Archives du mot-clé kayak

Nouveautés plein air pour le printemps et l’été

En randonnée ou en vélo, en canot ou en kayak, en planche à pagaie, en camping ou en hébergement insolite, dans toutes les régions du Québec, on se prépare à vous offrir le meilleur des paysages terrestres ou aquatiques grâce à des nouveautés plein air plus variées que jamais. Prêt pour la tournée?

L’hiver touche à sa fin et les mordus du plein air vont bientôt troquer leurs skis et leurs raquettes pour leurs vélos, bottes et bâtons de marche, canots, kayaks, planches à pagaie, tentes… Pour vous aider dans vos choix de fins de semaine ou de séjours plus longs au Québec, voici ce qui vous attend de nouveau, région par région.

Abitibi-Témiscamingue

  • À Ville-Marie, au Témiscamingue, la Coop de l’Arrière-Pays offre la location d’une gamme complète d’articles de plein air : canots, kayaks, planches à pagaie, vélos, matériel de camping et de sécurité. Un service de navette et de transport de bagages est aussi proposé, ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue.
En plus de la location d'équipements, la Coop de l'Arrière-Pays propose un service de navette et de transport de bagages ainsi que des excursions guidées et autoguidées partout en Abitibi-Témiscamingue. Photo: Facebook Coop de l'Arrière-Pays

Bas-Saint-Laurent

  • De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer géré par Terfa, qui développe aussi toute une offre d’hébergements (21 chalets, 5 yourtes et 13 prêts-à-camper) dans la Réserve faunique Duchénier, à proximité.
  • La Société Duvetnor reprend ses excursions guidées en bateau et à pied au phare du Pot-à-l'Eau-de-vie, en plus de donner accès aux sentiers pédestres et à l’hébergement en camping, auberge et chalets sur l’île aux Lièvres.
  • Le chef Kim Côté du restaurant Côté Est à Kamouraska proposera les dimanches, du 9 juillet au 10 septembre, un forfait aventure gastronomique mycologique, le MycoMigrateur, pour vivre l’expérience de sorties en nature afin de cueillir champignons forestiers, plantes sauvages et petits fruits, puis de les transformer, en sa compagnie, en un délicieux repas.
  • Au parc Bonséjour, à Rimouski, un parc d’habiletés et un sentier de vélo de montagne s’ajoutent à la dizaine de kilomètres existants.
De nouveaux sentiers de randonnée pédestre voient le jour au Canyon des Portes de l’Enfer. Photo: Facebook Canyon des Portes de l'Enfer

Cantons-de-l’Est

  • À Magog, Vie de Plein air loue des vélos électriques haut de gamme et vous invite à explorer ainsi les attraits gourmands et culturels de la ville et de ses environs.
  • Le Guide vélo 2023-2025 des Cantons-de-l’Est compte plusieurs nouveaux circuits dans la région, dont la Boucle du mont Ham et celle de Cleveland.
  • Véloroute gourmande: pour sa deuxième saison, le parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements.
  • Le Centre national de cyclisme de Bromont (CNCB) offre désormais la location de matériel de bike-packing pour les amoureux de vélo et de camping ainsi que des vélos de gravelle Argon 18, qui complètent son offre de location de vélos de montagne, de BMX et de vélos de pumptrack.
  • À Bromont, le Parc des Sommets ouvre 5 nouvelles boucles de randonnée pédestre de niveau intermédiaire à expert.
  • Les 18 et 19 août prochains, Tourisme tripatif vous invite au coucher du soleil et sous les étoiles, au sommet du mont Ham, avec un panier gourmand zéro déchet mettant en valeur les produits régionaux.
  • Grand retour, de la mi-mai à fin septembre, des sorties en rabaska au parc national de la Yamaska, qui fête son 40eanniversaire.
  • À Bedford, chez Aukaneck Aventure, faites du «cani-kart», du «cani-trottinette» ou du «cani-cross» en forêt en compagnie de chiens de traîneau et découvrez que… c’est du sport !
La Véloroute gourmande, parcours de 235 km qui traverse la Montérégie et les Cantons-de-l’Est, s’enrichit de nouveaux attraits, notamment des hébergements. Photo: Facebook Véloroute Gourmande

Centre-du-Québec

  • Au parc régional des Grandes-Coulées, 4 sites de camping rustique, boisés et intimes, ont été aménagés au cœur du secteur de la Forêt ancienne. Le parc invite aussi à redécouvrir son Sentier de l’Érablière, agrémenté de panneaux en bandes dessinées: Il était une fois l’érable dans l’Érable raconte de planche en planche les aventures d’une attachante tortue des bois et de ses compagnons tout en fournissant plein d’infos sur l’acériculture.
  • Au parc régional de la Forêt Drummond, de nouvelles pistes de fatbike seront accessibles cet été, avec plus d’une vingtaine de kilomètres longeant la rivière Saint-François.
  • Sur la nouvelle Route bleue de Kingsey Falls à Danville, le parcours balisé de 11 km de canot-kayak, accrédité par Canot Kayak Québec, sera ouvert en juin et permettra de découvrir au fil de l’eau la rivière Nicolet Sud-Ouest.

Charlevoix

  • Deux sites de camping rustique ont été aménagés sur la Traversée de Charlevoix, avec tables de pique-nique et contenants à l’épreuve des animaux, à chaque étape du parcours de longue randonnée déjà jalonné de refuges.
  • À Saint-Urbain, Espace Air-Pur a ouvert l’automne dernier un camping en forêt pour tentes et véhicules récréatifs. On peut profiter des sentiers pédestres alentour, dont le sentier des Pointes et celui des Florent.
  • Près de Baie-Saint-Paul, Les Tanières ouvrent ce printemps 3 microchalets joliment équipés et bien fenestrés, ainsi que 4 sites de camping rustique en forêt, sur le rang Saint-Placide Nord. En plus d’un sentier sur la terre familiale, plusieurs autres sont accessibles dans la région.
  • À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement.
  • On offre la location de vélos de montagne électriques, de canots et kayaks au Parc d’aventure en montagne Les Palissades de Charlevoix, à Saint-Siméon. Les vélos sont offerts à partir de juillet pour des tours guidés ou des sorties en autonomie; les canots et kayaks permettent de descendre la rivière Noire, à proximité du parc. Ne manquez pas non plus sa via ferrata, à emprunter de jour comme de nuit.
  • À Petite-Rivière-Saint-François, dès la fin de juin, la Coopérative de solidarité L’Affluent prévoit d’utiliser 3 parois pour faire de l’initiation à l’escalade sur roche, prélude à un développement futur de centre et d’école d’escalade. La coop gère auberge de jeunesse et camping au Domaine à Liguori.
  • Le nouveau sentier de vélo de montage et randonnée de la Haute du Gouffre dans le secteur de Saint-Urbain reliera l’accueil de la Traversée de Charlevoix à la rivière du Gouffre Sud-Ouest, sur 13,5 km. Une extension en 2024 portera le total à 29 km pour atteindre le pied du mont des Morios.
À L’Isle-aux-Coudres, les Chalets et camping du Ruisseau Rouge ont aménagé 2 refuges de type prêt-à-camper, pour 4 personnes, afin de compléter leur offre d’hébergement. Photo: Facebook Chalets et Camping du Ruisseau Rouge, Isle-aux-Coudres

