En France, à Guitinières, se cache une maison de vacances de 35 mètres carrés où on ne détesterait pas s’isoler. Le studio d’architecture 2m26 propose avec La Petite Maison un design simple, mais bien réussi. Coup d’œil sur le projet, pour s’évader un peu.
Assemblée sur place, la maison aux menues dimensions est toute de bois vêtue. La demeure, de même que le mobilier, se compose de sapin de Douglas d’origine locale. Elle est érigée sur le terrain de la résidence principale, mais à l’écart. Elle a plutôt des champs, un verger et du bois comme voisins.
La demeure, de même que le mobilier, se compose de sapin de Douglas. Photo: Facebook 2m26
La méthode de construction simple permet de monter facilement le tout et de recycler les matériaux. Des piliers en béton soulèvent le bâtiment du sol, tandis que les portes coulissantes et les grands volets procurent intimité et ombre. «Dans un espace minimum, la maison offre de nombreuses possibilités de s’ouvrir sur les alentours, le soleil et l’air», soulignent les concepteurs.
La maison offre de nombreuses possibilités de s’ouvrir sur les alentours. Photo: Facebook 2m26
L’intérieur s’adapte selon les envies. Grâce à un jeu de portes et d’écrans mobiles, les quatre pièces peuvent être cloisonnées ou non. D’ailleurs, un de ces quatre espaces consiste en un patio sans toit. Un volume en forme de L abrite un petit plan de travail pour la cuisine, qui se connecte à un mur d’étagères intégrées donnant sur la chambre.
Parmi les espaces de vie de La Petite Maison: un patio sans toit. Photo: Facebook 2m26
Le salon comprend une table ronde, des tabourets qui peuvent aussi servir de tables d’appoint et deux chaises basses. Une petite salle de bains équipée d’une toilette, d’un lavabo et d’une douche complète l’espace. Malgré son minimalisme, on y passerait bien les vacances.
Malgré son minimalisme, on passerait bien les vacances dans cette maison! Photo: Facebook 2m26
Devant l’ampleur de la crise de la COVID-19, le nombre de travailleurs étrangers qui pourra œuvrer dans les champs du Québec cette année est revu à la baisse. Pour sauver notre alimentation, le gouvernement appelle donc les Québécois en renfort afin qu’ils aillent travailler dans les champs.
Les fermes de la province attendaient 16 000 travailleurs étrangers, guatémaltèques et mexicains surtout, pour la saison. Le Québec fait affaire depuis plusieurs années avec des organisations comme la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME) pour recruter ces travailleurs qui vivent au Québec du printemps à l’automne.
Il y a 50 ans, les fermes étaient plus petites et les familles suffisaient à les exploiter. Mais devant la grosseur actuelle des entreprises, les agriculteurs ont parfois besoin de 40, 50, voire 250 travailleurs pour arriver à accomplir les tâches. Comme dans plusieurs pays occidentaux, la main-d’œuvre locale québécoise boude l’agriculture, un domaine saisonnier où les conditions sont difficiles.
Ainsi, sans la présence des travailleurs étrangers, on estime que les étals de nos marchés seraient vides, et que nous serions dépendants des fruits et légumes importés. Mais dans la situation mondiale actuelle, seront-ils disponibles, et surtout, à quel prix?
Photo: Jed Owen, Unsplash
Vaste recrutement
Après des tergiversations, le gouvernement canadien a finalement choisi de permettre l’arrivée de travailleurs étrangers, mais en adoptant diverses mesures de sécurité. Toutefois, ils seront moins nombreux en raison de la fermeture des frontières et de la crainte liée au risque de contamination.
Les architectes se mobilisent pour faire face à la pandémie de COVID-19. L’Italien Carlo Ratti, en collaboration avec une équipe internationale d’experts, a transformé des conteneurs en modules de soins intensifs. Gros plan sur CURA.
L’idée derrière CURA (pour Connected Units for Respiratory Ailments, que l’on pourrait traduire par unités connectées pour les affections respiratoires) s’avère relativement simple. Chaque conteneur de 20 pieds de long serait doté d’un système de ventilation générant une pression négative à l’intérieur, pour prévenir les infections transmises par l’air. Chacun des modules de confinement comprendrait tout l’équipement médical nécessaire pour deux patients atteints de la COVID-19 en soins intensifs, y compris les ventilateurs.
Deux patients atteints de la COVID-19 pourraient séjourner dans ce conteneur transformé en unité de soins intensifs.
