Poke: le dernier plat à la mode

Ouvrez l’œil: depuis quelques mois, le poke, ce plat qui nous vient d’Hawaï, est sur les menus de plusieurs restaurants. Si mes prédictions sont bonnes, ce n’est que le début.

Le poke (prononcé «poké») s’inspire du sushi. Il emprunte les mêmes ingrédients, mais qu’on déguste cette fois en bol. Poissons crus, fruits de mer, riz blanc collant, avocats, mangues, concombres, algues, œufs de poissons, graines de sésame et mayonnaise épicée peuvent par exemple composer le poke.

Ce qui est intéressant avec ce bol nouveau genre, c’est que dans chaque bouchée, on profite de toutes sortes de textures et de saveurs. Aussi, le bol poke offre une belle présentation, est simple à préparer, il est frais et santé. Et, nul besoin d’être un fan de sushis pour apprécier le poke parce que bien qu’il s’inspire de la spécialité japonaise, au final, il est très différent.

Le poke du Venice, à Montréal. Photo: Instagram.
Le poke du Venice, à Montréal. Photo: Instagram.

La folie du poke

Au cours des derniers mois, après avoir envahi la côte ouest américaine, la folie du poke s’est emparée entre autres de Chicago, de New York, de Toronto… et de Montréal. Désormais, on peut déguster ce bol de bonnes choses au Venice du Vieux-Montréal, au Moushi de Côte-des-Neiges, au Koa Lua du centre-ville ou au Poke Bar, où on compose soi-même son bol parmi les nombreux ingrédients proposés.

Les médias et les blogues québécois se sont aussi emparés du phénomène. Le poke, dans les derniers mois, a fait parler de lui ici, ici, ici ou . Geneviève Everell, Miss Sushi à la maison elle-même, en propose une recette sur sa page Facebook. Ailleurs, on commence déjà à décliner la spécialité avec, par exemple, 20 idées de recettes de poke. 

La nouvelle tendance qu’on déguste à l’asiatique a fait sa place au cours de 2016 et devrait, en 2017, sortir de Montréal et être plus présente que jamais. À vos baguettes!

Sans titre, Isabelle Champagne

Parfois abstraites, parfois figuratives; les œuvres d'Isabelle Champagne ne laissent jamais indifférent. Les teintes généralement chaudes de ses peintures - jaune, orange, rouge - nous enveloppent et nous transportent dans un univers féérique tout en mouvement.

Sans titre, Isabelle Champagne. Huile sur toile. 121,7 cm x 121,8 cm. © L'Artothèque
Sans titre, Isabelle Champagne. Huile sur toile. 121,7 cm x 121,8 cm. © L'Artothèque

artothèque.ca

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 26$.

 

Le poids de la neige, Christian Guay-Poliquin

Le deuxième roman du jeune auteur québécois Christian Guay-Poliquin se retrouve dans la liste préliminaire 2017 du Prix des libraires du Québec. Avec raison! Cette histoire se déroule principalement entre quatre murs, dans une petite véranda. L’atmosphère est envoûtante. On savoure pleinement le sens du détail de cet auteur à découvrir.

Résumé

alt="le-poids-de-la-neige"Dans une véranda cousue de courants d’air, en retrait d’un village sans électricité, s’organise la vie de Matthias et d’un homme accidenté qui lui a été confié juste avant l’hiver. Telle a été l’entente : le vieil homme assurera la rémission du plus jeune en échange de bois de chauffage, de vivres et, surtout, d’une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps.

Les centimètres de neige s’accumulent et chaque journée apporte son lot de défis. Près du poêle à bois, les deux individus tissent laborieusement leur complicité au gré des conversations et des visites de Joseph, Jonas, Jean, Jude, José et de la belle Maria. Les rumeurs du village pénètrent dans les méandres du décor, l’hiver pèse, la tension est palpable. Tiendront-ils le coup ?

Le poids de la neige, Christian Guay-Poliquin, Éditions La Peuplade, 2016, 312 pages, 25,95$.

Bygdøynesveien 15: un projet résidentiel signé RRA à Oslo

Un nouveau quartier résidentiel verra le jour à Oslo. En cours d’élaboration, le projet haut de gamme sera niché dans le jardin anglais de l’ancienne ambassade du Canada. Chaque appartement aura d’ailleurs une vue privilégiée sur le parc.

Photo: EVE Images.
Photo: EVE Images.

Ce n’est plus un secret, nous avons chez Avenues un faible pour la firme d’architecture norvégienne Reiulf Ramstad Arkitekter (RRA). Le studio d’Oslo, qui mise sur les lignes nettes et une architecture résolument nordique, mais renouvelée, nous plaît.

Photo: EVE Images.
Photo: EVE Images.

Dans une entrevue accordée à Louisiana Channel, l’architecte principal expliquait la vision de son cabinet ainsi: «Nous croyons que l’architecture est logique lorsqu’elle est ancrée dans les lieux où elle est construite et les gens qui vont l’utiliser.» Son plus récent projet résidentiel démontre bien cette façon de voir les choses.

Photo: EVE Images.
Photo: EVE Images.

Le complexe combine avec justesse les bâtiments historiques datant des années 1900 avec de nouveaux logements modernes. Les immeubles droits et intemporels qui font corps avec la nature environnante rappellent un peu l’esthétique organique de Frank Lloyd Wright. Les architectes ont réussi à mettre en évidence la beauté des lieux sans les défigurer.

Photo: EVE Images.
Photo: EVE Images.

RRA a soigneusement choisi l’emplacement des fenêtres afin que chaque occupant puisse admirer le parc et le jardin. Les espaces verts relient tous les appartements ensemble, tout en leur fournissant l’intimité (et l’ombre) nécessaire. Les concepteurs comptent également réaliser un projet respectueux de l’environnement.

Photo: EVE Images.
Photo: EVE Images.

Au final, on envie un peu les Norvégiens. À quand une construction de RRA au Québec?

Rain, Anaït Abramian

«La vie change à chaque instant en créant de multiples situations où le passé, le présent et l’avenir sont indépendants et où le présent détermine toujours le passé et le futur. Ce sont les limites insaisissables des métamorphoses que j’essaie d’exprimer dans mes œuvres.

À travers la connaissance de soi, j’essaie de percer l’énigme des mystères de la vie en les visualisant. Je m’efforce de trouver les sources des causes premières cachées qui sont dans nos âmes. Contrairement au secret, le mystère est toujours ouvert. C’est ce mystère ouvert qui représente l’objet de mon art.»

- Anaït Abramian

Anaït Abramian est une artiste originaire d’Arménie. Diplômée de l’École Supérieur d'Art de Leningrad, en Russie, elle travaille à Montréal depuis de nombreuses années. Explorant différentes techniques ; estampe, sculpture, peinture… la couleur est toujours le fil conducteur des émotions présentes dans ses œuvres.

Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions solo et collectives à travers le monde et font partie de nombreuses collections privées et publiques.

artothèque.ca

Rain, 2014. Anait Abramian. Estampe 17 x 22 cm. © L'Artothèque
Rain, 2014. Anait Abramian. Estampe 17 x 22 cm. © L'Artothèque

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 15$.