Chaudière-Appalaches 

  • Soirée Perséides le 1eraoût au parc du Massif du Sud avec concert et experts en astronomie, pour fêter le 25e anniversaire du parc. Le Trail du Massif du Sud aura lieu pour sa part cette année le 26 août.
  • Au Parc du sommet de Thetford, à Thetford Mines, en plein cœur de la ville, on y retrouve 21 km de sentiers de vélo de montagne et 7 km de sentiers de randonnée pédestre.
  • Les 17 et 18 juin, c'est le festival SUP à l’Éco-parc des Etchemins (Lac-Etchemin), avec des cliniques d’initiation et de perfectionnement à la planche à pagaie, une randonnée sur l’eau, un essai de matériel, des défis individuels et en équipe, du yoga sur planche et sur la plage, un beach party le samedi soir…
  • Sentiers Vélo Lévis offre un réseau (gratuit) de 35 km de sentiers de vélo de montagne et de fatbike pour tous niveaux au parc Valéro.
Randonnée, soirée Perséides et bien plus vous attendent au parc du Massif du Sud. Photo: Facebook Parc du Massif du Sud

Côte-Nord

  • Aux Bergeronnes, Mer et monde écotours propose cet été, en plus de ses sorties de jour en kayak de mer, des expéditions de 2 jours en kayak-camping en longeant la côte du golfe du Saint-Laurent.
  • Près de Baie-Comeau, Attitude Nordique bonifie son offre d’activités avec l’ajout d’une tyrolienne et d’un pont suspendu surplombant la magnifique baie Saint-Pancrace, à une hauteur de 50 mètres. Profitez-en pour tester la via ferrata La Nord-Côtière, en bord de mer, ou les sorties guidées en kayak de mer ou planches à pagaie. On peut dormir sur place en tente, tente prospecteur ou au tout nouveau «loft sur la plage».
  • À Fermont, Aventure 52e parallèle organise été comme hiver de sympathiques sorties guidées par des citoyens passionnés de plein air. «Louez votre Fermontois (e)» et partez avec lui ou elle à la découverte des montagnes aux alentours de Fermont!
Le tout nouveau «loft sur la plage» d'Attitude Nordique, près de Baie-Comeau. Photo: Facebook Attitude Nordique

Gaspésie 

  • Dans la Matapédia, un nouveau parcours combinant randonnée et escalade facile sur une paroi rocheuse sera offert dès juin par la Coopérative de plein air de La Matapédia, en partenariat avec Parcours Aventures, à la Chute à Philomène, un site passablement impressionnant avec une chute de 33 mètres et un impressionnant belvédère en porte-à-faux. Une passerelle suspendue, un pont de singe, une poutre et une tyrolienne de 80 mètres compléteront les installations de la via ferrata.
  • À Forillon, Cap Aventure propose un nouveau forfait d’expédition en kayak de mer ou planche à pagaie de 2 jours le long des côtes dans le secteur de Grande-Grave et celui de Penouille, avec nuit en camping ou prêt-à-camper sur leur site à Cap-aux-Os.
  • Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure, l’une des plus belles du Québec.
  • Au Mont-Saint-Pierre, à l’automne 2022, les sentiers du Delta et de la Crête, qui permettent d’atteindre le sommet du Mont-Saint-Pierre, à 430 mètres d’altitude, ont été réaménagés afin de permettre aux petits et aux grands d’y accéder. Totalisant 7 km et connectés au Sentier international des Appalaches qui se dirige vers les mythiques Chic-Chocs, ces sentiers permettent de découvrir un magnifique amphithéâtre naturel et d’observer le coucher du soleil.
  • Évasion nature Petite-Vallée organise des sorties guidées en vélo de montagne tout l’été dans l’arrière-pays montagneux. Hébergement et restauration aussi sur place.
  • Près du parc Forillon, l’auberge Griffon Aventure bonifie son offre d’hébergement avec des tentes prospecteur, un camping sous les arbres, des emplacements pour véhicules récréatifs, des chalets et dortoirs.
  • La Sépaq a récemment intégré le secteur Rivière-Madeleine, territoire de 42 km2 incluant un bord de mer, à la réserve faunique des Chic-Chocs. Une occasion en or de s’initier à la pêche au saumon et de profiter d’un chalet sur le littoral.
  • À Percé, Folies Boréales proposera cet été un parcours d’aventure à la cime des arbres, incluant filet et saut à l’élastique inversé, en plus d’hébergements en bulles, tentes suspendues et camping sauvage. 
Cime Aventures offre désormais le transport de bagages pour le forfait L’Intrépide comprenant une descente en canot-kayak sur 2 jours et 1 nuit en camping sur la rivière Bonaventure. Photo: Facebook Cime Aventures

Îles de la Madeleine

La Société de conservation des îles de la Madeleine organise des sorties éducatives et écoresponsables. Photo: Facebook Société de conservation des Îles-de-la-Madeleine

Lanaudière

  • La Pourvoirie du lac Saint-Pierre fera l’acquisition de 4 yourtes flottantes cet été. Une première, toute équipée, sera disponible à la location dès le 30 juin. On pêche avec chaloupe sur place!
  • L'Abbaye Val Notre-Dame ajoute 5 km à son réseau de sentiers de vélo de montagne dans la forêt entourant l’abbaye, avec 4 pistes. La location de vélo à assistance électrique sera aussi possible. Deux nouvelles sorties de cueillette gourmande (3 juin et 5 août) compléteront une offre renouvelée de 12 randonnées gourmandes, organisées du 20 mai au 23 septembre, ainsi que 4 pique-niques forestiers.
  • Un nouveau sentier pédestre a vu le jour dans le parc régional de la Forêt Ouareau, à Notre-Dame-de-la-Merci, en septembre dernier. Le mont des Conscrits n’est accessible qu’en saison estivale. D’une longueur de 3,5 km et de niveau intermédiaire, il mène à un cap de roche, avec 2 belvédères, pour une vue panoramique sur les montagnes.
  • À Saint-Côme, Ascension Sports débute cet été son offre d’accompagnement en sentiers de vélo de montagne par des guides certifiés. L’entreprise est spécialisée dans la location de vélos de montagne.
  • NatürSUP, une entreprise québécoise écoresponsable, dessine, conçoit et vend ses propres planches à pagaie gonflables. Elles sont en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés.
NatürSUP offre ses planches à pagaie gonflables en location à la plage Maria-Goretti de Saint-Charles-Borromée et au parc des Champs-Élysées, à Notre-Dame-des-Prairies. Des cours d’initiation sont également proposés. Photo: Facebook natür SUP

