Quel amateur de burger êtes-vous?

À l’occasion de la 10e édition de la Semaine du Burger, qui prendra d’assaut du 1er au 14 septembre 700 restaurants à travers le Canada, dont 160 au Québec, nous avons décidé de rendre hommage à ce mets mythique et aux déclinaisons multiples en sélectionnant quelques créations en lien avec… vos goûts personnels. Prêtez-vous au jeu!

Dire que le burger fait partie de l’imaginaire nord-américain serait un euphémisme. S’il y a en effet un plat que nous affectionnons ici, c’est bien le burger! Et ce dernier, constitué à l’origine de pain, d’une boulette de viande et de condiments, a considérablement évolué au fil du temps. On en retrouve à présent des versions pantagruéliques, mais aussi marines, végétariennes, ou encore aux saveurs du monde.

Nous avons donc profité du lancement de la 10e édition de la populaire Semaine du Burger, qui se tiendra pour l’occasion pendant deux semaines plutôt qu’une et qui s’accompagnera non seulement des traditionnels prix du public et du jury, mais aussi d’appuis en monnaie sonnante et trébuchante aux organismes Anorexie et boulimie Québec (ANEB) et Moisson Québec, pour vous faire quelques suggestions de burgers du Québec correspondant à plusieurs types de gourmands. Alors, quel amateur de burger êtes-vous?

L’épicurien

Si, pour vous, le burger est synonyme de plaisir et d’abondance, certains burgers au menu de la Semaine du Burger pourraient vous intéresser, comme le Bacon+Bacon+Bacon de Chez Simon Cantine Urbaine et Le Salopard du Jack le Coq à Montréal, ou encore le Oklahoma-Oaxaca Burger du Tequila Lounge de Québec (les oignons y sont frits au gras de viande). Et que dire du séduisant Pacifique du Lloyd, qui mêle mi-cuit de thon, fromage Comtomme, oignons compotés, avocat et rondelles de calamars?

Le burger Pacifique mêle mi-cuit de thon, fromage Comtomme, oignons compotés, avocat et rondelles de calamars. Photo: leburgerweek.com

Le gourmet

Les amateurs de fine cuisine peuvent facilement conjuguer l’art du burger avec l’élégance et les produits de grande qualité qu’ils aiment retrouver au restaurant. Par exemple, en optant pour le Wagyu César de l’Odika, situé à Drummondville, ils auront en bouche la crème de la crème du bœuf. Mais ils auront aussi droit à un voyage gratuit en Italie avec le Boulette & Burrata d’Industria, à Anjou, ou encore à Hawaï avec le Queen Burger Hawaïen du Rozélys de Montréal, avec entre autres du poulet croustillant au babeurre, du guacamole, de l’ananas rôti et de la mayonnaise au sambal oelek.

Le burger Boulette & Burrata d’Industria, à Anjou, vous fera voyager en Italie. Photo: leburgerweek.com

L’aventureux

La vie est trop courte pour se contenter de mets traditionnels, n’est-ce pas? Si vous êtes friands de découvertes et de surprises gustatives, plusieurs burgers proposés pendant la Semaine du Burger devraient irrésistiblement vous attirer. Nous sommes notamment très curieux de savoir ce que peut goûter, à Montréal, le Burger de yack de chez Caribou Gourmand, ainsi que le végétalien Aubert Burger de La Cale au steak d’aubergine pané et frit. Le Hangover, proposé par la chaîne La belle et le bœuf de la rive sud montréalaise, composé de six crêpes renfermant des galettes de bœuf, du fromage, de la salsa à la fraise et mangue, du miel et du sirop d’érable, est lui aussi très surprenant.

Le Hangover, proposé par la chaîne La belle et le bœuf, est composé de six crêpes renfermant des galettes de bœuf, du fromage, de la salsa à la fraise et mangue, du miel et du sirop d’érable. Photo: leburgerweek.com

Enfin, pour les dents sucrées que rien n’arrête, Champagne Chocolatier propose à Québec le Sugar Rush, une boulette de brownie et de crème glacée à la vanille, sur pain brioché, accompagnée de bacon croustillant, d’un coulis de chocolat blanc à l’érable, ainsi que de fraises, de bananes et d’un trait de caramel brûlé.

À Québec, les dents sucrées seront servies par le Sugar Rush de Champagne Chocolatier. Photo: leburgerweek.com

Pour plus d’informations sur la Semaine du Burger et découvrir les multiples créations de nos restaurateurs aux quatre coins de la province qui participent à cet événement, suivez ce lien. Et surtout, bon appétit!

