Les livres et auteurs du Salon avant le Salon 2017 !

Ce n’est pas le Livre du week-end que nous vous présentons cette semaine, mais plutôt les livres et les auteurs qui seront en vedette au Salon avant le Salon du 24 octobre 2017. Ce Rendez-vous Avenues.ca, qui en est à sa troisième édition, et qui aura lieu à la Librairie Monet, sera animé par notre chroniqueuse Culture, Claudia Larochelle, animatrice de Lire, journaliste et écrivaine.

Chaque année, avec Le Salon avant le Salon, avenues.ca offre à ses lecteurs un avant-goût du Salon du livre de Montréal. Avec six auteurs de la rentrée, la soirée  du 24 octobre ponctuée de lectures, tables rondes, signatures et échanges entre auteurs et passionnés de lecture, fait la part belle à la littérature québécoise et aux auteurs d’ici. Un engagement ferme d’avenues.ca. Vous retrouverez d'ailleurs dans notre rubrique Le Livre du week-end, publiée chaque semaine, une large sélection de livres québécois.

Au programme  de cette mouture 2017 :

Une histoire de cancer qui finit bien, India Desjardins

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Il y a quelques années, India Desjardins a rencontré une jeune fille atteinte de leucémie, qui lui a demandé si elle pouvait écrire «Une histoire de cancer qui finit bien, avec de l’amour à la fin», en ajoutant que ça «donnerait de l’espoir».

De cette rencontre est né un magnifique album, paru aux Éditions La Pastèque en septembre 2017, où l’auteure parle d’espoir et tient promesse. Un genre nouveau pour India Desjardins, bien connue pour son célèbre personnage d’Aurélie Laflamme et qui a signé également un roman pour adultes, La mort d’une princesse, en février 2017.

Tsunamis, Michel Jean

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Dix ans plus tard, Colombo a changé. Mais la haine reste partout palpable. Elle s'est infiltrée dans l'air, s'est imprégnée jusque dans le béton des murs et l'asphalte des rues sales.

Chargé de couvrir le tsunami qui a ravagé le Sri Lanka, un journaliste se confronte aux violences et aux déchirures politiques et fait face à sa propre vie. Michel Jean, journaliste et chef d’antenne à TVA, offre ici une histoire sur fonds d’actualités, mais profondément humaine. Paru chez Libre Expression en septembre 2017, Tsunamis est le huitième livre et le sixième roman de l'auteur dont l'ouvrage Le vent en parle encore, paru en 2013, a remporté un succès critique.

Routes secondaires, Andrée A. Michaud

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Qui est Heather Thorne, cette jeune femme frappée d’amnésie qui ne sait plus si elle existe réellement ou si elle n’est que le double d’une inconnue croisée par un jour d’octobre ? Et qui est Andrée A. Michaud, cette écrivaine qui se demande si elle n’a pas usurpé la place d’une morte et si son véritable nom n’est pas Heather, Heather Thorne ? Regardant défiler les saisons, l’écrivaine tentera de déterminer de quel passé trouble a surgi la jeune femme qui l’obsède et menace de l’entraîner au cœur d’une forêt où elle sera dévorée par sa propre histoire.  Routes secondaires est paru chez Québec Amérique  en septembre 2017.  Andrée A. Michaud  a remporté de nombreux prix, dont deux fois le Prix du Gouverneur général (Le Ravissement, 2001, et Bondrée, 2014)

L'heure mauve, Michèle Ouimet

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Elle a commis une grave erreur en abandonnant sa belle maison et en emménageant au Bel Âge, une erreur qu’elle rumine tous les jours. Elle n’avait que soixante-douze ans, elle était trop jeune pour s’enfermer dans une vie de vieux, mais elle a eu le cancer de la langue. Dieu l’a-t-il punie d’avoir trop chialé? 

Mais Jacqueline, cette journaliste internationale à la retraite, n’a pas fini de chialer. Elle s’opposera aux règles de cette résidence pour ainés, qui exclut des repas et des activités, les ainés trop atteints et qui « gâchent » le plaisir. La voilà repartie en guerre et la guerre, elle connaît ça! Ce deuxième roman de Michèle Ouimet, journaliste à La Presse, est paru aux Éditions du Boréal en octobre 2017. Son premier titre, La Promesse, paru en 2014, avait été salué par la critique.

