Cette semaine, nous vous proposons une délicieuse lecture d’été avec ce roman historique. Le premier tome de cette série d’époque signée Rosette Laberge vous entraînera dans le Québec des années 50, où défile la colorée clientèle du restaurant du coin, Chez Gigi. Au soleil, avec un milkshake et une trame sonore d’Elvis Presley, vous ne pourrez qu’apprécier cette lecture.
Résumé
Dans ce Québec des années cinquante, c’est au petit restaurant du coin Chez Gigi que plusieurs vont boire un milkshake lorsqu’ils ont envie de se payer un petit plaisir. Si madame Gigi est la mère de Rita, elle est aussi un peu celle des nombreux jeunes qui trainent à son restaurant, notamment Béa et Laurence, les meilleures amies du monde. Différentes à bien des égards, les deux jeunes femmes ont la même passion pour le rock’n roll qu’elles dansent avec brio dans les concours. Si leurs familles les acceptent comme elles sont, c’est-à-dire modernes et indépendantes, c’est loin d’être le cas du curé de la paroisse…
D’un côté, des familles à faible revenu qui peinent à manger à leur faim. De l’autre, des tonnes d’aliments jetés aux poubelles. À Montréal, le Centre de ressources et d’action communautaire a eu l’idée de faire en sorte que les fruits et légumes invendus du marché Jean-Talon se rendent jusqu’aux familles de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie qui en ont besoin.
Le projet crée l’engouement: jusqu’à maintenant, les marchands se montrent enthousiastes à fournir leurs invendus, qui autrement iraient aux poubelles à la fin de chaque journée, et l’arrondissement a annoncé la semaine dernière une contribution de 85 000 dollars au projet communautaire, qui avait fait l’objet d’un projet pilote l’an dernier.
Photo: Facebook Marché Jean-Talon
Avec cette somme, l’organisme communautaire pourra louer un conteneur réfrigéré pour conserver les denrées au marché Jean-Talon et pourra se procurer un camion réfrigéré qui en assurera ensuite la distribution dans le quartier.
Le projet prévoit aussi l’installation d’une chambre froide et d’une petite cuisine commerciale dans les locaux de l’organisme afin de transformer, dès l’an prochain, une partie des aliments récupérés en sauces, confitures et conserves pour la vente. Par tous les moyens, à bas le gaspillage!
Moisson Montréal offre aussi son soutien technique pour le lancement de l’initiative, et PME MTL fournira 25 000 dollars pour installer la cuisine commerciale.
D’ailleurs, j’avais mentionné la volonté d’éliminer le gaspillage alimentaire comme faisant partie des 10 tendances qui allaient se démarquer en 2017. Voilà qui va dans cette direction puisqu’on estime que le projet permettra de récupérer 200 tonnes d’aliments chaque année.
Photo: Facebook Marché Jean-Talon
La nouvelle est excellente, et une initiative comme celle du Centre de ressources et d’action communautaire ne peut qu’être applaudie, mais entre vous et moi, je suis toujours surprise de savoir que de nos jours, une telle quantité d’aliments, cultivés avec amour par des producteurs d’ici, est encore perdue. Ce genre de projet devrait, à mon avis, rapidement devenir la norme. Que ceux qui croient à la récupération et à l’élimination du gaspillage alimentaire suivent l’exemple de ce qui se passe cet été au marché Jean-Talon!
L’artiste Ernesto Reategui est né à Lima, au Pérou. C’est là qu’il a passé la majeure partie de sa vie. C’est aussi là qu’il a commencé à participer à des expositions et à réaliser des commandes d’œuvres d’art pour différentes institutions et particuliers.
Arrivé à Montréal en 2013 après de courts séjours au Mexique et aux États-Unis, il étudie le dessin industriel. Séduit par le mouvement artistique de la ville, il décide de s’y installer pour de bon.
Son travail artistique est une recherche entre le mystique et le technologique. Sa fascination pour les anciennes cultures précolombiennes a un impact sur la composition et la couleur de ses peintures. Il qualifie son style de Techno-Paganisme (fusion de la technologie, du futurisme, du transhumanisme et du primitivisme précolombien).
La firme tomomi kito architect & associates a récemment relevé un défi de taille: rénover une maison japonaise de 140 mètres carrés pour y abriter non pas une, ni deux, mais bien quatre générations. Voici un aperçu de ce tour de force.
La maison en bois de deux étages fait partie du paysage de Tokyo depuis 40 ans. Le jeune couple qui en a fait l’acquisition souhaitait y vivre avec leur fils, ainsi que la mère et la grand-mère de la femme. C’est pour cette raison qu’ils ont appelé les architectes en renfort.
Photo: Tomomi Kito architects & associate-Droits réservés
L’équipe de design voulait élaborer un environnement qui encourage et favorise les échanges entre les générations, même si leur vie au quotidien diffère. Les concepteurs ont donc ouvert les pièces qui étaient auparavant divisées.
Photo: Tomomi kito architect & associates, par Satoshi Shigeta- Droits réservés
Cette décision permet aux occupants de mieux profiter des fenêtres existantes, ce qui améliore du même coup la ventilation et fait entrer la lumière naturelle à pleins flots.
Photo: Tomomi kito architect & associates, par Satoshi Shigeta- Droits réservés
Les espaces communs, de leur côté, se retrouvent sur chacun des étages, où plusieurs colonnes (une vingtaine au total) ont été enlevées pour faire de la place. Le décor très sobre, qui n’est que bois et blanc partout, crée un lien entre les différentes pièces.
Photo: Tomomi kito architect & associates, par Satoshi Shigeta- Droits réservés
Pour renforcer l’idée de communication entre les membres de la famille, les chambres sont échangeables. Visuellement, la transformation est réussie.
Photo: Tomomi kito architect & associates, par Satoshi Shigeta- Droits réservés
L’histoire ne dit toutefois pas comment se passe la cohabitation au jour le jour. Vous, seriez-vous prêts à partager votre maison avec votre fratrie?
Emmène-nous à la Ronde, la Ronde, la Ronde… Le plus beau joujou du monde…! 50 ans plus tard, la ritournelle nous habite toujours. Qu’est-ce qu’elle était magique La Ronde avec ses manèges, sa barbe à papa, ses odeurs de bière et de friture, ses fleurs, sa Pitoune, son grand Carrousel, ses jeux d’adresse et ses spectacles sur le bord de l’eau!
Ce sont ces souvenirs, que met en lumière l’auteur et dessinateur Tristan Demers, dans son livre, Emmène-nous à la Ronde- 50 ans de plaisirs forains, paru le 3 mai dernier aux Éditions de l’Homme. Ces souvenirs, mais aussi tout ce que La Ronde, implantée par l’administration Drapeau sur une île sortie de nulle part dans le fleuve, et qui devenait le complément parfait à Expo 67. Un complément qui lui a survécu, tel que prévu, et qui allait au cours des décennies être un des centres de la culture populaire de Montréal.
Music-hall à paillettes de Muriel Millard, hommage au King, Paul Anka, Beau Dommage, Diane Dufresne, Dalida , Frank Zappa ou Céline Dion, l’auteur fait aussi revivre les moments forts des 50 ans de La Ronde. Ce faisant, il nous parle de l’histoire des Québécois. Un ouvrage à feuilleter les souvenirs et le sourire au bout des lèvres.
TRISTAN DEMERS
Tristan Demers dessine professionnellement depuis l’âge de 10 ans ! Le créateur des séries Gargouille et Cosmos Café. L’auteur de livres documentaires dont le titre primé, Tintin et le Québec, signe ici un ouvrage coup de cœur.
Emmène-nous à la Ronde- 50 ans de plaisirs forains, Éditions de l'Homme, Mai 2017, 176 pages, 29.95$