La maison du docteur J.M. Elder, charme d’antan à Westmount

Selon un rapport d’évaluation du patrimoine urbain réalisé en 2005, la résidence du docteur John Munro Elder, sise au 400, avenue Mount-Pleasant, à Westmount, a une valeur patrimoniale exceptionnelle. Coup d’œil.

Au premier coup d’œil, la maison du docteur J.M. Elder ne paie pas de mine; le manque d’entretien des dernières années ayant laissé ses traces. Cependant, avec les éléments architecturaux d’origine qui y sont préservés – et un peu d’imagination –, on peut y retrouver son charme d’antan.

Au premier coup d’œil, la maison du docteur J.M. Elder ne paie pas de mine. Photo: profusionimmo.ca

Né en 1861, John Munro Elder fait ses études en médecine à l’Université McGill. Il se marie à Grace Whitehead Hendrie en 1886, année où il reçoit son diplôme et commence à pratiquer en tant que chirurgien. En plus de sa carrière à l’Hôpital général de Montréal, il enseigne à l’Université McGill et sert lors de la Première Guerre mondiale.

Vue de la rue Sherbrooke. Photo: profusionimmo.ca

Une maison d’architecte

C’est sur un lot acheté en 1890 que J.M. Elder fait construire sa résidence familiale. La conception est confiée au célèbre architecte Edward Maxwell, créateur de nombreux projets commerciaux et résidentiels, dont l’édifice Henry Birks, au square Phillipps.

Plan original. Photo: profusionimmo.ca

Le bâtiment en briques rouges situé au coin des rues Mount-Pleasant et Sherbrooke est finalisé vers 1895. Il compte trois étages et un sous-sol de plus de six pieds. Selon la Collection d’architecture canadienne de l’Université McGill, «avec leurs pignons à gradins, les élévations révèlent une interprétation ludique des maisons urbaines néerlandaises».

L'entrée du 400 avenues Mount-Pleasant. Photo: profusionimmo.ca

À partir du vestibule, il était possible d’accéder, d’un côté, au cabinet personnel du médecin, et de l’autre, à la maison familiale.

Le magnifique escalier en spirale. Photo: profusionimmo.ca

Bien que l’immense résidence compte aujourd’hui quatre appartements indépendants, on peut toujours voir le siège niché dans l’escalier principal en spirale, ancien hall d’entrée privée de la famille Elder.

Parmi les nombreux éléments d'origine : le siège niché dans l’escalier principal. Photo: profusionimmo.ca

La plupart des pièces donnaient sur l’arrière du bâtiment, dont la cuisine et la salle à manger, où trône encore l’imposant vaisselier.

L'imposant vaisselier de la salle à manger. Photo: profusionimmo.ca

À l’étage, un salon aménagé au-dessus des bureaux du médecin et doté d’une fenêtre en encorbellement offrait une belle luminosité.

Photo: profusionimmo.ca

Au dernier étage étaient aménagées trois chambres, en plus d’une chambre de domestique, une salle de bain et une salle de couture.

Vue sur le vestibule, où le bois d'origine vole la vedette. Photo: profusionimmo.ca

Pour clore le tout, une écurie (aujourd’hui un garage) était également érigée sur le terrain, à côté de la maison.

La demeure compte quatre foyers. Photo: profusionimmo.ca

Cette ancienne résidence de prestige ne demande qu’à retrouver ses lettres de noblesse. On aimerait bien avoir quelques millions pour s’en porter acquéreur!

La patience du lichen de Noémie Pomerleau-Cloutier

Qui sont les gens, les communautés qui vivent au-delà du mot «fin» qui arrête la 138 à Natashquan? Qui sont ces hommes et ces femmes qui vivent là où seuls avions et bateaux assurent le ravitaillement, la liaison avec le reste du monde? Pour le savoir, Noémie Pomerleau-Cloutier a pris la route à bord du fameux Bella-Desgagnés, mais elle a aussi pris l’avion et la motoneige à plusieurs reprises pour visiter et comprendre la Basse-Côte-Nord, de Kegaska à Blanc-Sablon.

Au cours de ces virées nordiques, elle a fait connaissance avec les Coasters au fil d’entretiens et de rencontres. Un immense reportage humain qu’elle livre en poésie. Des poèmes à la fois simples et sublimes qui en quelques mots dessinent le visage, le corps, l’histoire et la réalité de ces Québécois aux horizons lointains. Des poèmes qui racontent mille histoires, leurs histoires. L’exercice littéraire était audacieux, le pari réussi. J’ai dévoré La patience du lichen.

«Là où le temps est large, je me suis ancrée, le temps d’une conversation, une enregistreuse captant toute la grandeur du territoire de l’intime. Aux confins du système routier, ces personnes découvertes, côtoyées, aimées, avec la valse de leurs ondoiements et de leurs amarrages, m’ont guidée vers cette côte intérieure que je chercherai toute ma vie.»

