Radar économique
Tesla, des trucs pour s’enrichir et du financement «différent»
Finances personnelles
Bourse: le temps d’investir dans Tesla?
Un mot sur l’un des titres boursiers vedettes de la dernière semaine. Tesla Motors Inc. (TSLA-Q), le constructeur américain de voitures électriques dirigé par le fascinant Elon Musk, impressionne avec le Model 3, beau, sexy, raffiné et «pas trop cher», à 35 000 $US. Le dirigeant, à l’origine de plusieurs initiatives technologiques hors du commun — Space X, notamment —, livre donc une voiture abordable, démocratisant ainsi un moyen de transport moins dommageable pour l’environnement.
Plusieurs analystes estiment que ce nouveau modèle pourrait constituer un catalyseur dans l’histoire de Tesla, au même titre que l’iPhone a transformé la destinée d’Apple (AAPL-Q). À l’heure de rédiger ces lignes, plus de 276 000 commandes sont confirmées et les premières unités pour livraison ne seront disponibles qu’à la toute fin de 2017. Pendant ce temps, le titre boursier passe en cinquième vitesse, et s’échange désormais non loin du cap des 250 $US. Pour tout savoir (et tout voir!) de ce nouveau modèle, lisez ce billet de Denis Arcand, dans La Presse.
Finances personnelles: des astuces pour s’enrichir
Quelques chroniqueurs du Journal de Montréal viennent de publier le guide 99 trucs pour s’enrichir. Un bon point de départ pour ceux et celles qui souhaitent mieux consommer, épargner davantage et démystifier certaines notions de la littératie financière. Parfois, en matière de finances personnelles, il suffit d’éviter quelques écueils pour maximiser sa situation. Fabien Major, lui, considère que le fait de concentrer ses dollars dans un certificat de placement garanti (CPG) demeure un exemple d’erreur commise couramment par l’épargnant. «Des comptes bancaires à haut rendement, les portefeuilles obligataires et les rentes sont des alternatives aux CPG», résume-t-il ainsi. Pendant ce temps, les fonds communs d’actions canadiennes rebondissent après un début d’année cahoteux, pour clore le premier trimestre en hausse.
Et, évidemment, pour ceux et celles qui souhaitent obtenir une vision d’ensemble de leur situation financière personnelle, l’implication d’un planificateur financier peut s’avérer des plus pertinentes. La plus récente initiative publicitaire de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF) porte d’ailleurs sur le sujet.
Financement: quand le nombre de «J’aime» Facebook importe…
Les FinTech, ces sociétés qui promettent de révolutionner le monde bancaire en s’appuyant sur les succès de sociétés telles que PayPal, à titre d’exemple, n’ont pas fini de nous impressionner. La société mexicaine Credilikeme propose d’accorder un financement à ses clients à condition qu’ils obtiennent de leurs propres amis Facebook un maximum de «J’aime» en appui à leur demande de crédit. Le slogan corporatif? «Si tes amis ont confiance en toi, nous aussi!». Pour évaluer la capacité d'un demandeur de prêt à rembourser ses dettes, ces banques «nouvelle mouture» se basent notamment sur la popularité du demandeur sur les réseaux sociaux. Pour le moment, ces nouvelles façons de faire ne sont disponibles qu’aux États-Unis, en Europe et dans les pays émergents. Des craintes subsistent cependant quant à l’utilisation du «Big data» à ces fins.
Immobilier: de nouvelles réalités démographiques à surveiller
Dans ce billet inspiré d’une analyse de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), Maxime Bergeron présente les effets qu’auront certaines tendances sur le marché immobilier d’ici deux décennies. Le vieillissement de la population, l’immigration, la diminution du taux de fécondité et le ralentissement de la formation de nouveaux ménages viendront possiblement chambouler la donne. «Dans son ensemble, la tendance des ventes résidentielles devrait demeurer positive jusqu’en 2036 au Québec, selon la FCIQ. Le rythme de croissance des ventes sera toutefois plus modéré, au fur et à mesure que la formation de nouveaux ménages ralentira, selon les prévisions», résume-t-il. De leur côté, certains promoteurs affirment même déjà observer un mouvement des baby-boomers, de leurs grandes maisons familiales vers la copropriété.
Et, toujours sur le sujet de l’immobilier, ce propriétaire vit désormais un enfer, causé par ce qui semble relever de la pure mauvaise foi d’un locataire…