Tourbillon boisé, François Perras

François Perras est artiste peintre et sculpteur.

La nature est omniprésente dans les œuvres de cet artiste natif de Montréal. Fougères, ailes d’oiseaux, bois de caribous… François Perras aime isoler les éléments de la nature afin de synthétiser formes, couleur et mouvement.

Le contenu de ses œuvres sous-entend souvent des réflexions sur l’interrelation entre les êtres humains et la multitude d’organismes vivants.

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses) : 15$.

francoisperras.ca

L'Artothèque

Tourbillon boisé, 2015. François Perras. Acrylique sur toile. 61 x 61 cm. © L'Artothèque
Tourbillon boisé, 2015. François Perras. Acrylique sur toile. 61 x 61 cm. © L'Artothèque

Rosalie, Marianne Chevalier

Morceaux de motifs et de textures photocopiées composent les collages surréalistes de l’artiste Marianne Chevalier. De ces assemblages naissent des personnages mi-abstraits qu’on a l’impression de connaître… ou qu’on voudrait connaître. Combinant recherche iconographique, collage et dessin, les œuvres de cette jeune artiste ont une dimension moderne et mystérieuse.

Suite à des études en design graphique et en arts visuels, Marianne Chevalier se consacre principalement à l’illustration. Publiées dans une foule de magazines, dont L.A. Times, Le Libraire et enRoute, ses illustrations lui ont également valu de nombreuses récompenses, tant au Canada qu’aux États-Unis et en Europe.

Fondatrice de l’Atelier Tricorne avec Vincent Gagnon, Marianne Chevalier fait également partie du duo Bellebrute.

L’Artothèque

Marianne Chevalier

Rosalie, Marianne Chevalier, 2013, collage imprimé en sérigraphie sur bois, 50,8 x 76,2 cm © L'Artothèque
Rosalie, Marianne Chevalier, 2013, collage imprimé en sérigraphie sur bois, 50,8 x 76,2 cm. © L'Artothèque

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses) : 15$.

The Underwater Room: une chambre d’hôtel… à 4 mètres sous l’eau!

Sur l’île de Pemba, au large de la côte Est de la Tanzanie, The Manta Resort offre The Underwater Room, une chambre d’hôtel plongée à 4 mètres sous l’eau.

Conçue par une équipe d’architectes suédois, The Underwater Room propose une expérience unique. Pour s’y rendre, il faut d’abord prendre un bateau car la «chambre» est située à 250 mètres de la plage.

Photographer Anhede. Facebook.
Photographer Anhede. Facebook.

Construite sur trois niveaux, The Underwater Room offre différents espaces de vie. Au niveau de la mer, on trouve un salon et une salle de bain. Une échelle permet de grimper sur le toit, où une grande terrasse s’avère l’endroit idéal pour se prélasser au soleil tout en admirant la beauté des environs. Le soir, on s’y installe pour admirer les étoiles et se bercer au son des vagues.

Photographer Anhede. Facebook.
Photographer Anhede. Facebook.

Finalement, un escalier mène à la chambre sous-marine dans laquelle se trouvent un lit double et des murs aux multiples fenêtres. Celles-ci offrent une vue à 360° sur les beautés du fond marin de l’Océan Indien. Tortues, poissons tropicaux, carpes, raies, coquillages, coraux… Nul besoin de masque et de bonbonne d’oxygène pour admirer pendant des heures ces splendeurs. La nuit, des lumières placées sous chacune des fenêtres attirent des espèces plus rares.

Photographer Anhede. Facebook.
Photographer Anhede. Facebook.

Le prix pour cette nuitée inoubliable? 1500$. Cela inclus trois repas et l’équipement pour faire de la plongée en apnée.

La vidéo sous-dessous vous convaincra peut-être…

La Journée des librairies indépendantes

Pour notre chronique Le livre du weekend, nous ne vous parlons pas de livres… mais de librairies, histoire de souligner la 2e édition de la Journée des librairies indépendantes qui se tient le 3 juin partout au Québec. Qui sait, on vous donnera peut-être envie d’aller y faire un tour et quelques découvertes littéraires… ou celle d’un libraire.