L’auteure termine ainsi son introduction, nous préparant à ce qui va suivre car, ne nous y trompons pas, nous ne sommes pas dans la poésie bucolique sur la beauté des grands espaces, mais dans la vie des humains qui y vivent, de leur enfance, de leurs amours, de leurs blessures, de leur amour du territoire, de leurs espoirs.

la vingtaine
il a troqué
l’isolement de l’est
pour celui de l’Arctique

you see
North Canada was a tough place
I didn’t know how to survive
Without trees

les Inuits lui ont enseigné
les coopératives
la langue de ce qui continue d’exister
les couleurs du blizzard
la touffeur des igloos
les grandes chasses au phoque
l’élan de l’immense
le respect de la ténacité
les noirceurs du gouvernement

il a écrit des cahiers sur sa vie
you see
we only had grade seven here
so my spelling is too bad

l’orthographe importe peu
quand les récits débordent du papier

La poétesse a rencontré des communautés francophones, anglophones et autochtones. Elle a écouté visiblement avec beaucoup d’attention et d’humanisme ces bribes de vie, ces histoires qui se collent aux grands espaces, au froid, à l’isolement, à la mer. Résultat: des polaroïds en poésie aussi efficaces qu’une vidéo ou une photo. Ici, les mots valent toutes les images, ou du moins les font surgir.

des perles
et des peaux
une floraison de couleurs

dans le fil
le brodeur trouve
une façon d’être
la réparation
ka uaueshtakan
se fait peut-être
put ma tshipa tshi
un point à la fois
papaiuk e tshittapatkanu

Le recueil est sorti en mars chez La Peuplade Poésie, il était resté sur mon bureau, je l’ai enfoui dans la valise de mes vacances, que je prends de l’autre côté du fleuve et de la mer. Mais ma mère était native de la Côte-Nord; j’y ai passé mes étés de petite enfance et j’en garde un souvenir intense. Car là-bas, tout me paraissait plus grand que nature, les hommes, les arbres, les montagnes, le fleuve. C’est donc sur le bord du Saint-Laurent que j’ai dégusté et quasi dévoré La patience du lichen. Je ne connaissais pas Noémie Pomerleau-Cloutier, mais j’ai découvert une plume d’une grande sensibilité, efficace, évocatrice toute en simplicité.

Regroupés en divers chapitres territoriaux, les poèmes sans titre ont le rythme berçant du vent dans les grands espaces ou de la houle sur la mer. Comme tous les recueils de poèmes, il convient de le laisser sur la table à café ou de chevet et de le déguster par petites bouchées en laissant les images et les visages prendre forme. Comme Noémie Pomerleau-Cloutier, vous aurez peut-être envie de rester au cœur de cette étendue avec les Coasters qui ont, dit-elle, la résistance et la patience du lichen. Peut-être y trouverez-vous, vous aussi, le quai où vous accoster le cœur.

j’ignore
ce que je viens chercher

Je n’ai jamais réussi
 à poser mes pieds
le sol est toujours meuble
les bouts du monde
où j’ai appris à fuir

 peut-être
un coin de mousse
où me déposer
dans les voix du
territoire

peut-être
un mouillage
pour mon plexus

je voudrais pouvoir comme eux
 rester

La patience du lichen, Noémie Pomerleau-Cloutier, La Peuplade Poésie, mars 2021, 264 pages, 23,95$

Le tablier de grand-maman

Nous avons été touché par la tendresse, par tous les symboles qu’il évoque et par tous les souvenirs qu’il fait jaillir. Nous le reproduisons ici en soulignant qu’il est d’abord paru dans le journal communautaire L’Écho de L’Oranie , en France (une publication qui s’adresse aux Français ayant vécu en Algérie; l’Oranie est d’ailleurs une région de l’Algérie.)

Ce magnifique texte est signé Francine Andreoletti, aujourd’hui décédée. Nous sommes persuadés qu’elle serait heureuse que le tablier de sa grand-mère se promène par-delà les continents. Bonne lecture!

Le tablier

«Le principal usage du tablier de Grand’Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs, les poussins à réanimer, et parfois, les œufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.

Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras.

Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet agité au-dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois eurent été récoltés, venait le tour des choux.

En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.

Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire disparaître la poussière.

À l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.

Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour décongeler.

Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.»