Il y aura des morts, Patrick Senécal

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On ne peut guère vous donner de détails sur un des livres, certes les plus attendus de l’automne, si ce n’est que le maître québécois du roman noir a situé l’action de sa nouvelle histoire en grande partie à Drummondville. Pour le reste, il faudra attendre la sortie, prévue pour le 6 novembre 2017 aux Éditions Alire. Mais attention, au Salon avant le Salon du 24 octobre, Patrick Senécal nous fera une lecture d’un extrait de ce nouveau titre qui promet si on pense à l’immense succès remporté par l’auteur, notamment avec Les sept jours du Tallion (2002) et Sur le seuil (1998).

 

Ici, ailleurs, Matthieu Simard

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Ils ont planté l’antenne quelques années avant que nous achetions la maison du vieux. Depuis, le village se vide. Certains habitants s’en vont, d’autres meurent, d’autres encore disparaissent dans la forêt. (…) Ce n’est pas grave, nous ne sommes pas venus ici pour nous mêler à leurs histoires, mais pour oublier, nous retrouver peut-être. Recommencer.

Nous sommes venus ici pour ne pas être ailleurs. Nous n’en repartirons peut-être pas.

Marie et Simon se retrouveront-ils dans cette très grande maison et dans l’ambiance un peu surnaturelle de ce village moribond? C’est l’histoire que raconte Matthieu Simard, écrivain et scénariste, qui publie ici son sixième roman. L’auteur de La tendresse attendra, publié en 2011, a connu plusieurs succès notamment avec Ça sent la coupe et Échecs amoureux et autres niaiseries. Ici, ailleurs est paru aux Éditions Alto en septembre 2017.

Pour tous les détails et acheter vos billets pour ce Rendez-vous avenues.ca, Le Salon avant Salon 2017, cliquez ici.

Le Regent Seven Seas Explorer, le navire le plus luxueux au monde

Marbre italien, vaisselle signée Versace, lustres de cristal, couvertures de cachemire… Le Regent Seven Seas Explorer est le navire de croisière le plus luxueux au monde. Tour guidé de ce mastodonte où le budget n’a jamais été un frein à la créativité et l’exubérance des designers.

«Non était rarement la réponse aux idées proposées», rapportent les designers responsables du look léché et moderne du Seven Seas Explorer. Ces derniers proviennent de trois différentes firmes, CallisonRTKL, ICRAVE et Tillberg, toutes mandatées pour donner vie à ce luxueux navire.

Le Regent Seven Seas Explorer est le navire le plus luxueux au monde.
Le Regent Seven Seas Explorer est le navire le plus luxueux au monde.

 

L’argent a coulé à flots, permettant aux designers des élans de luxe et de folie. Oui à une sculpture de bronze de trois tonnes d’une valeur de 500 000$ – tellement lourde qu’elle a nécessité un renforcement de la structure du bateau – placée à l’entrée du restaurant Pacific Rim. Oui aux œuvres de Chagall et Picasso dans les couloirs. Oui aux 473 lustres de cristal, ici et là, conférant grandeur et luxe au paquebot. Oui aux colonnes nacrées de la salle à manger Compass Rose…

Détail de la sculpture à l'entrée du restaurant Pacific Rim du Sevens Seas Explorer.
Détail de la sculpture à l'entrée du restaurant Pacific Rim du Sevens Seas Explorer.

Plusieurs éléments de design du plus luxueux navire au monde ont été faits sur mesure. «Pour moi, le luxe est synonyme d’unique. Ce qui se trouve sur ce bateau ne se retrouvera nulle part ailleurs. Tout l’éclairage décoratif est unique et ne se refera plus jamais, même pas lorsque le prochain navire le plus luxueux au monde verra le jour», mentionne Greg Walton, designer pour CallisonRTKL.

Luxueux, vous dites?
Luxueux, vous dites?