Laurentides

  • À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée, dont des visites guidées, des soirées pleine lune et des journées thématiques, mais a aussi aménagé des sentiers sur la terre ferme, en forêt, notamment un menant à l’ancien barrage de la pisciculture d’autrefois.
  • À Sainte-Agathe-des-Monts, le Tyroparc, Backbone et Passe-Montagne – école d’escalade se sont associés pour un projet récréotouristique d’envergure, avec des refuges attendus pour 2024. Cet été, on pourra déjà profiter des parois du mont Catherine, aménagées pour l’escalade.
  • Le Parc régional de la Montagne du Diable remporte au Québec la palme des sites de plein air accessibles aux personnes à mobilité réduite: pavillons d’accueil, stationnements, sites de campings adaptés… Le parc a aussi fait l’acquisition de matériel adapté pour enfants, de tricycles Tivel et de planches SUP permettant de pratiquer ce sport en fauteuil roulant.
  • À Mont-Laurier, un nouveau réseau cyclable urbain permet de découvrir le centre-ville revitalisé à partir du kilomètre 201 du parc linéaire le P’tit train du Nord.
  • Du 19 mai au 9 octobre, l’hôtel UNIQ s’installe de nouveau au Domaine Saint-Bernard, à Mont-Tremblant, et ce sera la seule «destination» 2023 de cette formule d’hébergement éphémère sous tente aménagée de type glamping. Les campeurs auront accès aux activités de randonnée pédestre, de vélo, de baignade et de canot sur le site du domaine.
À Saint-Faustin-Lac Carré, le Sentier des cimes poursuit son déploiement avec de nouvelles activités sur son parcours au-dessus de la canopée. Photo: Facebook Sentier des cimes Laurentides

Mauricie

  • En Haute-Mauricie, Méandre invite à une nouvelle activité de descente sur la rivière Croche, avec plusieurs Le site de villégiature a aussi ses sentiers pédestres, 40 km de vélo de gravelle ainsi qu’une belle plage sablonneuse. Sur place: glamping sous dômes en bois, microcabines et sites de camping.
  • À Trois-Rivières, l’agence de voyages réceptive Escapade Mauricie, proposant des forfaits de microaventures, s’associe à Locapaq (de Montréal) pour ouvrir avant l’été une succursale qui louera de l’équipement de camping et de plein air. En collaboration avec Navette Nature, un transport de Trois-Rivières vers le parc national de la Mauricie sera de retour cet été, avec une remorque pour transporter des vélos. Pour parcourir le Chemin du Roy, des vélos électriques seront aussi disponibles, tout comme des surfs électriques pour descendre la rivière Saint-Maurice.
  • À Saint-Mathieu-du-Parc, tout près du parc national de la Mauricie, l’Auberge Mandala est une nouvelle auberge de jeunesse, avec piscine, spa, sauna, terrasses ensoleillées et petit-déjeuner inclus.
  • Du 2 au 4 septembre, retour de la Classique internationale de canots de la Mauricie.
En Haute-Mauricie, Méandre vous invite à dormir dans une microcabine. Photo: Facebook Méandre

Montérégie

  • Tourisme Montérégie a lancé en février la deuxième édition de son magazine cyclotouristique Cap sur le Vélo. On peut y retrouver des pistes cyclables, des suggestions d’itinéraires sur route, des témoignages de différents cyclistes ainsi que des attraits touristiques à découvrir. La Montérégie compte quelque 1 000 km de pistes cyclables, presque entièrement asphaltées.
  • Le Village des écluses proposera une expérience lumineuse immersive sur le sentier menant au phare du canal de Soulanges. De plus, une nouvelle offre d’hébergement insolite permettra l’ajout de 20 unités de prêt-à-camper au bord du lac Saint-Louis (microchalets, autobus convertis, tipis et tentes glamping), portant à 130 les emplacements de ce site de 10 hectares.
  • La 83e édition des Régates de Valleyfield, avec compétitions et spectacles, se tiendra les 7, 8, 13, 14, 15 et 16 juillet.
La pointe du phare qui accueillera le sentier lumineux du Village des écluses. Photo: Facebook Village des Écluses

Outaouais

  • Tourisme Outaouais publie son nouveau dépliant plein air, avec carte identifiant toutes les entreprises et les sites offrant notamment randonnée pédestre, canot, kayak, planches à pagaie, vélo de route, vélos de montagne, camping, prêts-à-camper, hébergements insolites.
  • Montebello Vélo de montagne offrira cet été plus de 6 km de nouveaux sentiers aménagés au goût du jour, y compris une flowtrail (piste de descente facile, fluide, avec légères vagues et beaux virages relevés). Le réseau de vélo de montagne et fatbike compte maintenant 25 km pour tous les niveaux.
  • Kenauk Nature a construit 3 nouveaux prêts-à-camper qui seront disponibles dès le début de l’été en bordure du lac Papineau. Au programme: pêche, randonnée, kayak, escalade…
  • La Sépaq ajoutera à la mi-juillet 47 sites de camping sur la Boucle du Cerf, au Centre touristique du Lac-Simon, le tout dans le secteur boisé et proche de la plage; 14 prêts-à-camper Étoile seront aussi ouverts à la location.
  • L’ancien centre de ski alpin de Wakefield devient le Centre Vorlage et prévoit ouvrir cet été 3 ou 4 premières pistes de vélo de montagne et plusieurs sentiers pédestres.
  • Le Camp Fortune a développé en collaboration avec le parc de la Gatineau le projet de tyroliennes Sommet à Sommet. Le parcours ouvert en mai aura 3 tyroliennes d’une longueur de plus de 1,3 km, avec une vitesse pouvant atteindre 70 km/h.
  • À Chelsea, Nomades du Parc propose un nouveau tour guidé d’une durée de 4 heures combinant le vélo et la pêche. Accompagnés, les participants découvriront en vélo électrique les berges de la rivière Gatineau et pourront apprendre ou perfectionner leur technique de pêche à la mouche.
  • En plus de vélos hybrides, Carpe Diem Aventures offrira cet été à Blue Sea la location de vélos à assistance électrique à roues surdimensionnées. Découvrez ainsi la Véloroute des Draveurs ou différents sentiers de gravelle de cette belle région.

