQ) aide notamment à la création et à la mise à jour de guides de pratique sécuritaire d’activités de plein air par ces fédérations, à leur travail de géoréférencement de sites et sentiers. Elle œuvre aussi à la création future d’un programme national pour l’encadrement des activités de plein air au Québec.

Son site web On y va est pour vous, amateurs de plein air. Comme celui d’AEQ, ce site permet de découvrir des centaines d’activités de plein air à faire au Québec en toutes saisons, d’accéder rapidement aux sites des fédérations membres et de devenir un «pleinairiste averti», conscient des risques associés à une activité et qui sait comment «faire partie de la solution» en matière de sécurité.

En janvier prochain, précisait sa directrice générale Annick Saint-Denis, RPAQ lancera une nouvelle campagne grand public sur «la courtoisie en plein air», un très bon sujet, à mon avis, ou comment respecter l’autre à une croisée de pistes de ski de fond ou de vélo, dans un refuge ou un camping, avec ou sans chien… 

Le site web On y va permet de découvrir des centaines d’activités de plein air à faire au Québec. Photo: Facebook On y va

Pleins feux sur les coops de plein air

Le modèle de coopérative n’a jamais été aussi populaire dans l’industrie du plein air. Le congrès lui a consacré une présentation très courue d’Andrée Pelletier, coordonnatrice à la Coopérative de développement régional du Québec. Quelque 200 coopératives en tourisme et loisirs existent au Québec. Plus d’une centaine sont des coopératives de solidarité, 35 de consommateurs, 35 de travailleurs et 23 de producteurs. Ces entreprises collectives jouent un rôle important dans l’offre touristique en région et dans l’imposant écosystème national de l’économie sociale (coopératives, organismes à but non lucratif [OBNL], mutuelles).

Si vous vous intéressez à ce modèle, vous regarderez peut-être d’un autre œil (en les visitant pour faire de la raquette, du ski, du vélo ou du camping) des sites comme ceux de la Vallée Bras-du-Nord (région de Québec), le Parc Aventures Cap Jaseux ou Voile Mercator (Saguenay–Lac-Saint-Jean), la Coopérative de plein-air RAC (Gaspésie), le réseau des auberges du collectif Saintlo ou la coop d’escalade Riki Bloc à Rimouski (Bas-Saint-Laurent).

La Vallée Bras-du-Nord fait partie des quelque 200 coopératives en tourisme et loisirs qui existent au Québec. Photo: Facebook Vallée Bras-du-Nord

Prix Excellence plein air 2023

Lors du congrès AEQ-PaRQ, tenu au Manoir Richelieu, à La Malbaie, les prix suivants d’Excellence plein air ont été remis.

Le président d’AEQ, Jean-Michel Hébert, en a profité pour célébrer «le savoir-faire des entreprises de tourisme d’aventure du Québec et leur engagement envers la qualité et la sécurité, qui sont de précieux atouts pour notre industrie touristique». De son côté, Stéphane Michaud, président de l’Association des parcs régionaux du Québec, a estimé que «ces prix mettent en lumière le travail remarquable des gestionnaires de parcs régionaux du Québec et leur engagement envers l’excellence».

Les lauréats des prix Excellence plein air. Photo: JFG Vidéo Pro

À l’affiche bientôt à Montréal: le Festival Objectif Aventure

Terres d’Aventure lance cette année ce festival dédié à l’aventure sur grand écran. Tenu du 1er au 3 décembre prochain au cinéma du Musée des Beaux-Arts de Montréal, il est présidé par l’aventurière-cinéaste Caroline Côté. On pourra d’ailleurs y voir le film qu’elle consacre à sa dernière expédition au pôle Sud, en skis, en solitaire et en autonomie, avec un record du monde de 33 jours, 2 heures, 53 minutes.

Le programme relevé et éclectique inclut 16 films, plus des films Wapikoni en début de séances. En voici quelques-uns.

Périple à vélo de 8000 km dans le documentaire environnemental Un monde sous vide; escalade en aveugle dans Climbing Blind; aventure père-fille dans les montagnes du Mercantour dans Naïs au pays des loups; routes de l’exil dans L’Aventure; plongée dans le kayak free-style dans Wild Water; amitiés bouddhistes dans l’Himalaya indien dans Zanskar, les promesses de l’hiver; expédition au nord du 51e parallèle dans Uapishka; aventure en compagnie de chiens de traîneau rescapés dans Musher, l’appel de l’Alaska ou au cœur de la brousse africaine avec un photographe animalier dans Félins, noir sur blanc.

On peut se procurer un «pass intégral» de 95$ pour visionner tous les films. Sinon, les billets sont à 10$ la séance; 25$ pour la soirée d’ouverture et diffusion du film Njord, à Svalbard Tale de Caroline Côté.