Auteure : Francine ANDREOLETTI, L'Écho de L’Oranie

Rencontre avec Hélène Laurendeau, passionnée des fruits et des légumes

Anciens parents pauvres de nos menus, les légumes et les fruits y tiennent de plus en plus une place de choix. Un changement qui ravit la nutritionniste, auteure et communicatrice bien connue des Québécois Hélène Laurendeau, qui a fait de ces aliments son cheval de bataille depuis de nombreuses années. Fière ambassadrice du Mouvement J’aime les fruits et légumes, elle partage avec nous sa passion et ses souhaits, alors même que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec vient d’octroyer une subvention de 750 000 $ afin de nous encourager à intégrer plus de fruits et de légumes d’ici dans notre alimentation.

Hélène Laurendeau, dont nous apprécions les chroniques auprès de Ricardo Larrivée et dans le cadre de plusieurs émissions de Radio-Canada, ainsi que les livres destinés à démocratiser une alimentation à la fois saine et gourmande, est une femme pétillante et engagée. Les fruits et les légumes constituent sans doute son combat de plus longue haleine, mené depuis plus de 30 ans. Pourquoi? Parce que nous ne consommons en moyenne que la moitié des 8 à 10 portions quotidiennes recommandées pour notre santé. Mais aussi parce qu’ils représentent pour elle une source fascinante de découvertes et de plaisir.

«Ce sont mes alliés de tous les jours à la maison, dit-elle. Ils me nourrissent, et nourrissent ma famille. J’adore les cuisiner, en offrir, en découvrir. Je suis excitée dès qu’un nouveau légume ou un nouveau fruit apparaît. J’admire les gens qui les produisent et qui font un travail monumental. J’apprends tout le temps et partage ensuite ces nouvelles connaissances avec le public. Bref, les fruits et les légumes, ça me touche profondément!»

Halte aux fausses excuses

Quand Hélène Laurendeau s’est vue nommée par l’Association québécoise de la distribution des fruits et légumes (AQDFL), au mois de mars dernier, ambassadrice du Mouvement J’aime les fruits et légumes, elle ne pouvait pas demander mieux. Cela lui permet effectivement de passer plus largement encore son message… et de lutter contre les idées reçues.

«Il y a notamment une croyance qui veut que les fruits et les légumes, ça coûte cher. Mais c’est totalement faux!», s’exclame la nutritionniste, qui a déjà fait l’exercice, en plein hiver, de réunir 10 portions de légumes pour un montant moindre que celui déboursé pour un café premium. «Alors quand on a de l’argent pour s’offrir des liqueurs, des cafés lattés ou un abonnement à Netflix, on peut tout à fait trouver un petit budget pour acheter des fruits et des légumes», martèle-t-elle.

D’autre part, s’il est vrai que cuisiner des fruits et des légumes, cela demande un peu d’huile de coude, il ne faut pas non plus exagérer la somme de travail que cette préparation représente. «J’ai l’habitude d’appeler cette réticence le syndrome du gros fruit!, dit Hélène à la blague. Mais dites-vous que cette petite préparation régalera bien du monde ensuite.» La nutritionniste ajoute qu’il existe en plus aujourd’hui plusieurs solutions de rechange pour les personnes moins à l’aise en cuisine, comme les smoothies, les poke bowls, les légumes et les fruits déjà coupés au rayon du frais ou des surgelés. «Et ça, conclut-elle, à mon sens, c’est le vrai fast food

Légumes et fruits pour tous

La subvention de 750 000 $ annoncée le 19 août par le ministre André Lamontagne réjouit Hélène Laurendeau, qui sait par expérience que la promotion des fruits et des légumes occupe une place dérisoire comparée à celle de la malbouffe, soutenue par les budgets faramineux des multinationales.

«En réalisant cet investissement, le gouvernement montre qu’il croit en l’importance de la consommation de fruits et de légumes pour notre santé», indique-t-elle. Si l’on greffe d’ailleurs à ce budget 300 000 $ de plus fournis par l’AQDFL et ses partenaires de l’industrie, afin d’accentuer cette sensibilisation en 2021, proclamée l’Année internationale des fruits et légumes par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, on peut s’attendre à voir apparaître plusieurs initiatives attrayantes sur le site Web et les réseaux sociaux du Mouvement J’aime les fruits et légumes.

«Des projets mettant en avant des chefs, des restaurateurs et des nutritionnistes verront peut-être le jour, confirme Hélène Laurendeau. Je ne serais pas surprise non plus que de petits potagers soient installés dans les garderies et les écoles, car c’est au plus jeune âge qu’il faut intéresser les jeunes aux fruits et aux légumes. Enfin, j’espère aussi que nous serons en mesure de rejoindre les populations les plus vulnérables ou qui habitent dans des déserts alimentaires. Il y a tant de travail à faire encore! Mais l’octroi de cette subvention, c’est réellement encourageant.»