S’ils sont conçus pour fonctionner de manière autonome, les modules peuvent également être interconnectés par une structure gonflable pour créer diverses configurations modulaires (de 4 lits à plus de 40). Ils pourraient notamment être installés tout près des hôpitaux, dans le stationnement par exemple, ou servir d’hôpital de campagne temporaire.
Les unités de soins intensifs pourraient être installées tout près des hôpitaux, dans le stationnement par exemple, ou servir d’hôpital de campagne temporaire.
«Les unités pourraient être aussi rapides à monter qu’une tente d’hôpital, mais aussi sûres qu’une salle d’isolement.»
Déployées en seulement quelques heures, ces capsules pourraient notamment aider les pays dont le système de santé croule sous la demande, comme l’Italie. Un prototype est d’ailleurs actuellement en construction à Milan. Le projet sans but lucratif est en outre ouvert à tous; tous les designers qui le désirent peuvent y contribuer.
La situation évolue rapidement en ce temps de crise de la COVID-19. Mais si une chose reste, c’est qu’il faut continuer à se nourrir. Voici trois façons de recevoir de la nourriture à la maison.
Il est présentement recommandé d’éviter les sorties afin de bien respecter l’idée de distanciation sociale et diminuer les risques de propagation du virus. Pourquoi donc ne pas commander ses denrées en ligne auprès des nombreux commerces qui offrent cette possibilité?
1. Les petites épiceries et boutiques en ligne
La plupart des grandes chaines d’épiceries sont encore en train de s’adapter et semblent actuellement débordées par l’augmentation importante du nombre de commandes. Mais il y a d’autres options à explorer, notamment auprès de plus petits commerces, comme entre autres ces 13 entreprises d’ici qui ont toutes des boutiques en ligne.
De plus, des commerces qui n’offrent habituellement pas la livraison sont présentement en train de s’organiser pour le faire. Par exemple, à Montréal, l’épicerie et dépanneur Peluso a annoncé qu’il était en train d’organiser son service de livraison. Faites quelques recherches sur Internet afin de trouver et d’encourager des commerces de votre quartier qui livrent peut-être à domicile en ces temps hors de l’ordinaire.
Avec la crise du coronavirus, les temps sont durs pour tout le monde en ce moment. Et les restaurateurs font partie du lot. Mais rapidement, plusieurs ont su se réinventer pour sortir leur épingle du jeu.
Alors que les établissements ferment un à un leur salle à manger, la situation financière de plusieurs petits restaurants indépendants est inquiétante. Dans le passé, certains restaurateurs ont affirmé que leur état était précaire et que nombreux étaient ceux «qui ne survivraient pas à un coup dur comme une fermeture de rue ou un soubresaut économique». Devant l’inconnu qui est devant nous, il y a donc lieu de s’en faire pour ces entreprises qui nous nourrissent au quotidien.
Sur ses réseaux sociaux, le chef réputé du Europea, Jérôme Ferrer, a été l’un des premiers à lancer un cri du cœur: «Le moment est grave... Soyons tous solidaires. Merci de penser aux artisans, producteurs et à tous les gens qui œuvrent dans notre profession à travers tout le Québec, merci!»
Photo: Deposit
S’adapter pour survivre
Dès les premiers jours de la crise, sur ses réseaux sociaux, le chef du Pastaga, Martin Juneau, a montré l’exemple en commandant des plats pour emporter chez ses compétiteurs. Il souhaitait ainsi pousser les citoyens à encourager les établissements de leur quartier d’une nouvelle façon. Son restaurant de Montréal a d’ailleurs annoncé en début de semaine un menu spécial où certains plats, comme des pâtes, sont offerts à 1$ avec l’achat d’une bouteille de vin pour emporter.
Partout à travers la province, d’autres innovent aussi en proposant des rabais, en créant de nouveaux menus ou en offrant la livraison gratuite. D’autres usent d’humour, comme le Santa Barbara, qui a affiché un dessin sur son compte Instagram afin d’illustrer ses livraisons.
Afin d’y voir plus clair, le site Tastet propose une liste quotidiennement mise à jour des restaurants de Montréal et des alentours qui se sont adaptés et qui proposent en ces temps troubles des plats pour emporter. Brunch, restauration rapide, plats réconfortants, italiens, sushis… le choix est vaste et les raisons sont appétissantes de continuer à encourager les commerces d’ici.