Sur le radar économique
5 manchettes en rafale
La finance dès la maternelle
Novembre est le Mois de la littératie financière. Pour l’occasion, l’économiste en chef de la Banque TD, Beata Caranci, suggère d’enseigner aux jeunes les bases de la littératie financière dès l’entrée en maternelle. Selon elle, la génération Y, notamment, demeure peu préparée à affronter le contexte économique actuel. Or, il n’y aurait que trois sources d’éducation financière: l’école, l’apprentissage par soi-même et l’exemple des parents. Pour que l’éducation soit un facteur décisif, il faut la prodiguer tôt, dès l’école primaire, pour y rejoindre la masse. Une suggestion des plus pertinentes, à l’heure où la littératie financière demeure un mystère pour plusieurs.
Le rapport de sept pages, en anglais, est disponible en cliquant ici. Le site Conseiller en résume les principales conclusions.
Un vol de lingots d’or… insolite!
L’employé de la Monnaie royale canadienne qui était soupçonné d’avoir volé 22 cylindres d’or pour une somme d’environ 162 000$ en les dissimulant dans son... rectum (!) vient de connaître sa sentence. L’accusé, ex-employé de la prestigieuse institution, faisait face à des preuves accablantes: de la Vaseline et des gants de latex ont été retrouvés dans son casier et le détecteur de métal fut déclenché à maintes reprises lorsqu’il était de service. Toute l’histoire, à lire, dans le National Post!
L’immobilier continue de faire jaser
La Banque Royale du Canada a annoncé récemment une hausse de taux sur ses hypothèques fixes d’un terme de cinq ans. D’autres ont ensuite emboîté le pas. L’ère des bas taux d’intérêt tire-t-elle à sa fin?
Quoi qu’il en soit, d’autres nouvelles sur le sujet ont fait jaser dans la dernière semaine. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a notamment dévoilé pour une deuxième année consécutive ses scénarios de crise susceptibles de balayer le pays d’ici cinq ans. On y apprend qu’une crise immobilière comparable à celle vécue aux États-Unis en 2008-2009 viendrait charcuter le prix des propriétés de 30% environ. Et, en deuxième lieu, la SCHL pourrait juger nécessaire de rehausser la mise de fonds minimale exigée lors de l’achat d’une maison pour réduire, justement, le risque qu’il supporte.
Une baladodiffusion à écouter
Le cabinet montréalais PWL Capital lance la première baladodiffusion canadienne sur le placement, en français. Intitulée «L’investissement décomplexé», elle est animée par Raymond Kerzérho, directeur de la recherche de cette institution. Ces émissions, diffusées toutes les deux semaines, visent à informer l’épargnant sur les avantages de la gestion de portefeuille passive. Les premiers épisodes proposent des discussions entre M. Kerzérho, Peter Guay et François Doyon La Rochelle, gestionnaires de portefeuille au bureau de Montréal de PWL. Ils abordent divers sujets, dont l’origine et l’évolution des fonds négociés en bourse (FNB) et le rôle des émotions dans la gestion de votre portefeuille.
«Il est amplement prouvé que les méthodes traditionnelles proposées couramment par les sociétés de placement risquent fort bien de produire des rendements insatisfaisants. La meilleure approche consiste à tirer parti des rendements des marchés mondiaux. L’investissement décomplexé veut faire connaître cette approche et aider les investisseurs à prendre de meilleures décisions», affirme ainsi par voie de communiqué M. Kerzérho.
Il est possible de vous y abonner par l’entremise d’iTunes, de Google Play, de Stitcher ou de TuneIn.
La Banque Nationale du Canada se retire de l’assurance de dommage
Transaction mineure entre deux mastodontes de l’industrie financière, rapportée par Daniel Germain sur Les Affaires. Dès le premier jour de 2017, la Banque Nationale du Canada cédera ses opérations associées à l’assurance de dommage à Bélairdirect, filiale d’Intact Corporation.
Les deux sociétés étaient jusqu’alors impliquées dans une proportion de 50-50 dans l’exploitation de Banque Nationale Assurances. Désormais, à cette date, la responsabilité entière sera sur les épaules d’Intact. D’après des propos tirés du Journal de l’assurance, les clients auront ainsi accès à plus de services. Deux cents employés changeront cependant d’adresse.