Quatre rubriques pour votre plus grand bien

Assurances: est-ce que ça vaut vraiment la peine?

Vous savez déjà que les sociétés d’assurance de personnes et d’assurance de dommages proposent toute une gamme de produits financiers destinés à vous protéger en cas de besoin. Saviez-vous cependant qu’il était possible d’assurer votre animal de compagnie? L’assurance maladie pour pitou et minou — seuls les chiens et chats peuvent être assurés pour le moment — serait ainsi de plus en plus populaire. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle? Ça dépend… «À moins d’anticiper une catastrophe, comme une greffe rénale coûtant 15 000$, il est peut-être parfois mieux de mettre de l’argent de côté dans un CELI», explique le planificateur financier André Lacasse, de Services financiers Lacasse.

Même votre téléphone intelligent peut être assuré contre certains risques! Bien que les statistiques se veulent plutôt rares sur le sujet, il existe peu de possibilités pour vous prévaloir d’une telle protection. Le recours à l’assurance habitation n’est que peu avantageux, et l’ajout d’un avenant pour protéger votre plus récent gadget n’est pas légion non plus. «Certains fabricants et fournisseurs – notamment Apple, Samsung, Bell et Rogers – offrent également des protections complètes sur les appareils, comprenant les bris accidentels, pour moins de 20$ par mois», observe l’auteur. La meilleure solution serait peut-être de payer le coût de ladite réparation…

Deux lectures pour devenir plus riche

Il y a de ces textes, qui, parfois, valent leur pesant d’or. Les deux lectures recommandées cette semaine pourront assurément contribuer à vous rendre… plus riche! Le premier, intitulé «La Coupe Stanley des placements», de Fabien Major, dresse un parallèle fort bien réussi entre une équipe de hockey et le monde de l’investissement. «Si vous souhaitez vous «paqueter» la meilleure équipe possible, vous devrez recruter les joueurs les plus talentueux à l’échelle mondiale. Comme avec le sport professionnel, l’investissement de qualité ne se limite pas au Canada et encore moins à un seul club-école», explique-t-il.

Le second texte, inspiré d’une enquête de la Fondation pour la santé des hommes au Canada, s’intitule «Le coût de fumer, de boire et d’être obèse». Vous fumez cinq cigarettes par jour, que vous agrémentez d’un verre d’alcool au quotidien? En tenant compte des primes d’assurance additionnelles à assumer, et du rendement perdu sur ces sommes dépensées, c’est une cagnotte de 1,5 million de dollars que vous laissez sur la table.

Surveillez vos forfaits bancaires (bis)

 Comme indiqué la semaine passée, le Mouvement Desjardins augmentera certains tarifs à compter du 1er juillet prochain. Or, les grandes banques canadiennes viennent aussi d’apporter d’autres changements à leur tarification. Ces hausses de tarifs surviennent malgré les forts profits comptabilisés par les différentes institutions concernées et seraient acceptées dans l’indifférence des consommateurs, semble-t-il. «Les grandes banques font le pari que le consommateur moyen va simplement l’accepter et qu’il préférera l’inertie au déménagement de ses comptes vers une autre option», dit ainsi un des experts cités dans ce texte. Je vous invite donc à être proactifs! Vérifiez si votre forfait actuel répond à vos besoins. Assurez-vous de maintenir le solde minimum requis en encaisse pour pouvoir éluder le frais fixe mensuel. Et, finalement, ne tournez pas le dos aux banques virtuelles.

Une bonne nouvelle, cependant, pour les détenteurs de fonds négociés en Bourse (FNB). Les émetteurs de ces produits multiplient peut-être le nombre de solutions disponibles, mais tendent néanmoins à vouloir garder sous contrôle les frais de gestion associés à ceux-ci. BMO vient ainsi d’annoncer une réduction de frais de plus de 50% sur la gamme de FNB à revenu fixe du marché canadien.

Insolite: en attente du pactole!

La femme d’un homme disparu depuis déjà quatre ans tente de faire déclarer son mari comme étant officiellement mort, dans l’objectif d’obtenir les 500 000$ prévus en assurance vie. Une histoire — digne de la série Omerta —, racontée par Daniel Renaud, dans La Presse! À l’origine, les autorités croyaient qu’une affaire d’argent ou de dettes se cachait derrière la disparition de l’homme en question, Giuseppe Renda.