Une première halle gastronomique ouvre à Québec

À compter de cette semaine, vous pouvez ajouter une nouvelle adresse à la liste d’endroits où manger et boire un verre dans région de la Capitale-Nationale: le District Gourmet.

Les halles gastronomiques, qui réunissent dans un grand espace commun plusieurs restaurants de qualité et à connotation locale, sont très populaires à travers le monde; on n’a qu’à penser aux antennes du Time Out Market et du Eataly, établies sur tous les continents, pour s’en convaincre.

Ce phénomène a déferlé dans notre province en 2019 avec l’ouverture, en l’espace de quelques mois, de trois grands espaces de restauration à Montréal: Le Central, à connotation très montréalaise, le Time Out Market Montréal, plus neutre et touristique, et le Cathcart, destiné aux travailleurs et visiteurs du centre-ville.

À Québec, de vastes marchés comme Le Grand Marché et les Galeries Gourmandes ont vu le jour, mais il n’existait pas réellement jusqu’à présent de halles gastronomiques en tant que telles. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne travaillait pas dans l’ombre à de telles initiatives, puisqu’après trois ans de travaux et 40 millions de dollars d’investissements, le complexe immobilier QG Sainte-Foy vient d’annoncer le lancement du District Gourmet.

District Gourmet: 12 chefs, 1 aire de restauration

Le District Gourmet se présente, à l’instar de ses consœurs montréalaises, comme une aire de restauration au design singulier et à l’offre diversifiée offerte par des chefs, restaurateurs et mixologues.

Les chefs du District Gourmet. Photo: District Gourmet

Reconnaissable à sa hauteur assez vertigineuse, son plafond donnant sur le ciel, son aménagement qui mise sur le bois et le verre et un décor très soigné, cette nouvelle halle gastronomique a attiré plusieurs toques bien connues au Québec, comme Helena Loureiro (Helena, Portus 360) et Laurent Godbout (ex-chef de L’Épicier, qui tiendra sur place le Fiorella). Elle a aussi misé sur des signatures qui ne devraient pas passer inaperçues, comme Frédéric Coiffé, ancien Maître Cuisinier de France à la tête de l’Atrium, et la jeune Inès Gauthier, 16 ans, qui inaugure ici son premier restaurant de burgers gourmets, Mlle Inès.

Le poulet d'Helena Loureiro. Photo: M. Essiambre

À ces premiers venus se grefferont des restaurants comptoirs asiatiques, italiens, japonais et libanais, ainsi qu’un bar à cocktails mené par Fanny Gauthier (oui, la mère d’Inès!) nommé La Plage.

Le District Gourmet compte se distinguer par un service aux tables haut de gamme. Photo: M. Essiambre

Le District Gourmet compte aussi se distinguer par un service aux tables haut de gamme, contrairement aux autres halles gastronomiques qui n’offrent pas ce service. Une épicerie réputée dans la région, le Marché Carrier, ouvrira également ses portes en décembre pour compléter cette offre gourmande.

Pour les deux prochaines semaines, le District Gourmet sera ouvert uniquement de soir, mais élargira par la suite ses heures d’ouverture. Pour se tenir au courant des développements de cette nouvelle adresse haute en saveurs, le mieux est de suivre sa page Facebook. Bonne découverte!

Build Better Now, le pavillon virtuel de la COP26

L’environnement bâti s’est taillé une place à la conférence des Nations unies sur le climat. L’exposition en réalité virtuelle Build Better Now met en vitrine 17 projets de construction durable exemplaires. Visite guidée.

Explorer les bâtiments les plus novateurs de la planète n’est pas donné à tout le monde. Jusqu’au 12 novembre, c’est néanmoins possible de le faire. Alors que le secteur du bâtiment est responsable du tiers de la consommation énergétique mondiale et que ses émissions de CO2 sont les plus élevées jamais enregistrées, l’inspiration tombe à point.

Le pavillon virtuel vous fait voir ce qui se fait de mieux en matière d’architecture durable. Image: AECOM

Conçu en forme de dôme avec 17 branches parmi les arbres, le pavillon virtuel signé par la firme de génie AECOM (en collaboration avec Install Archive) nous fait voir ce qui se fait de mieux en matière d’architecture durable. Chaque capsule contient des images, un modèle 3D, un environnement sonore, un texte et des liens pour plus d’informations.

En Suède, le centre culturel Sara est l’un des plus hauts bâtiments en bois du monde. Photo: Patrick Degerman

Vous pouvez notamment faire un saut en Suède pour observer le centre culturel Sara, qui est l’un des plus hauts bâtiments en bois du monde. En Australie, le plus grand bâtiment certifié Passivhaus de l’hémisphère sud vous attend. Vous pouvez aussi vous transporter en Norvège pour admirer un immeuble qui produit deux fois plus d’électricité qu’il n’en consomme.