Le restaurant Chartreuse

Responsable du design du restaurant français Chartreuse, la firme ICRAVE a opté pour un judicieux mélange d’éléments traditionnels français et de touches modernes. Aucun détail n’a été laissé au hasard. À l’entrée, les carreaux au sol font écho aux rues parisiennes peuplées de cafés et de bistros. Derrière le bar, des sculptures décoratives en fer tiennent lieu d’hommage à la tour Eiffel. Au plafond, un papier peint à feuilles d’or clouté de perles de cristal. Aux murs, des panneaux de verre couleur chartreuse, d’où est tiré le nom du restaurant. Un design qui assure un voyage visuel!

La salle à manger du restaurant Chartreuse.
La salle à manger du restaurant Chartreuse.

La suite Regent

La suite la plus luxueuse du Seven Seas Explorer est la Regent. Elle mesure 4433 pieds carrés (sans doute plus que votre propre maison!) et coûte entre 10 000$ et 15 000$ par nuit. À l’intérieur, une chambre à coucher avec un lit de 90 000$ dont la seule installation a coûté 60 000$. Au salon, un piano à queue conçu par Dakota Jackson d’une valeur de 250 000$. À cela s’ajoutent un spa et un sauna privés, une douche à vapeur, un bain de dimension énorme avec vue sur la mer et une foule de services complémentaires, dont une limousine avec chauffeur privé à chaque escale. VIP, vous dites?

Coup d'oeil de la suite Regent, la plus luxueuse du navire.
La suite Regent, la plus luxueuse du navire Sevens Seas Explorer.

Quelques chiffres sur le Regent Seven Seas Explorer

  • Année d’inauguration: 2016
  • Dimensions: 224 mètres de long sur 31 mètres de large
  • Nombre de passagers: 750
  • Nombre d’employés: 552
  • Nombre de chambres: 375

Regent Seven Seas Cruises prévoit construire un autre bateau de croisière de luxe pour 2020. On a déjà hâte de voir de quoi il aura l’air!

La terrasse extérieure de la suite Regent.
La terrasse extérieure de la suite Regent.

Conserves: le retour aux sources

Nos ancêtres mettaient en conserve les récoltes de l’été et de l’automne afin d’avoir des provisions pour la saison froide. La mise en conserve, qui semblait avoir disparu des mœurs, fait un retour en force dans les cuisines québécoises.

«Nous habitons un territoire nordique qui influence notre cuisine depuis toujours». C’est ce que nous rappelait l’auteur Michel Lambert au festival La Grande Table, qui a eu lieu récemment aux Jardins de Métis, dans le Bas-Saint-Laurent. «À cause de nos hivers longs, nous avons dû développer des techniques de conservation comme le séchage, le fumage, les marinades et la conservation dans le vinaigre.»

Si la mise en conserve était à l’époque une question de survie, elle s’inscrit aujourd’hui dans une volonté de changement. On revient aux sources pour s’alimenter de façon locale à l’année, économiser en achetant en grosse quantité et manger sainement. En automne, en conservant les récoltes du jardin ou les trouvailles faites à petits prix au marché, on évite l’achat de fruits et de légumes qui font des centaines de kilomètres avant d’arriver jusqu’à nous. Puis, sauces à spaghetti, confitures, marmelades, légumes marinés et condiments se trouveront toujours sous la main pendant l’hiver...

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À vos chaudrons!

Avant de se lancer dans l’aventure, il faut toutefois suivre quelques principes de base afin d'éviter une contaminationLe grand livre des conserves de Bernardin, un classique, contient toutes les étapes de base ainsi que 400 recettes. Les conserves selon Camilia est quant à lui fait au Québec et propose des mélanges d'aliments plus audacieux. Dans ces deux bouquins, on explique les règles de stérilisation à respecter, qui diffèrent selon le degré d’acidité des aliments.

Une fois ces quelques conseils assimilés, la technique de mise en conserve est simple. De plus, elle s’applique à presque tous les fruits et les légumes. Voilà qui vous permettra de conserver un peu d’été aussi longtemps que désiré, voire même pendant des années!