Région de Québec

  • À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. En location, on retrouve des kayaks simples pour pagayer sur le lac Saint-Joseph et des vélos électriques pour explorer la vélopiste Jacques Cartier-Portneuf.
  • Sur la base militaire de Valcartier, le Centre Castor a développé un beau réseau de vélo de montagne (plus de 100 km) et de sentiers pédestres sur les flancs du mont Brillant. On peut dormir sur place au Village de yourtes.
À la Station touristique de Duchesnay, le parcours aérien Arbraska s’est doté de 2 nouvelles tyroliennes. Photo: Facebook Station Duchesnay

Saguenay-Lac-Saint-Jean

  • La Réserve faunique des Laurentides, dont le territoire est partagé entre les régions de Québec et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, s’ouvre au bike-packing, activité de cyclotourisme sur chemins forestiers et sentiers avec tout son stock pour camper. Une douzaine de circuits de 85 à 170 km, de 2 à 7 jours, sont proposés aux cyclistes, avec camping dans une vingtaine de sites rustiques. On peut même apporter sa canne à pêche. Vélo de montagne ou de gravelle conseillé.
  • Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Passant à travers champs et le long de la Belle-Rivière, le court trajet vient améliorer le confort et la sécurité des cyclistes dans ce secteur passant.
  • Le Camping municipal de Péribonka propose désormais plusieurs choix d’équipements, tels que kayaks, planches à pagaie, canots, pédalos et canot rabaska.
  • La Sépaq a ajouté 10 prêts-à-camper Étoile au camping Camp-de-Touage du parc national de la Pointe-Taillon, à Saint-Gédéon, et 7 dans le secteur de Baie-Éternité au parc national du Fjord du Saguenay.
Un nouveau tronçon de piste cyclable s’ajoute à la Véloroute des Bleuets à Saint-Gédéon. Photo: Facebook Véloroute des Bleuets

À la découverte de l’île aux Lièvres et de la rivière du Loup

La région du Bas-Saint-Laurent offre, du printemps à l’automne, de merveilleuses occasions d’approcher l’eau tout en randonnant… ou d’être carrément sur l’eau! Bienvenue à l’île aux Lièvres et sur la rivière du Loup.

Marcher dans la biodiversité à l’île aux Lièvres

Forêt ou rivage? Pourquoi choisir quand on peut alternativement marcher au bord de l’eau, sur les rochers, en profitant de la marée basse, et se promener dans le bois? Dans l’estuaire maritime du Saint-Laurent, l’île aux Lièvres est un vrai coffre au trésor en matière de biodiversité comme de sentiers pédestres pour tous les goûts.

Perdu au milieu du fleuve, le grand bout de terre de 13 km de long sur 1,6 km de large à son maximum m’a récemment réservé de belles surprises, même si j’y avais déjà campé deux fois par le passé.

Protégée et gérée depuis 1986 par la Société Duvetnor, organisme à but non lucratif, l’île dispose de quatre campings, de sept beaux chalets et d’une jolie auberge récemment rénovée. En y séjournant, vous contribuez à la mission de conservation de Duvetnor sur l’un des joyaux naturels du Québec maritime, ainsi qu’à la préservation de sa biodiversité.

Photo: Facebook Société Duvetnor

La faune et la flore et l’île

La forêt, dominée par les peupliers faux-trembles, peupliers baumiers et sapins baumiers, couvre presque les trois quarts de l’île, mais il est facile de déboucher sur le littoral pour profiter de la vue sur le fleuve et observer la faune ailée, dont les eiders à duvet.

Les lièvres sont partout sur «leur» île, tandis que les phoques se tiennent plutôt vers la pointe est. De leur côté, les bélugas viennent souvent se montrer au large de la côte nord-ouest.

La forêt a été façonnée par les lièvres, leur broutage empêchant par exemple les érables d’y pousser. En sous-bois prolifèrent quelques espèces de plantes résistant à ce broutage du lièvre, dont l’if du Canada.

Photo: Simon Laroche Photographie, Facebook Société Duvetnor

Des sentiers pour tous les goûts

Seize sentiers de différents niveaux et longueurs sillonnent le territoire de l’île. Pour une ou deux bonnes journées de randonnée, optez pour une partie de la Grande Course (14,5 km au total entre la pointe ouest et la pointe est), par exemple en partant de l’auberge. Presque complètement dans le bois et sans dénivelé, le sentier offre quelques beaux points de vue sur le fleuve, surtout à la pointe ouest et à la pointe est (superbe au lever du soleil). On peut raccourcir le trajet aller-retour en dormant en route, à l’un des trois campings des Cèdres, de l’Anse à la Boule ou des Bélugas, mais il faut porter ses bagages sur son dos ou traîner un chariot avec soi.

J’ai adoré le sentier de la Mer, côté nord et côté sud, à faire à marée basse vers la pointe est sur les «lamelles» rouges de schiste argileux du littoral. Dans ce secteur, le court sentier de la Traverse permet également d’aller admirer le coucher du soleil.

Le court sentier forestier de la Corniche et celui du Jardin, accessibles tous deux par la Grande Course, m’ont offert aussi plusieurs coups de cœur: vue plongeante sur le littoral nord, descente à pic vers l’anse au Sable, remontée dans un décor de toundra alpine au sol.

Le sentier du Lièvre, aussi accessible par la Grande Boucle, transite pour sa part, côté sud, par deux anses de rêve, l’anse à la Boule et l’anse aux Épervières.

Seize sentiers de différents niveaux et longueurs sillonnent le territoire de l’île. Photo: Facebook Société Duvetnor

Plongée dans la nature sur la rivière du Loup

À mon retour à Rivière-du-Loup, j’ai troqué le bateau de Duvetnor qui m’avait emmenée sur l’île aux Lièvres pour un kayak. Direction: Saint-Joseph-de-Kamouraska, dans l’arrière-pays. Sur le Rang 5 Ouest, Zone Aventure propose des descentes en kayak ou en canot à partir de son terrain situé en bordure de la rivière du Loup.

En formule libre, vous pouvez parcourir une section du cours d’eau en 3, 5 ou 8 heures selon la distance souhaitée et le goût de prendre votre temps seul, en famille ou entre amis. Jusqu’au 1er septembre, l’activité est proposée du mercredi au dimanche, puis seulement les week-ends jusqu’à fin octobre. Pour bonifier votre rando nautique, vous pouvez aussi être accompagné (sur réservation) d’un guide-interprète.

Photo: Facebook Zone Aventure

Le circuit est bucolique à souhait, presque sans maisons sur les rives, qui sont couvertes d’une végétation variée. La rivière coule sous quelques ponts, puis longe un rang et ne présente pas de difficulté, hormis quelques petits passages en eau vive ou plutôt frémissante.

Un bon courant vous accompagne, facilitant la progression sur la rivière à coups de pagaie, tout en prenant le temps d’écouter ou de voir une panoplie d’oiseaux. Dans ce voyage hors du temps, un orage survient parfois. Dans ce cas, le mieux sera de vous abriter sous un pont ou sous un arbre penché vers la rivière, car les rives souvent escarpées sont peu propices à mettre pied à terre.

Au point d’arrivée convenu, vous pourrez sortir du kayak ou du canot et grimper votre embarcation sur le talus en attendant Tony ou quelqu’un de son équipe pour revenir sur le Rang 5 en autobus. Retour à la civilisation après un bon «bain» de nature.

Bon à savoir

Vélo de montagne

Dans la région de Québec, les centres de vélo de montagne n’acceptent dorénavant sur leurs sentiers que les vélos à assistance électrique de classe 1 munis d’un moteur «pédalier».

Devant l’engouement des Québécois pour le vélo électrique, l’alliance Québec Vélo de montagne impose en effet de nouvelles règles sur les sentiers de ses membres (Empire 47, Le Massif de Charlevoix, Mont-Sainte-Anne, Sentiers du Moulin et Vallée Bras-du-Nord) afin d’assurer la sécurité des cyclistes et de préserver l’état des sentiers.