En Italie, les intéressés peuvent découvrir le quartier d’innovation de Milan ou les premiers logements imprimés en 3D à l’aide d’argile. Et ainsi de suite, du Pakistan à l’Indonésie en passant par l’Angleterre (mais malheureusement pas par le Canada).

Dans le quartier d'innovation de Milan, on peut découvrir les premiers logements imprimés en 3D à l’aide d’argile. Photo: Iago Corazza

La sélection des projets a été confiée au Conseil du bâtiment durable du Royaume-Uni à la suite d’un appel à projets international. «Nous savons pourquoi nous devons accélérer l’action climatique et Build Better Now montre comment nous pouvons y arriver», a souligné la directrice de l’organisme, Julie Hirigoyen, qui espère que ça encouragera l’industrie à créer des bâtiments et des villes du futur plus durables.

Pour visiter le pavillon virtuel, c’est ici. Vous pouvez également jeter un œil à l’installation 3D et au film d’accompagnement conçus par Make Architects.

Le réconfort végane selon Jean-Philippe Cyr

Le chef végane Jean-Philippe Cyr récidive avec un troisième livre qui nous invite à cuisiner autrement nos plats du quotidien.

Cuisine réconfort et véganisme: à première vue, ces deux visions ne font pas bon ménage. Comment pouvons-nous envisager notre sauce bolognaise, nos steaks, nos cretons ou nos cigares au chou sans protéines animales? Eh bien, c’est exactement à ces classiques et à une centaine d’autres que le chef à l’origine du blogue La cuisine de Jean-Philippe, déjà auteur de deux livres qui se sont écoulés à près de 100 000 exemplaires, s’est attaqué dans Réconfort végane, paru aux éditions Cardinal.

Avec l’humour décapant qu’on lui connaît déjà, Jean-Philippe Cyr replonge dans son enfance et son adolescence protéinées, puis sa vie d’adulte végane un brin en marge, pour démocratiser grâce à des recettes gagnantes un régime alimentaire que de plus en plus de personnes suivent par choix ou par nécessité. On est effectivement loin de l’image d’Épinal de la tante végétarienne que l’auteur décrit dans son introduction comme une femme «qui fabriquait son fromage et son savon en utilisant probablement la même recette», alors que dans sa propre maison, «si on avait pu, on aurait mangé de la viande jusque dans notre sommeil». Le végétarisme et le véganisme ne sont plus seulement destinés à des hippies, à présent. «Et le plus étonnant, pourrait ajouter le chef, qui n’a jamais peur de l’autodérision, c’est que ma famille me parle encore!»

Photo: Dominique Lafond

Repenser en mode végétal ses classiques

Vous l’aurez compris, Jean-Philippe Cyr ne se prend pas au sérieux, comme le prouvent d’ailleurs des clichés dans lesquels il se met en scène dans un décor de chalet vêtu d’une robe de chambre et de pantoufles en Phentex. Mais au-delà du sourire que les photos, pensées et anecdotes du chef provoquent irrésistiblement, un travail tout à fait sérieux de recherche culinaire a été réalisé dans ce livre. Pour rendre la cuisine végane accessible à tous, Jean-Philippe Cyr démontre effectivement qu’avec des ingrédients que l’on peut trouver dans toutes les épiceries, il est possible de satisfaire une multiplicité de goûts et d’appétits.

Photo: Dominique Lafond

Alors, que retrouve-t-on justement dans Réconfort végane? Eh bien, des salades, des potages et des desserts végétaux auxquels on pourrait s’attendre. La surprise se situe davantage du côté des entrées et des plats principaux, parmi lesquels le poulet Buffalo a été transformé en chou-fleur Buffalo, la mousse de foie en mousse de champignons, le sandwich aux œufs en sandwich au tofu, et le bifteck Salisbury en tranches de champignons portobello.

Le poulet Buffalo a été transformé en chou-fleur Buffalo. Photo: Dominique Lafond

Le tofu voyage aussi à travers les classiques du monde. Il se cuisine en tandoori à l’indienne, en shawarma à la libanaise, en «tofish» & chips à l’anglaise, ou bien à l’asiatique avec de la citronnelle, du riz et de la noix de coco. Mais le chef utilise aussi bien d’autres ingrédients – légumineuses, saucisses véganes, végépâté ou «fauxmage», par exemple – pour concocter des recettes qui poussent l’audace jusqu’à la réinterprétation de déjeuners d’ordinaire très protéinés et de spécialités comme notre sacro-sainte guédille.

Bref, Réconfort végane est une invitation à la fois savoureuse et amusante à repenser nos menus quotidiens.

Bonbons du Québec pour l’Halloween

Chaque mois d’octobre, la chasse aux costumes rivalise d’originalité avec celles des bonbons. Alors, pourquoi ne pas miser sur des sucreries 100% québécoises?

On le sait, les bonbons et chocolats sont indissociables de l’Halloween pour les petits, mais aussi pour les grands enfants qui les entourent. Tant qu’à encourager les caries, faisons-le à la québécoise avec des friandises produites ici!

