Renée Lavaillante est une artiste visuelle qui vit et travaille à Montréal.
Titulaire d'un baccalauréat en arts visuels de l'Université Concordia (Montréal) et d'une licence en lettres et histoire de l'art de l'Université Paris-Sorbonne (Paris, France), elle se consacre au dessin depuis de nombreuses années. C’est avec ce médium qu’elle explore le réel à travers la mémoire, la hasard et la subjectivité.
Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections, notamment au Québec, au Canada et en France.
On n’a plus les chalets qu’on avait! Oubliez le brun et les planchers qui craquent; faites plutôt place à la luminosité et à la modernité.
Ce chalet, réalisation de l’atelier BOOMTOWN, est situé sur le bord du lac Memphrémagog, à Mansonville, dans le Canton de Potton.
Photo: Steve Montpetit
Lorsqu’on l’aperçoit, bon dernier au bout d’un chemin privé, il nous semble plutôt coquet. C’est sur la face arrière que cet assemblage contemporain de cubes dévoile toute la splendeur de ses 2800 pieds carrés.
Photo: Steve Montpetit
La splendeur de ce chalet se dévoile également à l’intérieur, où quatre chambres à coucher et un dortoir permettent de loger jusqu’à 16 personnes. À cela s’ajoutent quatre salles de bain, une cuisine, une salle à manger, un salon et une salle multifonction.
Photo: Steve Montpetit
Le blanc domine la palette, ajoutant encore plus de luminosité aux pièces munies de grandes fenêtres et de plafonds de 10 pieds. Béton, verre, bois teint, porcelaine, marbre et quartz composent l’essentiel des matériaux.
Photo: Steve Montpetit
Dans la salle à manger, une large porte pliante, face au lac, permet d’agrandir l’espace vers l’extérieur, lorsque le temps le permet. Qui ne s’imagine pas siroter un bon verre de vin à cet endroit précis?
Photo: Steve Montpetit
À l’extérieur, au rez-de-chaussée, une terrasse offre une vue sur le terrain de 15 acres bordé par le lac Memphrémagog. Un spa quatre saisons y est annexé, permettant aux chanceux d’observer les étoiles, une fois la nuit tombée. À l’étage, un grand balcon muni d’un garde-corps invisible donne l’impression qu’on pourrait s’élancer vers le lac depuis la chambre principale.
Photo: Steve Montpetit
À qui la chance ?
Envie de séjourner dans ce magnifique chalet? C’est possible! Le prix pour un séjour de deux nuits varie de 1750$ à 2350$, selon le nombre d’occupants. Vous pouvez bien sûr y rester pour profiter des commodités qu’il vous offre (table de ping-pong, télé, spa, embarcations nautiques, etc.), mais aussi pour découvrir les attraits de la région (vignobles, galeries d’art, etc.) et faire des activités physiques (sentiers de randonnée, vélo tourisme, ski alpin, golf, etc.).
Pain plat, simple et savoureux, la banique fait partie de nos racines. Elle est à apprivoiser et à adopter.
Le pain banique est toujours nommé quand il est question de l’alimentation des peuples autochtones. Et il est vrai que dans les familles, ce pain, d’une simplicité désarmante à préparer, est encore dégusté régulièrement.
Pourtant, la banique n’est pas originaire des communautés autochtones. «Ce pain plat est venu aux autochtones au contact des Européens. Parce qu’avant l’arrivée des colonisateurs, nous n’avions jamais mangé de farine!», rappelle Derrick Pottle, un Inuit originaire de Rigolet, au Labrador. Nous l'avons rencontré lors d’un voyage sur le Ocean Endeavor de Adventure Canada.
D’ailleurs, lors d’un arrêt dans la communauté de Kangiqsualujjuaq, au Nunavik, on a accueilli chaleureusement les croisiéristes avec, entre autres, sous une tente chauffée, du thé du Labrador et des morceaux savoureux de baniques cuites sur un petit four. Un vrai délice !
Selon Derrick Pottle, chasseur professionnel, dans les communautés inuites, les rôles sont encore assez traditionnels. «Souvent, les hommes chassent et les femmes cuisinent.» De son côté, puisqu’il vit seul, il a toutefois dû apprendre à cuisiner. «La recette du pain banique est toujours sensiblement la même, explique-t-il. Eau, farine, sel, poudre à pâte et huile.» Selon lui, c’est la façon de la cuire – sur un bâton au-dessus d’un feu, au four ou dans une poêle à fond épais – qui fera la plus grande différence.
Bien que la banique soit délicieuse telle quelle, on peut aussi s’amuser à la réinventer en ajoutant des canneberges, des raisins secs ou de la cannelle, par exemple. Une jolie façon de faire un clin d’œil à une longue tradition.
«Je m’intéresse aux enchevêtrements de branches, au fouillis de broussailles comme métaphore des réseaux qui nous relient et qui nous identifient comme société.»
- France McNeil
Diplômée de l'École des arts visuels de l'Université Laval, France McNeil vit et travaille à Québec.
Ses tableaux sont une invitation à renouer avec la nature en soi et autour de soi. L’artiste photographie d’abord des forêts et des parcs publics, qu’elle retouche ensuite à l’ordinateur et à la table à dessin. En émergent des lieux imaginaires évoquant cette nature que McNeil met au centre de sa pratique artistique.
France McNeil a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives, tant au Québec qu’à l’étranger. Elle a notamment exposé à Cuba, en Écosse, en France, en Irlande, en Belgique, en Pologne et en Allemagne. Ses œuvres ont été acquises par de prestigieuses collections, dont Loto-Québec, Desjardins et Pratt & Whitney.
Morceaux de motifs et de textures photocopiées composent les collages surréalistes de l’artiste Marianne Chevalier.
De ces assemblages naissent des personnages mi-abstraits qu’on a l’impression de connaître… ou qu’on voudrait connaître. Combinant recherche iconographique, collage et dessin, les œuvres de cette jeune artiste ont une dimension moderne et mystérieuse.
Suite à des études en design graphique et en arts visuels, Marianne Chevalier se consacre principalement à l’illustration. Publiées dans une foule de magazines, dont L.A. Times, Le Libraireet enRoute, ses illustrations lui ont également valu de nombreuses récompenses, tant au Canada qu’aux États-Unis et en Europe.