Les vélos électriques de classe 1 ont une assistance générée par les coups de pédale et non, comme ceux de classe 2, par une manette au guidon sans obliger à pédaler. «En plus d’être moins aisé au pilotage, ce dernier type de vélo à "moteur roue" exerce une traction importante lorsque l’assistance électrique est engagée, ce qui abime fortement les sentiers», précise l’organisme dans un communiqué.

Activités découvertes

L’organisme GUEPE (Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement) propose plusieurs activités à Montréal et en région au cours du mois d’août: rallye-nature au parc du Pélican (Montréal) le 13 août; table de découvertes sur la pollinisation au Parcours Gouin (Montréal) le 27 août.

Sur réservation, on peut participer à une nuit à la belle étoile les 12-13 août au mont Grand-Fonds (Charlevoix), à une sortie en kayak au clair de lune le 20 août (site nautique de Lachine et de Beauséjour) et à un bain de nature le 28 août au mont Grand-Fonds.

Camping, vélo et kayak au pied du mont Orford

Juin est un temps merveilleux pour le plein air. Récit d’une expérience de prêt-à-camper au parc national du Mont-Orford, assortie d’une sortie en vélo de montagne et d’une autre en kayak de mer.

Juin fait souvent fuir même les irréductibles du camping qui craignent les maringouins comme la peste. Pourtant, j’ai toujours eu des expériences mémorables en plein air au mois de juin, des Laurentides à la Côte-Nord, en passant par Lanaudière, et tout récemment dans les Cantons-de-l’Est. Le temps est doux, voire chaud. C’est aussi le temps des premières baignades rafraichissantes en lac ou en rivière, des premières sorties en vélo, en canot ou en kayak. Je m’arme de protecteur à la citronnelle, d’une casquette et de vêtements légers mais longs, surtout pour l’heure du «5 à 7» des moustiques!

Me voilà donc partie au parc national du Mont-Orford, que je n’ai pas visité depuis bien longtemps en été. Un rapide coup d’œil au site web de la SÉPAQ – premier de mes conseils – indiquait des offres de dernière minute en prêt-à-camper au lac Stukely. On plie bagage et on réserve!

Photo: Facebook Parc national du Mont-Orford

En vélo de montagne

Ponctué par les massifs du mont Orford (qui a échappé à l’aménagement de son versant nord en pistes de ski alpin) au sud et du mont Chauve au nord, le parc abrite une succession de vallées, de lacs et d’étangs magiques pour l’amateur d’activités nautiques. Passé le golf, on atteint rapidement le Centre de découverte et de services Le Cerisier, près d’un vaste étang du même nom. Après un bon pique-nique au bord de l’eau, j’enfourche mon vélo de montagne pour une balade dans les bois.

Le parc du Mont-Orford a pris la tangente vélo de montagne en 2019, avec un projet-pilote de 12 km de sentiers singletrack, mais qui s’est vite retrouvé projet tout court. Ce printemps, des sentiers de ski de fond ont été ouverts à la pratique du vélo de montagne (et fatbikes) et deux sentiers plus difficiles et plus techniques (La Sanguinaire et La Chaga) complètent l’offre. On dispose donc désormais d’un réseau conséquent, avec 13 sentiers de 25 km au total, répartis en deux grands secteurs, accessibles en voiture ou via des pistes cyclables existantes. Et il y en a pour tous les goûts, avec des degrés de difficulté allant de facile à difficile, et des distances variant de 0,4 à 4,2 km chacun.

Nous nous sommes concentrées sur le secteur le plus proche du Centre de découvertes. La piste L’Amiral court gentiment sur 3 km en forêt mixte, nous procurant une ombre végétale bien appréciée par temps chaud. La forêt est une vraie volière et même si l’on voit rarement les oiseaux, on les entend beaucoup.

S’ensuivit le sentier de la Vice-Roi (1,9 km, facile), puis le court Monarque, pour faire monter un peu les palpitations cardiaques, avant de les faire redescendre sur L’Asclépiade, piste en petites montagnes russes faciles.

Pour opérer une boucle sans revenir sur ses pas (ou plutôt ses roues), La Médéole est une bonne option (niveau intermédiaire), mais on peut toujours emprunter les pistes de ski de fond aux allures de chemins forestiers un brin cahoteux, mais sans grande difficulté et toujours sous un beau couvert forestier. 

Glamping au parc national

C’est presque l’heure de l’apéro! On utilise la toute nouvelle station de lavage de vélos avant de les remettre sur le rack de l’auto. Direction: le camping du lac Stukely. À voir le nombre d’emplacements en diverses boucles, j’ai quelques frayeurs, mais le camping n’est qu’à moitié plein, et les sites, bien isolés les uns des autres. Nous avons rendez-vous avec notre prêt-à-camper dans la boucle du Mélèze. Il est assez loin du lac, mais quand on réserve en dernière minute, il faut s’y attendre.

Les prêt-à-camper Étoile de la SÉPAQ, dont je fais pour la première fois l’expérience, sont vraiment bien faits, à l’extérieur comme à l’intérieur. À six par temps de pluie, je ne suis pas sûre que j’adorerais, mais à deux, c’est très spacieux. Sur la terrasse abritée d’un auvent, la zone cuisine est parfaite, avec poêle à deux ronds, et l’équipement intérieur au top niveau: des lits confortables, des rideaux autour des lits et aux fenêtres bien garnies de moustiquaires, de l’électricité, un frigo (qui ne fait pas de bruit), une table avec six chaises, la vaisselle et tout ce qu’il faut pour cuisiner sans souci.

On prend l’apéro dans des chaises de style Adirondack et le souper, à la table à pique-nique, avant de filer à la plage admirer le coucher du soleil. Il est temps: il se couche déjà derrière une colline, à l’ouest du lac. Et nous, nous ne ferons pas de vieux os! À 22 h, ce sera l’extinction des feux dans le prêt-à-camper, signe que la journée de plein air a été bonne.

Photo: Anne Pélouas

Kayak de lac

Au matin, il pleut. C’était prévu, mais on espérait bien que les météorologues se soient trompés. Nenni. On en profite pour prendre son temps dans le confort du prêt-à-camper. Après le petit déjeuner et le deuxième café, voilà qu’on n’entend plus la pluie tambouriner sur la toile. L’application météo indique toujours 80% de pluie sur Orford… Nos regards se croisent par-dessus la table. «On y va?»

Il est 9h30. Le prêt-à-camper est à libérer à midi. Nous laissons tout en l’état pour filer en auto à la plage du lac Stukely, débarquer les kayaks et sortir sur l’eau. Pas un chat sur la plage comme sur le lac, hormis quelques canards. Le temps est nuageux et le vent, léger. La petite île face à la plage dépassée, nous longeons le lac par la gauche. Le centre de services Le Bonnallie a fière allure vu du lac, avec en avant-plan sa kyrielle de planches à pagaie, canots, kayaks et pédalos au repos.