Préparez votre hiver au Québec

Novembre est le mois idéal pour penser au prochain hiver en plein air au Québec et commencer à faire des réservations d’hébergements, en cas de sorties prévues dans des régions éloignées de votre domicile. Pour les week-ends et les périodes de vacances, vous n’aurez peut-être déjà plus grand choix. Misez sur les nouveautés hivernales en plein air que nous vous proposons, région par région.

Chaque saison apporte sa manne d’entreprises nouvellement créées, d’investissements dans des stations de ski alpin, d’activités hivernales plus ou moins insolites à découvrir et d’hébergements en nature à partir desquelles on peut facilement aller jouer dehors. À vous de choisir! 

Abitibi-Témiscamingue

  • Ski de fond, raquette et fatbike au Club Skinoramik, à Sainte-Germaine-Boulé, avec notamment 20 kilomètres sur 8 pistes de ski de fond. Infos sur leur page Facebook.
  • Traîneau à chiens: La Meute de la Petite Germaine, à Clermont, propose des balades en forêt pour tous, petits et grands. Page Facebook pour les infos.
  • Hébergement: Glamping en dômes écoluxueux de Station Boréale sur l’île Siscoe, à Val-d’Or. Raquette, ski de fond et pêche blanche sur le lac de Montigny.
La Meute de la Petite Germaine, à Clermont, propose des balades de traîneau à chiens en forêt pour tous. Photo: Facebook La Meute De La Petite Germaine

Bas-Saint-Laurent 

  • Ski alpin: Le Parc du Mont-Saint-Mathieu, à Trois-Pistoles, élargit son offre de parcours pour les familles et organisera cet hiver des activités de ski de groupe pour les personnes vivant avec un handicap, avec moniteur certifié. Sur place, neuf coolbox pour dormir au pied des pistes.
  • Hébergement: Le parc côtier Kiskotuk propose deux chalets refuges isolés cet hiver. Sur place, 13 kilomètres de sentiers de raquette et 5 kilomètres de sentiers non damés pour le fatbike.
Le parc côtier Kiskotuk est un endroit à découvrir pour les amateurs de plein air. Photo: Facebook Parc côtier Kiskotuk

Cantons-de-l’Est

Ski de fond, raquette et fatbike

  • Au Parc des Sommets, à Bromont, les amateurs de plein air disposent d’un nouveau bâtiment d’accueil et peuvent louer sur place skis de fond, raquettes et fatbikes. Le parc a aussi ouvert un nouveau sentier pédestre cet automne: L’Escarpé promet une randonnée difficile, en bonne pente sur 900 mètres de long, pour passer par les cinq sommets du parc.
  • Au parc national du Mont-Orford, le secteur du Lac-Fraser sera ouvert cet hiver aux véhicules, permettant un accès plus direct aux pistes de ski de fond.
Au parc national du Mont-Orford, le secteur du Lac-Fraser sera ouvert cet hiver aux véhicules, permettant un accès plus direct aux pistes de ski de fond. Photo: Facebook Parc national du Mont-Orford

Ski alpin

  • Retour de la carte L’EST GO pour la cinquième année. Elle permet l’achat à prix réduit de deux à huit billets de ski journaliers dans les quatre stations de la région.
  • La station du Mont-Orford a investi de nouveau dans ses installations d’enneigement pour contrer les aléas de la nature. Même chose au Mont Sutton.
  • À Owl’s Head, un atelier de ski pour adultes voit le jour, en plus de l’école de ski; les parcs à neige ont été reconfigurés et la station s’est dotée d’un profondimètre «pour quantifier rapidement le volume de neige fabriquée et éviter la surproduction de neige».
Photo: Facebook Bromont, montagne d'expériences

Hébergements:

  • Mi-Clos: Ce nouveau site d’hébergement en montagne sous dômes de luxe, avec terrasse privée et spa, se trouve sur un domaine privé viticole donnant vue sur le massif du mont Orford.
  • Bora Boréal propose à Bury la version sur glace de ses chalets flottants.
À Bury, Bora Boréal propose la version sur glace de ses chalets flottants. Photo: Facebook Bora Boréal

Centre-du-Québec

  • Fatbike, raquette et glissade sur tube à Extéria, à Drummondville, avec 30 kilomètres de sentiers de fatbike et 8 kilomètres de raquette.
À Drummondville, Extéria est une destination pour le fatbike, la raquette et la glissade sur tube. Photo: Facebook Extéria

Charlevoix

  • La Grande Tyrolienne du Manoir Richelieu, inaugurée en août dernier, depuis le toit du célèbre Fairmont Le Manoir Richelieu, restera ouverte cet hiver, sauf de la mi-janvier à la mi-février.
  • Le centre écotouristique ÖBois Charlevoix, à Saint-Siméon, offre du ski hors-piste à ses clients pour la première fois cet hiver.
  • Grand retour en mars 2024 du kayak de mer hivernal, qui était l’une des marques de fabrique de Katabatik dans la région.
  • Luge au Massif: Ajout de départs pour tester la luge nocturne sur les pentes de la station.
  • Hébergements en nature: L’auberge Boréale de Charlevoix est un nouvel établissement haut de gamme ouvert par le Domaine du Lac Brouillard, à Sagard. Pêche blanche, raquette, ski de fond et ski hors-piste sont au programme.