Photo: Natalie Rhea Riggs, Unsplash
Photo: Natalie Rhea Riggs, Unsplash

Sleepwalker 2, Claudia Bernal

Claudia Bernal est une artiste multidisciplinaire qui vit et travaille à Montréal. Ses œuvres se situent à la croisée des arts visuels, du théâtre performatif et de la littérature.

Les concepts de mouvement, de migration, d’espace et d’identité sont récurrents dans les œuvres de Claudia Bernal. Parmi les sujets abordés par l’artiste, on retrouve l’exil, l’identité, la violence sociale et politique, la mémoire, la fragilité et la force intérieures.

La pratique artistique de Claudia Bernal inclut l’installation, la performance (théâtre performatif), la vidéo et la gravure. L’artiste utilise donc des matériaux variés tels pierres, eau, plumes et bandes vidéographiques.

«Je crois profondément au rôle que doit jouer l’artiste dans les processus de transformation sociale et politique, ce qui m’a amené à tenir compte dans mon travail d’enjeux sociaux qui me touchent particulièrement. Le lieu de l’art, plus que les institutions, doit être la société elle-même, et l’art plus que des objets doit être action.»

Les œuvres de Bernal ont fait l’objet de plusieurs expositions, tant collectives qu’individuelles. Elle a notamment exposé en Argentine, au Canada, à Berlin, en Colombie, à Cuba et en Espagne.

Ses œuvres font partie de diverses collections dont celles de la Ville de Montréal, de la Banque Nationale du Canada, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, du Cirque du Soleil, de Hotello et de la Fondation Memoria.

claudiabernal.com

artotheque.ca

Sleepwalker 2, 2014. Claudia Bernal. Estampe, impression digitale. 84 x 107 cm. © L'Artothèque
Sleepwalker 2, 2014. Claudia Bernal. Estampe, impression digitale. 84 x 107 cm. © L'Artothèque

Coût de location par mois pour un particulier (taxes incluses): 18$

Pinterest: une solution pour innover à l’heure des repas

Les vacances sont terminées et la rentrée, bien entamée. Avec la routine automnale, il est parfois difficile d’innover jour après jour quand vient le temps d’imaginer les repas. Pinterest pourrait être la solution. 

Pinterest est un site de partage d’intérêts lancé en 2010 et qui connaît depuis un réel succès. L’entreprise a même le titre d’une des startups ayant la meilleure valeur du monde. Son nom l’indique: sur ce site, on «épingle» (pin) des intérêts (interests) afin de créer des «tableaux». Il est ainsi facile de regrouper nos coups de cœur en matière de mode, décoration, voyage ou... nourriture.

C’est devant un engouement clair pour cette dernière catégorie – plus de 15 milliards d’idées l’alimentent! – qu’on a pensé proposer une nouvelle fonctionnalité à l’application disponible pour téléphones intelligents.

Depuis février dernier, on peut donc, grâce à l’application, scanner des aliments afin d’obtenir des suggestions de recettes qui pourraient nous inspirer. On pourrait par exemple être à l’épicerie, avoir envie de pâtissons, scanner des pâtissons et, grâce à l’application, se voir proposer une multitude de recettes qui l’intègrent parmi celles partagées sur Pinterest. Lors de son lancement, le système pouvait reconnaître plus de 750 ingrédients. En plus d’inspirer, la nouvelle fonctionnalité peut donner le courage de tester de nouveaux aliments: on ne sait pas quoi faire avec un fruit du dragon, mais on aimerait bien tenter l’expérience? Pinterest pourrait avoir quelques idées en banque.

Photo: eaters collective, Unsplash
Photo: eaters collective, Unsplash

Quelques semaines plus tard, au printemps dernier, Pinterest bonifiait encore son offre. Le système, dans sa version anglophone, en plus de reconnaître des aliments, sait désormais identifier des plats préparés afin d’en proposer la recette. À titre d’exemple, en scannant avec son téléphone une lasagne que l’on trouve délicieuse, il est possible d’avoir accès, en quelques secondes, aux ingrédients qui la composent ainsi qu’aux recettes qui y sont liées.

Devant ces nouvelles fonctionnalités qui cherchent à simplifier le quotidien, on se dit que le futur, c’est maintenant.