J’ai grandi dans un village qui s’appelle New Richmond, dans lequel il y avait Liber, peut-être la plus petite librairie indépendante que j’ai jamais vue de ma vie. J’y ai passé des heures à poser des questions, à flâner, à me faire guider et à acheter mes premiers romans jeunesse, puis adulte, puis mes premières poésies, les premières grandes œuvres qui ont marqué ma vie et mon écriture de femme. Sans ce contact privilégié avec les mots, avec la culture, parfois trop rare en région, je ne sais pas si j’aurais pu forger, non seulement ma vie d’artiste, mais aussi ma sensibilité d’être humain. Je crois bien que non. Merci Liber.

Cette tirade bien sentie est de Stéphanie Boulay, porte-parole de la Journée des librairies indépendantes 2017. Rencontres avec des auteurs, séances de signatures, animations, improvisations littéraires, la Journée, organisée par le réseau Les libraires, qui compte plus d’une centaine de librairies membres au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick, se veut festive. L’idée est d’inviter les gens à visiter, revisiter et découvrir les librairies indépendantes de leur quartier, village ou région. À souligner, l’affiche de la Journée est l’œuvre du bédéiste Philippe Girard.

C’est sans doute aussi l’occasion de souligner le travail des libraires indépendants, qui résistent aux soubresauts de l’industrie du livre et qui tiennent le fort un peu partout au Québec. Si on se fie aux plus récentes statistiques, les ventes seraient même en progression chez les librairies indépendantes et en baisse dans les grandes librairies à succursales. Si le pourcentage d’augmentation et de baisse des ventes, selon le type de librairies ou de points de vente, varie d’une étude à l’autre, il démontre unanimement la vigueur des librairies indépendantes. Fait plutôt étonnant compte tenu de l’accessibilité des succursales et de l’offre à prix réduit que pratiquent de nombreuses grandes surfaces ou chaînes.

Pour connaître les activités, les adresses des librairies dans votre région et suivre l’événement, consultez le site dédié à la Journée.

 

Photo: Martine Doyon- Stéphanie Boulay, porte-parole de la JDLI 2017
Photo: Martine Doyon-Stéphanie Boulay, porte-parole de la JDLI 2017

Hilldegarden: un ancien bunker se parera de vert à Hambourg

Les habitants d’Hambourg participent activement au design de leur ville. Avec le projet Hilldegarden, ils souhaitent convertir un ancien bunker en espace communautaire.

Une équipe de résidents et d’architectes du quartier St. Pauli souhaite convertir l’imposant bunker de béton datant de la Seconde Guerre mondiale. Érigé pour défendre la ville contre les raids aériens alliés, celui-ci devait également servir d’abri à la population. Au fil des ans, il a accueilli divers occupants. Une boîte de nuit populaire remplit aujourd’hui le côté nord. Le bâtiment comprend également une école de musique, un magasin d’instruments, un studio de photographie et des agences de design graphique.

alt="hilldegarden"

Le nouveau projet ajoutera de l’espace vert à l’édifice, ce qui ne sera pas de trop. En ajoutant 19 mètres au bâtiment, celui-ci pourra désormais compter une école maternelle, un centre communautaire et un hôtel.

Une promenade sinueuse fera le tour de l’abri fortifié. Elle permettra d’accéder au toit, où les visiteurs bénéficieront d’une vue à 360 degrés sur Hambourg. La «colline» sera ouverte au public jusqu’à 22 heures et les résidents pourront y faire pousser leurs légumes, puisqu’une partie du terrain sera consacrée à l’agriculture urbaine.

Certains éléments de développement durable ont également été intégrés au projet. L’eau grise sera par exemple collectée et réutilisée pour l’irrigation. Bref, l’équipe derrière Hilldegarden a trouvé une belle façon de remodeler l’histoire, sans pour autant la renier.

Photo: Planungsbuero Bunker
Photo: Planungsbuero Bunker