 

Grand retour en mars 2024 du kayak de mer hivernal, qui était l’une des marques de fabrique de Katabatik dans la région. Photo: Facebook Katabatik

Chaudière-Appalaches

  • Ski alpin, ski-raquette (ski hok): la Station touristique Massif du Sud annonce un nouveau secteur hors-piste (L’Érablière), ajoutant 25% au domaine skiable, plus du transport en Tropper Snowcat pour aller pratiquer le ski hors-piste dans un secteur plus éloigné. On pourra aussi s’initier au ski-raquette de fin janvier à début mars.
  • Patin: La cache à Maxime, à Scott, aura un nouvel anneau de glace à arpenter en patins dans la cour de son hôtel.
  • Hébergement: Ajout de cinq microchalets au Massif du Sud.
La Station récréotouristique du Mont Adstock, près de Thetford Mines, inaugure en décembre un nouveau chalet d’accueil. Accès privilégié de là à son secteur de ski hors-piste. Photo: Facebook Mont Adstock, station récréotouristique

Côte-Nord 

Attitude Nordique ne ferme pas boutique en hiver. Après le kayak et la via ferrata-tyrolienne, place à l’escalade sur glace, à la tyrolienne et à la pêche blanche.

Attitude Nordique propose une tyrolienne en plein hiver. Photo: Facebook Attitude Nordique

Gaspésie 

  • Chic-Chac, spécialiste du ski hors-piste basé à Murdochville, annonce une nouvelle piste experte Eddylix sur le mont York.
  • Ski Chic-Chocs, partenaire du parc national de la Gaspésie, offrira cet hiver des sorties d’initiation au ski de haute route sept jours sur sept.
Chic-Chac, spécialiste du ski hors-piste basé à Murdochville, annonce une nouvelle piste experte Eddylix sur le mont York. Photo: Facebook Chic-Chac

Hébergements:

  • Un dortoir quatre saisons pour huit personnes vous attend au Parc et Mer Mont-Louis, à Mont-Louis, avec toutes les commodités.
  • Prêt-à-camper: Griffon Aventure déménage ses minimaisons l’hiver dans le secteur du Cap-Bon-Ami du parc national Forillon. On peut aussi dormir en yourte dans le secteur de La Vallée.
  • Le Camp de Base Gaspésie, à Percé, a hivernisé l’un de ses chalets d’été, un ajout à son auberge, avec restaurant et une bonne variété d’activités guidées, comme l’escalade de glace, le ski de fond et le ski-raquette (ski hok).
Griffon Aventure déménage ses minimaisons l’hiver dans le secteur du Cap-Bon-Ami du parc national Forillon. Photo: Facebook Griffon Aventure

Lanaudière 

  • Ski alpin: Ski Garceau, à Saint-Donat, a investi 1,5 million de dollars dans la station, avec ajout de canons à neige, nouvelle entrée de piste d’entraînement, boutique et aire de services dans son bâtiment principal.
  • Traîneau à chiens: Les Aventures Liguoriennes offrent cet hiver une nouvelle activité, La Nocturne, pour une balade inédite sous les étoiles.
  • Transport touristique: L’organisme Bonjour Nature passe en mode hivernal avec des séjours dans différents hébergements de la région, incluant le transport et éventuellement des repas et des activités.
À Saint-Donat, Ski Garceau a investi 1,5 million de dollars dans la station, avec ajout de canons à neige, notamment. Photo: Facebook Ski Garceau

Hébergements:

  • Les Chalets RelaxStation, à Sainte-Béatrix, deviennent La Cime. Une nouvelle unité certifiée LEED, avec mini spa nordique intégré, s’ajoute aux chalets de luxe perchés existants.
Chalets Lanaudière se démarque cet hiver en proposant six chalets à accès universel. Photo: Facebook Chalets Lanaudière