Jujubes à gogo

Squish

Dans la catégorie des jujubes, il faut connaître Squish, une petite compagnie montréalaise fondée en 2014 et qui crée des bonbons en gelée véganes et naturels dans plus de cent saveurs. Les têtes de mort, araignées et serpents seront sans aucun doute très appréciés le 31 octobre.

CandyLabs

Avec la même philosophie végane, mais aussi sans gluten, sans allergènes et faits à la main, les petits bonbons CandyLabs, qui se déclinent au gré des saisons et de l’inspiration de leurs créateurs, sont vraiment amusants et délicieux. Gageons que vous succomberez aux yeux exorbités ou aux mini-citrouilles de cette gamme pour l’Halloween.

La Boîte à bonbons

Mentionnons aussi dans cette catégorie, même s’ils ne sont pas confectionnés sur place, les produits de la Boîte à bonbons, car son concept est intéressant, avec des sélections différentes livrées chaque mois dans de petits sachets conçus pour que les jujubes, de qualité, restent frais. Dentiers, petits cerveaux, pattes de poulet et grenouilles seront appréciés des gourmands.

Bonbons à sucer et à croquer

Les bonbons durs, les suçons et les nougats vous attirent? Pas de problème, on en trouve de délicieux concoctés au Québec.

Bonbons Kel

Commençons par les Bonbons Kel, des confiseries réalisées en Montérégie à partir de sucre ou de sirop d’érable travaillé et tiré. De toutes les couleurs et saveurs, ces suçons sur bâton ou en forme de canne sont craquants.

Confiserie Mignon

Si vous êtes amateurs de berlingots, foncez vers la Confiserie Mignon. Oui, c’est aussi à ce comptoir de la foire alimentaire du Central et à ce même camion de rue qu’on peut déguster de merveilleux churros, mais il faut savoir que cette maison possède un savoir-faire incroyable en matière de bonbons à l’ancienne, héritage de six générations d’artisans qui produisent des bonbons durs depuis... 1860. Inutile donc de vous dire que ces sucreries sont irrésistibles!

Fay’s terroir chocolaté

Enfin, pour les amateurs de nougats, même s’il s’en produit à plusieurs endroits à travers le Québec, nous vous conseillons de tester ceux de chez Fay’s terroir chocolaté, situé à Oka, parce qu’en plus d’être de grande qualité, les saveurs dans lesquelles on les propose sont très originales. Du nougat au noyer noir, aux bleuets ou à la framboise, avouez que c’est intrigant!

Grands plats en kit

Nous sommes de plus en plus nombreux à apprécier les prêts à cuisiner que l’on nous propose en boîtes et qui nous permettent de varier nos menus quotidiens. Mais cette semaine, nous vous proposons de devenir carrément des chefs d’un jour en concoctant deux spécialités… en kit!

Les kits à pizza de No.900

Les adeptes québécois de pizza napolitaine connaissent bien la bannière No.900, qui compte 25 établissements à travers le Québec. À la fois croustillante et fondante, cette pizza réputée pour sa croûte surélevée et ses ingrédients savoureux cuit en moins de 90 secondes au four à bois… au restaurant. Mais si on ne dispose pas d’un vrai four à pizza à la maison ou d’amis italiens capables de nous fournir en ingrédients importés, obtenir un résultat similaire est impossible. Ou du moins l’était, puisque Mirko d’Agata, le chef exécutif des pizzérias No.900 – et accessoirement champion mondial de la pizza romaine en 2019 –, a élaboré en 2020 deux kits à pizza pour faire de nous des pizzaioli. Que contiennent ces boîtes, que l’on peut commander en ligne? Une conserve de tomates produites en Italie, une huile d’olive de qualité, de l’origan travaillé à la main, une serviette en coton, une roulette à pizza, et bien sûr, la recette de pâte à pizza de Mirko d’Agata.

Les kits à paëlla Marisol

Réaliser une bonne paëlla, cette spécialité emblématique de la cuisine espagnole à base de riz auquel on greffe du safran, puis au choix des fruits de mer, des mollusques, du chorizo, des viandes et des légumes, relève du miracle quand on ne dispose pas de certains ingrédients clé, comme le riz bomba, des épices espagnoles et du nora, un légume très aromatique. Voilà pourquoi Paëlla Marisol, dont on peut savourer les paëllas géantes dans certains événements l’été et qui se transforme en traiteur le reste de l’année, a lancé deux kits à paëlla à commander en ligne et permettant de reproduire à la maison, en formule végé ou protéinée, ce délicieux plat. On y retrouve un kit «traditionnel» constitué du riz, des épices, du bouillon, du safran en herbe, du nora et même une poêle adaptée pour nos fours conventionnels. Et pour les plus pressés, un kit rapide pour une paëlla prête en 35 minutes est aussi proposé. Il ne reste plus qu’à greffer à ces recettes les légumes et protéines de notre choix en suivant les recommandations suggérées.