Finances personnelles
L’actualité financière de la semaine vue par Dominique Lamy
Que s'est-il passé sur les marchés boursiers au cours de la dernière semaine? L’actualité financière de la dernière semaine, en quelques points, avec notre journaliste Dominique Lamy.
La succursale bancaire du futur
C’est le 30 novembre dernier que la Banque Nationale du Canada a lancé son nouveau concept de succursale bancaire. Ce dernier, développé dans un «laboratoire» situé au siège social de la société, pavera la voie à l’ouverture de plusieurs autres succursales semblables par la suite. Richard Dufour, dans La Presse+, vous offre tous les détails de cette innovation pleine de sens. Parmi ses principales caractéristiques, notons l’utilisation de tablettes tactiles, la disparition du papier, l’absence d’argent comptant autre que celui que distribuent de nouveaux guichets automatiques et la redéfinition des échanges entre clients et employés.
Parlant des banques, elles étaient attendues de pied ferme puisque la grande valse des résultats financiers trimestriels battait son plein. C’est la Banque Scotia (BNS-T) et la Banque de Montréal (BMO-T) qui ont ouvert le bal, avec un certain succès, d’ailleurs. La première a surpassé le bénéfice par action attendu du marché alors que la seconde a dévoilé des résultats record avec un bénéfice par action ajusté en hausse de 17%.
De l’avis même de plusieurs analystes, ce quatrième trimestre pourrait nous réserver des surprises. Un autre se dit d’avis que les banques auront besoin d’un catalyseur pour faire croître leurs profits et que les dépenses seront scrutées à la loupe par le marché. Quelle tangente prendront les provisions pour pertes dans les portefeuilles de prêts du secteur énergétique? Quelles banques augmenteront le dividende versé aux actionnaires? À quoi ressemblera la croissance du bénéfice par action lors de la prochaine année? Quoi qu’il en soit, il s’agirait, semble-t-il, du dévoilement de résultats financiers le plus important des 25 dernières années pour les banques canadiennes!
BMO optimiste pour les marchés boursiers en 2016
Ceux qui sont davantage investis au Canada qu’aux États-Unis seront heureux d’apprendre que Brian Belski, stratège en chef au sein de la Banque de Montréal, prévoit des jours meilleurs pour leurs portefeuilles. Ainsi, la Bourse de Toronto pourrait s’avérer plus payante que les bourses américaines… pour 2016, du moins! Dans ce billet de Dominique Beauchamp, deux autres gestionnaires considèrent que le S&P/TSX en surprendra plus d’un, appuyant ainsi la thèse de M. Belski. «Le S&P/TSX est mûr pour un rebond tout simplement parce que le pessimisme domine, autant chez les investisseurs locaux que les investisseurs étrangers», écrit ainsi l’auteure. «Canada is down, but not out», résume le gestionnaire dans son survol de l’année 2016. Une meilleure collaboration du prix du baril de pétrole pourrait d’ailleurs venir appuyer cette prédiction. Le secteur canadien favori de M. Belski? Les banques!
Vous jonglez actuellement avec vos titres, question de déclencher une perte fiscale ou de rééquilibrer vos avoirs en fonction d’une répartition d’actifs optimale? Prudence! Mieux vaut alors éviter ces cinq erreurs!
Les ventes des détaillants dans le tapis
«Black Friday», «Cyber Lundi». Impossible de passer sous silence les milliards dépensés par les consommateurs qui viennent ainsi gonfler les coffres des principaux détaillants du pays. À l’heure de rédiger ces lignes, les marchés boursiers demeurent calmes et sans euphorie pour l’occasion. Pour le seul lundi 30 novembre, les détaillants prévoyaient des ventes d’un minimum de 3 milliards (!) de dollars américains. Par contre, la journée du vendredi — aussi connue sous le nom de «Vendredi fou» — s’est avérée «décevante», ayant récolté moins de 11 milliards de $US. Une fois cette course contre la montre du shopping terminée, quelques titres boursiers ont perdu du terrain aux États-Unis, dont ceux de Macy’s (M-N), Nordstrom (JWN-N) et Wal-Mart Stores (WMT-N). N’empêche qu’il y avait du monde à la messe! Semble-t-il, aussi, que des problèmes techniques ont failli gâcher la fête.
Alimentation Couche-Tard impressionne
La société québécoise Alimentation Couche-Tard (ATD.B-T) fut l’une des étoiles de la dernière semaine. Le titre boursier se dirige ainsi vers une septième hausse annuelle consécutive. L’action s’échange d’ailleurs à un sommet annuel. La multinationale établie à Laval, qui exploite des dépanneurs et des stations-service partout dans le monde, a dévoilé une hausse de son dividende, malgré un léger recul de ses revenus causé par la faiblesse du prix du baril de pétrole et du taux de change de la devise canadienne. Les détails ici.