Dans le couvert forestier, on distingue à peine les chalets EXP, les prêts-à-camper et les chalets Nature. La verdure reprend ses droits et les quenouilles de bord de lac aussi. Le ciel gris souris semble lui aussi au repos. Nous virons plein nord au sortir de la baie pour traverser le lac, contourner une grosse île avec l’ambition de rejoindre la baie au fond de laquelle se trouve la base de plein air Jouvence, mais une pluie fine vient de nous rattraper et le temps file. Demi-tour vers le sud, puis vers l’est. L’ondée est passée. Elle a à peine mouillé nos chemises quand nous touchons la plage, à temps pour remonter les kayaks sur le toit de l’auto, puis rejoindre la boucle Le Mélèze, ramasser nos petites affaires et laisser le prêt-à-camper en ordre pour le prochain. La pluie tombe de nouveau quand nous reprenons la route de Montréal.

Morale de l’histoire: en plein air, il faut être prêt à tout et faire preuve de souplesse pour saisir les occasions qui se présentent, y compris les cadeaux du ciel, comme cette fenêtre matinale sans pluie qui nous a été offerte contre toute attente météorologique.

Bon à savoir:

  • L’accès au réseau de vélo de montagne est payant (en plus de l’accès général au parc).
  • Le parc compte de nombreux et magnifiques sentiers pédestres, pour grimper à l’assaut du mont Chauve ou des crêtes du mont Orford, à moins qu’on ne préfère emprunter la Boucle des Trois Étangs (5 km, de niveau facile).
  • On peut louer des vélos fatbikes et des embarcations au Centre de découverte et de services Le Cerisier, des pédalos, canots et planches à pagaie au Centre de services Le Bonnallie, au lac Stukely.
  • Les campeurs de la SÉPAQ ont droit à 15% de réduction au golf du Mont-Orford, du lundi au jeudi, et 10% du vendredi au dimanche.
  • Les chiens en laisse sont autorisés à certains emplacements de camping du lac Fraser et du lac Stukely, sur certains sentiers de randonnée et secteurs limités de bords de l’eau.

Dernières nouvelles de Magog:

  • L’Auberge jeunesse Magog-Orford a rouvert ses portes le 4 juin et son café Les Estries est ouvert à tous, même sans hébergement sur place, avec pâtisseries maison et bagels frais.
  • La lavanderaie de Bleu Lavande a déménagé ses pénates de Stanstead à Magog; le site est ouvert depuis le 7 juin.

4 activités-nature au parc national d’Opémican

Le dernier-né des parcs nationaux du Québec, celui d’Opémican, au Témiscamingue, est plein de ressources pour les amateurs de plein air. Le mois d’août est un excellent moment pour y camper, arpenter ses sentiers et filer sur l’eau… Magique!

À pied ou à vélo

Secteur de la Pointe-Opémican 

En matière de sentiers pédestres, il y en a pour tous les goûts dans les deux principaux secteurs du parc. Au total, c’est une trentaine de kilomètres (km) répartis dans des sentiers de 1 à 6 km chacun.

L’Estacade

La Pointe Opémican, où se trouvent le centre de services, les deux principaux campings et des sites de prêts-à-camper, s’avère un très bon choix pour la marche. Débutez sur le plat au centre de services en empruntant l’Estacade (boucle de 3 km). Ses attraits sont nombreux.

On découvre dès le départ l’histoire des lieux dans plusieurs vieux bâtiments (hangar à estacades, menuiserie, forge) attestant de la vie laborieuse au temps de la drave. La pointe servait en effet de «poste de relais» pour l’organisation du transport du bois sur le lac Témiscamingue et tout ce qui nécessitait construction et réparation de bateaux, comme de grosses «ceintures» de bois (estacades) qui encadraient les billots en déplacement sur le lac.

Juste après, l’auberge Jodoin, haut lieu de rencontres à l’époque, est en cours de rénovation et, à ses pieds, on peut se baigner dans le lac. L’auberge n’a pour résidents actuels (du moins dans ses cheminées) que des martinets ramoneurs qui en ont fait leur lieu de nidification. Le sentier longe ensuite le bord de l’eau à l’abri des arbres, puis vire à droite en forêt pour compléter la boucle. On peut aussi faire ce trajet à vélo.

La Pointe Opémican servait de «poste de relais» pour l'organisation du transport du bois sur le lac Témiscamingue. Photo: Anne Pélouas

Le sentier des Piers

Le sentier des Piers (boucle de 1,7 km) transite pour sa part par une magnifique forêt de vieux pins et pruches avant de monter à flanc de colline, offrant alors une vue unique sur l’ancien poste de relais. On peut prolonger la balade par le sentier de la Prucheraie (1,6 km), qui ramène sur le chemin Jodoin. Les plus valeureux poursuivent en face sur le sentier des Éclaireurs. Nouveau de cette année, il offre 5 km de randonnée en boucle (plus 1,3 km sur le chemin Jodoin) à même un plateau surplombant la Pointe-Opémican.

Le sentier des Piers offre une vue unique sur l’ancien poste de relais de la Pointe Opémican. Photo: Anne Pélouas

Secteur de la rivière Kipawa

Ce secteur, qui n’était pas ouvert l’an passé, constitue un ajout de taille, tant pour le camping que pour la randonnée.

Le sentier de l’Inukshuk

Le superbe sentier de l’Inukshuk (2,4 km aller-retour) débute près de jolis sites de prêts-à-camper. Pratiquement toujours en forêt, il passe par un premier belvédère sur les caps du lac Témiscamingue où trône un gardien de pierre en forme d’Inukshuk. Quelque 500 mètres plus loin, on atteint le bord du lac, avec tables de pique-nique et site de location de canots.

Le gardien de pierre en forme d’Inukshuk dans le sentier du même nom. Photo: Anne Pélouas

Le sentier de la Paroi-aux-Faucons

De l’autre côté de la route d’accès, le sentier de la Paroi-aux-Faucons (boucle facile de 1,8 km) passe par un camping rustique, traverse la forêt et atteint le haut de la falaise à mi-parcours.

Le sentier de la Grande-Chute

Amoureux des chutes, reprenez le chemin de la rivière Kipawa pour une courte balade de 1,2 km aller-retour sur le sentier de la Grande-Chute. Point d’orgue: les cascades impressionnantes de la rivière. Le parc travaille actuellement à connecter ce sentier avec celui de l’Inukshuk sur plus de 2 km, avec vue permanente sur les méandres bouillonnants de la rivière Kipawa. Nul doute que cet automne ou l’été prochain, cette section deviendra une vedette du parc!

Photo: Anne Pélouas

En canot, en kayak ou en planche à pagaie

Chute Opémika

On peut louer ces trois types d’«embarcations» au centre de services du parc (Pointe-Opémican) et partir de la plage de l’auberge Jodoin pour explorer les rives du lac Témiscamingue.