Laurentides 

  • Ski alpin: À Tremblant, adoption de la technologie RFID, qui accélère l’accès aux remontées mécaniques.
  • Le Mont-Habitant, à Saint-Sauveur, fête ses 65 ans en agrandissant son domaine skiable avec deux pistes en sous-bois.
  • Ski de fond et raquette au parc régional de la Montagne du Diable, à Ferme-Neuve: Une nouvelle tour de garde-feu est érigée au sommet. On la visite en grimpant à pied ou en prenant une navette sur chenillette.
  • Randonnée alpine: Nouvelle activité offerte chez Tyroparc sur le mont Catherine. La station Vallée-Bleue se met aussi à cette activité sportive, en plus d’ouvrir de nouveaux sous-bois aux skieurs.
  • Spa: Grande nouveauté dans le domaine avec l’achat du vénérable Polar’s Bear Club et de son voisin Bagni Spa Station Santé par le groupe Strøm spa.
Le groupe Strøm spa a fait l'acquisition du Polar’s Bear Club et de son voisin Bagni Spa Station Santé. Photo: Facebook Strøm spa nordique 

Mauricie

Marche hivernale

Photo: Serge St-Louis, Facebook Moulin Seigneurial De Pointe-Du-Lac

Raquette

Le Parc de la rivière Batiscan a un nouveau pavillon d’accueil dans le secteur du Barrage, permettant des activités à l’année.

Ski de montagne

St-Alex-Ski a développé une dizaine de pistes dans la région montagneuse de Saint-Alexis-des-Monts.

St-Alex-Ski a développé une dizaine de pistes dans la région montagneuse de Saint-Alexis-des-Monts. Photo: Facebook FQME - Ski

Montérégie

  • À Franklin, le Spa Franklin propose des minichalets en bordure de rivière, en plus de son expérience thermale.
À Franklin, le Spa Franklin propose des minichalets en bordure de rivière, en plus de son expérience thermale. Photo: Facebook Spa Franklin

Outaouais 

  • Le Harfang fatbike et raquettes bonifie son offre hivernale dans une belle érablière de Gatineau, au Club de golf Le Sorcier, avec 10 kilomètres de plus pour un total 33 kilomètres de sentiers de fatbike et 2,2 kilomètres pour la raquette.
  • Randonnées guidées en raquettes ou traîneau à chiens: Quatre nouveaux forfaits avec Aventure Outaouais, dont un aux chutes de Plaisance et un autre dans le parc de la Gatineau.
  • Raquette et marche sur neige sur les nouveaux sentiers de 4,3 kilomètres près du lac McGregor, en complément à un séjour dans les HOM mini-chalets, près de Gatineau. Le patin et le ski de fond sont aussi possibles.

 

Le Harfang fatbike et raquettes bonifie son offre hivernale avec 10 kilomètres de plus de sentiers de fatbike et 2,2 kilomètres pour la raquette. Photo: Facebook Le Harfang - Fat bike & Raquettes

Hébergements:

  • Au Parc Oméga, 13 «suites en montagne» avec vue sur de jeunes loups et ours sont disponibles depuis septembre à la location.
  • Dômes Outaouais ajoute un troisième hébergement insolite à partir du 22 décembre. Cinq kilomètres de sentiers de raquette sont à proximité.
Dômes Outaouais ajoute un troisième hébergement insolite à partir du 22 décembre. Cinq kilomètres de sentiers de raquette sont à proximité.Photo: Facebook Dômes Outaouais

Saguenay–Lac-Saint-Jean

  • À L’Anse-Saint-Jean, Fjord en kayak organise des randonnées guidées en ski de fond sur le fjord et en montagne.
  • Au Valinouët, deux nouvelles pistes de ski alpin en sous-bois seront accessibles cet hiver.
  • Hébergement: Dormir dans un silo à grains aménagé, c’est maintenant possible à Rivière-Éternité grâce à Champ Libre. À deux pas du parc national du Fjord du Saguenay et du mont Édouard.
Dormir dans un silo à grains aménagé, c’est maintenant possible à Rivière-Éternité grâce à Champ Libre. Photo: Facebook Champ Libre

Agenda

  • 2 et 3 décembre 2023: Coupe du monde féminine FIS de ski alpin à Tremblant.
  • 10 et 11 février: Festi-Volant de Grandes-Piles, en Mauricie.
  • 11 février 2024: Descente du lac, ou comment des experts en ski de fond dévalent 300 mètres de dénivelé sur 12 kilomètres au Club sportif des Appalaches.
  • 17-18 février 2024: 11e édition de la Virée nordique de Charlevoix, avec ajout d’une activité nocturne.
  • 25 février 2024: Loppet Viking, compétition annuelle de ski de fond organisée à Morin-Heights par le Club Viking.
  • Tous les samedis de février: C’est la fête au Parc de la Gorge de Coaticook, où l’on pratique la raquette, la marche hivernale, le patin, le fatbike, la trottinette des neiges et l’escalade de glace.
  • 9 et 10 mars 2024: Randonnée sur les glaces du fleuve, à hauteur de Montmagny.
  • 8 avril 2024: Événement naturel d’exception, il y aura ce jour-là une éclipse solaire totale, surtout visible dans la région du lac Mégantic. Il faudra voir auparavant l’exposition-spectacle Éclipse à l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic.