Vol d’olive, Sébastien Borduas

Sébastien Borduas est un artiste aux multiples talents. Détenteur de diplômes en arts visuels, en musique et en ébénisterie, il s’alimente de ses nombreuses connaissances pour créer.

Cet artiste visuel né en 1975 est fortement inspiré de ses voyages à l’étranger, alors qu’il se produisait dans des festivals folkloriques comme danseur et musicien. Les thèmes abordés dans ses tableaux font état de cette passion pour la musique et de son ouverture sur le monde.

Interpellé par le comportement humain, il explore différents aspects caractérisant l’Homme dans sa relation avec le monde physique et psychique. Ses tableaux et ses créations se veulent une allégorie de cette coexistence entre ces deux mondes dans lesquelles l’être humain évolue et se développe.

Ayant obtenu des bourses en arts visuels, en musique ainsi qu’en ébénisterie, ses réalisations peuvent prendre forme à partir de différents matériaux ou procédés. Elles sont toujours créées avec authenticité, cette dernière étant pour lui un gage indispensable à la réussite d’une œuvre.

sebastienborduas.com

artotheque.ca

Vol d'olive, 2016. Sébastien Borduas. Acrylique sur toile. 122 x 92 cm. © L'Artothèque
Vol d'olive, 2016. Sébastien Borduas. Acrylique sur toile. 122 x 92 cm. © L'Artothèque

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 18$

Halte à la surchauffe ! de David Suzuki et Ian Hanington

Un livre sur le réchauffement climatique et ses conséquences… J’ai un peu hésité. Un autre… Il me semblait que tout a été dit sur le sujet, articles, conférences, livres, documentaires… Mais voilà justement l’intérêt du livre de David Suzuki et de Ian Hanington, Halte à la surchauffe !, qui vient de paraître chez Boréal.

Parce que tout a été dit, que le bruit entourant les causes, les conséquences et les solutions aux changements climatiques est si assourdissant et que, entre les manchettes sur l’Accord de Paris, les déclarations intempestives des climatosceptiques et le ton alarmiste des milieux d’affaires qui crient à la menace économique, on y perd son latin et qu’on ne sait plus trop où en est, le bouquin de Suzuki s’impose comme une super synthèse.

Les auteurs reviennent sur l’ensemble du dossier climatique, mettent en relief les arguments, les théories, les accords, les désaccords,  les tractations tant scientifiques que politiques qui, au cours des dernières décennies, ont jalonné cet épineux dossier.

Avec sa capacité reconnue de vulgarisateur, son ton modéré, quoique résolument optimiste, Suzuki avec son co-auteur nous donne un portrait d’ensemble accessible, facile à lire (à part quelques passages un peu techniques sur l’impact des gaz à effets de serre) et, plutôt convaincant.

Judicieusement construit, l’ouvrage fait d’abord un rappel et un survol historique des faits établis par la science, sans omettre les arguments des sceptiques,  puis des conséquences, des obstacles aux changements et aux solutions et, finalement, des solutions individuelles, agricoles et institutionnelles, tout en mettant bien en lumière, tout au long de l’ouvrage, l’urgence d’asseoir une volonté politique sans laquelle rien n’est impossible.

Dommage, le livre, d’abord publié en anglais, précède l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche et son désastreux recul sur l’Accord de Paris, mais les auteurs, avaient vu venir l’homme tout au long de la campagne électorale et anticipaient la suite. On ne peut que déplorer qu’ils aient eu raison.

Mais l’Accord de Paris n’est pas non plus LA solution définitive, nous disent les auteurs, mais un pas en avant, qu’il faudra enrichir de mécanismes de contrôle et dont les critères devront être renforcés. Cela dit, c’est un point de départ…

Un essai à lire, si vous voulez vous faire une idée globale de tous les aspects du dossier, des conséquences de cet accord qui fait couler tant d’encre, de ce qu’on dit sur la Chine, de scruter la position souvent ambigüe et contradictoire du Canada et de prendre la mesure des récents ouragans qui viennent confirmer ce que des scientifiques des 19e et 20e siècle avaient prédit…

David Suzuki est généticien et écologiste. De réputation internationale, il anime l’émission The Nature of Things et dirige la fondation qui porte son nom. Auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages, il est lauréat du prix Kalinga pour la science de l’Unesco en plus d’avoir reçu la médaille décernée par les Nations Unies pour l’environnement.

Halte à la surchauffe !, Éditions Boréal, Septembre 2017, 336 pages, 27.95$

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Le Belmond Andean Explorer, un train de luxe au design unique

Inauguré en mai 2017, le Belmond Andean Explorer est le premier train de luxe avec couchettes en Amérique du Sud. Son design, réalisé par Inge Moore et Nathan Hitchins de la firme anglaise MUZA Lab, est somptueux.

«L’idée était de concevoir un endroit pour réfléchir et rêver, un espace où la beauté du paysage peut nourrir l’esprit» explique la designer Inge Moore. On peut dire que c’est mission accomplie. Circulant sur une des plus hautes routes ferroviaires du monde dans les Andes péruviennes, le Belmond Andean Explorer promet bien des oh! et des ah!, et ce, autant à l’intérieur des wagons qu’à travers les fenêtres, où défilent des paysages spectaculaires.

Photo: Richard James Taylor pour Belmond
Photo: Richard James Taylor pour Belmond

Un coup de jeune pour de vieux wagons

Les wagons du Belmond Andean Explorer ne sont pas jeunes. Si certains détails architecturaux (plafond de style art nouveau, panneaux muraux en bois d’acajou, marqueterie aux motifs de fleur de lys sur le plancher de la salle de bain, etc.) laissent croire qu’ils datent des années 20 ou 30, il en est tout autre. En effet, ces derniers ont plutôt été construits dans les années 90 pour le Great South Pacific Express. Ils ont roulé entre Sydney et Kuranda, en Australie, entre 1999 et 2003. Belmond leur a fait traverser le Pacifique pour une restauration complète dans les ateliers ferroviaires de Peru Rail.

Photo: Richard James Taylor pour Belmond
Photo: Richard James Taylor pour Belmond

Un design mettant en vedette l’artisanat local

Le Pérou sous toutes ses coutures est à l’honneur à bord du Belmond Andean Explorer. Couvertures en laine d’alpaga, coussins décoratifs aux couleurs flamboyantes, œuvres d’art locales… Les wagons, qui portent chacun le nom d’une plante ou d’une fleur locale (Ichu, Picaflor, Maca, etc.), sont joliment décorés avec des œuvres typiquement péruviennes. Les clés en laiton des cabines sont en forme de croix chacana, symbole datant de l’Empire inca et représentant le paradis, la terre et le monde souterrain. Cette croix est d’ailleurs l’emblème officiel du Belmond Andean Explorer. On la retrouve sur l’uniforme des membres de l’équipage, sur les verres, les serviettes, etc.

Photo: Richard James Taylor pour Belmond
Photo: Richard James Taylor pour Belmond

Le train compte 24 cabines avec couchettes, chacune avec sa propre salle de bain et douche. Il peut accueillir un maximum de 48 passagers. Peu importe qu’il soit rempli au maximum de sa capacité ou non, on compte 50 membres d’équipage. Le service, vous l’aurez deviné, est impeccable.

Photo: Richard James Taylor pour Belmond
Photo: Richard James Taylor pour Belmond

Alors, on part?

Photo: Richard James Taylor pour Belmond
Photo: Richard James Taylor pour Belmond

Choisir le Québec à l’année

L’été est terminé et avec lui, fini les assiettes remplies de fruits et de légumes frais et locaux? Tout faux. Choisir les récoltes d’ici est possible 12 mois par année.

Pendant la belle saison, le choix de fruits et de légumes frais est tellement abondant que nous sommes plusieurs à entretenir cette fausse idée qu’une fois l’automne installé, il est difficile d’encourager nos producteurs.

Pourtant, en septembre et en octobre, c’est le temps de l’ail et de l’aubergine, des betteraves, brocolis, carottes, champignons et choux, et c’est le moment de mettre la main sur les courges, endives, fines herbes, radis et tomates d’ici.

Les étals du Marché Jean-Talon et de tous les marchés publics du Québec débordent des couleurs et des variétés de légumes du Québec en cette saison.
Les étals du Marché Jean-Talon et de tous les marchés publics du Québec débordent des couleurs et des variétés de légumes du Québec en cette saison.

Sans parler des fraises d’automne, désormais disponibles jusqu’en novembre grâce à de nouvelles techniques de production. Plus tard, en plein hiver, il sera temps de mettre la main sur les tomates de serre, les rutabagas, les pommes et les pommes de terre, les panais, les pâtissons, les laitues hydroponiques, les choux, les champignons, les canneberges et j’en passe. Si avec ça, on n’arrive pas à créer des plats 100% d’ici, c’est qu’on manque peut-être d’imagination, non?

Les fraises d'automne avec leur couleur rouge vif sont un pur régal. Photo: Les producteurs de fraises et de framboises du Québec
Les fraises d'automne avec leur couleur rouge vif sont un pur régal.
Photo: Les producteurs de fraises et de framboises du Québec

On estime à 2 500 kilomètres la distance moyenne parcourue par les aliments du champ à la tablette, alors que le Québec compte 29 000 fermes! Il faut changer nos vieilles habitudes et revenir à la consommation locale. C’est une question de fraicheur, de goût, d’environnement, d’économie et de fierté de ce qu’il se fait ici.

On dit d’ailleurs que si chaque consommateur achetait annuellement 30$ de plus de produits québécois, cela injecterait un milliard de dollars supplémentaires en cinq ans dans l’économie locale.

La campagne Grands Crus 2017 met en valeur des produits maraîchers québécois Photo: Facebook Mangez Québec
La campagne Grands Crus 2017 met en valeur des produits maraîchers québécois
Photo: Facebook
Mangez Québec

Pour encourager la population à consommer des produits québécois, l’Association des producteurs maraîchers du Québec continue pour une troisième année sa mignonne campagne «Grands Crus». Puis, pour faciliter cette vie qui va vite, l’Association propose un calendrier qui permet de s’y retrouver et d’adapter son menu en fonction des arrivages.

Les citrouilles et courges du Québec des aliments hauts en couleurs et en saveurs Photo: Pixabay
Les citrouilles et courges du Québec des aliments hauts en couleurs et en saveurs
Photo: Pixabay

L’été est terminé? Génial: c’est le temps des concombres de serre, des citrouilles, des patates douces, des rabioles…

En drake och varelser fran Klingavalsan 2, Marianne Pon-Layus

Marianne Pon-Layus vit et travaille à Montréal. C’est par la peinture et le dessin qu’elle met en scène de jeunes femmes étrangement identiques dans des situations troublantes mêlant sensualité, agressivité et jeux de domination à travers une déroutante légèreté.

Elle a étudié les arts visuels et médiatiques à l’UQAM où elle a remporté la Bourse du Fond des professeurs en 2011 avant de compléter sa maîtrise en 2012. Pon-Layus a exposée en solo à la Galerie Lilian Rodriguez, la Galerie B-312, la maison de la culture Frontenac et la Galerie d'art d'Outremont. Elle s'est également produite dans des expositions collectives à Art-Mûr, à la Fonderie Darling et au Musée du Bas-Saint-Laurent.

artotheque.ca

marianneponlayus.com

En drake och varelser fran Klingavalsan 2, 2016. Marianne Pon-Layus. Encre et gouache sur papier vellum. 50 x 42 cm. © L'Artothèque
En drake och varelser fran Klingavalsan 2, 2016. Marianne Pon-Layus. Encre et gouache sur papier vellum. 50 x 42 cm. © L'Artothèque

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 15$