L’une des belles sorties à faire sur l’eau consiste à longer la rive québécoise du grand lac vers le nord-est. Après 3,3 km de navigation, il se resserre en un goulet facile à traverser. Côté ontarien, la rive est plus sauvage. Après 1,5 km de pagaie ou de rame, on entre dans une petite baie pour un parcours en rivière étroite et sinueuse qui mène à la petite chute Opémika, cachée en forêt. L’observation d’oiseaux (grands hérons, canards, etc.) est au programme, en plus d’arrêts incontournables pour la baignade si le temps est chaud, avant de rentrer au bercail, vent dans le dos si l’on a de la chance!

Photo: Anne Pélouas

Canot-camping

Un autre beau parcours sur le lac Témiscamingue relie la Pointe-Opémican au secteur de la rivière Kipawa plus au nord: 27 km en grande partie au pied de grandes parois rocheuses, avec deux sites de canot-camping en route, sur chaque rive du lac.

Les amateurs de portage aimeront certainement le circuit de canot-camping reliant le lac Kipawa au lac Témiscamingue avec ses trois lacs «du Portage du Sauvage».

Les autres se rendent à l’accueil du parc à Laniel pour les réservations de canots. On peut partir de là ou du fond de la baie Dorval pour une exploration (à la journée ou plus, avec camping) du secteur de l’île-aux-Fraises dans le grand lac Kipawa. Après 2 km pour sortir de la baie (et de la zone des chalets), on découvre un archipel très sauvage à explorer selon l’envie, en boucles de 13 à 24 km, autour d’îles et d’îlots, avec deux sites de canot-camping pour les amateurs. En une journée, on a largement le temps d’en faire un bon tour, de se baigner dans les eaux limpides, de pique-niquer les pieds dans l’eau et d’installer un hamac pour la sieste. L’esprit n’en sera que plus léger pour le retour, après cette grande bouffée d’air pur.

Photo: Anne Pélouas

Plein air-aventure: du pire au rêve de demain

La crise actuelle oblige les amateurs de plein air et de tourisme d’aventure à faire preuve de beaucoup de patience. Trois spécialistes de tourisme d’aventure racontent dans quelles conditions ils travaillent depuis que les frontières se sont fermées ou que le confinement est en vigueur et comment ils préparent pour vous la sortie de crise, avec l’espoir – comme pour nous tous – qu’elle vienne vite! 

Parcs et entreprises en tourisme d’aventure fermés, obligation de sorties réduites à la proximité des domiciles, accès limités à certaines régions… Le monde du plein air au Québec subit de plein fouet les effets de la crise de la COVID-19 et fournit sa part d’efforts pour réduire au minimum les risques de propagation du virus.

Même chose pour les agences spécialisées en tourisme d’aventure à l’international, dont il faut louer les efforts incroyables accomplis pour rapatrier leurs clients, aider les autres dans leurs démarches d’assurance annulation de voyages, tout en continuant à préparer les séjours de l’été avec un personnel réduit et dans des conditions financières très difficiles.

La crise de mars au Québec

«Nous avons manqué deux ou trois semaines d’activités en fin d’hiver», dit le directeur général d’Aventure Écotourisme Québec (AEQ), Pierre Gaudreault.

Dans cet entre-deux saisons, les effets de la crise semblent limités dans les 135 entreprises en écotourisme et tourisme d’aventure ainsi que dans les 50 parcs régionaux du Québec membres d’Aventure Écotourisme Québec. «Le moral est assez bon et les membres demeurent optimistes», affirme monsieur Gaudreault. Ceux qui travaillent avec une clientèle internationale sont nettement «plus nerveux».

Les plus affectés ces temps-ci sont ceux qui offrent habituellement au printemps des sorties ou des formations en rafting et kayak en eau vive. Pour eux, ce sera zéro revenu.

Les autres ne paniquent pas, mais l’incertitude provoque beaucoup d’inquiétude, note Pierre Gaudreault.

Si les parcs nationaux peuvent recevoir l’aide de leurs MRC respectives, les petites entreprises locales du secteur ne peuvent compter que sur elles-mêmes. «Notre secteur avait le vent dans les voiles en 2019. Tout allait bien, mais certains ont fait des investissements et le ralentissement actuel pèse sur les finances. C’est le calme plat depuis trois semaines. Les écoles fermées ont annulé leurs activités de plein air sans payer; les gens annulent leurs réservations et personne ne réserve pour l’été. Nos entreprises sont donc sans entrées d’argent».

L’AEQ a mis en place une équipe pour les aider à gérer la crise, avec une chaîne téléphonique, la fourniture d’un aide-mémoire sur les actions à prioriser, des conseils pour prendre des arrangements avec leurs fournisseurs et bailleurs de fonds.

Les plus affectés ces temps-ci sont ceux qui offrent habituellement au printemps des sorties ou des formations en rafting et kayak en eau vive. Photo: Rune Haugseng, Unsplash

Rapatriements rocambolesques

Il faut louer les efforts incroyables accomplis depuis mars par les agences de voyages québécoises pour rapatrier leurs clients de l’étranger. Tel fut le cas chez Terres d’Aventure Canada et Karavaniers, nos deux plus importantes agences spécialisées en tourisme d’aventure à l’international, qui travaillent toujours d’arrache-pied, à effectifs réduits et sans recettes nouvelles, pour servir leur clientèle.

Jad Haddad, directeur de Terres d’Aventure Canada, raconte: «Mi-mars a été une véritable course contre la montre car la situation changeait d’heure en heure, avec des pays fermant leurs frontières les uns après les autres, alors que nous tentions de ramener ici une vingtaine de clients se trouvant au Costa Rica, en Afrique du Sud, au Sri Lanka, en Australie, Nouvelle-Zélande, Maroc et Vietnam.» Les quelques employés de Montréal ont dû jouer des pieds et des mains, 24 heures sur 24, pour les épauler, leur trouver des vols de retour qui étaient ensuite annulés…

L’histoire d’un client qui devait partir en Jordanie début mars est éclairante. La veille, le pays ferme sa frontière. Terres d’Aventure lui propose alors de rejoindre plutôt un groupe pour un trek au Maroc. Le client à peine arrivé à Marrakech, le pays ferme aussi ses frontières et le reste du groupe n’arrive pas… «Nous avons dû le prendre en charge à distance et lui trouver un vol via la France.»

Jad Haddad, directeur de Terres d’Aventure Canada, a fait des pieds et des mains pour rapatrier un client qui devait partir en Jordanie début mars. Photo: Emile Guillemot, Unsplash

Richard Rémy, fondateur de Karavaniers et guide, explique de son côté que l’équipe de Montréal «a eu beaucoup d’adrénaline quand il a fallu rapatrier une quarantaine de clients en expédition au Népal et au Maroc. Nous avions sept personnes y travaillant à temps plein et l’un des rapatriements est digne d’un film de James Bond». Un groupe de jeunes adultes québécois traumatisés crâniens et leurs accompagnateurs se trouvaient dans le désert marocain avec leurs guides et éducateurs spécialisés quand l’heure du rapatriement a sonné. «Nous ne voulions pas les séparer sur différents vols et ça nous a pris du temps pour trouver la solution. La compagnie minière canadienne Thyssen cherchait elle aussi à ramener 40 employés du Maroc. On a négocié en secret avec elle pour noliser un avion qui est passé de Montréal à l’Islande, puis par l’Irlande, avant de ramener tout le monde de Marrakech au Québec.» La belle histoire, c’est que Thyssen a finalement pris en charge tous les frais de ce transport aérien!

