La rentrée, le meilleur temps pour sortir!
Maintenant que la marmaille a retrouvé les bancs d’école, c’est le moment idéal pour s’offrir des escapades de dernière minute et profiter des derniers beaux jours d’été au Québec ou ailleurs.
L’été prendra fin officiellement le 23 septembre. Pour contrer les effets du manque de lumière qui commence déjà à se faire sentir, j’aime planifier des escapades au gré de mon inspiration. Ça tombe bien: il est plus facile de retrouver une certaine forme de spontanéité alors que la demande se fait moins grande.
Qui dit escapades, dit recherche. Voilà comment je meuble mes périodes d’insomnie: en me baladant virtuellement de Percé à L’Anse-Saint-Jean, avec, parfois, des détours en Grèce (je ne m’en lasserai jamais), au Vietnam (où je ne suis encore jamais allée) ou à Vancouver (que j’aime inconditionnellement). On ne se refait pas. Et rêver ne pollue pas
Des lieux où télétravailler au Québec
Alors que même la Sépaq vient de publier un article sur le télétravail en nature, la tentation est grande de transporter son bureau loin de la ville. Ses propositions sont alléchantes: un forfait Télétravail d’automne à la Station touristique Duchesnay, à 30 minutes de Québec, le splendide Gîte du Mont‑Albert, en Gaspésie, où le réseau Wi‑Fi fonctionne bien même si le secteur n’a pas de couverture cellulaire, le parc national du Mont‑Orford, où le nouveau bâtiment du Centre de découverte et de services Le Cerisier est doté de Wi‑Fi… Et pourquoi pas le parc national d’Oka, où cellulaire et Wi-Fi ne posent pas problème, pour faire trempette si le mercure grimpe, comme le laissent présager les prévisions météo?
Je contemple aussi la possibilité de retourner chez Exode en nature, à Sainte-Rose-du-Nord, au Saguenay, où la connexion Wi-Fi fonctionne à merveille – tout comme ma propre déconnexion. Idem pour Le Couvent Val-Morin, dans les Laurentides, où j’ai tant aimé décrocher pendant la pandémie, même si je croulais sous le boulot.
Et si je profitais plutôt du répit de l’automne à l’Hôtel UNIQ, installé au Domaine Saint-Bernard, dans les Laurentides, jusqu’en octobre? L’entreprise propose des rabais de dernière minute ou la troisième nuitée gratuite. Le forfait Télétravail et café à volonté d’[ÈST] éco-cabines, dans la Baie-des-Chaleurs, me fait aussi de l’œil… Sans oublier l’Hôtel Nomad, à Québec, dont j’aime autant l’atmosphère et l’engagement écolo que sa localisation, à deux pas du Château Frontenac.
Pourquoi pas les Maritimes?
L’Île-du-Prince-Édouard a pour sa part un argument massue pour me donner envie de tout envoyer balader: un festival de fruits de mer à Charlottetown du 14 au 17 septembre. Au menu: crustacés locaux frais à déguster, concours de crustacés et démonstrations culinaires mettant en vedette… des crustacés. En soirée, une «kitchen party» promet de faire danser les convives.
Les deux premières semaines d’octobre, l’île tout entière vibrera par ailleurs au rythme du Fall Flavors Food & Drink Festival. Homard, huîtres, d’autres partys de cuisine... Avez-vous l’eau à la bouche, vous aussi? Du 23 au 29 octobre, la 13e édition du festival Devour ! The Food Film Fest célébrera pour sa part la gastronomie et le vin à Wolfville, cœur agricole de la Nouvelle-Écosse.
Quand je pense au World Dumpling Day, le 26 septembre, c’est à l’autre extrémité du pays que j’ai envie de filer. Le meilleur endroit en Colombie-Britannique pour savourer ces délices? À Richmond, près de l’aéroport de Vancouver, qui compte de nombreux (et excellents) restaurants. Rappelons que la population de la ville est composée de 75% d’Asiatiques, dont plus de 50% originaires de Chine. L’Office de tourisme a même concocté une Dumpling Trail!
Et ailleurs dans le monde?
Quand la grisaille extérieure contamine mon humeur, je vais aussi zieuter du côté des promos des transporteurs aériens. Tant Air Canada qu’Air Transat ont en ce moment des rabais vers San Francisco. Sans parler des vols de dernière minute vers l’Europe. Paris en septembre, quelle bonne idée!
Terres d’Aventure, qui propose des séjours axés sur la randonnée, même aux moins téméraires (comme moi!), semble avoir encore des places pour ses départs vers le Portugal. Madère, avec séances de yoga le matin et accès aux bains turcs, en plus de la découverte à pied, me semble absolument parfaite pour mon état d’esprit actuel: «À quelques encablures des côtes africaines, l’"île aux fleurs" est sereinement posée sur l’océan. Un voyage placé sous le signe du bien-être; depuis nos hébergements confortables de Santa Cruz et Ponta do Sol, nous partons à la découverte des multiples trésors de l’île en empruntant les levadas et les sentiers en balcon: cultures tropicales, fleurs multicolores, gorges, forêts et villages à flanc de montagne…» Je m’y vois déjà.
Mais l’exercice qui me procure les plus grands moments d’exaltation reste sans doute la consultation de ce que j’appelle «la carte des possibles». En cliquant sur l’onglet «Explorer» de Google Flights, une carte du monde s’affiche, avec des prix de billets d’avion épinglés ici et là. Dakar pour 1263$ aller-retour? J’ai rarement vu ça. Bangkok pour 1426$? Je dis oui!
Évidemment, je reste le plus souvent à la maison. Si je partais chaque fois que l’envie se pointe, mon empreinte carbone serait encore plus catastrophique… tout comme le solde de mon compte bancaire.
Heureusement, la région montréalaise grouille d’activités en automne. Si vous manquez d’inspiration, rendez-vous sur les pages de Tourisme Montréal, qui présente notamment des pistes pour la fin de semaine de la Fête du travail, Tourisme Montérégie et Tourisme Laval.
Bonnes sorties!