L'équipe de Karavaniers a eu beaucoup d’adrénaline quand il a fallu rapatrier une quarantaine de clients en expédition au Népal et au Maroc. Photo: Sergey Pesterev, Unsplash

Aide aux annulations

En plus de s’occuper des rapatriements, Karavaniers a dû gérer les annulations de tous les voyages prévus en mars et avril pour cause de COVID-19. «On a travaillé fort et ce n’est pas fini», résume Richard Rémy. Une quinzaine de groupes ne sont pas partis. Il a fallu ensuite conseiller les gens pour qu’ils vérifient leurs couvertures d’assurance et demandent des remboursements.

Même son de cloche chez Terres d’Aventure Canada, où le gros du travail actuel est encore de servir le client en produisant notamment des documents pour faciliter les demandes aux assureurs ou au FICAV (Fonds d’indemnisation des clients d’agence de voyages), qui accepte les requêtes de clients dont les voyages sont annulés dans les 72 heures de la date de départ.

En général, «les clients ont été très compréhensifs sur le fait que nous ne pouvions pas nous-mêmes les rembourser, alors que nous avions déjà payé nos fournisseurs», précise Richard Rémy. Karavaniers travaille – depuis des années souvent – avec des agences locales et des guides qui préparent ses expéditions sur le terrain, au Pérou comme au Népal, notamment. «Pour avoir le meilleur service, on leur avance de l’argent pour qu’ils prennent des réservations, par exemple pour payer les permis d’accès au chemin des Incas. C’est aussi très important pour le futur que ceux avec qui nous travaillons à l’étranger ne perdent pas tout, alors qu’ils n’ont pas le filet social que nous pouvons avoir ici.»

«Nous n’allons pas demander à nos partenaires à l'étranger de nous rembourser alors qu’ils vivent des situations bien pires que les nôtres!» Photo: Adrian Dascal, Unsplash

Jad Haddad tient le même propos. «Certains ont l’impression que nous gardons leur argent, mais ce n’est pas le cas. En plus de tous nos services de conseils aux clients, notre travail de formation des équipes à destination est fait bien avant les départs et nous payons nos fournisseurs d’avance. Nous n’allons pas leur demander de nous rembourser alors qu’ils vivent des situations bien pires que les nôtres!»

Quand vient le temps d’annuler à la dernière minute, le client doit se tourner vers son assureur, mais pour les réservations à venir de mai ou pour plus tard, Terres d’Aventure Canada songe à offrir des crédits-voyage à ceux qui voudraient les annuler.

Karavaniers va s’attaquer bientôt pour sa part aux réservations faites pour des voyages en juin-juillet et pourrait envisager des remboursements partiels à la pièce, en fonction des conditions particulières à chaque destination mais, pour l’instant, aucun voyage pour juin-juillet n’est annulé.

Préparer «l’Après» maintenant

«Malgré un bon début, 2020 s’annonce comme une année catastrophique parce que nous faisons 80% de notre chiffre d’affaires entre janvier et mai, précise Jad Haddad. 2019 ayant été excellente, on devrait passer à travers et repartir sur notre lancée en 2021.» Il croit que l’envie de voyager des amateurs de tourisme d’aventure ne s’envolera pas. «Notre clientèle, ajoute-t-il avec conviction, en est une de gens curieux et avides de découvertes. Ils vont vouloir repartir.»

Richard Rémy pense aussi que les Québécois ne vont pas se fermer au reste du monde, même si le redémarrage risque d’être lent. «Nous espérons que cette pause forcée sera la plus courte possible et n’affectera pas les départs de cet été et de l’automne à l’étranger», précise-t-on sur le site. Karavaniers réfléchit toutefois dès maintenant à une offre alternative d’expéditions en randonnée ou en kayak de mer au Québec. «Nous travaillons déjà avec des membres d’Aventure Écotourisme Québec pour offrir à nos clients des séjours de plus de quatre jours qu’ils n’offrent pas actuellement à leur propre clientèle québécoise: cinq jours en kayak de mer sur le fjord du Saguenay ou dans l’archipel des iles Mingan, par exemple. À nos clients habituels, nous demanderions une inscription sur l’honneur afin de commencer à travailler sur la logistique de ces nouvelles expéditions pour groupes de 12 maximum.»

Karavaniers réfléchit à une offre d’expéditions en randonnée ou en kayak de mer au Québec, notamment dans l’archipel des iles Mingan. Photo: Facebook Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan

Le plein air de proximité en hausse attendue

Tout le monde s’accorde à dire que le marché du tourisme de proximité va bondir dès que le confinement sera levé et celui du plein air n’échappera pas à la règle. Pierre Gaudreault en est convaincu: «Le tourisme d’aventure au Québec sera dans une situation favorable dès la sortie de la crise parce que les gens vont vouloir s’évader un peu, pas trop loin, en famille ou en petits groupes, pour faire du camping, de la randonnée, une via ferrata ou du kayak. Nous conseillons donc à nos membres de se préparer à une hausse des demandes venues de leurs régions comme à un afflux de visiteurs d’ailleurs au Québec, ce qui compensera au moins en partie une baisse d’accueil de touristes étrangers. Ils doivent dès maintenant penser à adapter leurs produits, par exemple en offrant plus d’activités à la journée que sur plusieurs jours.»

Le tourisme d’aventure au Québec sera dans une situation favorable dès la sortie de la crise. Photo: Facebook Parc de la Chute-Montmorency

Tout en mettant la pédale douce sur leurs dépenses, il leur faut aussi, dit-il, conserver du personnel clé pour planifier leurs opérations et leur recrutement de personnel «en fonction de deux ou trois scénarios: une ouverture en juin, une au 1er juillet ou une plus tard en été. Dans le meilleur des cas, pense-t-il, si la sortie de crise nous permet d’ouvrir la saison en juin, on va sauver les meubles.»

Conseils aux «consommateurs» de plein air

«Il est temps de rêver, de faire des projets, de regarder de la documentation, de lire des guides de voyage, conseille Jad Haddad. Nous étions là pour aider nos clients dans les pires situations. Nous serons là aussi pour concrétiser leurs nouveaux projets, dès que la situation va le permettre.»

Chez Karavaniers, on invite notamment les passionnés à assister à des conférences sur des destinations étrangères en Facebook Live puisque celles prévues ce printemps en région ont toutes été annulées.

Quant à Pierre Gaudreault, il suggère aux amateurs de plein air de profiter de leur confinement pour préparer de belles activités de vacances ou de week-end au Québec et de les réserver dès maintenant pour donner un coup de pouce aux gestionnaires d’activités. Sans danger pour eux puisque la plupart ont d’ores et déjà assoupli leurs conditions d’annulation et de remboursement!